Quelle crise économique ?

Cet article a été publié sur Tafatafa

J'ai vu une analyse (des plus) optimiste sur l'incidence de cette "crise" dans les différents secteurs pour nous ici au Canada (voir en bas). Il parait que ce serait pas trop pire... et si l'économie canadienne dépend pas mal de son gros voisin du sud, alors pour tous les autres pays, ça ne devrait pas être plus pire, je crois. Et j'ai entendu aussi une autre analyse, disant que les "produits de luxe" en pâtiront, mais pour mr-et-mme-tout-le-monde, la vie ne peut que continuer... peut-être un peu plus lentement, mais ça va aller...



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• Construction : L’investissement, privé et public, en construction non résidentielle a surmonté la récession immobilière et devrait progresser de 5-7 % en 2008.
• Transports : Faible incidence. Les transports sensibles à la conjoncture traversent un trou d’air occasionné par un freinage de l’économie.
• Produits alimentaires et boissons : Secteur traditionnellement non cyclique, faible incidence sur les paramètres fondamentaux et les activités de financement.
• Aérospatiale et défense : Faible incidence. Le ralentissement de la croissance et du trafic aérien intérieur est compensé par la vigueur de la demande asiatique et moyen-orientale.
• Industrie automobile : La baisse de valeur des logements et le resserrement des normes de crédit vont sans doute nuire aux ventes d’automobiles.
• Industrie chimique : Poursuite d’une croissance vigoureuse en 2007 grâce aux exportations; l’activité de financement devrait fracasser un record à la faveur principalement des opérations de regroupement d’entreprises et des opérations de refinancement du premier semestre.
• Industrie papetière : Les différents segments de l’industrie papetière seront peu touchés, mais la demande de produits forestiers et le prix de ces produits se ressentiront du ralentissement immobilier.
• Sidérurgie et métallurgie : Baisse de la demande intérieure compensée par la poursuite d’une forte croissance de la demande des pays en développement.
• Technologies : Très faible incidence sur la croissance des dépenses. La crise du crédit pourrait stimuler les opérations stratégiques de regroupement d’entreprises dans le secteur.
• Assurances : Faible incidence directe sur les activités des sociétés d’assurance; toutefois, les portefeuilles de placements seront vraisemblablement touchés par le risque lié à l’évaluation à la valeur de marché.
• Industrie manufacturière diverse : La consommation des ménages n’a pas encore été touchée; les biens de consommation, le textile-habillement ainsi que le matériel et les services relatifs à l’environnement devraient connaître une croissance lente mais stable.
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Si je me réfère au Canada, c'est qu'il est le plus proche des US, et que son économie est, si je peux dire, le plus dépendent des US. Exemple: les US ont diminué leur taux d'intérêt cette semaine, et le Canada l'a suivi, presque à la même heure et minute.

Mais ici, les gens ne paniquent pas trop (donc par extension, je crois que le monde aussi devrait l'être) car ce problème du marché immobilier avec ses prêts à risque ne s'est pas étendu ici. Même si les banques d'ici ont quand même perdu dans leur investissement en US, la perte n'était pas gros. Ensuite, vu que les US sont mal pris, le monde va (ou est forcé de) les ménager : peut-être qu'on va pas trop hausser le prix du brut, etc...

Mais de ce que je comprends (n'ayant aucune formation en économie ni finance, mais juste en lisant par-ci par-là), ceux qui exportent aux US, et ceux qui investissent dans des compagnies US, se doivent de se ralentir car les US ne vont pas trop consommer. Mais si tout est beau en Europe ou en Asie, encore une fois, la vie ne peut que continuer... peut-être un peu plus lentement, mais ça va aller... (de ce que j'ai voulu comprendre).

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