Mikama - Sep 30, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
Pour rappel, cet arrêté régional stipule que le prix maximal du coton doit être fixé à 840 ariary par kilo. Ce que réfute catégoriquement l’ensemble des acteurs du secteur qui réclament que les 840 ariary soient considérés comme le prix plancher et non le prix plafond. (..) à l’heure actuelle, une usine vient d’être mise en place à Toliara pour la transformation du coton. Pour cette année, la prévision de production de coton est estimée à environ 40.000 tonnes contre une production de 12.000 tonnes en 2013. Cette énorme différence de 28.000 tonnes s’expliquerait, d’après notre interlocuteur, par une augmentation de la surface cultivée. L’ouverture de cette usine permettra la création de 200.000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects

Dans La Gazette de la Grande-Ile
La collecte de produits issus du giroflier est uniquement réservée aux collecteurs agréés dont le document y afférent est délivré tous les ans par la direction régionale du commerce et de la consommation. C’est l’une des dispositions du projet d’arrêté validé le 26 septembre dernier à Toamasina lors d’une rencontre entre le ministère du Commerce et de la Consommation et le Groupement des exportateurs de girofle de Madagascar (GEGM). (..) L’arrêté compte aussi des dispositions sur le contrôle de la qualité des produits, les infractions et les sanctions. Bref, ce texte se veut un outil pour organiser et gérer la filière girofle puisqu’il couvre toutes les étapes de la commercialisation. (..) D’après les données du ministère, Madagascar produit 18 000 tonnes par an et se place ainsi en 2ème position après l’Indonésie (88 000 tonnes). (..)  la Tanzanie le talonne de près avec ses 12 500 tonnes de production annuelle.

Valis dans Tribune de Madagascar
Gouvernance en Afrique. Classement Mo Ibrahim : Madagascar 33e, Somalie 52e sur 52 pays.
La Fondation Mo Ibrahim a publié ce 29 septembre son classement des pays africains en matière de gouvernance, appelé Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG 2014). Ce classement relève l’amélioration du niveau global de gouvernance sur le continent mais souligne certaines tendances préoccupantes.
Reference: The Mo Ibrahim Foundation

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Le projet «Sécurité Humaine» pour la prévention des violences et la réduction des vulnérabilités des habitants les plus vulnérables d’Antananarivo, créé en 2011, a pris fin hier. (..) Pour rappel, 25 fokontany vulnérables de la capitale et ceux des environs y ont été concernés. Et le nombre des bénéficiaires a atteint 250 000 personnes, selon René Rasolofoarimanana, Coordonnateur National dudit projet. Pendant toute cette période, de nombreuses infrastructures ainsi que de nouvelles structures ont pu être mises en place et sont actuellement opérationnelles dans la plupart de ces zones d’intervention. (..) Ayant été mis en œuvre par l’Unicef et financé par l’United Nations Trust Fund Human Security (UNTFHS), ce sera la CUA qui va se charger de la pérennisation du projet.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Si aucune source d’énergies renouvelables n’est pas écartée pour la future transition énergétique, il est clair qu’avec le potentiel immense en hydroélectricité (7 800 à 8 000 MW), cette source devrait avoir une position prépondérante dans la réduction progressive de la dépendance aux centrales thermiques. (..)  dans le monde, le solaire ne représente que 2,2% de la production d’électricité. D’après des spécialistes du secteur, la production de 1 MW pour le solaire est de 120 euros, contre 80 à 90 euros pour l’éolien onshore, 70 euros pour une centrale à charbon (comme celle de Toamasina)…  Certes, l’ensoleillement est idéal presque partout dans le pays pour 2 800h/an qui fournit en moyenne 2 000 kWh/m2/an, sauf que l’énergie solaire coûte nettement plus chère que l’hydroélectricité

Farah Randrianasolo dans L'Express de Madagascar
Mère célibataire élevant toute seule ses deux enfants, Lucie rosa Rasoa­vololona habitant le fokontany d’Avaratsena, se réjouit de l’acquisition du transfert monétaire conditionné (TMC) inclus dans le «Vatsin’Ankoho­nana». « La somme d’argent que l’État m’octroie m’aidera à acheter de la nourriiture et des médicaments pour mes enfants», témoigne cette mère de famille vivant dans la situation de handicap. Seules les familles dans l’extrême pauvreté, bénéficient de ce transfert monétaire... Cinq mille familles, environ seize mille enfants répartis dans cent quarante-et-un fokontany de huit communes jouissent du TMC tous les deux mois.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Une idée de génie, derrière une petite personne. Karl Fabrice Andrianarison, un ex-balayeur de rue dans le quartier d’Andranomanalina- centre, surpasse les autorités en se souciant des lessiveuses dans les rivières, dans les lavoirs publics, dont les robinets sont souvent à sec, les obligeant à faire la lessive dans la cuvette. Le père de famille de trois enfants a l’idée de créer un lavoir mobile, à l’aide de la moitié d’une barrique en plastique à laquelle l’on ajoute des pieds, des planches pour laver ou repasser. Pliable, démontable et, est équipé de différents paniers en plastique pour mettre les attaches-linge, le savon, le lavoir-mobile peut être utilisé n’importe où mais son concepteur conseille son utilisation près d’une borne fontaine, d’un puits ou d’un robinet et surtout d’un canal d’évacuation d’autant qu’il dispose également d’un tuyau de déversoir d’eau.

Kathleen McDonnell dans Business Wire
International Human Resources Development Corporation (IHRDC) announced today that it has reached agreement with ExxonMobil Exploration & Production Madagascar Majunga Limited (EMEPMML) and Madagascar’s University of Antananarivo to make its extensive library of petroleum e-Learning courses available to select students in a new program managed by the university’s École Supèrieure Polytechnique and IHRDC.

Dans Energy Business Review
Energizer Resources has raised $4.8m through a private placement of common shares, to fund the production of graphite concentrate samples from the Molo Project in Madagascar. (..) The Molo graphite project is said to host NI 43-101 compliant measured resource of 23.62 million tons grading 6.32% carbon (C), an indicated resource of 76.75 million tons grading 6.25% C and an inferred resource of 40.91 million tons at 5.78% C, for a combined total of 141.28 million tons at 6.13% C.

Mikama - Sep 29, 2014

Lova Emmanuel dans L'Express de Madagascar
Ce PND [Pro­gramme national de développement] comportera cinq axes stratégiques. « Deux d’entre eux ont été validés d’office. Il s’agit du point sur la gouvernance et celui sur la croissance inclusive et forte, autrement dit une croissance qui profite à tout le monde. (..) Mais force est également de reconnaître que ces deux axes validés d’office font partie des principales conditions fixées par les bailleurs de fonds pour ouvrir le robinet des aides financières. En l’occurrence celui de l’Union européenne et des États-Unis qui ont demandé une garantie sur la bonne gouvernance, la mise en place d’un État de droit et la lutte contre la corruption et les trafics en tous genres. En outre, les partenaires financiers de la Grande île ont plus ou moins laissé le champ libre à la partie malgache quant à la définition de ses projets prio­ritaires dans le cadre de sa politique de développement.

Dimisoa dans Newsmada
Dans le N°1 du bulletin statistique de la dette (BSD) publié le mois dernier, il a été déclaré que le stock de la dette publique et de la dette garantie, y compris les arriérés, a atteint les 3 214,9 millions de dollar (7 212,91 milliards d’Ariary) fin 2013, soit une hausse annuelle de 7,1 % par rapport à 2012. Les prêts à taux d’intérêt fixe représentaient 81,6 % de la dette publique totale existante. La part de la dette extérieure dans le portefeuille de la dette publique a enregistré une baisse : 74,3 % fin 2013, contre 75,3 % fin 2012, car la recherche de financements extérieurs à des termes concessionnels devient difficile vu la crise qui prévalait dans le pays outre la crise économique mondiale. Le gouvernement a ainsi contracté neuf nouveaux prêts extérieurs concessionnels au titre de l’année 2013 d’un montant total de 168,6 millions de dollar, dont 67 % (113,72 millions de dollar) provenaient du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD). La plus grande part du financement a été destinée à l’aménagement d’infrastructures routières (70 millions de dollar). Le Groupe de la BAD a également été le bailleur qui a contribué le plus dans l’octroi de nouveaux prêts en 2013, suivi de l’OPEP (21,5 millions de dollar).
References: bulletin statistique de la dette (BSD) du ministere des finances et du budget

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La Facilité mondiale pour l’environnement (GEF) va financer la construction en zones rurales de 1 à 3 sites hydroélectriques de 100 kW à 1 500 kW, à des fins productives.

Mikama - Sep 26, 2014

Nadia dans Newsmada
Selon les prévisions du groupe d’experts « Groupe Energie », d’ici 2030, les dépenses énergétiques représenteront 15% des charges d’exploitation des industries et 5% des dépenses des ménages. 2 244 000 ménages soit 30% adopteront le foyer de cuisson économe, 40% disposeront de l’électricité, 54% utiliseront l’agro-diesel pour l’éclairage et 0% des ménages auront recours au pétrole lampant. Par ailleurs, d’ici 2050, 5% des ménages se serviront de gaz pour satisfaire leurs besoins en cuisson. En termes d’économie, le montant s’élève à  75,5 millions de dollars en 2020.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
La promotion de l’agroécologie et de l’agriculture de conservation figure parmi les initiatives entreprises par le ministère de l’Agriculture et les acteurs intervenant dans le développement rural. Après quelques années de lancement, 10 000 à 15 000 paysans ont adopté cette pratique. La superficie concernée est de 6000 hectares.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
En matière d’infrastructures, il n’existe que quatre-vingt lycées et centres de formation professionnelle, dont la plupart se trouvent dans la région Analamanga.

Mikama - Sep 25, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
Avant d’ajouter qu’en termes de temps, si auparavant le délai de dédouanement était de 10 à 15 jours, en moyenne, on peut aujourd’hui boucler l’opération en seulement 3,5 jours. Le dédouanement maritime, par exemple, est effectué en 48 heures alors que la période de franchise dure normalement 5 jours. (..) Par rapport à d’autres pays d’Afrique qui affichent une moyenne de 15% de contribution des recettes fiscales au PIB, Madagascar n’en serait qu’à 10%.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
La couverture des importations par les réserves de change est au plus bas depuis 15 ans. De fortes pressions budgétaires intensifient ces problèmes et entrainent l’accumulation d’importants arriérés budgétaires intérieurs. (..) Grâce aux apports d‘IDE liés à ces projets, la couverture des importations par les réserves de change a atteint un niveau sans précèdent de 3,7 mois à la fin de 2011. Les réserves de change ont commencé à diminuer en 2012, car la Banque centrale a temporairement vendu des devises à des taux préférentiels aux importateurs d’hydrocarbures. La monnaie a amorcé un fléchissement au second semestre 2013 et, pour en atténuer la dépréciation, la Banque centrale est devenue vendeuse nette de devises au quatrième trimestre de 2013, les réserves internationales ne couvrant plus que 2,2 mois d’importations à la fin de l’année.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Les défis de la variabilité et du Changement Climatiques en milieu urbain sont nombreux et complexes : 70 % du commerce de l’énergie sont consommés dans le milieu urbain et le péri-urbain. 80% des déchets sont générés par les villes et jusqu’à 60 % des émissions de gaz à effets de serre proviennent des villes.

Mikama - Sep 24, 2014

Lova Emmanuel dans L'Express de Madagascar
Le principe de fonctionnement de cette coopération multilatérale est simple et l’attente des Européens est claire. En aidant financièrement l’État malgache, ils s’attendent à ce que ce dernier agisse pour instaurer l’État de droit et notamment un climat favorable aux affaires. (..) « Nous, on ne vient pas ici pour voler la terre malgache mais pour faire du commerce…Si on est respecté ici, on payera nos impôts, on recrute des Malgaches, on respecte le droit social…on paye tout ce que prévoit la loi. C’est du gagnant-gagnant » (..) Pour parvenir à ses fins, l’UE va donc appuyer le gouvernement malgache à commencer par l’attribution de 65 millions d’euros disponibles avant la fin de l’année. « On prend directement les 65 millions d’euros sans passer par des projets et on les met dans la caisse de l’État », a annoncé Philippe Willaert. Ces 65 millions seront une avance du 11éme FED d’une valeur totale de 518 millions d’euros.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
«Manjifa ny Vita malagasy, tombony ho an’ny rehetra. » Autrement dit : «Je consomme les produits Vita malagasy, pour le bien de tous. » (..) Aujourd’hui les produits locaux ne détiennent que 40% de la part de marché contre 60% pour les produits importés, comprenant aussi bien les importations légales que celles appelées «sauvages». (..) La part du secteur industriel dans le PIB reste faible. Alors qu’elle tourne autour de 10% dans les pays  les moins avancés sur la période 1999-2011, elle est passée de 14,6% en 2006 à 8,7% en 2011 pour Madagascar.

Racl.R dans La Nation
Face aux besoins en approvisionnement, le pays doit importer par an du gasoil d’un volume d’à peu près 770.000 m3 et d’une valeur estimative de 400 millions de dollars.

Mikama - Sep 23, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
Selon les données publiées par l’Instat, depuis le premier trimestre 2014, les établissements formels ont augmenté dans l’Analamanga. Une hausse de 72,57%  a en effet été enregistrée par rapport au dernier trimestre 2013. De janvier à mars, on a également pu constater que les entreprises individuelles prédominent. (..) Par contre, après une baisse au premier trimestre 2014, l’effectif de nouvelles sociétés anonymes (SA) au deuxième trimestre 2014 a augmenté, passant de quatre établissements àsept. De même, le nombre des nouvelles sociétés à responsabilité limitée (SARL) augmente de 11 %, passant de 157 établissements au premier trimestre 2014 à 174 au deuxième. (..) Au premier trimestre 2014, les activités commerciales dominent, avec 43,3 % de la création, soit une forte hausse de 10 points.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Nous avons besoin de 2 000 milliards d’ariary par an pendant cinq ans, pour mettre en œuvre le plan de développement du secteur de santé (PDSS). La santé maternelle, infantile et les maladies transmissibles, constituent les points clés de ce plan », a expliqué  Tiana Lalaoarijaona Vololon­tsoa, directeur des Études et Planification au sein du ministère de la Santé publi­que... selon l’Enquête nationale sur le suivi des OMD à Mada­gascar,  quatre cent soixante dix huit femmes meurent sur cent mille naissances. L’objectif est pourtant de cent vingt deux sur mille naissances. Seul 44,3% des femmes ont été assistées par du personnel qualifié lors de leur accouchement. 51,1% d’enfants de 12 à 23 mois seulement ont été également complètement vaccinés. Et 49,7% d’enfants de moins de cinq ans dorment sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La Grande Ile figure parmi les 21 pays d’Afrique dont le niveau de consommation par habitant est inférieur à 500 euros.

Mikama - Sep 22, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
L’opinion et surtout les compagnies de l’industrie extractive (mines et pétrole)  ainsi que la société civile s’attendent à un débat ouvert pour l’élaboration de ces deux politiques. En effet, si sous la transition, on a brandi à plusieurs reprises la révision du code minier et de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), rien n’a été fait mais certains sujets demeurent d’actualité. Citons le taux de la redevance minière de 2%. Il est décrié par la société civile, alors que les compagnies avancent qu’investir à Madagascar coûte 40% plus cher qu’ailleurs. Elles doivent, en effet, mettre beaucoup d’argent pour les infrastructures (énergie, routes, port…). Elles avancent aussi qu’elles apportent plus que les 2% dans les projets de développement sur leurs zones d’implantation, via leurs obligations fiscales...  Rappelons que le 1/2500ème de l’investissement des compagnies d’exploration devant revenir aux communes pétrolières n’a jamais fait l’objet d’un décret d’application. Il est pourtant écrit noir sur blanc dans les textes en vigueur.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
« On se permet d’espérer un COER (Conseil d’orientation de l’entretien routier) fort, compétent et efficace dans la réalisation de sa mission, au service des infrastructures routières. Le COER est chargé d’une mission d’orientation et de proposition de politique du gouvernement en matière d’entretien routier, du suivi de son application, et d’information du public, d’une mission d’administration du FER. Cela n’empêche pas d’avoir des soucis et de fortes  craintes, d’une part  au vu de la faiblesse de l’organisme chargé du recouvrement... Or, les compagnies pétrolières n’ont pas versé cette redevance, et à un moment de ces 4 dernières  années, les arriérés atteignaient les 150 milliards d’ariary. (..) « C’est un faux problème de dire qu’il y a conflit d’intérêts. A notre avis, c’est une exclusion des techniciens du métier du secteur, qui sait, au bénéfice des politiciens ! Il n’y a pas de place pour les politiciens au sein du COER, sinon c’est la mission du FER qui est compromise. Quant aux dépenses pour les travaux d’urgence pour rétablir la circulation dans l’immédiat, elles sont plafonnées à 20% des ressources annuelles du FER (article 24). Ce taux assez élevé  risque de réduire la part restante pour l’entretien routier proprement dit. Un taux limité à 10% est plutôt raisonnable ».

Racl.R dans La Nation
Ils ont les moyens d’augmenter les recettes fiscales. Les opérateurs économiques du secteur informel ont manifesté leur désir d’intégrer le secteur formel et de payer les impôts si l’Etat veuille bien revoir à la baisse le taux d’imposition fiscale actuelle, notamment la TVA qui est de 20%.

Mikama - Sep 19, 2014

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Objectif : dresser l’état des lieux du secteur éducatif, identifier les contraintes, partager les expériences et les bonnes pratiques pour une éducation inclusive, de qualité et accessible à tous. Le contexte éducationnel, la qualité de l’éducation, les types de pédagogie, les langues d’enseignement, les conditions d’apprentissage, les manuels didactiques, le calendrier scolaire, la gestion et le déploiement du personnel de l’éducation ainsi que l’évaluation de leurs performances, la valorisation et la professionnalisation du personnel de l’éducation, la carte scolaire, font partie des grandes orientations des thèmes à discuter durant cette rencontre.

Racl.R dans La Nation
Les investisseurs ainsi que les bailleurs de fonds sont toujours en attente de ce plan national de développement car il est difficile d’investir un dollar dans un pays qui n’a pas de cadre référentiel.  (..) Il y a un an de cela, le secteur privé qui regroupe le Fivmpama, le GEM, le SIM ainsi que les autres organismes représentant le secteur privé, a déjà proposé au président de la République les meilleurs moyens pour promouvoir cette relance de l’économie malgache. Plusieurs points ont été soulignés par le secteur privé, notamment ceux qui se trouvent en première ligne pour la promotion économique qui sont les mines, le tourisme, l’agriculture et la pêche. Le secteur privé pense que ces secteurs sont prioritaires et concernent plusieurs couches sociales à Madagascar

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
La forêt primaire est-elle appelée à disparaître   Les données fournies par le projet « Global Forest Watch 2.0 » présenté hier, à Antaninarenina, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, initié par la direction générale de l’Environnement (DGE), fait froid au dos. Aussi, selon les données recueillies, la forêt primaire ne couvre plus que 24% du territoire.

Mikama - Sep 18, 2014

Racl.R dans La Nation
Gestion des deniers publics. Le Trésor public toujours mis à l’écart. Il n’est pas maître de ses œuvres. Les finances de l’Etat sont normalement gérées par le Trésor publique alors que celui-ci ne peut jamais y avoir le dernier mot. Dans le dernier bulletin mensuel Tahiry n°46 publié par le Trésor public, il souligne, qu’en tant que financier de l’Etat, sa mission est de gérer les emprunts publics, les dons et les aides extérieures. Une mission ingrate, comme il est mentionné dans le bulletin Tahiry du Trésor public, « parce que quand il s’agit de rembourser ou de payer, l’on veut bien lui reconnaître ce devoir mais pour ce qui est de la gestion du portefeuille de l’Etat en sa qualité de représentant de l’Etat-actionnaire auprès des entreprises publiques, l’on dispute ce rôle pour des intérêts personnels générés par les jetons de présence ».

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
La suspension d’une partie des droits et taxes aux importations de produits pétroliers (DTI) a entraîné, par exemple,  une perte de l’ordre de 256,8 milliards à la douane à la fin du mois d’août. Près de 111 milliards d’ariary ont été accordés aux compagnies de distribution pétrolières à titre de compensation pour le maintien des prix à la pompe depuis 2011. (..) C’est donc, selon ses explications, l’une des causes majeures qui expliquent le fait que seulement 86% des objectifs fixés par la loi de finances ont été atteints à la fin du mois d’août. (..) La totale de recette douanière enregistrée à cette période est de l’ordre de 735,4 milliards ariary pour un objectif de 855,8 milliards d’ariary... avec l’Europe dans le cadre des nouveaux Accords de partenariat économique (APE). Madagascar a signé l’APE en 2009, et depuis cette date jusqu’en 2022, le droit de douane disparaitra progressivement pour les produits en provenance d’Europe.

Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
700 000 salariés sont affiliés à la CNaPS. Très peu compte tenu du nombre d’employés, ce qui sous-entend qu’une grande partie de cette population ne jouit pas de ses droits. Agriculteurs, éleveurs, artisans, pêcheurs n’ont pas par exemple de sécurité sociale.

Mikama - Sep 17, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Durant les 20 dernières années ayant précédé 2012, les prêts au secteur privé ont diminué de 1/3 d’après les données de la Banque mondiale. Ils représentent à peine les 10% du PIB, alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 25%. Ce taux dépasse les 45% au Kenya (..) l’obtention de prêt est à Madagascar l’une des grosses difficultés des entreprises. Dans ce domaine, le pays est au 180ème rang sur 189 économies dans le Doing business 2014 de la Banque mondiale. (..) Les autorités malagasy comptent en effet sur une croissance de 25% du mobile money pour les 5 prochaines années. Ce service financier est l’un des leviers pour la promotion des finances inclusives parce qu’il peut attirer bon nombre de populations non intégrées dans le système financier classique.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Madagascar figure dans le top 3 des pays les plus exposés aux effets désastreux du changement climatique à cause de la fréquence des cyclones, des inondations et sécheresses, etc. Le pays a une politique d’adaptation au changement climatique. Mais comme la quasi-totalité des politiques, la mise en œuvre laisse à désirer ainsi que l’appropriation par les acteurs et la synergie. Or, le changement climatique affecte plusieurs secteurs. Mais les secteurs concernés ne sont pas dotés ressources conséquentes. Il en est ainsi des différentes branches de l’agriculture incluant l’élevage, les forêts. Elles n’ont pas reçu tous les ans 3% du budget de l’Etat sur les 5 dernières années. Puis, il y a le manque de synergie intersectorielle.

Noella Rakoto dans Newsmada
D’après la présidente de l’association EFOI [Entreprendre au féminin océan Indien], « L’exportation n’est pas facile, notamment en ce qui concerne la négociation internationale.

Mikama - Sep 16, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
«L'Indianocéanie a le plus fort potentiel de production d'hydrocarbures au monde, particulièrement dans le canal du Mozambique qui disposerait de réserves de gaz 4 fois supérieures à celles du Qatar ». C’est la déclaration du secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) à une conférence en Chine, en novembre 2013. (..) Pour le moment, rien de bien concret n’a été découvert dans l’océan Indien concernant les hydrocarbures. Par contre en 2011, la compagnie Anadarko a découvert d’immenses gisements de gaz dans le canal du Mozambique. Comme quoi, Juan de Nova également situé dans le même canal, est en droite ligne de cette découverte et devrait receler d’importantes richesses pétrolières et/ou gazières.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
En 2013, le commerce extérieur de Madagascar se chiffre à 3 545,9 M€ et enregistre une réduction de 49,3% du déficit chronique de sa balance commerciale. En dépit d’un environnement politico-économique difficile depuis le début de la crise de 2009, les échanges France-Madagascar ont atteint 676,5 M€2, soit une hausse de +6,7% par rapport à 2012. Le solde négatif de la balance commerciale de la France s’est aggravé de 123% par rapport à l’année précédente. Le textile reste le premier poste d’échanges entre les deux partenaires. Premier client historique de Madagascar, la France a absorbé en 2013 un quart des exportations malgaches. La France est inversement, avec une part de marché de 6%, le troisième fournisseur de Madagascar.

Samy R. dans Newsmada
Selon une étude menée par la Banque mondiale, les feux de brousse à Madagascar représentent 450 millions de dollars de pertes par an, à travers la dégradation de l’environnement et la destruction des espèces animales et végétales. Et selon les données récentes fournies par l’Office national de l’environnement (ONE), 36.000 ha de forêts naturelles disparaissent chaque année à cause des feux de brousse et la production de charbon de bois.

Mikama - Sep 15, 2014

Racl.R dans La Nation
Plus de 80% des transports se font par voie routière, moins de 20% se font par voie maritime, fluviale, aérienne et ferroviaire confondue, explique un responsable du Creabtp [cercle de Réflexion, d’évaluation et d’appui au secteur BTP]. (..) Pour ce cercle de réflexion qui critique les décisions prises par les dirigeants étatiques auparavant, c’est l’Ajustement structurel qui a entraîné le désengagement de l’Etat de l’exécution des travaux d’entretien routier, pour les confier aux PME qui n’ont pas pu pour autant se développer. Le désengagement de l’Etat, de la gestion des marchés des travaux au détriment de l’Autorité routière de Madagascar s’est fait brutalement d’un coup en 2007, a ajouté le cercle.

A.D. dans La Gazette de la Grande-Ile
Madagascar Energy Company dont la principale unité de production c’est-à-dire, la distillerie se trouve dans le fokontany d’Ampasimpotsy (commune Ranomafana, district de Brickaville), et dont la capacité de production est de l’ordre de 1 000 à 1 500 litres par jour en cette phase de démarrage. (..)  A terme, 4 000 unités de production (distilleries) devraient faire l’objet de mise en place à travers 117 districts du pays jusqu’à l’horizon 2017, apprend-on d’une source digne de foi auprès du ministère de l’Industrie. (..)  Sinon, il importe de savoir que la mise en place d’une distillerie nécessite un investissement de 180 000 000 Ar. Gros investissement certes, mais qui peut être amorti en l’espace seulement d’un an et dont le taux de rentabilité est de plus de 50%, d’après les confidences de nos deux interlocuteurs… Enfin, en ce qui concerne la culture de canne à sucre, elle peut se faire à travers pratiquement toutes les régions du pays. A noter également qu’un champ d’un hectare procure entre 70 et 90 tonnes de cette matière première, tandis qu’on peut obtenir jusqu’à 5 000 litres d’éthanol avec 170 tonnes de canne à sucre.

Noella Rakoto dans Newsmada
Stéphane Raveloson: (..) Les industries réunies autour du Syndicat des industries de Madagascar (Sim) sont aujourd’hui au nombre de 90.

Mikama - Sep 12, 2014

Racl.R dans La Nation
L’électricité produite par la Jirama, bien que subventionnée par l’Etat reste coûteuse. Elle est d’environ 0,09 dollar le wattheure contre 0,05 dollar à Maurice, en Afrique du sud ou au Sri Lanka ». (..) Concernant l’énergie solaire, le pays bénéficie d’un atout exceptionnel avec un ensoleillement supérieur à 2.800 heures par an.

Noro Niaina dans Newsmada
Le financement [de 2,20 millions de dollars du Japon] permet au Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et au Programme alimentaire mondial des Nations unies (Pam) ainsi qu’à leurs partenaires de venir en aide aux groupes vulnérables, incluant les femmes enceintes et les enfants du Grand Sud, du Sud-Est et de Menabe. L’Unicef allouera 1,3 million de dollars, soit près de 3 milliards d’ariary pour mettre en œuvre des projets touchant la nutrition, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement. (..) Le Pam, quant à lui, se voit octroyer une contribution de 900.000 dollars, soit environ 2 milliards d’ariary pour le programme de réponse aux catastrophes naturelles dans le sud et le sud-est du pays. Le programme pourra assister 62.000 personnes à travers des programmes de renforcement et réhabilitation d’actifs communautaires.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Quatre millions de personnes sont actuellement affectées par l’insécurité alimentaire à Madagascar et près du tiers des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire. Les régions Androy et Atsimo Andrefana sont les plus touchées.

Mikama - Sep 11, 2014

Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
De l’éthanol combustible destiné à la cuisson des aliments, et bientôt disponible sur le marché par bidon de 5l et de 1l, à un prix très abordable. C’est ce que propose Funhol, entreprise qui participe au salin de l’industrie de Madagascar, qui ouvre ses portes ce jour au palais des sports à Mahamasina.

Racl.R dans La Nation
4000 permis miniers réguliers, tous confondus ont été enregistrés en 2008 par le BCMM. Ce département gérait également les frais d’administration minière qui s’élevaient entre 6 et 8,5 millions de dollars en 2011. (..) Madagascar a investi dans de vastes campagnes géophysiques et géologiques entre 2003 et 2012 alors que ces informations ne sont pas suffisamment accessibles et ne sont pas diffusées selon des règles claires et transparentes.

Racl.R dans La Nation
Plus de 336 000 emplois furent perdus pendant la crise alors qu’il y a à peu près autant de nouveaux diplômés qui entrent au marché du travail chaque année.

Mikama - Sep 10, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Vingt pourcent. C’est en moyen­ne la hausse du nombre de ménages qui bénéficient des services de la microfinance chaque année. Selon les données sur l’évolution des activités de microfinance à Madagascar, le nombre de clients de microfinance est passé de 733 864 en 2010 à  836 975 en 2011 et 984 683 en 2012. Entre 2012 et décembre 2013, le nombre de nouveaux bénéficiaires était de 113 392. La totalité du nombre de clients, comprenant celui des institutions de microfinance et celui des banques de microfinance, a atteint les 1 098 075. Le taux de pénétration est de 24,61% en 2013 contre 22,69% en 2012, tandis que le nombre de points de service est passé de 785 à 820 au cours de ces deux périodes.

Noro Niaina dans Newsmada
En détail, il s’agit d’insérer près de 1.337.600 enfants de 6 à 11 ans, jamais scolarisés des 22 régions en T1, soit 137.600 de plus par rapport à l’année scolaire 2013-2014. S’y ajoute la réinsertion de 363.750 enfants de 7 à 15 ans des zones urbaines, rurales et enclavées des 22 régions de l’île. Vient ensuite la rétention des 3.600.000 enfants à l’école de la classe T1 à T5 pendant l’année scolaire 2014-2015, soit  501.350 de plus par rapport à l’année dernière. (..)  Le programme prévoit de cibler près de 809.460 enfants. Le coût du budget est estimé à 11.842.511 dollars sur cinq ans dont 2.293.549 dollars pour la première année, soit 14,63 dollars par enfant réinséré.

Dimisoa dans Newsmada
Le taux de bancarisation à Madagascar est encore très faible par rapport à ceux des autres pays. En effet, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la Statistique, ce taux est actuellement de 21,9 %.

Mikama - Sep 9, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Travailler directement avec les importateurs. C’est possible pour les producteurs ruraux dans le cadre de l’agriculture contractuelle. Plusieurs coopératives intervenant dans différentes filières se sont lancées dans cette pratique, et ont pu voir une hausse de prix de leurs produits. « Lorsque nous avons travaillé avec les collecteurs privés, le kilo de curcuma était vendu à 500 ariary maintenant avec  la société importatrice Premium Spice, qui travaille avec nous dans le cadre d’un contrat bien établi, nous avons pu vendre notre produit à 2 000 ariary le kilo», avance Solonirina Rakoto­a­rimanana, président de la coopérative Mitsinjo à Anivo­rano Avaratra

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Filière avicole : Les produits transformés très prisés sur le marché. Des éleveurs professionnels disposant chacun d’une ferme de 6 000 têtes travaillent en partenariat avec le groupe Avitech. (..)  « Malgré le fait que les produits transformés à base de poulet ne figurent pas encore dans l’habitude de consommation des Malgaches pour différentes raisons comme le facteur économique et la culture, une hausse de la demande de ces produits spécifiques de l’ordre de 20% est enregistrée chaque année », a-t-il [Rakotomalala Miandrisoa, responsable exploitation abattoir au sein de Avifrais] souligné.

Had'Nah  dans La Nation
Si le premier recensement de la population datait de l’année 1975, à cet époque le nombre de la population malgache est de 7 millions 600.000, le dernier recensement en date remontait, par contre, en 1993 et le nombre de la population malgache était de 12 millions. Actuellement, le nombre de la population malgache est estimé à 22 millions 500.000.

Mikama - Sep 8, 2014

Fahranarison dans Newsmada
Selon le résultat d’une étude menée récemment dans la forêt des Mikea (dans la partie sud de l’île), la déforestation s’accompagne de la disparition de 75% des espèces végétales originelles, parmi lesquelles des espèces de grande valeur économique, exploitées comme bois d'œuvre ou utilisées comme plantes médicinales. Un fait d'autant plus alarmant que les forêts abritent le quasi totalité des espèces endémiques de la Grande île. D’après les données récentes fournies par l’Office national de l’environnement (ONE), 36.000 ha de forêts naturelles disparaissent chaque année. Ce processus s'est récemment intensifié, tout particulièrement dans le sud et le sud-ouest de l'île. Dans la forêt des Mikea par exemple, les surfaces déboisées ont quadruplé depuis la fin des années 1980. Même si le taux de déforestation actuel (0,4%), est en baisse par rapport aux périodes précédentes (0,8% entre 1990-2000, 0,5% entre 2000-2005), il demeure très élevé. (..) Toutefois, le taux de déforestation à l’intérieur des aires protégées  gérées par Madagascar national parks  (MNP) est de 0,2% par an, soit la moitié du taux national.

Babany C. dans Lakroan'i Madagasikara
Depuis son indépendance, Madagasikara a connu une croissance économique positive. Elle se situe en moyenne autour de 1,9%. C’est positif. C’est peu pour réussir le développement du pays. “Notre économie a connu de pics positifs comme en 2001 avec 6% et les 7% en 2008... La Banque Mondiale a promis  65 millions USD pour le Projet d’urgence en matière de sécurité alimentaire et de protection sociale, et 10 millions USD pour le Projet d’appui d’urgence aux services essentiels en matière d’éducation, de santé et de nutrition...  L’Union Européenne a déclaré appuyer la gouvernance, la gestion des ressources naturelles, le développement rural, les infrastructures,  le renforcement du système judiciaire, la création d’emploi et le volet social pour  455 millions Euros... l’Union Européenne accorde également 300 millions Euros au titre de l’aide dans certains domaines dont la Santé, la réhabilitation de la RN8 et le renforcement de capacités de la structure de développement agricole de la Basse Mahavavy... Le FMI a promis d’accorder une Facilité de crédit rapide (FCR) de  47 millions USD... Le Système des Nations Unies, dans le Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (UNDAF) 2015-2019, a programmé 523 382 500 USD  de financement... La BAD, le FMI, l’Union Européenne, et la Banque Mondiale  ont  ensemble promis d’appuyer les  secteurs : Education, Santé, Environnement, Infrastructure pour 200 millions USD. La BAD a déclaré accorder  49,5 Millions Unité de Compte dans le cadre du FAD XIII 2014-2016 et 60 Millions Unités de Compte dans le cadre de Madagascar Etat fragile, qualité reconnue en avril 2014.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
64,5%. C’est le taux d’alphabétisation des adultes à Madagascar sur la période 2008-2012, selon les plus récentes données disponibles de l’UNESCO et de la Banque mondiale.

Mikama - Sep 5, 2014

Racl.R dans La Nation
Aucune politique de relance économique. Les décisions prises par les dirigeants de l’Etat face à la relance économique semblent contredire le processus de relance proprement dite car les industriels ne voient aucun changement jusqu’à maintenant. D’après le président du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), Stéphane Raveloson, « il faut que l’Etat décide si il veut faire de Madagascar un pays de consommation et de spéculation à la place d’un pays industrialisé parce que je pense que le pays ne va pas dans la bonne direction ».

Racl.R dans La Nation
La promotion des investissements à Madagascar est inexistante étant donné qu’il n’y a pas d’institutions financières qui octroient des financements ni aux entrepreneurs ni aux particuliers. L’accès au crédit reste trop élevé à Madagascar car le taux d’intérêt prélevé par le bailleur peut aller jusqu’à 38%. Les Malgaches ne peuvent pas aller dans une institution de microfinance pour contracter un prêt sans mettre en gage leurs biens...

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
1,9%. C’est l’inflation enregistrée entre décembre 2013 et avril 2014, selon les données émanant de la loi de finances rectificative.

Mikama - Sep 4, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
9 514 têtes de zébus ont définitivement disparu de janvier à ce jour dans les faritany de Toliara et de Fianarantsoa, si on se réfère aux données de la gendarmerie. Ces animaux volés ont une valeur d’environ 9 514 000 000 Ar si on se base sur le prix de 1 million Ar par tête. (..) Depuis le début de l’année, 19 695 zébus ont été volés dans les faritany de Toliara et de Fianarantsoa et 10 181 ont été restitués à leurs propriétaires. (..)  Dans l’Ouest, des éleveurs qui avaient entre 4 000 et 7 000 têtes à la fin des années 80 ne comptent plus que quelques centaines de têtes ou même moins de 100 dès le début des années 2000. Sinon, le taux de vaccination des zébus est en chute libre. Dans les zones rouges, il tourne seulement autour de 10 à 20% d’après des vétérinaires. De quoi dégrader l’état de santé des animaux et les fragiliser donc.

Noella Rakoto dans Newsmada
Selon un paysan de cette localité, Phinel Randrianasolo, « L’année dernière, la production était moins importante que celle de cette année mais le prix était beaucoup plus intéressant. Ce prix s’explique par le fait que c’étaient les Pakistanais, les Chinois, voire les Thaïlandais qui venaient directement auprès des paysans ». (..) Selon les explications de notre interlocuteur, la plupart du temps, pour pouvoir se procurer les semences, les paysans passent des accords avec les collecteurs. Ainsi, ces derniers leur fournissent un sac de 50 kg de semences de haricots non triés. Mais en retour, les paysans doivent leur retourner le double de cette quantité. Dans d’autres cas, ils sont obligés d’acheter 3.000 ariary le kilo de semences d’haricots. Pour la culture d’un hectare de terrain, il faut dépenser en moyenne entre 400.000 et 600.000 ariary. Pourtant, la production est incertaine et varie selon le terrain. Dans le meilleur des cas, le paysan peut gagner aux alentours de 1 à 2 millions d’ariary. Sinon, c’est à peine s’ils peuvent rembourser les semences des collecteurs. Sur le marché international, c’est la France qui est en tête des pays importateurs de haricots, avec 1.480 tonnes en 2013 contre 478 tonnes en 2009, si l’on se réfère aux chiffres de la Direction générale des douanes. La Turquie vient en seconde position avec 664 tonnes.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Corruption et blanchiment: Pertes de plus de 1 000 milliards US$/an.

Mikama - Sep 3, 2014

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
65 millions de dollars et 10 millions de dollars, financement annoncé par la Banque Mondiale (BM). 455 millions et 300 millions d’euros promis par l’Union européenne (UE). Le FMI a aussi promis d’accorder une facilité de crédit rapide de 47 millions de dollars. Dans le plan cadre des Nations-Unies pour l’aide au développement (UNDAF) 2015-2019, le système des Nations-Unies a promis également d’octroyer plus de 500 millions de dollars à la Grande île. La BAD, le FMI, l’UE et la BM ont aussi promis d’appuyer les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et des infrastructure à hauteur de 200 millions de dollars. La BAD a déclaré accorder 49,5 millions d’unité de compte dans le cadre du FAD XIII pour 2014-2016 et 60 millions d’unités de compte dans le cadre de Madagascar état fragile, qualité reconnue au mois d’avril. Mais combien de ces sommes sont-elles débloquées ...

Noella Rakoto dans Newsmada
La stabilité de l’ariary devient une priorité pour les responsables étatiques. En effet, par l’arrêté n°26612/2014, le ministère des Finances et du budget a « fixé l’obligation de cession de devises auprès du marché interbancaire des devises (Mid) pour tout exportateur de marchandises et prestataires de services ». Concrètement, cela signifie que les exportateurs de marchandises comme les prestataires de services devront céder entre 10 à 20 % de leurs devises à la banque centrale, via le Mid. Selon les explications d’un exportateur qui a requis l’anonymat, « Avec cet arrêté, nous sommes obligés de céder nos devises même si les cours ne nous conviennent pas ». (..) Selon les explications de l’économiste Hery Ramiarison, « Sur le plan macroéconomique, l’instauration de cette mesure peut être une bonne chose car cela augmentera les avoirs en devises de la Grande île dans les caisses de la banque centrale. Du coup, les dépréciations de la monnaie nationale seront limitées ».

Moari Jean Ctohdy dans La Gazette de la Grande-Ile
Marchés publics: 79% non conformes au regard du code. 21 entités sur 62 ont un taux de conformité des procédures de plus de 50%.

Mikama - Sep 2, 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
... un taux de régulation de 60% a été fixé pour les ministères sociaux pour ce troisième trimestre. Cela concerne  celui de l’Éducation et celui de la Santé. Pour le reste, il est plafonné à 50%.
« Techniquement, cela signifie qu’il y a près des 600 milliards d’ariary au total qui sont disponibles et qui peuvent être engagés jusqu’à la fin du mois de septembre. » (..) Pratiquement, il ne reste plus qu’une trentaine de jours pour atteindre ce taux. À titre de comparaison, le taux de régulation était de 11% pour le premier trimestre, puis 41% pour le deuxième. (..) La loi de finances rectificative prévoit l’entrée d’une ressource supplémentaire de l’ordre de 529 milliards ariary pour le budget de l’État rectifié. Cette ressource est passée  de 3 070 milliards ariary dans le budget initiale à 3 670 milliards ariary. Les aides budgétaires de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque mondiale et du Japon n’apporteront que 48% de cette augmen- tation. La douane et l’administration fiscale devront ainsi se débrouiller pour trouver le reste, soit près de 52%. Pour les dépenses, les secteurs sociaux sont privilégiés comme le ministère de l’Éducation qui s’est vu attribuer une allocation supplémentaire de 35,5 milliards d’ariary, soit une augmentation de 29,3% par rapport à la loi de finances initiale contre 40,6 milliards ariary supplémentaires pour le secteur Santé.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, de nombreux projets immobiliers lancés dans la capitale, Antananarivo, semblent financés par l’argent tiré des trafics ». C’est ce qu’on peut lire dans un article de l’Institut français des relations internationales (IFRI) publié le 27 août 2014. (..) Mais on peut aussi citer les importations de marchandises générales. Des industriels soupçonnent des importateurs de blanchir de l’argent sale : « Même si le coût de revient est très bas pour des produits en provenance de l’Asie et notamment de la Chine, il est impossible d’afficher 50% moins chers que les prix locaux pour des produits comme les pâtes instantanées et autres produits alimentaires. L’importation coûte si on ne doit citer que le fret et les assurances. (..) Les conséquences d’un tel problème sont multiples : l’industrie locale s’affaiblit avec une part dans le PIB passant de 15% depuis des décennies à 8,7% à l’heure actuelle

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Afaka ou « Asa fa tsy kabary », appellation d’une association encourageant la jeunesse dans le cadre du développement du pays