Mikama - May 29, 2015

Randria M. dans Tribune de Madagascar
Le café est le deuxième produit qui suscite d’énormes intérêts au niveau mondial. A Madagascar, il fait également partie des principaux produits d’exportation comme la vanille et le girofle. Depuis 1960, le pays n’a cessé d’exploiter cette ressource, ce qui l’a placé parmi les premiers pays à produire du café. Pourtant, la régression de cette filière a été constatée durant les dernières années, notamment en termes d’exportation. En 1998, Madagascar a produit 47 767 tonnes ; si en 2007 il produisait aux environs de 45 000 tonnes en exportant 10 000 tonnes de café, l’exportation a diminué de 83% en janvier 2015 et de 86% en février 2015. (..) Rappelons que Madagascar possède deux types de café, le Robusta, occupant 95% de la production du pays, et l’Arabica occupant 5%

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
«Ne serait-ce qu’à l’accès à la scolarisation, un enfant en âge d’être scolarisé sur quatre ne va pas à l’école. Par ailleurs, sur dix enfants entrant au primaire, seuls trois arrivent à terminer le cycle complet. Et à tout cela s’ajoute le manque énorme d’infrastructures pédagogiques», se désole-t-il [Paul Rabary] (..) ’« il faudrait chaque année construire deux mille écoles à travers le pays pour que le monde de l’éducation à Madagascar se stabilise en termes d’infrastructures »

Dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, selon une étude de la Banque mondiale (L’Urbanisation ou le nouveau défi malgache, publiée en mars 2011), près d’un tiers de la population malgache vit aujourd’hui dans les villes, dont plus de la moitié autour de la Commune Urbaine d’Antananarivo, la capitale. (..) Ainsi, le taux d’accès à l’électricité en 2013 était de 57.6 % en milieu urbain, contre 4.7 % en milieu rural. Selon l’ENSOMD 2012-2013, 77.4 % de la population utilisaient une source d’eau potable améliorée en ville, contre 17.7 % en milieu rural, et 24.7 % de la population utilisaient des infrastructures d’assainissement améliorées en ville, contre 3.6 % en milieu rural. Selon la même enquête, près de 38 % de la population étaient « sans instruction » en milieu rural, contre 10 % en ville. (..) Elle [Analamanga] concentre 12.7 % de la population nationale, avec une densité de 138 habitants au km², et renferme une gamme variée de potentialités économiques dans l’agriculture, l’artisanat, le tourisme, l’industrie, le commerce et les services financiers. Le taux de pauvreté y était de 47 % par rapport à une moyenne nationale de 71.5 % en 2012. (..) À l’inverse d’Analamanga, la région Androy, dans l’extrême sud de Madagascar, est la moins développée et la plus pauvre, avec un taux de pauvreté de 94.4 %. Elle concentre 3.4 % de la population nationale ...

Source : www.africaneconomicoutlook.org

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Le phénomène de «bidonvilisation» ne cesse de s’amplifier dans tous les arrondissements et quartiers d’Antananarivo, selon le constat de l’Observatoire du foncier. Les constructions illicites représenteraient près de 70% des habitats dans la capitale actuellement. Avec une population en phase d’atteindre les 3 millions d’âmes pour une superficie de 87 km?, la densité atteint en moyenne 34.000 habitants au km?.

Mikama - May 28, 2015

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Le portefeuille financé par la Banque africaine de développement (Bad) à Madagascar sur la période 2014-2016 s’élève à 175 millions USD, si au départ cet appui financier était fixé à 160 millions USD, un rajout de 10 millions d’Unités de compte (UC) a été fait, en raison d’une amélioration des performances constatées.

Sera R dans Newsmada
De janvier au mois de mars de cette année, la création d’établissements formels n’a cessé de croître, selon les analyses récentes de l’Institut national de la statistique (Instat). En effet, de 881 le mois de janvier et 1 173 au mois de février, leur nombre est passé à 1 235 au mois de mars. (..) dans sa totalité, 3 237 sont dans ce secteur, ce qui représente plus 98 % des créations. Le secteur primaire, celui de l’agriculture, se trouve en dernière place avec seulement 8 entreprises contre 44 pour le secteur secondaire.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
... le Projet USAID Mikolo qui se fixe comme objectif général de réduire la morbidité et la mortalité maternelle et infanto juvénile, couvre effectivement 9 régions (...) au total 3,2 millions de personnes. Financé par L’USAID pendant 5 ans, il mobilise plus de 7250 AC [agent communautaire] qui sont à leur tour sous la supervision des TA employés par les ONG exécuteurs du Projet USAID Mikolo, dans toutes ses zones de couverture.

Amilia Stone dans Directors Talk's Interviews
Madagascar Oil Ltd 317.7% Potential Upside Indicated by VSA Capital (..) Madagascar Oil Ltd LON:MOIL is a Madagascar-based company. The Company is engaged in the exploration and development of heavy oil and conventional oil deposits on five contiguous onshore blocks in Madagascar... the Company’s two principal fields include Tsimiroro and Bemolanga. Block 3104 Tsimiroro is approximately 125km from the west coast of Madagascar. Block 3102 Bemolanga is located approximately 170 km from the west coast of Madagascar. The Company has 100% interest in Tsimiroro Block 3104. Madagascar Oil also has 100% interest in Blocks 3105, 3106 and 3107. The Company’s exploration projects include Manambolo Block 3105, Morondava Block 3106 and Manandaza Block 3107.

Mikama - May 27, 2015

Noro Niaina dans Newsmada 
Sur les 65.557 entreprises enregistrées, seules 21.423, soit 32, 67%, ont adhéré à un organisme de prévoyance sociale et 16,81% se sont affiliées à des services médicaux de travail en 2012. A l’échelle nationale, la couverture de la protection sociale est faible à cause de la très forte concentration des travailleurs dans le secteur informel. Ce qui les exclut d’emblée des dispositifs conventionnels de protection sociale, d’une part, et de la faible adhésion des entreprises formelles à ces mêmes dispositifs, d’autre part.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
 La création, en 2000, de l’ANTM [Association Nationale des Tradipraticiens de Madagascar] sous la recommandation de l’OMS, en fait partie, tout comme la promulgation, en 2007, du décret portent reconnaissance de l’exercice de la médecine traditionnelle. Le nombre de tradipraticiens exerçant à travers l’île étant estimé à 10 000, l’ANTM ne regroupe, cependant, qu’environ 30 % d’entre eux, avec environ 3 000 membres inscrits actuellement. L’ASTRAMA [Association des Tradipraticiens Malagasy], pour sa part, a déjà fait un pas de plus vers la valorisation du métier de tradipraticien, en décidant au terme de son assemblée générale, hier, d’améliorer leurs prestations de service.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Ce jeudi 28 mai, l’ONG [Bel avenir] consacre une journée entière à cette activité de repeuplement des mangroves au site de reboisement des mangroves à Tsingoritelo, à 15 km au nord de Toliara. Ce, avec la participation des jeunes du centre de formation en agroforesterie et écotourisme, ainsi que des élèves de l’école primaire publique (EPP) Tsingoritelo et de l’EPP Ambotsibotsike. Quelques 3 000 pieds de palétuviers de l’espèce Avicennia Marina, sont prévus d’être plantés à cette occasion.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Madagascar fait partie des 25 pays ayant adhéré à l’AfricaRice depuis 2011. C’est un centre de recherche panafricain, créé en 1971. Sa mission est de contribuer à la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté à travers la recherche, le partenariat, le renforcement des capacités et le soutien à la politique des systèmes de cultures rizicoles. Notons que le FOFIFA est l’institution de recherche agricole représentant Madagascar à l’AfricaRice. Grâce à ce partenariat ainsi qu’à l’appui financier du Gouvernement japonais et avec la contribution effective des Groupes d’Action Sélection et Amélioration Variétale, deux nouvelles variétés de riz irrigué, tolérantes au froid, sont mises au point. Il s’agit notamment du FOFIFA 183 et du FOFIFA 184.

Mikama - May 26, 2015

A.D. dans La Gazette de la Grande-Ile 
... le dernier recensement général de la population remontait en 1993 ayant permis entre autres objectifs d’en savoir davantage sur le nombre d’habitants qui était d’environ 12 millions à cette époque-là. « Aujourd’hui, sachant qu’aucun recensement n’a été effectué depuis, le nombre des Malgaches a quasiment doublé, du moins selon les projections faites en l’espace de 20 ans », note Ravelomanantsoa Paul Gérard, numéro un de l’Institut national de la statistique ou INSTAT.... un recensement général de population coûte dans pas moins de 30 millions d’euros ».

Y.L. dans La Gazette de la Grande-Ile
... selon les statistiques 76% de la population sont en situation financière difficile tandis que 56% de la population malgache se trouvent dans une situation d’extrême pauvreté. Dans cette optique, le FID a mis en place 3 projets phares qui ne sont autres que l’Argent Contre Travail Productif (ACPT), un concept qui tend à aider les familles défavorisées à avoir du travail pour leur permettre de faire vivre leur famille et effectuer à l’occasion des travaux communautaires. Le deuxième programme pérenne du FID  c’est le fonds d’allocation familiale qui est strictement réservé aux familles les plus défavorisées qui ont été triées soigneusement. Le montant de l’allocution dépend du nombre d’enfants en charge de la famille en question. Cela varie entre 10 à 20 mille ariary. Le dernier et non le moindre, c’est l’appui au développement rural afin de réduire les écarts entre les grandes villes et les zones enclavées.

Noro Niaina dans Newsmada
Le changement de comportement a été palpable au niveau des communautés de la partie Sud de l’île qui sont réputées pour leur pratique de la défécation à l’air libre (Open defecation free ou ODF). Actuellement, plus de 130.000 personnes des quatre communes de la région Androy, incluant le fokontany de Sihanadiva situé dans la commune d’Ambondro, district d’Ambovombe, ont abandonné l’ODF et ont construit des latrines. (..) Dans le cadre du CLTS [Community led total sanitation], 72 écoles et centres de santé dans la région Androy ainsi que 81 dans l’Anosy disposent de structure de lavage des mains et de latrines depuis 2014. Le projet prévoit de construire plus d’une centaine d’infrastructures cette année dans le but d’assurer la couverture régionale en Wash.

Noro Niaina dans Newsmada
L’objectif est de développer un plan d’action répondant aux besoins prioritaires de la région Atsimo Andrefana, contribuant à l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, soit de 478 cas pour 100.000 naissances vivantes à moins de 300 en 2019. (..) appelons que l’UNFPA investira 74,5 millions de dollars pour la mise en œuvre du 7è programme de coopération dont 27 millions de ressources propres et 47,5 millions à mobiliser.

Mikama - May 25, 2015

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« La convention donne l’autorisation à Conservation International de vendre le crédit carbone relatif au COFAV pour une durée de 30 ans. 700.000 habitants vivent dans les zones concernées et bénéficient de 50 % des ressources issues de cette vente », explique Léon Rajaobelina, vice-président régional à Madagascar de Conservation International. (..)  Le cours du carbone sur le marché international reste aussi fluctuant. « Le prix d’une tonne varie de 3,5 dollars à 20 dollars.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Huit millions cent soixante quinze mille tonnes. C’est la quantité de crédits carbones à vendre actuellement sur le marché international. (..) our le cas du corridor forestier Ambo­sitra-Vondrozo (COFAV). « Selon les études effectuées et déjà vérifiées par les experts, ce corridor a séquestré, de 2008 à 2012, 3,9 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Tandis que le corridor Ankeniheny-Zahamena (CAZ) a retenu, durant ces cinq années, 4,7 mil­lions de tonnes de carbone », a indiqué Bruno Rajaspera, directeur de projet au sein de Conservation international.

Racl.R dans La Nation
http://www.lanation.mg/article.php?id=19473Il y a d’abord eu l’ « Overseas Private Investment Corporation » (OPIC) avec la fondation Calvert qui a donné chacun 4,75 millions USD et 1,5 millions USD à Palmiga Finance pour soutenir financièrement les secteurs privés des pays en développement dont Madagascar. Ce financement fait partie des 12 millions USD destinés à accorder près de 100 000 micro-financements que Palmiga Finance tient à réaliser dans 8 pays, y compris la Grande île. Une autre bonne nouvelle concernant l’appui à la relance du secteur privé figure le soutien de Proparco qui s’apprête à débloquer 50 millions d’euros pour les entreprises malgaches.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Recettes publiques-Des efforts au niveau des douanes... En matière de recettes, les prévisions dans ce domaine sont atteintes à 71,89%. Sur une prévision de 380 mil­liards d’ariary, 270 milliards ont pu être collectés durant cette période. La baisse des importations a été évoquée pour expliquer cette situation.

Mikama - May 22, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
 Pour l’heure, seuls 0,2% des exploitants utilisent un tracteur avec accessoires, d’après le Centre de formation et d’application du machinisme agricole d’Antsirabe (CFAMA). Le taux est de 0,1% pour l’utilisation de motoculteur avec accessoires. Ce qui signifie que la grande majorité des paysans, soit 97,3% se rabattent sur « l’angady », la pelle, la pioche. 92% utilisent la faucille et le coupe-coupe. (..) En effet, 60% des terres cultivées sont occupées par la riziculture et environ 2 millions de ménages pratiquent la riziculture irriguée. Malgré tout, Madagascar continue d’importer en moyenne 200 000 t de riz par an puisque la production locale ne suit pas la demande. Malgré la grande surface occupée par la riziculture, cette filière ne génère que 12% du PIB et 43% du PIB agricole.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
A noter que PC-23 qui est la zone considérée comme le grenier de Madagascar avec une extension totale de 36 800 ha couvrant à la fois les bas-fonds et les plateaux, est l’un des périmètres irrigués qui a le plus grand groupe de périmètre rizicole irrigué dans la région de l’Alaotra-Mangoro, dans l’Est de Madagascar. Comme résultat direct de l’appui de PAPRIZ, la dégradation du PC-23 a été stoppée et sa couverture d’irrigation a déjà augmentée en passant de 30 % en 2010 à 70 % pendant la saison culturale de 2011-12. La productivité moyenne du riz (et les revenus des producteurs) est donc passée de 2,2 t/ha (l’équivalent d’environ 600 USD/ha) en 2010 à 3,5 t/ha (l’équivalent d’environ 955 USD/ha) en 2012. Cette opération d’auto-développement et gestion des infrastructures d’irrigation par les utilisateurs d’eau pourrait être reproduit dans d’autres pays qui pratiquent l’agriculture irriguée.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Selon l’Enquête nationale sur le suivi des indicateurs des OMD, le niveau d’achèvement du primaire et celui de l’alphabétisation des 15 ans et plus sont positifs, de 47% en 2004 à 68,8% en 2012 et de 59,2% à 71,6%. Tandis que la fréquentation scolaire demeure une éternelle problématique, de 93,3% en 2004 à 69,4% en 2012. (..) Afin de poursuivre les efforts déjà entrepris, le ministre de l’Éducation nationale a avancé qu’il fallait construire deux mille écoles par an et former les deux tiers des enseignants au niveau primaire. 

Racl.R dans La Nation
Une enveloppe de 17 millions d’Euros, soit 51 milliards d’Ariary, est attribuée par l’Union européenne à l’Etat malgache pour améliorer l’efficacité et les services fournis par l’administration publique. L’enveloppe financera le projet « Ny Fanjakana ho an’ny Daholobe ». (..) e projet complète et renforce l’appui budgétaire de l’Union européenne qui, pour la période 2014-2015, s'élève à 78 millions d’Euros. A terme, le projet veut un meilleur fonctionnement de l’administration afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle de pourvoyeur des services publics de base, mais également de services administratifs auprès des citoyens et du secteur privé.

Mariaan Webb dans Mining Weekly
Lemur, through its subsidiary Coal Mining Madagascar, holds 11 concession blocks in south-west Madagascar, covering the Imaloto coal basin. The company was also in the process of acquiring two additional blocks contiguous to its existing holdings. Bushveld Minerals holds a number of vanadium- and titanium-bearing magnetite and tin assets in Southern Africa, including the Bushveld vanadium project, and the Mokopane tin project, in Limpopo. Bushveld currently has a 63.6% shareholding in Lemur.

Mikama - May 21, 2015

Samy R. dans Newsmada
En 2008, il y a eu plus d’expéditions admissibles dans le cadre de l’Agoa en partance de Madagascar que de tout autre pays éligibles à cet accord commercial préférentiel. Les exportations se sont chiffrées à un total de 280 millions de dollars, rien que pour cette annéeClà. Et lorsque l’accès en franchise de droits en vertu de l’Agoa est entré de nouveau en vigueur vers le début de cette année, les exportateurs malgaches ont produit près de 4,5 millions de dollars d’exportation en quatre mois. Entre janvier et avril 2015, 26.192 emplois ont été créés pour 19 entreprises éligibles, tandis que les exportations se chiffrent en quantité, à 743 mille tonnes, pour une valeur de 4,5 millions de dollars. Selon les statistiques de la direction générale des Douanes malgaches, Madagascar a exporté plus de 4 millions de tonnes de marchandises, pour une valeur de près de 53 millions de dollars, au cours des trois premiers mois de 2009.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
En fait, ce qui rend cette thèse intéressante, c’est que Madagascar possède de grandes potentialités en hydroélectricité. Pourtant, elle ne représente que 25  % seulement des installations de production actuelle. «Mais leur conception est pratiquement au fil de l’eau. C’est-à-dire que l’on ne pourrait pas s’y fier lors de l’étiage», souligne l’impétrant. Alors, la production d’électricité sur le territoire national est l’utilisation des groupes diesel au gasoil, ce qui représente 40 %. Par ailleurs, les groupes fonctionnant au Fuel Lourd sont de 17 %, la centrale de charbon est de 18 %. Quant aux énergies renouvelables, elles sont encore faibles, dont le solaire à 0,005 %, l’éolienne à 0,23 %, et la biomasse à 0,37 %.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
 « A preuve, plus de 75 000 touristes étrangers ont été enregistrés depuis ces quatre premiers mois de l’année. Vu cette tendance, les perspectives de 300 000 touristes d’ici la fin de l’année seront atteintes », a évoqué Tokiaritefy Rabeson, le directeur général du Tourisme.

Racl.R dans La Nation
Le gouvernement japonais a octroyé un financement de 2,2 millions de dollars au Programme Alimentaire Mondial et à l’UNICEF pour apporter leurs expertises pour aider les populations de la région de l’Anosy, de l’Androy et de l’Atsimo Andrefana dans le Sud de Madagascar. Ces régions citées sont frappées par l’insécurité alimentaire suite à un déficit pluviométrique durant la campagne agricole 2014/2015 qui a entrainé d’importantes pertes de récolte. Cette insécurité alimentaire généralisée affecte la situation nutritionnelle dans ces régions, en particulier pour les jeunes enfants et les femmes.

Mikama - May 20, 2015

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
« On veut juste de l’eau. Avec uniquement l’eau à notre portée, nous n’aurons plus besoin de demander quoi que ce soit. Nous serons propres, nous aurons de quoi manger, de quoi vivre et envoyer nos enfants à l’école. La seule chose qu’on veut, c’est que les gens d’en haut nous fassent parvenir l’eau jusqu’ici. Rien d’autre. Avec seulement ça, le reste suivra tout seul », conclut-elle…

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
De 2 t/ha, le rendement rizicole passe à 4 t/ha grâce à l’engrais volcanique baptisé Zevo par une équipe de chercheurs du Centre national de recherches industrielles et technologiques (CNRIT)....  il faut tisser des partenariats avec des bailleurs de fonds. C’est ici que les riches malagasy devraient intervenir. Car au lieu d’injecter leur argent dans des secteurs peu générateurs d’emplois comme le bâtiment et le transport, ils devraient miser sur l’agriculture. Mais pour le 1er trimestre 2015, le recul le plus important dans la création d’établissements formels s’observe dans le secteur primaire (-77,8%, contre -64% pour le secteur secondaire et -30% pour le tertiaire), d’après le dernier Tableau de bord économique de l’Institut national de la statistique (INSTAT).

Dans All Africa
Madagascar: 10 Facts About Hunger in Madagascar
1) 92 percent of the population lives on less than US$2 a day.
2) Some four million people - 28 percent of the rural households - suffer from lack of food access.
3) Erratic rain, periodic drought and locust infestation compromise food production in southern Madagascar. Climate change is likely to exacerbate these natural hazards.
4) Communities in the south are expected to face a longer lean season this year due to drought - it could start as early as July (instead of the usual October - March period).
5) With stunting (low height for age) affecting 47 percent of children under five (two million children countrywide), Madagascar ranks fourth in the "Global Chronic Malnutrition" table.
6) One third of women aged 15-49 and half of children under five suffer from iron deficiency which causes anaemia.
7) Of every 1,000 live births, 62 result in children dying before they reach five years of age. Mortality rates are highest in rural areas.
8) Nearly 500 women per every 100,000 live births die of pregnancy-related issues. High levels of anaemia contribute to the high mortality.
9) More than 26,000 cases of tuberculosis are detected each year. People living with tuberculosis are at a major risk of malnutrition which contributes significantly to increased mortality and morbidity.
10) Total life expectancy is 65.2 years. In women, life expectancy is 66.67 years and in men 63.77 years.

Mikama - May 19, 2015

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
71 163 m3, c’est le volume total de consommation de produits pétroliers au mois d’avril, selon les statistiques provisoires de l’OMH. Pour être précis, une augmentation de 3 033 m3 est observée par rapport au mois d’avril 2014, soit une hausse de 4% du marché pétrolier au niveau national. (..)  La quantité de gasoil consommée au mois d’avril s’élève à 45 507 m3 (4 816m3 de plus par rapport à 2014), soit une hausse de 12% par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, la consommation du fuel-oil est de 5 938 m3 au mois d’avril 2015, ce qui traduit une baisse de 1 879 m3, de l’ordre de 24% par rapport au mois d’avril 2014.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Migration vers les villes: Incitée par les écoles, les TIC, l’eau et l’électricité. Antananarivo abrite à elle seule entre 11,5% à 13% de la population selon les dernières estimations de la Banque mondiale en 2011. (..)  Rien que pour l’électricité pourtant, seule la région Analamanga atteint la moyenne nationale d’électrification rurale de 4,7%. Et pour les 5 prochaines années, l’objectif est d’afficher un taux national d’électrification rurale de 10%, alors que les ruraux comptent encore près de 80% de la population. Cela signifie que des gens continueront à affluer dans les villes pour bénéficier de l’électricité.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
A titre d’information, la dernière enquête menée par le Ministère de tutelle, concernant la santé auditive à Tana aurait révélé que 14,18 % des tananariviens ont des problèmes d’audition, ou en d’autres termes, sont des malentendants. Et les causes en sont principalement : l’otite qui est due à la pénétration de microbes dans la muqueuse de l’oreille. A cet effet, l’on rapporte que 42 % des causes des problèmes auditifs sont liées à l’otite. Mais le traumatisme, les écoutes abusives de toute sonorité supérieure ou égale à 100 décibels, et les curages d’oreilles qui vont à l’encontre des consignes des médecins, peuvent également entrainer des problèmes d’audition, selon toujours les explications.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Alors que les prévisions probabilistes de pertes économiques moyennes annuelles suite aux cyclones et aux tremblements de terre sont évaluées à 1,07 million de dollars aux Comores et 68,52 millions de dollars à Maurice (source UNISDR), l’outil de modélisation présenté par la Banque mondiale permettra d’établir les scénarios des politiques d’investissement possibles pour la réduction, la prévention ou encore le transfert de ces risques.

Mikama - May 6, 2015

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
L’atelier entamé depuis hier à Antaninarenina et organisé par le ministère des Ressources halieutiques et de la pêche, du groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de crevettes de Madagascar (GAPCM) ainsi que le WWF, a pour ambition d’améliorer la qualité et la quantité de la pêche crevettière ainsi que de redorer le blason de la filière. Il y a ainsi urgence. « C’est un document cadre et un plan d’action que nous allons mettre en place dans un premier temps face à une situation au bord de la catastrophe. Aussi, la production crevettière a-t-elle atteint le top en 2002 avec 9000 t. En 2012, nous n’avons plus pêché que 3800 t », a expliqué Jean Jacques Rasamoelina...

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Il y a quelques mois, un atelier national sur le contrôle des dépenses publiques a été organisé à Ivato. (..) Car si les dépenses de l’Etat se réalisent à 95% au niveau central, elles concernent toutes les institutions, tous les ministères, les organismes rattachés… Elles suivent plusieurs étapes où le contrôle est nécessaire presque à chaque étape. Jusqu’ici, les importantes failles dans le système de contrôle sont l’une des principales voies à la mauvaise gouvernance des deniers publics par les régimes successifs. (..) Dans les années 2000, la Banque mondiale a noté que si le pays mettait en œuvre rigoureusement le Code des marchés publics, il pourrait épargner jusqu’à 25% de ses ressources financières ... Ainsi, si l’administration consomme du carburant selon ses besoins réels, le pays économisera la valeur de plusieurs navires de surveillance des côtes. Ces bateaux pourront couvrir les 5 800 km de côtes du pays dont seuls 14% sont actuellement couverts par des rondes de surveillance.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le Gret a démarré depuis décembre 2014 la deuxième phase du projet Rhyviere : vers une approche globale couplant développement, protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique. (..) L’intégration de la dimension environnementale de l’hydroélectricité sera systématisée grâce à un volet environnement mené en partenariat avec l’IRD. Ce volet se concentrera à la fois sur les questions de partage de l’eau entre l’hydroélectricité et l’agriculture et sur la promotion de pratiques agricoles favorables pour garantir une qualité et une quantité d’eau suffisante pour l’hydroélectricité. Des dispositifs de Paiements pour services environnementaux (PSE) pourront également être testés localement, en concertation avec les populations locale...

Léa Ratsiazo dans Tribune de Madagascar
Cette année 2015, Madagascar se trouve au 155ème rang sur 177 pays alors que la Grande Île était à la 144ème position en 2014. Le classement se base sur cinq (5) indicateurs différents liés au bien-être maternel, à savoir la santé maternelle, le bien-être des enfants, le niveau d’éducation, la situation économique et le statut politique. Pour le cas de Madagascar, l’indice du risque de décès maternel sur la vie entière est de 47 pour 1000 contre 13,6 pour le meilleur pays pour être mère qu’est la Norvège. (..) L’indice du bien-être des enfants fait état d’un taux de mortalité des enfants de moins de cinq (5) ans à 56% à Madagascar contre 3% pour le pays en première position. (..) L’indice du niveau d’éducation est estimé à 10,3 années à Madagascar. (..) Sur le plan économique, le revenu national brut (RNB) par habitant est de 440 USD dans la Grande Île. (..) Et en matière de statut politique, c’est-à-dire la participation des femmes au gouvernement national, il est de 20,5% à Madagascar contre 43,6% pour le meilleur pays.

Racl.R dans La Nation
Dans le cadre de l’amélioration des importations de produits et d’articles de première nécessité (PAPN), les importateurs de Toamasina ont décidé de se regrouper et d’ériger le Groupement des importateurs professionnels de Toamasina ou le GIPT. Les activités de cette nouvelle association se concentrent notamment dans l’importation de PAPN. (..) Notons que 75% des importations de Madagascar sont des PAPN...

Mikama - May 5, 2015

Antsa R. dans Midi Madagasikara
A noter que le Japon figure parmi les acteurs très actifs dans le secteur des mines et du pétrole à Madagascar. Outre les investissements comme dans le projet Ambatovy, ce pays octroie également des appuis pour le renforcement de capacité des techniciens du ministère dans différents domaines comme la télédétection. Par ailleurs, nos techniciens bénéficient également des formations périodiques dans un centre de formation japonaise, basé au Botswana.

Racl.R dans La Nation
Récemment, les nouvelles sur la suspension des licences d’exploitation des abattoirs ainsi que l’exportation de zébus à l’étranger ont résonné dans tous les médias. D’après les explications du ministre de l’Elevage Anthèlme Raparany, « tout investisseur voulant exporter de la viande, doit procéder à l’élevage en amont et son quota d’exportation sera connu à partir de sa capacité de production. Il faut ainsi mettre un système de [farming] et de [ranching ] avec un système d’amélioration de race ». (..) Le cheptel bovin est estimé à 9 à 9,5 millions de têtes et que l’exportation autorisée est de 120 têtes de zébus par jour.

Racl.R dans La Nation
La FAO et le ministère de l’Elevage ont procédé hier au siège de la FAO, à la signature de l’accord de financement pour un « Technical Cooperation Programme » (TCP) pour l’appui à la promotion de la filière « petits ruminants » (ovins et caprins) financé par l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture ou FAO à hauteur de 316 000 USD pour une durée de 2 ans.

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Madagascar dispose d’environ un cheptel de 9 millions de zébus avec un taux de croissance annuelle de 0.8%. Le ministère de tutelle compte formaliser les exportations de viande de zébu actuellement dans le cadre du projet Bonne viande malgache (Bovima). (..) Avant 1997, année au cours de laquelle l’Union européenne a suspendu l’autorisation permettant à Madagascar d’exporter la viande bovine pour une question de normes et d’hygiène, le quota de produits d'origine animale demandé auprès de Madagascar a été de 7.500 tonnes, mais le pays n’a pu exporter que 3 500 tonnes en raison des problèmes de normes et d’approvisionnement

Kit Buchan dans The Guardian
Madagascar's fishing villagers learn to survive by managing their stocks. (..) Unsurprisingly, the villagers of Andavadoaka had mixed feelings when Blue Ventures suggested closing one of their fishing grounds. Nevertheless, they agreed to a trial closure for a few months in 2004. “When we opened it they caught 1,200kg of octopus in one day,” recalls Gildas Andriamalala, who joined the project as a student researcher. (..) “Today you’ve got in excess of 11% of Madagascar’s coastline under local protection,” says Harris [Alasdair, biologist with the organisation Blue Ventures]

Mikama - May 4, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Sécurité alimentaire: 26% des ruraux n’ont pas souvent de quoi manger. (..) Le droit à l’alimentation fait partie des droits fondamentaux comme l’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à l’éducation. (..) Pour l’enquête Afrobaromètre, 24% des ruraux manquent souvent de médicaments pour 12% de citadins. Si 59% des urbains n’en manquent jamais, cette proportion est seulement de 37% en milieu rural. (..) Dans les campagnes, seuls 27% de la population ont un accès permanent à l’eau potable, contre 63% en zones urbaines.

Racl.R dans La Nation
Comme rapporte la 52ème publication du bulletin Tahiry du Trésor public, les Malgaches n’ont pas la culture de l’assurance. Par rapport aux autres pays du monde et même par rapport aux pays d’Afrique, Madagascar n’affiche qu’un faible taux de pénétration de 0,7% sur le marché de l’assurance. Comparé à de celui de l’Afrique du Sud qui est de 14,2% de son PIB en 2012 d’après le bulletin Tahiry, celui de Madagascar est quasiment insignifiant.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
La dépression, l’anxiété, la nervosité, la perte de sommeil,…des pathologies souvent prises à la légère par la population, sont des signes de trouble psychologique. Ces états peuvent, pourtant provoquer la folie chez une victime. D’après une étude effectuée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2008, un Malgache sur quatre est atteint de trouble psychologique. Un chiffre que les professionnels de la santé mentale du pays estiment en hausse après la crise qu’a traversée le pays depuis 2009.

Arnaud R.  dans Midi Madagasikara
Reporters Sans Frontières a instauré un barème de points pour mesurer la Liberté de presse dans le monde: «plus les atteintes à la liberté de la presse sont intenses, plus les points sont élevés». Et visiblement, Madagascar en a eu 27,43. Ce qui le met à la 64e place sur 180 pays. (..)  «Le marathon d’ateliers pour la mise à jour du Code de la Communication, la réouverture des stations audio-visuelles fermées lors des régimes précédents, le retrait de toutes les plaintes engagées à l’endroit des journalistes… tous ceux-ci ne font que prouver que la liberté de la presse est acquise dans le pays», argumente-t-il [le directeur du Cabinet au sein du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, Nivo Ratiarison].