Mikama - December 31, 2013

Racl.R dans La Nation
Un poids de 4 840 milliards d’Ariary à considérer. La question de formaliser ou non du secteur informel figure parmi les soucis des dirigeants de l’Etat car c’est un manque à gagner pour les caisses de l’Etat. (..) l’Institut national de la statistique (Instat) en 2012, le secteur informel marchand non agricole a produit 7 472 milliards d’Ariary de biens et de services et a créé 4 840 milliards d’Ariary de valeur ajoutée... Cette valeur ajoutée représente 24% du PIB total officiel en 2012, et 36% du PIB marchand non agricole selon le rapport de l’étude réalisée par l’Instat en 2012.
... le nombre d’unité de production individuelle(UPI) hors agriculture, élevage, pêche, est estimé à 2 282 500 unités. Près de 41% des unités de production sont prêtes à être enregistrées auprès de l’administration, selon l’étude de l’Instat et 61% sont prêtes à payer leurs impôts.
... Selon cette étude, la réalité montre que c’est l’épargne individuelle qui finance, à hauteur de 95%, les activités du secteur informel. Ceci est un indicateur qu’il n’existe pas d’institution qui soit prête à prêter de l’argent aux opérateurs pour entrer dans le secteur formel.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Avec la piètre performance de l’économie malgache, les produits locaux ont affiché les plus fortes augmentations de prix, durant cette année 2013. En effet, ces produits ont contribué à 81 % de la variation globale des prix à la consommation. Ils représentent environ 76,3 % des marchandises commercialisées dans la Grande Ile. En glissement annuel, les prix des produits locaux ont augmenté de 7,2 % ; contre 6,6 % pour les produits semi-importés et 6,3 % pour les produits importés.

Mikama - December 30. 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... le pays perd tous les ans 36 000 ha de forêts naturelles. C’est 537 fois la superficie de la cité des 67 ha dans la capitale. C’est énorme même si ce taux de déforestation (0,4%) pour la période 2005-2010 a baissé par rapport à celui de la période allant de 1990 à 2000 situé à 0,8%. (...) En 2010 donc, il ne reste plus que 9 220 040 ha de forêt naturelle.
Le triste record de la déforestation revient aux régions Boeny (0,9% par an) et Atsimo Andrefana (0,8% par an) sur la période étudiée. Le document évoqué plus haut souligne : «  En termes de superficie déforestée, les régions d’Atsimo Andrefana et de Menabe sont les plus touchées en ayant perdu respectivement près de 66 000 ha et 26 000 ha entre les deux dates (soit entre 2005 et 2010). La moitié des superficies perdues se trouvent dans ces deux régions ». Sinon, le taux de déforestation à l’intérieur des aires protégées gérées par le MNP a été de 0,2% par an, soit la moitié du taux national. En revanche, les forêts épineuses et les forêts sèches sont plus menacées que les forêts humides.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
L’invasion acridienne qui a débuté en avril 2012 est d’une gravité extrême et menace les moyens d’existence de 60% de la population malgache, soit 13 millions de personnes, dont 4 millions sont déjà répertoriées victimes du fléau qui sévit. (..)  De leur côté, les victimes des invasions acridiennes, dont certaines ont perdu cette année jusqu’à 80% de leurs récoltes, s’inquiètent beaucoup plus sur leurs activités et croisent les doigts pour une maitrise de la situation en 2014.

Mikama - December 24, 2013

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« D’après les prévisions, les surfaces occupées par les grandes villes augmenteront de 22,6 % d’ici à 2030, alors qu’entre 1950 et 2000, cette surface n’a augmenté que de 7,5 %. Par ailleurs, la croissance démographique en milieu urbain atteindra 45 % jusqu’en 2025. En d’autres termes, 9 millions de citadins s’ajouteront aux 6 millions actuels. Les statistiques indiquent que 72 % de la population urbaine vivent dans les bidonvilles, souffrant de problème d’accès à l’eau potable, aux infrastructures routières, aux services publics, etc. Cette situation place le pays parmi ceux concernés par l’alerte la plus élevée en matière de formation de bidonvilles », a exposé le secrétaire général de la Vice-primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire, lors de l’atelier. (..) Notons que 67 % de la production nationale  de Madagascar sont opérés dans les grandes villes, 70 % de l’énergie sont également consommés dans ces zones. Par ailleurs, les villes produisent 80 % des ordures et 60 % des gaz à effet de serre dans le pays.

Dimisoa dans NewsMada
Toutefois, l’hydraulique et le solaire sont les mieux adaptés pour notre climat. En effet, avec l’hydroélectricité, notre potentialité réside dans les environs de 7 800 MW si pour l’énergie solaire, notre atout réside surtout dans la durée de l’ensoleillement qui est supérieur à 800 heures par an avec une radiation annuelle supérieure à 2 000 kW/m2.

Mikama - December 23, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« L'érosion côtière et la dégradation des forêts de mangroves s'amplifient chaque année dans les régions Boeny, Menabe, Vato­vavy-Fitovinany et Atsinanana. Cette situation liée au changement climatique, menace la subsistance de millions de personnes directement ou indirectement », a-t-elle averti.
Pour réduire les dégâts, la Grande île tentera de soumettre un projet de cinq millions de dollars au programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

Dans La Gazette de la Grande-Ile
En bas de la pente, les cultures maraîchères et les pieds de manioc s’intercalent entre les arbres fruitiers. À mi-hauteur, les agriculteurs plantent le Flemingia (une haie vive antiérosive) et de jeunes girofliers ; enfin, au sommet, les acacias forment un mur contre le vent. Aujourd’hui, le littoral Est abrite plus de 6 000 hectares de terre améliorée par l’agroforesterie. Les SPI permettent d’accroître les rendements agricoles et de générer des sources de revenus supplémentaires pour les paysans, notamment grâce aux cultures pérennes à cycle court.

Mikama - December 19, 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
La loi sur les grands investissements miniers ne prévoit qu'une très faible part pour les localités d'implantation. Douze pourcent du montant des investissements des compagnies devraient revenir aux collectivités territoriales décentralisés durant le projet, à travers les redevances...  « La LGIM favorise les compagnies, les 25% d'intérêt qui reviennent à l'État même si une quarantaine d'impôts vont s'y ajouter, ne pourront pas couvrir les impôts sur les revenus qui devront être versés dans les caisses de l'État », a poursuivi toujours Patrick Rasamoelina.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Qualité en terme de santé (hygiène, latrines, déparasitage, trousseau de secours...), de l'environnement (infrastructures salubres, lieu à l'abri des tapages et des bars, espace extérieur attrayant,...), de l'éducation (personnel compétent, relation avec les parents, savoir faire et savoir être,...), de la protection (zéro risque de danger pour les enfants, espace clôturé, relation avec les réseaux de la protection de l'enfance,...), et de nutrition (alimentation saine,...).
Le programme « Babeo » consiste ainsi, à la standardisation de la qualité de l'éducation dans le préscolaire, en vue d’une labellisation. Les centres seront notés sur cinquante points, et ceux qui auront une note de 25 à 35, seront baptisés « Akany soa », ceux qui seront notés entre 35 et 45, seront appelés « Akany mendrika », et enfin « Akany filamatra » pour les centres qui obtiennent 45 à 50 points.

Mikama - December 18, 2013

Ihony Rasolomalala dans L'Express de Madagascar
Mba ho fanomezam-boninahitra ity filohan'ny Afrika atsimo teo aloha maty ny herinandro lasa teo ity, dia nanomana karazana fifaninana hanaovana asa soa maimaimpoana hoan'ny fiarahamonina, na soa iombonana ny hetsika Mitsangàna Mada- gasikara (Wake up Madagascar).
« Tanjona ny hanomezana sehatra ny firahalahiana sy ny fitoviana eo amin'ny olona rehetra ary ny fifamelan-keloka », araka ny nambaran'-dRandria­mam­pianina Mialisoa, avy amin'ny Mitsangàna Madagasikara, izay nanomana ny hetsika miaraka amin'ny « Liberty 32 » (..) Tanjona ihany koa amin'ity hetsika ity ny hanairana ny fahatongavan-tsain'ny olom-pirenena tsirairay mba ahafantatra ny andraikitry'izy ireo amin'ny maha mpifidy azy sy amin'ny maha voafidy (ho an'ireo olom-boafidy). Tsy vitan'ny fanda-tsa­ham-bato fotsiny ny adidin'ny tsirairay fa ny manara-maso indrindra ihany koa ny andraikitra napetraka tamin'ireo olom-boafidy.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
5 millions US$ sur 5 ans. Ce financement devrait être obtenu courant 2014 du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour la gestion des côtes dans les régions de Vatovavy Fitovinany, Menabe, Boeny et Atsinanana. (...) 34% des Malagasy vivent à moins de 100 km des côtes d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Les 320 000 de mangroves de Madagascar représentent 20% des mangroves africaines et 2% de celles du monde.

Mikama - December 17, 2013

JONASY Joelson dans Madagascar Tribune
La province de Toliara et l’ilménite ... immense gisement de sable minéralisé estimé à plus de 4.700 millions de tonnes composé essentiellement d’ilménite et de zircon dans la province de Toliara, de Ranobe jusqu’à Morombe ...  de 200.000 à 600.000 tonnes d’ilménite par an d’ici 2016.. ’’gissant du projet QMM, il est à rappeler que, détenu à hauteur de 80 % par le géant canadien Rio Tinto et 20% par l’Etat malgache, le coût total de l’investissement investi dans ce projet s’élevait à environ plus d’1 milliard de dollars US.
... et le charbon. le géant thaïlandais Pana Africa Mining (PAM).. une estimation d’exploitation de 3 à 5 millions de tonnes de charbon.
... et l’uranium.. PAMA du très puissant thaïlandais Premchai Karnasuta, 35 ème fortune mondiale, disposant d’une concession évaluée à 10.000 km2 à Madagascar, serait sur le point de convoiter de l’uranium dans la localité de Maromby.
... et la labradorite. .. une grande réserve de labradorite fait le bonheur de l’italien Antonini qui embarque des blocs de tonnes de la meilleure labradorite au monde depuis la commune de Benenitra.
... et l’Hydrocarbure. Dans le bassin de Morondava, les réserves en pétrole du Tsimiroro et celles de Belomanga sont estimées à plusieurs milliards de barils et la potentialité en termes d’extraction peut atteindre, dans le futur, 150.000 barils/jour, rien que pour le Tsimiroro... gisement de Pétrole conventionnel estimé à 270.000 tonnes de réserves sur le bloc 3113 dans la région de Sakaraha, la société chinoise Kai Yuan a rendu public la découverte d’une gigantesque réserve en gaz dont le test dans le forage MHB du bloc 3112 est déjà déclaré positif. Deux sous-traitants, à savoir les compagnies Madagascar Southern Petroleum Company (MSPC) et la société Sunpec seraient actuellement dans la phase du traitement des données... l’immense réserve de gaz récemment découverte dans les îles éparses inclues dans la fameuse ZEE (Europa, Juan de Nova, etc.) située au large du canal de Mozambique, à hauteur de la région du Melaky..
... et la Spiruline. .. Cet aliment très riche en protéines de haute valeur nutritive devrait être une solution durable à l’insécurité alimentaire qui sévit dans la province de Toliara. Étant donné que deux à cinq grammes de spiruline suffisent pour couvrir la plupart de nos besoins en oligo-éléments.
... et le concombre de mer. Soutenue par le projet hollandais Private Sector Investissement (PSI)... Un partenariat avec un grand groupe international connu sous le nom de Madagascar Seafood SAS dans le cadre d’une mise en place d’une écloserie d’holothuries serait en gestation.
... et l’énergie renouvelable. La « Fondation Énergie pour le Monde » en partenariat avec le Ministère de l’Energie de Madagascar a ciblé trois régions de la province, à savoir le Menabe, le Sud-Ouest et l’Androy, pour la réalisation de programmes d’action en centrales solaires et éoliens dont le coût d’investissement est estimé à environ 12 millions d’euros.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le premier prix a été ainsi attribué à Behivoke Faustinato tout en gagnant une somme de 5 250 000 Ariary. Son innovation porte sur la récupération et la valorisation des débris coraux morts en les assemblant à l’aide du ciment pour constituer de gîte écologique d’espèces très recherchés par les pêcheurs tels que les poulpes.

Mikama - December 16, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Il faut attendre une volonté politique avant la commercialisation de ce produit combustible [ethanol] auprès de chaque foyer », a lâché une source auprès de la fondation Tany Meva. (..) Les producteurs de canne à sucre, selon la source auprès de la fondation Tany Meva, n'attendent plus que la sortie de ce décret. « Des centaines d'hectares de plantations de canne à sucre ont été déjà effectuées dans diverses régions, entre autres dans la région Atsinanana, Sud-Est ou sur la partie occidentale de la Grande île. Les distilleries s'éparpillent aussi dans différentes régions, à part les quatre grandes distilleries qui exportent déjà leur production. Les producteurs de réchaud à éthanol se préparent également pour accueillir le nouveau décret », a ajouté la source auprès de la fondation Tany Meva. (..) « Ce réchaud à éthanol a une durée de vie de cinq à sept ans. Ce réchaud, une fois produit à l'échelle régionale ou nationale, va coûter 15 000 ariary. Grâce à notre recherche, un litre d'éthanol pourrait suffire à un ménage composé de cinq personnes pendant deux jours en moyenne, si la famille l'utilise trois fois par jour », a expliqué le chercheur. A l'entendre, ce produit combustible peut concurrencer le charbon de bois afin de préserver la forêt, avec un litre d'éthanol qui coûte 800 ariary.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
 La preuve, les chiffres de 2011 montrent que, plus de 32% des chefs d'entreprises malgaches sont des femmes. Celles-ci s'investissent surtout dans les domaines de l'artisanat et de service. (...) L’autre handicap des femmes entrepreneures est leur difficulté à s'imposer auprès des employés de sexe opposé. Toutefois, ce dernier serait mieux que celles du même sexe de la dirigeante, souvent jalouse et en manque de confiance mutuelle.

Mikama - December 13, 2013

Antsa R. dans Midi Madagasikara
La signature de la Charte relative à l’accès à l’information et au partage de connaissances a été lancée officiellement hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Près d’une trentaine d’entités a été invitée à cette cérémonie, mais 26 ont signé la Charte, à l’exemple du Trésor public, ministère du Commerce, Samifin, Bianco, Chambre de commerce et d’industrie, ministère des Mines, l’ONE, Archive nationale, Académie Malagasy, FJKM, etc., bref, des organismes disposant d’informations publiques. Comme par hasard, les organisations disposant d’informations économiques n’ont pas encore signé la Charte. L’Institut national de la statistique, la Banque centrale, les services des impôts et des douanes ont pourtant été invités à la cérémonie de lancement de la signature. Pour d’autres, signer cette Charte est une évidence. « Cela coïncide déjà avec nos engagements. Notre site www.cnlegis.gov.mg a déjà été lancé en juin 2012, pour faciliter l’accès à l’information publique. On y trouve toutes les références et les états des textes de loi depuis 1897, ainsi que les corps de ces textes », a affirmé Stefana Rakotomanga Andrianarivonasolo, directeur du Centre national LEGIS au sein de la Primature.

Fanjanarivo dans La gazette de la Grande-Ile
A Madagascar, les villes sont, entre autres, génératrices de croissance et d’emplois puisqu’elles représentent environ 3/4 du PIB national. (..) Avec un budget annuel 7 fois moins que celui de Dakar, la ville d’Antananarivo ne peut dépenser que l’équivalent de 4 dollars ou 8 000 Ar par habitant par an. Ce n’est même pas le prix de 3 litres de gasoil, alors que le Service autonome pour la maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) a besoin d’un millier de litres de gasoil par jour pour évacuer les ordures en cette période de fêtes de fin d’année. Dès 2007 déjà, Antananarivo est perçue comme une des villes les plus sales du monde par le classement Mercer human resource consulting.

Mikama - December 12, 2013

Arh. dans NewsMada
La production malgache de crevette a enregistré une baisse d'environ 1 000 tonnes en l’espace d’une année. D'après les statistiques de l'autorité sanitaire halieutique (ASH), l'île n'a produit que 3.420 tonnes de crevettes cette année, contre environ 4.420 tonnes l'année dernière. (..) A l'origine de cette baisse, le « white spot syndrom » encore appelé la maladie des points blancs. Cette maladie, figurant parmi les 20 maladies les plus coûteuses en aquaculture, se propage au-delà des zones productrices de crevettes et menace les principales fermes aquacoles du pays. (..) D’après les statistiques  émanant de  l’ASH, la production du poisson a également baissé mais pour d’autres raisons, avec un tonnage pratiquement réduit de moitié, passant d’environ 3 000 à 1 500 pour la  même période  de 2012 à 2013. En revanche, les chiffres paraissent encourageants pour d’autres produits halieutiques.

Racl.R dans La Nation
Etant un pays considéré comme un pays moins avancés (PMA), le CNUCED souligne qu’« outre la contribution du secteur privé, l’Etat lui-même doit jouer un rôle dans la création d’emploi, soit directement, soit indirectement, en particulier au début du processus de développement ».

Mikama - December 11, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Aussi durant des années, la majorité de la manne financière destinée à protéger l'environnement est dédiée à la faune ou à la flore. « Même s'il y a des activités alternatives proposées par le promoteur du projet de l'environnement, l'homme demeure toujours au second plan. Pourtant les gens continueront à piller le milieu naturel quand ils ont faim », explique l'enseignant-chercheur de l'ESSA.
L'amélio­ration de technique culturale, de la qualité du sol et des produits alimentaires, selon Harilala Andria­maniraka, s'avère ainsi prioritaire avant de se préoccuper du sort de la biodiversité.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Le directeur des droits humains et des relations internationales a ensuite précisé que, la pauvreté conduit vers la négation des droits de l'homme. La statistique relative à ce non respect des droits fondamentaux, semble ainsi interminable. Selon les résultats d'enquête de l'Afro­baromètre 2013, 51% des gens enquêtés, se plaignent d'avoir manqué fréquemment d'eau potable cette année contre 22% de gens en 2005.
Un million d'enfants, selon l'Unicef, ont encore manqué les bancs de l'école cette année. Et en 2011, selon le FNUAP, 40% des jeunes ne lisent pas un journal, ne regardent pas la télévision, et n'écoutent pas la radio. Cette situation aurait encore pris de l'ampleur avec l'augmentation du taux de pauvreté de 92% cette année, selon la dernière statistique de la Banque mondiale.

Dans AllAfrica
National statistics on the prevalence of gender-based violence are not available, but a survey carried out in 2011 in three cities - Antananarivo, Diego and Tulear - found that about 30 percent of women reported having experienced domestic violence at least once in their lives.
University of Michigan researcher Rachael Pierotti, who analyzed data collected in Demographic and Health Surveys from around the world, found that Madagascar was one of only three out of 26 countries where the percentage of men and women who rejected all justifications for domestic violence actually decreased between 2003 and 2009.

Noella Rakoto
Le ministre ajoute qu’en 2012, le secteur aurifère a généré environ 2 milliards d’ariary de recettes pour l’Etat. Cela est le résultat d’une stratégie qui vise à intégrer les contribuables dans le formel. Cette année, l’on n’a enregistré aucune rentrée d’argent dans ce secteur.

Mikama - December 10, 2013

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le plateau de l’Horombe est reconnu par ses vastes étendues de terrain inexploitable depuis des années. D’aucuns se demandent si cette zone est favorable à l’agriculture à grande échelle ou à la création d’une nouvelle ville. Pour ce faire, l’existence de source d’eau constitue la condition sine qua none.  Les études géologiques et les investigations hydrogéologiques menées par Rahobisoa Jean-Jacques, un étudiant en Hydrogéologie – Sciences de la Terre au sein de la Faculté des Sciences, depuis 2006 jusqu’en 2011 ont abouti à un résultat concret. En effet, « nous avons découvert un réservoir d’eau souterraine d’une quantité de plus de 600 millions et 1 milliard m3 par an, alors que les besoins en eau de la population dans la zone de l’Horombe sont estimés à 70 millions m3/an. Leur profondeur varie en moyenne entre 45 et 60 m », a annoncé l’Impétrant lors de la présentation de son thèse tout récemment.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« De grands changements ont été pris en matière de fiscalité afin d'asseoir un climat des affaires attrayant à Madagascar. L'impôt sur le revenu intermittent et la TVA ont été supprimés pour les maisons de réassurance car, l'existence de ces taxes pénalise leurs activités. Madagascar figure parmi les rares pays qui les appliquent encore dans ce domaine », a expliqué le Grand argentier, Lantoniaina Rasoloelison.

Mikama - December 9, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
 23% de la main d’œuvre agricole n’ont jamais fréquenté l’école d’après les données de la Banque mondiale. Or, le niveau d’instruction est un des éléments essentiels en matière de revenu et donc de lutte contre la pauvreté. Les revenus salariaux annuels moyens des sans instruction sont seulement de 616 000 Ar d’après la dernière Enquête auprès  des ménages (EMP 2010), contre 1 600 000 Ar pour le niveau secondaire. Dans ce cas, les paysans n’ayant jamais fréquenté l’école ne peuvent pas espérer obtenir un revenu conséquent. Or, ils représentent le 1/4 de la main d’œuvre agricole. (..)  Or, ce secteur [monde rural] ne bénéficie même pas de 3% du budget de l’Etat, alors que l’agriculture représente 30% du PIB. Certes, les villes ont leur importance étant donné la rapide urbanisation, mais le monde rural concentre encore plus de 75% des emplois dans le pays.

Racl.R dans La Nation
La première [stratégie dont la CNUCED propose] étant une stratégie qui s’appuie sur des activités disposant déjà des avantages comparatifs, en favorisant l’établissement des liens en amont et en aval et la mise à niveau technologique dans ces secteurs. « L’agriculture peut être le point de départ pour développer des industries en aval », souligne le rapport. Ceci fait mention du développement de l’industrie alimentaire, en visant principalement le marché intérieur et le marché régional sans oublier les marchés mondiaux. (..) La deuxième stratégie dont la CNUCED propose est la politique industrielle qui vise à modifier le rapport capital-travail de l’économie en attirant des investissements dans des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre.

Mikama - December 6, 2013

Fahranarison dans NewsMada
Cette enquête a fait ressortir qu’à Madagascar, les femmes représentent les 54,5 % des volontaires, contre 45,5 % pour les hommes. L’âge moyen des volontaires est de 39 ans et les jeunes entre 15 et 35 ans représentent les 66 %. L’étude a également fait constater que ce sont surtout les chômeurs qui effectuent du volontariat puisqu’ils représentent les 34,5 % si les 21 % sont des salariés. Par ailleurs, 36 % des volontaires possèdent des diplômes, baccalauréat et plus. 45 % des actes de volontariat sont orientés vers l’éducation. Le travail des volontaires équivaut à 163.687 individus à temps plein durant l’année 2012 et de 223.169 individus à temps plein, durant le premier semestre 2013.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
... le système Tradenet a été mis en place dans un objectif de facilitation des opérations du commerce extérieur et du dédouanement. Il consiste en une plate-forme informatique à laquelle sont connectés tous les acteurs impliqués dans les opérations de dédouanement. Les données échangées remplacent progressivement les documents papiers permettant ainsi d’accélérer la procédure, de réduire délais et coûts, et d’évoluer vers la dématérialisation. Partenariat public privé. Tradenet a été déployé depuis 2007 à Tamatave puis à Tananarive, ensuite à Majunga, Tuléar, Diégo (2008), à Fort-Dauphin (2009), à Antsirabe (2010) et à Nosy-Be (2012).

Mikama - December 5, 2013

Fahranarison dans NewsMada
« Mikolo » signifie pendre soin en malgache. C’est la dénomination du nouveau programme de santé de l’USAID, financé à hauteur de 24,7 millions de dollars, soit 50 milliards d’ariary. Lancé officiellement hier au siège de l’USAID à Ivandry, ce programme qui sera mis en œuvre par Management sciences for Health (MSH) dans 35.000 fokontany, vise à améliorer la santé de quelque 6,9 millions de personnes. Cela en augmentant l’utilisation des services de santé primaire au niveau communautaire... C’est pourquoi à travers ce nouveau projet, l’USAID cherche à satisfaire les besoins de santé des habitants des fokontany situés à plus de 5 km de la formation sanitaire la plus proche dans les 506 communes bénéficiaires.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Micro-finance : Les malgaches en quête de prêts. ... Malgré tout, selon toujours nos interlocuteurs, les prêts varieraient entre 200 000 Ariary à 120 000 000 d’Ariary, avec des taux d’intérêt de 2 à 3 %. Et le secteur le plus impliqué serait celui du commerce avec un taux de 60 %. Ensuite, le secteur des services à 30 %, et celui des productions, à 10 %.

Rapports 2013 sur Madagascar

... work in progress

- African Development Bank | Madagascar Economic Outlook 

- Afrobarometer | 2013 Madagascar

- Amnesty International | Annual Report 2013

- Doing Business | Economy Profile: Madagascar

- The Failed States Index Rankings | Ranking 2013

- Hayzara - Portail de gestion de connaissance pour Madagascar
Banque de connaissances, plateforme d'echanges visualisation, cartographie et suivi

- Human Development Report | International Human Development Indicators

- International Labour Organization (ILO) - Organisation Internationale du Travail (OIT) |
   Labour statistics describe the size, structure, characteristics, outputs and contributions of participants in the labour market but also how these change over time. From an economic perspective, statistics are useful to analyse, evaluate and monitor the way the economy is performing and the effectiveness of current and longer term economic policies. From a social perspective, they are useful in the fight for decent work — through policies and programmes for job creation, training and retraining schemes, and assistance for vulnerable groups, which may include young people, the aged, women, etc., in finding and securing decent employment.
Madagascar is classified as "Low-income economies"


- OECD, International Social Science Council | 2013 Report - Changing Global Environments


- Reliefweb | Bulletin Humanitaire Madagascar Numéro 01 | Septembre-Octobre 2013
• 1,5 millions d’éleves sont hors de l’école dans les classes primaires, dont 600.000 depuis la crise politique.
• 59 centres de santé restent toujours fermés.
• La production nationale de riz a diminué de 21% par rapport a celle de 2011- 2012. Le prix du riz a augmenté de 12% juste après la période de récolte du mois d’avril 2013
• 27,5% de la population en milieu rural se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire, dont 2,7% en situation d’insécurité alimentaire sévere.
• La campagne de lutte antiacridienne a officiellement commencé le 20 septembre 2013.
• Dans la ville Toliara, 19.500 personnes vivent sous un risque permanent d’inondation.


- Transparency International | Corruption Perceptions Index 2013



- Wikipedia | Economy of Madagascar 


- World Bank Blogs | Madagascar economic update

Mikama - December 4, 20113

Fahranarison dans NewsMada
Transparency international met en garde la communauté internationale sur le danger que représente la corruption. « L’heure est venue de mettre un terme à l’impunité dont jouissent certains responsables corrompus », a ajouté Huguette Labelle. (...) A ce propos, le coordonateur national de Transparency international, Florent Andriamahavonjy a annoncé une grande nouvelle qui peut améliorer la lutte contre la corruption à l’échelle internationale. Selon la récente déclaration du tribunal français, Transparency international peut saisir le tribunal international pour toute affaire concernant les biens mal acquis, perpétrée dans l’un des 177 pays concernés par l’IPC.
Reference: Transparency International : Rapport 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« Les résultats des recherches sont souvent gardés au fond des tiroirs. Les ingénieurs ne sont pas formés pour devenir des entrepreneurs, d'où la mission que s'est donnée l'association Hariasa d’aider les promoteurs de projets technologiques à devenir de véritables créateurs d'emplois. (..)

Mikama - December 3, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Rappelons que même avant 2010, si Madagascar a vu affluer les aides, celles-ci se sont avérées insuffisantes pour financer le Madagascar action plan (MAP). Rien que pour le secteur agricole, si les besoins du MAP étaient de 1 587 milliards Ar, le gap était de 960 millions Ar. Seuls 626,5 millions Ar ont été acquis. Quand aux grands projets de centrales hydroélectriques pour Volobe II, Ranomafana, Antetezambato et Ambodiroka, ils n’ont pas vu le jour. Ces projets ont un besoin de financement de 704 millions US$, soit environ 1 408 milliards Ar. (..) plus de 70% du Programme d’investissement public (PIP) sont financés sur les aides extérieures.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... les perspectives économiques en Afrique 2013 du PNUD précisent que pour Madagascar, la part de l’industrie dans le PIB est passée de 14,6% en 2006 à 8,7% en 2011. Ce taux est inférieur à la moyenne (10% du PIB) enregistrée par la CNUCED dans les PMA dont Madagascar fait partie. (..)  Pour le cas du SIM, son poids fiscal représente 25% des recettes fiscales de l’Etat.

Mikama - December 2, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Ce n’est ni une institution de microfinance ni une banque mais un fonds de développement qui pourra financer sans taux d’intérêt les diverses demandes des paysans, des pêcheurs, des éleveurs, des petits acteurs du secteur forêt.  C’est dans ce sens que le conseiller du PADR et non moins ancien ministre de l’Agriculture, Harison Randriarimanana explique : « Le FDA est un établissement public à caractère administratif. Il financera la stratégie nationale des services agricoles élaborée en 2006-2007. Il peut donc financer les demandes des producteurs, qu’elles portent sur la formation, l’achat d’intrants, des petits travaux d’entretien et de réparation d’infrastructures agricoles…, bref il peut financer le fonds de roulement et non pas des grands investissements comme les barrages ».

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Développer l’approche filière et la chaîne de valeurs. Avec cette approche anglo-saxonne qui donne de très bons résultats dans des pays comme le Kenya, Madagascar devrait être sur « la rampe de lancement » en matière agricole.

Mikama - November 30, 2013

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Mais le principal problème des paysans constitue le fonds de roulement. Raison pour laquelle, le FDA est mis en place pour appuyer financièrement à la mise en œuvre de leurs projets », a évoqué Harison Randriarimanana. (...) « un comité sera mis en place pour examiner l’éligibilité des dossiers des groupements de paysans. Quant aux sources de financement du FDA, le ministère de l’Agriculture alloue une partie de son budget prévu pour l’année 2014, le ministère de l’Elevage contribue via son Fonds National de l’Elevage tandis que le ministère de la Pêche finance par le biais de l’AMPA », a-t-il expliqué.

Dans Proactiveinvestors Australia
Shares in Bushveld Minerals (LON:BMN) gained ground again as 54%-owned subsidiary, Aussie listed Lemur Resources (ASX:LMR), outlined its strategic plans. For its Imaloto coal project in Madagascar, Lemur aims to secure an independent power plant concession, to begin the environmental impact assessment, and to find a joint venture or strategic partner to assist with the development.

Mikama - November 29, 2013

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
« Ce que je conseille à une femme désirant entrer dans la vie politique, c'est d'avancer pas à pas. Elle peut commencer par diriger une association, et ainsi d'être considérée comme étant une leader du village. Voyant son dynamisme, son courage et sa manière convaincante, elle peut devenir chef fokontany avant de grimper les échelons vers la députation, puis pourquoi pas la mairie », ajoute-t-elle [Voahangi­nirina­zafimandimby]. (..) Selon le programme genre du projet d'appui au cycle électoral à Madagascar (PACEM), c'est l'une des plus faibles dans les pays de la SADC. Les statistiques du PNUD montrent que 26% des membres du Gouver­ne­ment de la Transition sont des femmes. Celles-ci représentent 17% des membres du Congrès de la Transition, et 12 % du Conseil supérieur de la Transition. Dans les communales, elles ne sont que 4% et 2,6% des chefs fokontany. Pour 2015, les plateformes relatives à la promotion du genre visent la parité 50/50 (homme-femme) dans les instances de décision.

Racl.R dans La Nation
Selon les rapports de l’Alliance Voahary Gasy, plus de 80% des Malgaches consomment environ 22 millions m3 de bois par an, facteur important dans la dégradation forestière. Ces bois sont utilisés pour les charbons de bois, les bois de chauffe. Comme souligne le président du Conseil d'Administration de l’Alliance Voahary Gasy Ndranto Razakamanarina, « le manque de ressources énergétiques alternatives accentue ce fort taux d’utilisation des bois à Madagascar ». 

Mikama - November 28, 2013

Dimisoa dans NewsMada
... dans le domaine économique, ce secteur [agricole] pourrait également être un moteur puisque l’agriculture peut générer environ 26 % du PIB et employer près de 90 % de la population économiquement active. (...)  A noter que l’indice d’accès rural est de 2,4% seulement à Madagascar. (...)  seulement 40% du produit brut des exploitations est commercialisé, et moins de 25% des ménages ruraux retirent un revenu monétaire de la vente des produits agricoles.

Bill dans Tribune de Madagascar
Ce mercredi 27 novembre s’est déroulé à Ambolokandrina un atelier relatif à l’extraction minière en Afrique qui a été organisé par le projet « Luttons contre la gabegie dans l’exploitation minière ». Les grands projets d’exploitation minière n’ont pas apporté de développement dans les communes et régions où ils sont implantés. C’est l’impression qui se dégage de cet atelier. D’après les témoignages qui ont été apportés, les recettes issues de ces grands projets sont peu transparentes alors même qu’ils accaparent des milliers d’hectares de terrains. Ces témoignages sont accusateurs car il a été dit et dénoncé que cette appropriation des terres se serait effectuée à coups de bakchich ou du moins dans la plus grande opacité.

Mikama - November 27, 2013

Dans Reuters
Madagascar Oil sees crude sales as early as next year. The aim in the first two or three years is to produce around 10,000 barrels per day from its Tsimiroro heavy oil field and then slowly crank output up. "With this resource it is realistic to talk in terms of 100,000 to 150,000 barrels per day peak oil," Ahmed said. He said it would probably take over a decade to get there. The Tsimiroro field has estimated resource of around 1.7 billion barrels of oil in place. Much of the oil will likely be used in Madagascar for power generation.

Racl.R dans La Nation
« Si aucune mesure concrète n’est prise, notre forêt risque de disparaître dans les 20 prochaines années », souligne le coordonateur national de l’Alliance Voahary Gasy Andry Ralamboson Andriamanga. (...) L’environnement se dégrade actuellement, selon la Banque mondiale et que cette dégradation coûte au pays entre 400 et 500 millions de dollars par an, soit environ 9 à 10% du PIB. (...) La dégradation de l’environnement est de l’ordre de 0,4% par an à Madagascar alors qu’il ne reste plus que 10% du capital forestier malgache qui est considéré comme forêt dense.

Mikama -November 26, 2013

Dans NewsMada
Une solution Microsol produit 50 MWh/an d’électricité, 1000 m3/an d’eau potable, et environ 800 MWh/an d’énergie thermique. Microsol repose sur le principe de cogénération électricité-chaleur, en abordant sous un angle nouveau une technologie déjà répandue : le solaire thermodynamique. La solution focalise ses contraintes sur la conception d’un stockage thermique n’utilisant que des produits inoffensifs pour l’environnement. L'objectif de ce projet est de répondre simultanément à trois besoins essentiels : accéder à une électricité fiable, efficace, et peu chère ; produire de l’eau propre à la consommation de manière économique et constante ; générer de la chaleur en continu et écologiquement.

Sébastien Hervieu dans Le Monde
Plus de la moitié des Malgaches de moins de 5 ans, soit environ deux millions d'enfants, souffrent de malnutrition chronique, selon les dernières données disponibles datant de 2009. Madagascar est classé au 6e rang mondial des pays les plus touchés par ce fléau plus méconnu que celui de la malnutrition aiguë, dont les images d'enfants dénutris sont plus spectaculaires.

Mikama - November 25, 2013

Antsa R. dans Midi Madagasikara
17 compagnies pétrolières travaillent actuellement avec l’Etat malgache, par le biais de l’Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS), pour le projet d’exploitation de pétrole à Madagascar. La plupart d’entre elles ont réalisé plus de huit ans d’exploration et vont passer au forage et à la phase de développement. (...)  Nous avons encore 228 blocs disponibles. 222 sont dans la classification offshore, c’est-à-dire, situés dans des zones marines ; et 6 en zone terrestre. (..) Toutes les dépenses liées à l’exploration sont à la charge des compagnies. Et lorsqu’on pourra vraiment exploiter ces ressources, ces compagnies seront remboursées petit à petit, par une partie de notre part de pétrole brut produit. Par ailleurs, certaines compagnies n’ont pas encore achevé leurs travaux d’exploration, alors que les huit ans prévus se sont déjà écoulés.

YL dans La Gazette de la Grande-Ile
Madagascar, comme un pays en voie de développement qui se respecte utilise encore le bois comme source d’énergie pour la plupart des ménages.  Soit 10,6 millions m3  par 82% des ménages malgaches pour la consommation de bois de chauffe et  400.000 T soit 3,6 millions m3 équivalent bois par 17% des ménages malgaches pour le charbon de bois. (...)

Mikama - November 22, 2013

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Le micro-entrepreneuriat pour tous. Hier, cent soixante personnes de 15 à 55 ans, issues des vingt-cinq fokontany vulnérables de la commune urbaine d'Antananarivo, de Bemasoandro et d'Ankadikely Ilafy sont diplômées en entrepreneuriat. Elles ne sont pas formées dans une grande école de ce domaine mais d'une durée de 30 heures, dans le cadre du projet sécurité humaine, en partenariat avec l'Unicef et l'Unfpa et est mis en œuvre par les centres Ilaiko. Remarquable parmi les autres est le savoir-faire de Mamy Josephine Razana­kinirina. Depuis cinq ans, la mère de famille habitant à Bemasoandro est fabricante de poupées, à travers le recyclage des éléments de poupées jetées dans les ordures.

Noella Rakoto dans NEwsMada
Pour pouvoir exporter, il faut non seulement des produits aux normes tant en termes de qualité que de quantité, mais également connaître les procédures à suivre. Aujourd’hui, l’ITBM voudrait accompagner les entreprises dans la concentration des formalités locales pour l’exportation en un même lieu, dans un délai convenu et pour un prix fixe. Comme celles-ci sont devenues difficiles, lourdes et variables, le projet de guichet unique vise ainsi à améliorer davantage l’environnement de l’exportation. C’est également une initiative qui entend promouvoir davantage le domaine par la facilitation des procédures.

Mikama - November 21, 2013

Dans le Newsletter Ambassade de Suisse pour Madagascar et les Comores
Connaissez-vous ADES et/ou Monsieur Otto Frei: Tout a commencé avec 440 cuiseurs solaires. Près de 40 000 cuiseurs ont été vendus pendant sept ans, dont presque la moitié de ce chiffre cette année. Selon la planification il est prévu de produire 2014 plus que 25 000 cuiseurs. En 2013, plus de 100 000 tonnes de CO2 seront sauvés grâce à des méthodes de cuisson à économie d'énergie. La fin de l'année 2013 près de 200 personnes travaillent à l’ADES à Madagascar, dont 150 sont des employés ADES, et 50 dans les entreprises privées. La proportion de femmes aux postes de direction est bien au-dessus de la moyenne indigène - 98 % des employés sont de nationalité malgache. L’ ADES travaille actuellement comme une société moderne, comparable avec les conditions standards européennes. Le contrôle financier équivaut à celui de la Suisse

Noella Rakoto dans NewsMada
Selon lui [ le directeur général de l’industrie au sein de la vice-primature chargée de l’Economie et de l’industrie], les industries malgaches sont fiévreuses. Elles n’opèrent aujourd’hui qu’à 50% de leur capacité car le marché est saturé par les produits importés.
Revenant sur l’élaboration de la loi de finances, il ajoute que cette année, aucune des propositions des industriels n’a été retenue. Alors qu’en 2013, 5% d’entre les propositions l’ont été. Pour le compte de l’année 2014, la détaxation sur les produits importés est de 10%, voire 5% contre 20% auparavant.

Mikama - November 20, 2013

Dimisoa  dans NewsMada
Le taux d’électrification à Madagascar est très faible car moins de 30 % de la population en bénéficie, dont 65 % en milieu urbain et 6 % en milieu rural selon les données du ministère de l’Énergie. (...) Le pays dispose également de potentiels importants en ressource hydraulique qui est estimée à 7 800 MW, dont seulement 2.5% est exploité. (...) Pour l’énergie éolienne, les seuils opérationnels des vitesses de vent pour en disposer se situent entre 3m/s et 25m/s. Il a pourtant été révélé que seuls les Hauts plateaux de la Grande île bénéficient des vitesses de vent inférieures à 3 m/s. Les régions du Nord, Sud et les côtes Est constituent les zones qui disposent de vitesses de vent intéressant atteignant 7,5 m/s à 9 m/s. Le potentiel en énergie éolienne de Madagascar est estimé à 2 000 MW.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Environ 10 400 Malgaches, dont 6 900 d’enfants de moins de 5 ans, meurent de la diarrhée tous les ans. (...) « le pays perd 201 milliards d’Ariary par une somme équivalente à 15 115 Ar par personne, soit 1% du PIB ». En d’autres termes, « tous les ans, Madagascar perd 0,8 milliard de dollars à cause des pertes en productivité pendant la maladie, le temps d’absentéisme au travail et à l’école engendré par la non-utilisation de latrines».

Vonjy Radasimalala dans L'Express de MAdagascar
Depuis dix ans, l'investissement sur l'infrastructure routière a connu une baisse significative. Aussi, les routes font-elles partie des top 5 des infrastructures publiques les plus vulnérables au cyclone.

Mikama - November 19, 2013

Racl.R dans La Nation
Dans un contexte politico-économique peu propice au développement du pays, le secteur privé, à travers le GEM, le Fivmpama et le SIM, semble s’agiter pour ses intérêts, mettant en exergue son incapacité à entreprendre librement depuis des années. Ce qui a conduit aux difficultés économiques que vit le pays actuellement. L’opinion ne peut alors s’empêcher de se poser des questions relatives aux succès, à la stabilité et aux genres d’investissement qu’ont entrepris ces groupements du patronat et des industriels dans le pays. (...) Un jeune entrepreneur a expliqué que les soi-disant membres du secteur privé à Madagascar sont tous des « tenderpreneurs » et non des entrepreneurs dans le sens où ils s’engagent à des niveaux de la haute sphère politique et, à la fin, les résultats retombent sur leurs propres intérêts et non à l’environnement des entrepreneurs en général. (...) Le problème avec les « tenderpreneurs », c'est qu'ils sont perçus comme étant des corrompus. Beaucoup croient qu'un tenderpreneur gagne des offres injustement par des connexions politiques et fournit de mauvaise qualité de service à la communauté, tandis que les entrepreneurs plus authentiques sont mis à l’écart, avec leur compétence et leurs services appropriés.

R.Mathieu dans NewsMada
Ao ihany ireo manao fikarohana ho fiarovana ny ala sy ny tontolo iainana eto amintsika. Anisan’izany ny orinasa malagasy Satsimami, nomena toerana manokana tao amin’ny « Salon de l’habitat » ny herinandro lasa teo, ho fantatry ny tokantrano maro. Mamokatra saribao vita avy amin’ny fako, taimbakona, akofambary, voana kesika ity orinasa ity.

Mikama - November 18, 2013

Megan Rowling dans Thomson REuters Foundation
The approach [landscapes approach] aims to help people think more broadly about the way they use land and natural resources, and how these can be used to boost food security and incomes without harming the environment and making global warming worse.
The "landscapes approach" requires a major rethink in research and policy on protecting forests and fisheries, providing access to clean energy, and supporting small farmers. These areas have been dealt with independently in the past, but experts said this makes little sense when around three quarters of deforestation is caused by the clearing of land for agriculture, for example.
"We need to learn more about what drives the successful adoption of climate-smart practices, and be prepared to support the shift through public funding," she added [Rachel Kyte, vice president for sustainable development at the World Bank].

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Renforcer l’instauration de la bonne gouvernance. Selon les membres de la société civile regroupée au sein de l'Alliance Voahary Gasy, il s'agit d'une nécessité pour le secteur minier.
Les reportages ont, en effet, montré que des investisseurs ne respectaient pas les propriétés d'autrui. Ces derniers montrent aussi peu de transparence sur les activités qu'ils effectuent. La restauration des sites qui viennent d'être exploités n'est pas souvent au pro­gramme. La population tire peu de profit.

Mikama - November 16, 2013

Valis dans Tribune de Madagascar
Tous ont également admis et déclaré qu’il faut considérer les mines comme un patrimoine commun des Malgaches et non comme la propriété de l’État (sinon de l’Omnis). Des résolutions ont été prises dans ce sens dont en premier lieu l’instauration d’un véritable cadrage politico-économique et la mise en adéquation de la politique minière avec la vision sur 50 ans au moins. Les participants à cet atelier ont également souligné entre autres l’importance du respect de l’équilibre écologique, de l’équité sociale et de la viabilité économique des projets d’investissement ; ou encore le caractère incontournable de l’éducation citoyenne et les stratégies d’approche au niveau régional et intercommunal. Au niveau des textes, il a été décidé qu’il faut une révision des lois et textes dont la loi sur les grands investissements miniers (LGIM), le Code minier, et qu’il faut des textes plus concis et facile d’accès.

Reflet dans NewsMada
En raison de l’incertitude de l’avenir politique à Madagascar, les investissements privés dans le pays ont connu une chute importante ces dernières années. Néanmoins, des investisseurs, notamment dans la filière textile s’intéressent encore à la Grande Ile.

Mikama - November 15, 2013

Racl.R dans La Nation
D’après le communiqué de presse venant du Collectif TANY concernant le lancement du rapport « Echos et Témoignages du terrain-2013 », la promulgation en janvier 2008 de la loi 2007-036, en particulier, a autorisé la vente de terres aux sociétés à actions majoritairement étrangères qui ont une filiale malgache. La Constitution votée en novembre 2010 stipule dans son article premier que « les modalités et les conditions relatives à la vente de terrain et au bail emphytéotique au profit des étrangers seront déterminées par la loi ». Les communautés impactées par les accaparements disposent de faibles outils légaux auxquels ils peuvent faire appel. La réforme foncière de 2005 a introduit des innovations visant à reconnaître les droits d’occupation et d’usage des populations sur les terres sur les propriétés privées non titrées, mais un vide législatif subsiste particulièrement sur les zones de pâturage de vastes surfaces.

Note: Le rapport : « Accaparements des terres à Madagascar : Echos et témoignages du terrain - 2013 »
Autre source: Farmlandgrab.org

Racl.R dans La Nation
D’après le responsable de Trano Mirary, Harrisson Goerges Ramiadamanana, le marché immobilier à Madagascar est encore très exploitable et que les parts de marché ne sont pas encore saturées. (..)

Hevi-dravina...

Nalefa tatsy amin'ny Forum Serasera

Vao niresaka tamina gasy avy Mada aho t@ herinandro. Dia hoe... aza mba minomino izay rapport, sy koa izay resaka mivoaka eraky ny internet, fa tsy mahalala ny zava-misy akoriny ireny fa... Ny tiany lazaina, na ny fahazoako azy, dia "hevi-dravina" no betsaka mivoaka eny.

Dia hoy aho hoe, TSIA, fa arakaraka io. Safidio ny vakianao.

Hoe ry Bekintana ...

Nalefa tatsy amin'ny Forum Serasera

Dia mbola mahita foana aho soratra na vava miventy hoe imperialisma imperialisma izay rehetra ataon'ny Bekintana. Izao no fomba fijeriko azy.

T@ ireny 2009 ireny, dia nivory ny amerikana tao Mada. Top secret ny tatitra nalefa miakatra. (mila tadiaviko indray ilay wikileak fa averiko eto aloha ny tadidiko an-kandrina). Dia hoe : inona ny "interet US" @ izao toe-draharaha izao. Dia ny valiny dia hoe:
1- ny "securite" an'ny olompirenena amerikana any.
2- ny fahalalahan'ny fivezivezena sy fifanakalozana (ara-barotra sy fihariana)
Izany hoe raha milamina ny tany, manaraka ny lalAna ny tontolo malagasy, dia izay no "interet US" ao Mada ao.

Ny @ ilay ara-barotra sy fihariana, dia raha ny fahazoako azy, dia TSISY "interet US direct", satria ny kompania rehetra izao efa "multinationale" (ny investisseurs tompon'ny stock efa mety misy gasy koa).

Mikama - November 14, 2013

Emilie Filou dans The Guardian
The national contraception use rate in Madagascar is 29%. Yet in Velondriake, a remote area in the southwest of the country, it is 55%. Just 10% of the community were using contraceptives in 2007 when the marine conservation organisation Blue Ventures launched Safidy, its family planning programme. So how did it do it? (..) Community-based distributors (CBDs) in Velondriake received training from PSI and Mohan, a practicing GP in the UK. All CBDs can prescribe the pill and sell condoms but only the more senior CBDs can do contraceptive injections (which last three months). Longer-acting methods such as implants and coils are provided by Marie Stopes four times a year at a mobile clinic. Pope says that this chain of referral is essential to uphold women's free and informed choice and ensure they have access to the contraceptive method that best suits their circumstances. (...) Velondriake now has 32 CBDs who cover about 40 villages. CBDs buy contraceptives at cost from PSI (Blue Ventures pays for the transport) and sell them at a small profit. The service is highly valued by the community and since 2007, the fertility rate has dropped by 40%.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Des nouvelles générations de jeunes ruraux modernes formés, professionnels qualifiés aux métiers de l'entrepreneuriat, et aptes à améliorer leur productivité agricole. Telle est la vision du nouveau programme de formation professionnelle et d'amélioration de la productivité agricole financé par Le Fonds international de développement agricole (FIDA.

Fifidianana ho Filoham-pirenena : Hery vs. Jean-Louis

Nalefa tatsy amin'ny Forum Serasera


Ny fahitako an'i Hery dia efa napetrako teto:
http://gasy-mkm.blogspot.ca/2013/09/hery.html

@ maha-minfin azy, dia izy izany no nitantana ny volam-panjakana tao:
   - mahalala tsara hoe ahoana ny tarehi-marika, avy aiza sy mankaiza ny vola...
   - manapaka hoe amena (debloquer) sa ahena ny anjaran'ny tsirairay
   - izy koa (isan'ny)  manao fifanarahana @ hafa...

Izany hoe i Hery izany no (isan'ny) tompon'andraikitra akaiky, miaraka @ireo mpanongam-panjakana, @ izao fandehan-javatra izao = fahantrana lalina sy fahapotehin'ny fiainam-pirenena sy ny fiainan'ny isam-batan'olona. Raha hoe "tsy tompon'andraikitra" izy @ izany, dia vao mainka loza : i Hery izany mpanompo mahafatra-po ny tompon'andraikitry izao fahantrana manjo ny malagasy izao.

Mikama - November 13, 2013

Racl.R dans La Nation
Selon l’indice d’accès rural, Madagascar est à 2,4% alors qu’elle dispose de 2 950 000 ha avec seulement 600.000 ha de terrains exploités. (...)  Les terres fertiles non exploitées sont encore nombreuses et la productivité peut être augmentée par des actions ciblées sur les intrants et les équipements. (...) Le secteur agricole malgache est caractérisé par quatre grands facteurs bien distincts. L’utilisation de pratiques agricoles dépassées faute de connaissance des producteurs sur les techniques de productions agricoles améliorées. La disponibilité et le coût élevé des intrants améliorés, l’absence de sécurité foncière qui est indispensable aux lancements des investissements et à la protection des actifs principaux des populations les plus pauvres. Dernièrement, le manque d’infrastructure de production (système d’irrigation, aires de séchages et magasin de stockage) et de transport dont le coût d’acheminement excessif des produits agricoles vers les centres urbains.

Dans Midi Madagasikara
Ce projet [de réhabilitation des infrastructures agricoles de la région Sud-Ouest (PRIASO)] d’une durée de 5 ans, vise à améliorer les conditions socio-économiques des populations de la région bénéficiaire. Développement des infrastructures agricoles, renforcement de capacité et développement agricole, seront opérés, accompagnés d’une gestion, coordination et suivi du projet. Il concerne également l’appui à la délivrance de titres de propriété pour les agriculteurs occupants une superficie de 5 000 ha. D’après les prévisions, une production additionnelle de 55 000 tonnes de céréales est attendue, à l’issue du projet qui touche près de 105 000 personnes dont la moitié sont des femmes.

Mikama - November 12, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Si les habitants vivant en dessous du seuil de pauvreté, à moins de deux dollars par jour selon l'un des critères de la Banque mondiale, ont atteint les 92% de la population en 2010, il est réduit à 91%, cette année. Les critères appliqués au niveau national pour déterminer le taux de pauvreté ont également avancé cette réduction du taux . Si 76% des Malgaches étaient qualifiés de pau­vres en 2010, ils sont 74% dans ce rapport. (...) Les séries d'enquêtes effectuées par d'autres organismes comme l'Afroba­romètre 2013 avancent de l'autre côté l'amplification du taux de pauvreté. L'accès à l'eau potable en est un exemple.
Aussi, 22% des personnes enquêtées ont affirmé en 2005, que l'eau potable a manqué plusieurs fois dans l’année. En 2008, 31% se sont plaints de ne pas en avoir à plusieurs reprises. Et en 2013, 51% des gens enquêtés en ont fréquemment manqué. Cette situation est due notamment à la faiblesse de l'investissement public entraînant l'augmentation du problème de santé et de la pauvreté.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Electricité: Madagascar affiche des tarifs élevés. 0,09 dollar le wattheure contre 0,05 à Maurice, en Afrique du sud et au Sri Lanka. Madagascar n’est pas compétitif alors que le coût de l’électricité fait partie des facteurs étudiés par les investisseurs potentiels. (...)  Dans le Doing business 2014 de la Banque mondiale publié récemment ou les facilités de faire des affaires, Madagascar est toujours classé 187ème sur 189 pays en matière de raccordement à l’électricité. Il a occupé le même rang en 2013. Ce facteur permet d’évaluer le coût et le délai de raccordement ainsi que le nombre de documents à fournir. (...)

Mikama - November 11, 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Dans le cadre de cette déclaration de Maputo, le pays s'engage à allouer 10% du budget de l'Etat au secteur Agriculture, Élevage et Pêche. Cette allocation devrait se faire progressivement et nous espérons l'avoir en 2020. Pour ma part, je pense qu'il serait possible pour le pays de respecter cet engagement à partir de 2016, c'est-à-dire à partir de la phase intermédiaire. Le programme sectoriel présente trois phases que sont la phase de relance qui s'étalera jusqu'en juin 2016, la phase intermédiaire entre juillet 2016 et 2020, et la phase de croisière de 2021 à 2025. La croissance annuelle pour les trois secteurs est attendue à 6%. Pour le moment, les réalisations sont loin de ce chiffre. En 2012, le taux de croissance du secteur primaire dans le PIB était de 1,9%. (...)  Pour atteindre cette performance, nous avons pris le modèle thaïlandais basé sur l'appui aux petites exploitations familiales, et le modèle du Brésil qui repose sur une forte mécanisation.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Ce projet [P4ges ou « can paying 4 global ecosystem services reduce poverty ? »] qui voit la participation de 10 institutions dont Conservation international (CI), Madagasikara voakajy, Bangor university, a été lancé hier au Carlton pour une durée de 3 ans.

Mikama - November 8, 2013

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Quatre mille ménages ont vu s’accroître leur niveau de vie au bout de trois ans grâce
à la technique rizicole financée par la Banque mondiale. Les Japonais rejoignent le projet. (...) Le projet est basé sur la gestion de l’eau d’irrigation et la protection des bassins versants. Résultat, les productions rizicoles y sont doublées et les bénéficiaires sont passés à une autre classe sociale comme en témoigne Lucienne Raharivololonirina du village d’Ambohitrarivo. « Auparavant, on ne produisait que de 2 tonnes/ha. Depuis deux ans, le rendement est passé à 6 ,5 tonnes/ha. (...) Conditionné par la stabilité politique dans le pays, le gouvernement japonnais envisage d’octroyer un don de 26 milliards d’ariary dans la même optique que le BVPI [projet Bassins versants et périmètres irrigués]. Cette fois, les riziculteurs dans le périmètre d’Anony, de 7 700 ha, en seront les bénéficiaires.

Noella Rakoto dans NewsMada
Orlando Robimanana a pointé du doigt la politique du système administratif, hier, à l’hôtel Carlton Anosy durant son intervention à la rencontre économique du groupement des entreprises de Madagascar (GEM). D’après lui, le système doit être dénoncé et nécessite une restructuration sinon l’on n’arrivera à rien. (...) D’après le directeur général du Trésor, Orlando Robimanana, le système a réellement besoin d’une refonte. Il évoque de nombreuses irrégularités qui enveniment la gestion au niveau de l’Administration.

Mikama - November 7, 2013

Noella Rakoto dans NewsMada
D’après les chiffres présentés dans le tableau de bord de l’économie pour le mois d’octobre, en septembre dernier on a enregistré environ 637 entreprises individuelles contre 64 sociétés à responsabilités limitées (SARL) et 2 sociétés anonymes (SA). (...) d’après les mêmes données, c’est le secteur tertiaire qui caracole en tête à l’heure actuelle avec 1.623 entreprises nouvellement crées contre 42 entreprises pour le secteur secondaire et 22 pour le secteur primaire. (...) le secteur primaire garde une croissance positive de 0,9%, qui était de 1,5%. Ce, grâce au secteur de l’élevage et de la pêche qui affiche une croissance de 3,0% presque quatre fois plus que l’an dernier. Le secteur secondaire maintient une position phare avec une hausse de 7,9% de sa production contre 5,1% en 2012.

R.Mathieu dans NewsMada
Taona fahatelo izao ny nanaovana ny Global entrepreneurship week (GEW) eto Madagasikara. Fifaninanana hampirisihana ny tanora hiditra amin’ny sehatry ny fandraharahana izy io, karakarain’ny vondron’ny tanora mpandraharaha eto an-toerana. (...) « Toa izay rehetra zahana anefa, olana avokoa amin’izay fandraharahana izay, fa ny misongadina indrindra eto amintsika, ny tanora manam-pahaizana nefa tsy misy vola ! », hoy Ramamonjisoa John

Mikama - November 6, 2013

Dimisoa dans NewsMada
Pression fiscale : Madagascar détient le taux le plus faible en Afrique. Le taux de pression fiscale à Madagascar figure parmi les moins élevés en Afrique puisqu’il se situe autour de 10% du PIB. Cette situation résulte d’au moins trois facteurs, à savoir, la structure de l’économie du pays, la collecte des impôts fortement inégale ainsi que  l’évasion fiscale des contribuables. (...) Par ailleurs, il y a également la prédominance de l’économie non bancarisée car selon les dernières statistiques seul un Malgache sur 15 possède un compte en banque. Ainsi, il est estimé que 40% du PIB officiel n’est pas soumis directement à l’impôt car il évolue en dehors des circuits de l’économie formelle. La collecte des impôts est fortement inégale dans notre pays car elle est concentrée autour de quelques activités. Les secteurs qui contribuent le plus sont le tabac et l’alcool avec 16,7% , suivis de la prestation de services qui est de 15,2% . Le secteur industrie n’arrive qu’à la troisième position avec 8,9% si celui de la communication est de 7,1%. Ces quatre secteurs comptent ensemble presque la moitié des recettes fiscales intérieures. Par contre, les secteurs des mines, du tourisme et de l’agriculture qui sont considérés comme les vecteurs de croissance de l’économie malgache apparaissent comme des contribuables peu importants.

Racl.R dans La Nation
Selon les chiffres avancés par la Samva et la CUA, 1 300 tonnes d’ordures par jour sont ramassées dans la capitale. Coté économique et environnemental, ce chiffre énorme représente un gros potentiel en biogaz. Mais la filière n’a été point exploitée alors que la technologie et les techniciens existent bel et bien à Madagascar. (...) Selon des études, on pourrait transformer 400 tonnes d’ordures par jour en période sèche et 700 tonnes en période de pluie car 65% des matières organiques sont facile à se décomposer.

Mikama - November 5, 2013

Racl.R dans La Nation
« Il y a deux volets quand on parle de finances publiques dont le budget de fonctionnement et celui d’investissement public. La volonté des dirigeants de l’Etat de contribuer au développement économique est perceptible dans leur programme d’investissement public. De cette façon, il devient un « Etat keynésien ». Si l’Etat fait des investissements publics, cette initiative va créer des emplois pour le peuple et il y aura automatiquement une hausse des revenus qui va augmenter la consommation. (..) Selon l’économiste Davida Olivaniaina Rakoto, « en économie, il y le rôle de l’Etat mais aussi le rôle du secteur privé. Une autre façon de montrer sa volonté de contribuer au développement économique c’est de donner avantage au secteur privé de faire sa part. Ceci, en réduisant le taux de pression fiscale. Si le taux de pression fiscale est trop élevé, aucun investisseur n’osera s’aventurer à entreprendre. Par contre, un taux de pression fiscale faible encouragerait ces derniers à entreprendre. Il faut noter qu’un taux de pression fiscale est dite élevé lorsqu’il est supérieur à 5% ou 6%. Nous n’avions jamais pu atteint cela car les recettes fiscales diminuent constamment ». Comment l’Etat va gérer cela, vu que ses dettes avoisinent encore dans les 200 milliards d’Ariary selon de source sûre.

NIR dans La Gazette de la Grande-Ile
Qu'est-ce qu'une agriculture à la fois écologique et intensive ?            
Le terme agriculture écologiquement intensive est à haute valeur environnementale. Elle se définit par une agriculture qui utilise intensivement les fonctionnalités des systèmes productifs et s’appuie aussi sur les principes de la viabilité des écosystèmes et des sociétés. Cela veut dire qu’il faut recourir au fonctionnement de l’écosystème et amplifier ses fonctions productives pour réussir à produire plus.

Mikama - November 4, 2013

Racl.R dans La Nation
Fait connu de par le monde comme étant un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l'industrie manufacturière locale, le syndrome hollandais risque de contaminer l’économie nationale si l’Etat n’est pas capable de développer des politiques publiques et sectorielles pour contrôler la production pétrolière dans les 10 années à venir, souligne Hugues Rajaonson, économiste du CREM.« après la croissance des exportations due à l'exportation de pétrole, une masse importante de devises va entrer sur le marché monétaire malagasy. Ce flux pourrait entraîner une croissance très importante des importations. Cela pourrait conduire à une dégradation immédiate de la situation des entreprises malagasy qui produisent des produits dont les coûts sont plus élevés que les prix des produits importés. Il s'ensuit une croissance du chômage dans le secteur industriel national. Ce syndrome fera disparaître le secteur productif. Les entreprises de service prendront le relais. Ainsi, la consommation intérieure dépendra progressivement des importations, ce qui va annuler les avantages procurés par la production pétrolière.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
« Ces dernières années, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de la région ainsi qu'une source essentielle d'investissements et d'aide. Quelle est l'ampleur de ces retombées? Drummond et Liu (..) constatent qu'une hausse de 1 point de pourcentage de la croissance réelle de l'investissement en capital fixe en Chine tend à accélérer le taux de progression des exportations de l'Afrique subsaharienne de 0,6 point en moyenne, mais cet effet varie en intensité selon le groupe de pays.

Mikama - November 2, 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« Le secteur privé a proposé parmi tant d'autres mesures, la baisse de la TVA à 10% pour les produits de grande consommation. Mais l'État n'a pas cédé à cette proposition. Or, la loi de Finances rectificative ne peut pas apporter des modifications sur les taxes et impôts. Les opérateurs devront attendre 2015 pour pouvoir espérer un changement à ce niveau », regrette le Pr Andriampeno Ramilia­rison.
 Les mesures prévues ne présentent pas de spécificités par rapport aux années précédentes et par rapport à la volonté d'instaurer la relance de l'économie, principalement du secteur productif. « Le budget alloué à l'agriculture qui touche la majorité de la population est assez modeste par rapport à d'autres départements. Que pourrait-on faire avec ces 185 044 135 000 ari­ary », se demande le Pr Andriampeno Ramiliarison en guise de conclusion.

Rojo N dans NewsMada
Le centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (Cream) a présenté un mémorandum axé sur le climat d’investissement à Madagascar, ce document, édité en février dernier est signé par l’économiste en chef, Amélie Vololonirina et l’économiste junior du Cream, Estelle Andriamasy. (...) Selon le mémorandum en question, « Le rôle de l’Etat est réduit à celui de régulateur, se traduisant à un retrait des secteurs productifs, financiers... et à la privatisation d’entreprises publiques. Quant aux relations financières avec les opérateurs étrangers, la facilitation des transactions en devises a été bien manifeste (le transfert de bénéfices, de revenus et de capitaux à destination de l’étranger, les prêts, l’ouverture de comptes en devises auprès des banques).
Par ailleurs, les auteurs du mémorandum suggèrent à l’Etat d’accélérer la réalisation des réformes structurelles outre l’ouverture des secteurs stratégiques de l’économie aux capitaux étrangers. Selon eux, « Ces deux recommandations vont de pair avec la mise en place d’un cadre multilatéral des investissements pour accroitre les apports d’IDE au pays tout en améliorant la transparence et la prévisibilité des règles en matière d’investissement ».

Mikama - November 1, 2013

Wagdy Sawahel in AllAfrica
Two projects in Benin and Madagascar that have helped train engineers and researchers in entrepreneurship and innovation skills are some of the most recent ones among more than 1,000 initiatives run by a Belgian NGO that aims to build entrepreneurial expertise through North-South exchanges.The projects used web conferencing and distance learning to train Africans.
"African people are very good at setting up small businesses, but they have problems in converting their ideas to business solutions and big Western-style companies due to a lack of money," he says.
For the project in Madagascar, 50 engineers who work at companies that belong to national IT association Goticom or are members of the chamber of commerce of the nation's capital Antananarivo were trained in project management and applying best practice, De Bruyn says.

Chantelle Kotze in Mining Weekly
Infrastructure and land logistics, mining and port scoping study results released by ASX-listed coal exploration company Lemur Resources for its flagship Imaloto thermal coal project, in south-western Madagascar, indicate the positive potential of the project and a pathway for its proposed development.
The three scoping studies were undertaken to establish whether an economically viable mining operation, producing up to one-million tons a year of saleable export product and 400 000 t/y of saleable domestic product, could be established. Preliminary estimates for the project envision a 19-year life-of-mine (LoM) for a total run-of-mine (RoM) of 21-million tons of coal.

Mikama - October 31, 2013

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de  Madagascar
Technologie, Une application pour des projets agricoles. « Avec cet outil, nos paysans se mettent à l’heure des nouvelles technologies. Ils doivent savoir gérer leurs projets, maîtriser le temps, obtenir des informations, le cours mondial des matières premières, même les données météorologiques. Et tout cela s’effectue en un seul clic », soutient Miradontsoa Andrianarison.

Vanessa Zafimahova dans Ino Vaovao
Tafiditra tanteraka amin’ny atao hoe fihariana maharitra, izy ity satria tsy ny tombom-barotra be no jerena fa ny faharetany, ka tsy mamono ny sehatra asa, no tsy mamono ihany koa ny mpiasa sy ny bibin-dandy ary ny fonenany. Misy ampahany amin’ny vola azo natao hikojakojana ny tontolo misy azy ireo ka tafiditra amin’izany ny fambolena ny honko sy fikarakarana azy tsy ho faty fa hitombo.
Ankehitriny dia misy mitetika ny hanova io fihariana maharitra io fa hametraka fihariana miankina amin’ny tombom-barotra. (...) Tsy ny fakana bibin-dandy na landy ao amin’ny baie de Betsiboka anefa no vahaolana fa ny fampiroboroboana ny voly tapia, izay fonenan’ny bibin-dandy any afovoan-tany.
Ny fampihenana ny fampiasana azy mba hahafahany mitombo sy ahafahan’ny mpampiasa azy mampiasa landy maharitra. Tetikasa mahomby ny an’ny FEM ka tsy tokony hitsabahan’ny fikambanana na olon-kafa. Marefo ny écosystème ao amin’ny baie de Betsiboka ao ka tsy hahatanty ny fitrandrahana betsaka sy tsy am-piheverana.

Rojo N. dans NewsMada
Le secteur infrastructure bénéficie de 21,1 % de l’enveloppe totale du Programme d’investissement public (Pip) dans la loi de finances 2014. Les 16,5 % de ce budget proviennent de l’extérieur et les 4,6 % de l’Etat. La grande partie du financement alloué à ce secteur est destinée à l’entretien des routes et des ouvrages d’art, à la promotion de l’énergie (en particulier l’énergie alternative et renouvelable) et à l’adduction d’eau potable surtout dans les zones rurales.

Noro Niaina dans NewsMada
Le projet d’auto-évaluation des capacités à renforcer (ANCR) pour la gestion de l’environnement a fait l’objet d’un lancement officiel hier au Development learning center (DLC) à Anosy. Ce projet permettra de consolider les initiatives et les besoins de renforcement de capacités relatives aux trois conventions de Rio en vue de sortir un rapport national et un plan d’action stratégique de renforcement de capacités, ainsi que des documents et outils de mobilisation des ressources financières. Et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des trois conventions de Rio ratifiées par Madagascar, entre autres la convention sur la diversité biologique (CDB) et la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique.

Racl.R dans La Nation
Le marché biologique est très peu exploité à Madagascar. Or les produits notamment biologiques sont très prisés à l’extérieur. La société Guanomad, fabricant reconnu d’engrais biologique à base de guano a reçu un financement à hauteur de 2,8 millions de dollars de l’Africa Agriculture Fund ou AAF SME pour développer ses produits pour une conquête du marché international. (...) Notons que l’engrais Guanomad possède actuellement 7 produits qui sont adaptés aux types de culture à Madagascar comme les potagers, les céréales (riz et maïs), les arbre fruitiers, les feuilles et gazons etc..



Post-Election - premier tour presidentielles - 2013

Rapportant une Forumiste de "madpsrc", un résumé des journaux.

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bonjour,
CONSTAT
La débauche des moyens démontrée démontrée pendant la campagne électorale pose un réel problème sur le plan :
- moral : existence d'un scandale entre la pauvreté ambiante et les moyens insolents déployés de manière arrogante
- de la vie démocratique : inégalités entre les candidats,  achat de voix et influence sur les électeurs notamment les plus vulnérables, indépendance des candidats et hauts risques dans la future gouvernance si les candidats adeptes de cette débauche des moyens sont élus.
- ect...
Des membres de la société civile ont constaté et témoignent qu'à Majunga Ville, des sommes allant jusqu'à 20.000 Ar ont été distribués par Fokontany. Cela s'est aussi passé à Ambatondrazaka. Y voir une corrélation avec les voix  obtenues par  ces candidats peu scrupuleux ?

Dans sa chronique ci-dessous (AMERTHUNES), VanF estime la comparaison entre les pratiques aux Etats-Unis sur les financements des campagnes et celle qui devrait être dans un pays comme Madagascar n'a pas lieu d'être, pour des raisons philosophiques et des idéaux.
Le contexte américain libéral et celui qui prévaut dans notre pays sont à des années -lumière.

QUE PEUT-ON FAIRE JURIDIQUEMENT?

Mikama - October 30, 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
En deux ans, Madagascar a perdu en tout huit places dans le classement du rapport Doing Business de la Banque mondiale. Son économie est en effet passée de la 137ème place sur 183 dans le rapport Doing Business 2012, à 144ème sur 185 pour la publication au titre de l'année 2013, et 148ème sur 189 à la 11ème édition, le Doing Business 2014. (...) « Avant, le coût d'immatriculation d'une entreprise était de 20 000 ariary, maintenant il est fixé à 40 000 ariary », précise-t-il [Johary Rajosefa, directeur de la Facilitation et des Relations avec les Investisseurs auprès de l'Economic Development Board of Madagascar]. Quant aux améliorations apportées, deux réformes ont été notées. Le pays a facilité le paiement des taxes et impôts, et a réduit les coûts associés pour les entreprises à travers des formations pour les contribuables sur l'utilisation du système en ligne pour la taxe sur la valeur ajoutée des déclarations fiscales. La réduction du taux d'imposition du revenu des sociétés figure aussi parmi les mesures fiscales incitatives. (...) Dans la zone Océan indien, Maurice se positionne à la 20ème place avec trois réformes significatives, et les Seychelles au 80ème rang.
Reference: International Finance Corporation/Banque Mondiale
Et encore plus: Doing business ranking, doing business 2013

Rojo N. dans NewsMada
Le projet de loi n° 014/2013 portant loi de finances pour 2014 publié hier prévoit une croissance économique de 3 % en dépit du ralentissement des activités économiques engendré par la crise sociopolitique. Par contre, le retour des financements extérieurs est encore en suspens et des propositions du secteur privé n’auraient pas été prises en compte dans le projet de loi en question. Dans le cadre du budget général, les dépenses d’investissement public en 2014 sont évaluées à 806,3 milliards d’ariary contre 744 milliards d’ariary cette année. (...)

Mikama - October 29, 2013

Racl.R dans La Nation
La dégradation de l'environnement équivaut chaque année à la perte de la somme de 450 000 millions de dollars, soit environ 9 à 10 % du PIB, selon les statistiques recueillies.
Malgré les efforts grandissants de préserver l’environnement, le pillage d’espèces prisées comme le bois de rose, fait perdre des revenus considérables. La pollution de l’air à l’intérieur des foyers, entraîne 40% des infections respiratoires causant 10.000 décès par an chez les enfants de moins de 5 ans et 1 400 décès, suite aux bronchites chroniques chez les femmes de plus de 30 ans et bien beaucoup d’autres facteurs. (...) Selon les réactions de plusieurs personnes interviewées au hasard, leurs soucis sur les projets miniers restent toujours la dégradation de l’environnement. D’après leurs dires, « si ces compagnies respectent leur engagement insérés dans leur cahier de charges, il n’y a pas de problème mais la plupart d’entre elles ne le font pas ».

Rojo N. dans Newsmada
Ressources halieutiques : le non-respect des lois remis sur le tapis
Chaque année, la pêche est fermée à partir du mois d’octobre jusqu’à décembre en raison de la saison de pondaison des poissons. Pourtant, le Centre de surveillance des pêches (CSP) à Madagascar fait toutefois de belles prises au cours de cette période en dépit des lourdes sanctions à l’encontre de ceux qui s’entêtent à enfreindre les lois régissant le secteur. A titre d’exemple, le centre a mis la main sur deux vedettes appartenant à des opérateurs malgaches pour pêche hors saison. En 2011, quatre navires étrangers ont été interceptés dans le courant du mois de novembre en train de pêcher dans les eaux territoriales du pays sans autorisation. (...)

DOSSIER: BANQUE MONDIALE - MADAGASCAR – ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE RÉCENTE, Octobre 2013

MADAGASCAR – ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE RÉCENTE 
Octobre 2013 

Résumé

Depuis plus de 4 ans déjà, l’économie malgache continue à être subjuguée par la crise politique. Par ailleurs, le contexte au niveau global a été instable en 2012, surtout au niveau des pays développés. La croissance mondiale a été tirée par les pays en développement tandis que la croissance a été négative dans la zone Euro 1. La région Afrique subsaharienne, à laquelle Madagascar appartient, a cependant enregistré une performance économique exceptionnelle avec une croissance moyenne estimée à 4.3% en 2012. La croissance dans cette zone est prévue s’accélérer en 2013 avec un raffermissement de la situation globale. Cependant, la situation au niveau local ne suit pas la tendance régionale. Avec les incertitudes liées à la réalisation de l’élection en 2013, la vie économique se ralentit.