Mikama - July 31, 2017

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Pour Nosy- Be, 241 cas victimes de violences ont été signalés par le Réseau de Protection de l’Enfant (RPE) en 2014. Ledit réseau, situé dans cette ville a démontré que 72% des cas cités concernaient des filles. Soit un taux représentant les 41 % des cas de violences et d’exploitations des enfants de la région Diana. Les mêmes observations du RPE détaillent également que les types de maltraitance les plus fréquents varient entre la violence sexuelle, l’inceste et l’exploitation sexuelle. Celle-ci représentant  43% des cas signalés selon toujours l’observation du réseau de protection de l’Enfant du district de Nosy- Be. D’autres types de maltraitance telle que la négligence et l’abandon parental (36% des cas enregistrés) seraient également constatés dans ce district du Nord de l’île. Et comme l’on parle de violence, les cas de coups et blessures correspondent à 12 % des statistiques.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Croissance continue. Pré­senté par l’Eco­nomic Develo- pment Board of Madagascar (EDBM) hier à Antaninarenina, son rapport d’activité affiche des chiffres éloquents. Huit cent quatre vingt trois entreprises nouvellement créées, rien que durant le premier semestre de cette année. Soit un taux de croissance de 14 % par rapport à l’année dernière, avec un délai de création réduit à seulement cinq jours. Par ailleurs, quarante nouvelles entreprises ont été créées pour le secteur TIC, une vingtaine pour le secteur minier et autant pour l’agribusiness, ainsi que le tourisme et le textile.

Arh. ans NewsMada
La concurrence déloyale des produits importés est bien avérée à Madagascar. L’Autorité nationale en charge des mesures correctives commerciales (ANMCC) est opérationnelle pour affronter ce genre de pratique. «Le dumping et l’importation massive sont les formes de concurrence déloyale souvent signalées par les industriels», a confié Barthelemy, directeur général de l’ANMCC. Mais pas plus tard que la semaine dernière, des opérateurs ont révélé des cas de subvention pour des produits textiles et des produits laitiers.

Mikama - July 28, 2017

Dans DW
To prevent ecosystems from collapsing, the Velondriake - an association of several villages all falling within the same marine protected area - was created by the government.
The name means "to live with the sea," and the program is managed by locals. "Fishers understood that they needed to look for alternatives to fishing," said community leader Badouraly.  The marine reserve stretches over 1,000 square kilometers (386 square miles) along the coast of Madagascar, and includes a total population of 7,500 people. The reserve includes coral reefs, mangroves, seagrass beds, baobab forests and thornscrub. Local community members farm sea cucumbers and seaweed, and conduct monitoring. Thanks to PACP (Projet d'Appui aux Communautés de Pêcheurs), local people manage much of the project, both governing and establishing alternative activities in the reserves. Thus, villagers have become both managers and guardians of their own coasts. Management decisions are discussed and agreed upon as a community. (..) Algae farming is proving a success in the village; production has risen from 13 tons in 2013 to 187 tons in 2016. "And we expect to reach 250 tons this year," Badouraly added.

Dans The Christian Science Monitor
Madagascar skirted famine – barely. Now, it's boosting resilience before drought returns... In international aid jargon, that meant that more than half a million people were enduring crisis-level “Phase 3” food insecurity. Another 330,000 were in even worse shape, suffering emergency-level “Phase 4” food shortages. “Phase 5” is famine. (..) The World Food Programme has been working in the area for 30 years, meaning it could scale up quickly to feed a million people when the situation went critical. But new tactics gave added impact to its aid, circumventing Madagascar’s geographical challenges. Last year, in regions where there was still food to be had, the WFP gave an emergency $20 per month to families to buy what they could find. (..) Quickly, the agency (UNICEF) expanded its nutrition programs to all 193 town and village health centers in the south, screening every child under 5 and making sure the worst-malnourished were given high-nutrition, peanut-based food supplements. (..) The monthly cash handouts are keeping people in Anklimanara alive, but the NGO running the program, the Foundation for Development Intervention, has an innovative, broader vision. Over the next few months it will hand out $60 grants (a small fortune in a country where few earn more than $2 per day) in “getting back on your feet” money.

Dans International Centre for Trade and Sustainable Development
Twenty out of a total of 26 have now signed the agreement establishing the Tripartite Free Trade Area (TFTA), with Madagascar inking the document on 13 July 2017 in Antanarivo, the country’s capital city. Two days before, South Africa had signed the TFTA agreement during a meeting of the Tripartite Committee of Sectoral Ministers in Kampala, Uganda... The TFTA spans three African regional economic communities, namely the East African Community (EAC), the Southern African Development Community (SADC), and the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA). If successfully implemented, it will become the continent’s largest free trade area, with a combined GDP of around 1.3 US$ trillion and a market comprising 57 percent of the African population.

Dans reliefweb
Evidencing the impacts of the humanitarian crisis in southern Madagascar on migration, and the multisectorial linkages that drought-induced migration has on the other sectors of concern. This report presents qualitative research conducted by the IOM in Madagascar in December 2016 to assess the effect of drought on migration in the Grand Sud; whether there has been an increase in outmigration during the current humanitarian crisis (since 2013); and the key sectors of intervention that affect migration in the Grand Sud, and in turn, how migration affects these sectors.
Download report here


Mikama - July 27, 2017

R. Edmond dans Midi Madagasikara
La BNI MADAGASCAR est la plus malgache des banques. Cette affirmation d’Alexandre Mey, Directeur Général de la BNI Madagascar, se vérifie par les chiffres puisque plus de 32% des actions de la banque appartiennent à l’Etat malgache. (..) BNI MADAGASCAR se distingue par son statut de première banque malgache, elle n’est pas une filiale d’un groupe extérieur ; ce qui ne l’empêche pour autant pas de s’appuyer sur l’expérience bancaire de l’un de ses actionnaires. BNI MADAGASCAR compte 60 agences couvrant 19 régions sur les 22 de la Grande Ile. En comparaison avec les statistiques de fin 2014, 26 nouvelles agences et une quinzaine de Guichets automatiques de banque « hors site » ont été créés.

Yvan Andriamanga dans Madagascar Tribune
87% des 103 espèces de lémuriens de Madagascar risquent de disparaître définitivement s’alarment les experts scientifiques. Les causes de cette menace sont archi-connues de tous : disparition des habitats naturels suite à la déforestation massive, la dégradation de l’environnement, mais aussi la pauvreté extrême de la population qui les pousse à tuer et manger les lémuriens. Les interdits sont de moins en moins respectés et il n’est pas rare de rencontrer des offres de brochettes de lémuriens auprès des gargotes dans la brousse.

Mikama - July 26, 2017

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
1,3 milliard USD, soit 4 131,4 milliards d’Ariary sur quatre ans. C’est le financement obtenu par Madagascar pour renforcer la résilience, réduire la fragilité et promouvoir la croissance inclusive, à travers le Programme du Cadre de Partenariat Pays (CPP). (..) ce Programme comporte huit objectifs. Pour le renforcement de la résilience et la réduction de la fragilité, il concerne le développement humain des enfants ; l’amélioration des moyens de subsistance des ménages vulnérables ; la mise en œuvre d’une décentralisation améliorée et efficace ; le renforcement de la transparence et de la redevabilité. En ce qui concerne la croissance inclusive, le CPP se fixe comme objectif, l’augmentation de la capacité fiscale pour financer les dépenses sociales et les infrastructures prioritaires ; l’amélioration de l’environnement des affaires et l’accès au financement ; le renforcement de la productivité rurale et l’amélioration de l’accès à l’énergie et au transport. Pour ce dernier point, le redressement de la performance de la Jirama devrait étendre le taux d’accès à l’électricité de 13% à 25%.

Jean Riana dans La Gazette de la Grande Ile
Le taux d’accès à Internet est de 4,30% de la population en février 2017 selon Internet Live Stats, ce qui place le pays au 44ème rang sur 54 pays d’Afrique.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar a obtenu un financement du Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) dans lequel s’inscrit le projet Appui à la RSS à Madagascar (ARSSAM) pour une durée de 2 ans (septembre 2016 à décembre 2018). Ce projet, élaboré de façon participative avec les autorités nationales, vise à appuyer le processus RSS à Madagascar, notamment l’élaboration d’une vision nationale de sécurité, le renforcement des compétences et capacités des forces de défense et de sécurité (FDS), la consolidation des mécanismes de contrôle et la promotion de la confiance entre FDS et la population. Le projet est mise en œuvre par cinq agences des Nations Unies (PNUD, OIM, HCDH, UNICEF et UNFPA) en appui aux autorités nationales.(..) Plus en détail, il importe de souligner que le processus entre actuellement dans la phase d’exécution de ce plan prioritaire pour un montant total de 11,5 Millions USD alloués au financement de projets soumis par les agences onusiennes afférents à ces trois domaines. Sur les deux documents de projet pour un montant de 5 millions USD, 2 millions sont alloués au financement du projet relatif au domaine « Bonne Gouvernance » et 3 millions alloués au financement du projet relatif au domaine « Réforme du Secteur Sécurité ». Un montant de 5 millions USD sera consacré au financement des projets relatifs au troisième domaine, dans le Sud.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Industrie – Les zones franches dynamisent le secteur ... pour le cas de Vivetic, la société affiche un effectif de plus de mille cinq cents employés, voire deux mille en période de rush et majoritairement jeune. De son côté, Floréal Madagascar emploie environ trois mille cinq cents employés qui sont majoritairement des femmes. 

Dans Madagascar Tribune
... les jurys lui ont décerné le « Gold » pour le Chocolat Madagascar 100 % de cacao consacré « Meilleur chocolat 2017 ». L’Académie des chocolats (Golden Bean Award 2017)...

Mikama - July 25, 2017

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
Durant le premier semestre de cette année, Madagascar a importé 247.207 tonnes de riz, contre 86.000 tonnes pour la même période en 2016 ; ce qui représente presque une quantité triplée. En effet, en six mois, l’importation de cette année a déjà dépassé la quantité totale importée pendant l’année 2016.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
.. le gouvernement nippon annonce le financement du projet de réhabilitation du système d’irrigation du sud ouest du Lac Alaotra. Le montant de l’enveloppe s’élève à 3,048 mil­liards de yen japonais, équivalent à environ 82 milliards ariary. Les travaux devraient débuter en avril 2018, pour se terminer en 2021, selon le calendrier établi. Le choix du projet n’est pas fortuit. Le Lac Alaotra rencontre de sérieux problèmes. La région risque de perdre le titre de grenier de Madagascar dans les prochaines années. 

Dans LOI
En grande difficulté financière, la junior américaine Madagascar Oil vient de voir une opportunité pour écouler ses stocks de fuel lourd lui échapper à nouveau. L'opérateur électrique national malgache, la Jirama, lui a préféré les sociétés locales Galana et Jovenna des hommes d'affaires indo-pakistanais Iqbal Rahim et Hassanein Hiridjee, ainsi que la firme néerlandaise Vivo Energy, afin de lui fournir du fuel lourd pour ses centrales électriques. Le patron de Madagascar Oil, John Claussen, avait réussi en début d'année à imposer à la Jirama d'annuler un premier appel d'offres concernant la fourniture de fuel lourd et d'en relancer un autre, comme nous l'avions révélé (AEI nº786). La compagnie pétrolière n'a pas été plus chanceuse à la deuxième tentative et a été évincée par la Jirama. Madagascar Oil se retrouve donc encore avec son stock de 160 000 barils de fuel lourd, provenant des phases de test de Tsimiroro, sur les bras. La firme n'a actuellement pas les moyens de mettre à niveau les infrastructures routières qui lui permettraient d'évacuer son fuel. Si elle ne parvient pas rapidement à trouver un acheteur, elle aura le choix entre créer une raffinerie sur place ou construire sur site une centrale électrique fonctionnant au fuel brut, deux options coûteuses.

Dans LOI
Louis Roland-Gosselin, vice-président de Sherritt International pour le projet minier d'Ambatovy, vient du suspendre la participation de sa firme à la Chambre des mines de Madagascar. Dans le cadre de la gestion des redevances et des remises minières, Sherritt veut imposer au gouvernement malgache un projet de décret fixant les modalités de recouvrement, de répartition et de gestion des taxes minières dues à l'Etat par certains projets miniers. Le projet consiste à mettre en place une fondation pour gérer ces taxes, dont Sherritt ferait partie du conseil d'administration. Actuellement, lesdites taxes minières reviennent directement aux collectivités territoriales décentralisées, c'est-à-dire aux communes et régions qui accueillent les projets miniers. Gosselin reproche à la chambre des mines de ne pas le soutenir dans cette démarche. Cette dernière est présidée par Ny Fanja Rakotomalala, qui préside aussi Qit Madagascar Minerals (QMM, du groupe Rio Tinto), lequel exploite de l'ilménite dans la région de Fort Dauphin.

Mikama - July 24, 2017

R.Edmond.  dans Midi Madagasikara
... le pays au dernier rang du classement mondial en matière d’accès Internet. Avec ce pourcentage en effet, Madagascar se trouve au 44e rang sur les 54 pays d’Afrique. (..)  ce service est frappé d’un droit d’accise de 7%.  Et quand on sait que le droit d’accise concerne surtout  les alcools, les cigarettes et autres produits de luxe...

Régis Kabary dans Madagascar Tribune
Selon les chiffres officiels du Bureau international du travail (BIT), Madagascar n’enregistrerait que 5% de taux de chômage. (..) 500.000 jeunes arrivent chaque année sur le marché et viennent grossir les rangs des chômeurs, dont 70% sont désormais des jeunes.  (..) Selon les statistiques, 14% des jeunes malgaches ne sont pas scolarisés et 70% de ceux qui le sont ne dépassent même pas le niveau du cycle primaire. (..) D’après l’Office national de l’emploi et de la formation (Onef) en 2015, malgré la hausse du nombre des diplômés, 62% des jeunes travailleurs n’ont pas la qualification requise pour les postes qu’ils occupent.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Selon les chiffres de l’association Entreprendre à Madagascar, promotrice de l’entrepreneuriat et de la professionnalisation des métiers,  elle a appuyé quarante six mille candidats-promoteurs et a réussi à aider trente mille huit cents micro, petites et moyennes entreprises en vingt-cinq ans d’existence à Madagascar. (..) Il est indiqué dans les publications du Doing Business de la Banque mondiale,  mesurant la réglementation des affaires et son application effective, que le climat des investissements et l’environnement juridique des affaires à Madagascar ont régressé en 2017. Mada­gascar était classé 160e pays en 2007 pour finir 167e cette année. « Nous attirons des investisseurs sans prendre les mesures nécessaires. 32% des visas enregistrés sont octroyés à des Chinois. Le pays veut avancer dans le libre-échange sans renforcer l’entrepreneuriat local ».

Nadia dans NewsMada
Un poisson sur cinq est pêché illégalement dans la région de l’océan Indien occidental, selon l’organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (Fao). Ce qui entraîne une perte considérable de 400 millions de dollars par an. (..) «Avec le concours de la Banque mondiale, dans le projet swiofish II, Madagascar a pris la décision que désormais, tous les bateaux naviguant dans nos eaux, devront se munir de l’unité Vessel Monitoring System (VMS) et de l’Electronic Reporting System ( ERS)....

Mikama - July 21, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Ce même expert a souligné qu'il restait des problèmes de discrimination concernant l'accès à la propriété foncière. En matière de succession, l'expert a demandé si la loi autorise toujours les héritières à recevoir la succession foncière sous forme d'argent et si le conjoint femme était toujours relégué au huitième rang des héritiers. L'expert a demandé si Madagascar comptait adopter une législation exhaustive en matière de discrimination au motif de l'orientation sexuelle, comme l'a recommandé le Comité pour l'élimination des discriminations à l'égard des femmes. (..) Et la même source de rappeler la représentation et participation de la femme dans la prise de décision en 2016 : Sénat : 13 femmes sur 63 (20,63 %) ; Assemblée Nationale : 30 femmes sur 151 (19,86 %) ; Gouvernement : 6 femmes ministres et Secrétariat d’État sur 32 (18,75 %) ; Femmes Maire : 4,2 % ; Femmes conseillères communales : 5,9 %.

Yvan Andriamanga dans Madagascar Tribune
Galana, leader de la distribution de produits pétroliers à Madagascar a réalisé un chiffre d’affaire de 215 millions de dollars en 2016. Avec 260 000 m3 de produits pétroliers distribués en 2016, Galana est actif sur les principaux segments de marché. Galana anime un réseau composé de 71 stations-service. Le groupe Galana développe également un département commercial, notamment dans les secteurs minier et production d’électricité), GPL et lubrifiants. Selon le communiqué du groupe Rubis, en support de son activité de distribution, la société dispose d’un outil logistique d’importation stratégique et autonome, constitué de l’unique stockage d’importation de produits pétroliers de l’île à Tamatave (260 000 m3) avec un accès maritime dédié. Galana réunit ainsi l’ensemble des critères stratégiques recherchés par Rubis en distribution : une position de leader (30 % de part de marché) alliée à une position logistique unique.

R.Edmond.  dans Midi Madagasikara
Et bien évidemment à Madagascar  où Total fait office de grand distributeur de produits pétroliers et dérivés. Avec notamment 70 stations – services dont la dernière inaugurée en avril, un centre emplisseur Gaz  (GPL); centre Ecolube: traitement des huiles usées & production d’Ecofuel; 14 dépôts aviation; 7 agences régionales; 2 hubs de réception des importations et de stockage des lubrifiants; 9 dépôts secondaires de lubrifiants

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Dans la Grande île, les produits japonais sont bien adoptés par les consommateurs, comme le prouvent la présence des automobiles japonaises sur les routes malgaches, les consoles de jeux Playstation et les baladeurs de Sony, les produits électroménagers. Par ailleurs, à part le nickel, des produits « vita malagasy » sont visibles sur le marché japonais, notamment le chocolat, les huiles essentielles, les produits artisanaux. En 2015, les exportations de la Grande île vers le Japon se sont élevées à 17 milliards de yen, soit environ 150 mil­lions d’euros. Par contre, les exportations du Japon vers Madagascar ne sont que de l’ordre de 1.8 mil­liards de Yen, soit 16 millions d’euros, selon l’ambassade du Japon.

Mikama - July 20, 2017

Mamisoa Antonia dans L'Express de Madagascar
Dans le cadre de l’amélioration du système éducatif, la direction de l’Éducation préscolaire et de l’alphabétisation (DEPA) a lancé l’application Gamela, hier à Manakara. Il s’agit d’une prise en main la plus pointue de l’alphabétisation, l’éducation inclusive, ainsi que l’éducation préscolaire.
Toutes les informations proviennent des régions, des districts et des communes afin de voir de plus près les cas qui se présentent dans chaque localité. « La modernisation du système éducatif ne peut se réduire à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Elle s’opère avec le renforcement de la performance de l’administration.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
« Entre 1973 et 2010, la couverture forestière de Menabe-Antimena, d’une superficie totale de 210.312 ha a été réduite de 71 390 ha, ce qui signifie un taux de déforestation annuel moyen de 631,6 ha », indique l’étude. Le taux de déforestation a connu son pic entre 1992 et 2010 avec 872.7ha de superficie qui disparaît annuellement.Pour cause, la région Menabe subit une migration massive augmentant la pression sur l'environnement. « La vague migratoire incessante engendre la perte de la couverture forestière dûe à la culture sur brulis de maïs et d’arachide. Ce qui a engendré une perte considérable allant de 3.295 ha/an en moyenne, de 2010 à 2014 », indique l’ONG Fanamby

Arh. dans NewsMada
Au niveau des entités centrales, le taux moyen de conformité est de 51,95% sur les 333 échantillons de marchés. Sur les 36 entités contrôlées, seules trois ont présenté un taux de 100% de procédures conformes sur les échantillons contrôlés (le ministère des Finances et du budget-DGB, le ministère de la Défense nationale et le ministère des Postes, des télécommunications et du développement numérique). Deux entités ont en outre présenté un taux 0% et deux autres n’ont pas pu soumettre les documents relatifs aux marchés objets de contrôle, faute d’archivage. (..) Au niveau régional, le taux moyen de conformité est de 41,57% sur les six régions contrôlées. L’Ihorombe réalise le meilleur score avec 100% de procédures conformes, suivi des régions Analamanga (66,42%), Boeny (44,44%) et Atsinanana (20,69%). Les plus faibles résultats sont pour l’Alaotra Mangoro (1,56%) et la Sofia (0%). Concernant le contrôle a priori, la CNM a contrôlé 119 entités totalisant 2.594 dossiers tous types confondus...  «Nous constatons chaque année une augmentation de 100% des marchés contrôlés depuis notre existence», a-t-elle souligné (Rindra Rabarinirinarison, présidente du CNM, Commission Nationale des Marchés)...

Economic Development Paper - Madagascar, July 2017

Source: EinNewsdesk
Summary:

The Economic Development Paper (DDE) describes the strategy adopted by the government to reverse the trend of modest economic performance, deteriorating social conditions, and persistent poverty observed in recent years. The strategy addresses the underlying causes of poverty mentioned above: modest economic performance over the past several decades, inadequately inclusive economic growth, the predominance of the subsistence economy at the expense of the money economy, reflecting the isolation of production areas; land tenure problems and deterioration of hydro-agricultural infrastructure; economic dualism, a cause of economic disjunction; persistent inflation and the erosion of purchasing power; limited coverage of the social protection system; an inefficient financial system that limits access to financing; persistent governance problems; underdeveloped sanitation infrastructure; the adverse impacts of climate change; and repeated political crises. The strategy adopts an approach that combines macroeconomic, sectoral, and structural elements that produce positive, direct impacts for poverty reduction.

Get full text - cr1722.pdf.

Mikama - July 19, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Pour le secteur agricole, le PADAP ou Projet Agriculture par une Approche Paysage, financé à hauteur de 78,7 millions USD, bénéficie d’une contribution de la Banque Mondiale dont un accord de près d’un montant de 65 millions USD (48 millions DTS) et un don du Fonds Mondial de l’Environnement de 13,7 millions USD. Ce projet permettra d’augmenter l’accès aux services d’irrigation améliorés et... Le deuxième projet, dénommé SWIOFish2, d’un montant total de 74,15 millions USD, dont un prêt de 65 millions USD de la Banque mondiale, concerne surtout les zones ultra-prioritaires, telles que les régions de Diana, d’Analanjirofo, de Melaky, d’Atsimo- Atsinanana et d’Androy. Ce projet a comme objectif, l’amélioration de la gestion des pêcheries prioritaires... Le troisième projet, dénommé STACAP ou Projet de Renforcement des Capacités Statistiques, concerne l’amélioration des statistiques du pays. Avec un accord de prêt d’un montant de 30 millions USD de la part de la Banque mondiale, ce projet va permettre à l’INSTAT (Institut National de la Statistique) d’effectuer une réforme institutionnelle et un renforcement de capacité de leur capital humain afin de...

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Dans la région de l’Océan Indien occidental, 20% des captures de thonidés finissent dans les filets des pêcheurs illégaux. En termes économiques, ce pillage de nos eaux représente 400 millions USD de perte annuelle au débarquement, soit près d’un milliard USD par an en produits transformés ... près de 49 patrouilles conjointes au niveau de l’Indianocéanie ont permis d’enregistrer 120 infractions maritimes, de dérouter une douzaine de navires de pêche et de suivre 670 bateaux grâce au système satellitaire installé à la COI...

Rondro Ramamonjisoa dans L'Express de Madagascar
Pour la seule année 2018, les dépenses prévues pour le PSE (Plan sectoriel de l’éducation) des trois ministères en charge de l’éducation est de 1191 milliards d’ariary. (..) Les 255 milliards d’ariary manquants concernent les investissements, notamment dans les infrastructures,  et restent à chercher du côté des bailleurs traditionnels. Une signature de convention de financement se fera bientôt, affirment les responsables de l’éducation de base. Les dépenses courantes, acquises à 82%, seront assurées par l’État qui prévoit consacrer 23,30% de son budget à l’éducation.

Mikama - July 18, 2017

Bill dans Madagascar Tribune
...cet ouvrage, voué à la durabilité, et qui contribuera à fluidifier toujours davantage la communication avec l’Ouest et tout le Nord de Madagascar. Le nouveau pont de Kamoro, situé au PK 406,300 sur la Route Nationale 4, a été construit dans le cadre du Projet d’Urgence pour la Préservation des Infrastructures et la Réduction de la Vulnérabilité (PUPRIV), sur financement de la Banque Mondiale... Les travaux de construction ont duré 24,5 mois, depuis le 8 Juin 2015, pour un montant de 46.225.614.017,74 MGA. Le nouveau pont, d’une longueur de 265,50 mètres, dispose de deux voies.

Haja R. dans NewsMada
Faut-il rappeler que la compagnie Ambatovy représente 31.4% des rentrées en devises de l’Etat (chiffres pour l’année 2015). Dans le même régistre, ce projet reverse dans les caisses de l’Etat 50 millions de dollars de taxe par an. Mais en plus, c’est un projet qui apporte beaucoup pour la population à travers les emplois qu’il génère, lesquels se retrouvent ainsi plus que menacés.

Dans LOI
Alors que la Japan International Cooperation Agency (JICA) a signé, le 23 mars, avec le gouvernement malgache un accord de prêt de 45,2 milliards de yens (405 millions $) pour l'extension du port de Toamasina après plusieurs années de tergiversations (LOI nº1413), le président Hery Rajaonarimampianina compte aussi sur la Chine pour le développement du port. Le 26 mars, à Beijing, le chef de l'Etat a signé un protocole d'accord avec la China Communications Construction Co (CCCC) pour la construction d'une autoroute reliant Antananarivo à Toamasina. Ces projets sont suivis de près par la garde rapprochée du président. Narson Rafidimanana, en charge des projets présidentiels et de l'aménagement du territoire, numéro deux du gouvernement depuis avril 2016, s'active à promouvoir les relations sino-malgaches. Originaire de Toamasina, il avait été cité dans la liste de Jean Omer Beriziky pointant du doigt des personnalités impliquées dans le trafic de bois de rose (LOI nº1436). De son côté, la JICA traite directement avec la Société du port à gestion autonome de Toamasina (SPAT) dont la présidente est Herisoa Razanadrakoto, intime du président malgache qui est également sa directrice de cabinet et venant aussi de Toamasina. Premier port commercial du pays, Toamasina est également le lieu où transite le trafic de bois de rose, lequel est en général acheminé vers la Chine et l'Asie du sud-est.

Dans LOI
Au sein des autorités malgaches, les entreprises chinoises s'appuient sur le ministre des travaux publics, Eric Razafimandimby. Ce dernier, qui a étudié plusieurs d'années à Shanghai, parle couramment chinois et s'est imposé depuis quelques années comme l'interlocuteur favori de Pékin à Madagascar. Ministre des travaux publics de 2009 à 2011 sous l'ancien président Andry Rajoelina, il a été reconduit à ce poste par Rajaonarimampianina lors du remaniement ministériel d'avril 2016. Depuis 2015, il officiait déjà comme conseiller à la présidence en tant que mandataire de la Commission mixte de coopération Chine-Madagascar, mise sur pied pour renforcer les liens entre les deux Etats.

Dans LOI
Hugues Ratsiferana, conseiller diplomatique du président malgache Hery Rajaonarimampianina, essaye à tout prix de gonfler le bilan du chef de l'Etat en vue de l'élection présidentielle prévue en 2018 (lire ici). Ainsi, il s'est rendu début mai à Paris afin de rencontrer Steve Gentili, président du conseil d'administration de la BRED et président du Forum francophone des affaires (FFA). L'émissaire malgache a présenté au patron de la banque un projet de développement afin d'obtenir un prêt de 3 millions €, qui lui a été refusé.

Mikama - July 17, 2017

Régis Kabary dans Madagascar Tribune
Selon la lettre de cadrage du projet de loi de finances 2018, 60% du budget de l’Etat sera consacré au secteur social en 2018. Une grande partie de l’enveloppe sera semble-t-il allouée à la mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’Education (Pse). Plus précisément, il s’agira de 14,4% de dépenses de fonctionnement et d’investissement interne du budget général.

Annie R. dans La Gazette de la Grande Ile
Le financement des fonds de développement local (FDL) s’élève à cinq millions de dollars cette année et le ministère de l’Intérieur a décidé de faire en sorte que seule près de la moitié des communes en bénéficient. Plus précisément, sur les 1695, seules 1000 communes encaisseront les 15 millions de chaque. D’après les explications du directeur de renforcement de capacité au sein du ministère de l’Intérieur, Richard Rafidison, le ministère de tutelle a posé trois conditions dont la réalisation d’un budget d’activité approuvé par le conseiller au maire, l’élaboration à temps du compte administratif de l’année précédant l’exercice en cours et le fait d’avoir un trésorier communal nommé par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation....

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Après cinq années de faible croissance, l’économie malgache a progressé de 4% en 2016 et devrait s’élever à 4,5% en cette année. « L’économie malgache est encore une économie coloniale » selon les dires de Marcus Schneider, le représentant de la Friedrich Ebert Stiftung à Madagascar. La Grande île n’arrive pas encore à subvenir aux besoins de la population. 95% des produits non agricoles, nécessaires pour la vie courante, sont importés.

Dans Yahoo Finance
2. Royalties for mining assets in Madagascar are as follows:
a) 2 percent of gross exports of raw commodities
b) 1 percent if minerals are processed locally before export
1. Tax Convention Signed Between Canada and Madagascar
A Convention between Canada and the Republic of Madagascar for the Avoidance of Double Taxation and the Prevention of Fiscal Evasion with respect to Taxes on Income was signed in Antananarivo, the capital of Madagascar, on 24 November 2016. The Convention limits the rate of withholding tax to 5% for dividends paid to a company that holds directly or indirectly at least 25% of the voting power of the company that pays the dividends, to 15% for dividends paid in all other cases, and to 10% for payments of interest and royalties. The Convention also exempts from withholding tax certain payments of interest and limits the rate of withholding tax to 5% on certain payments of royalties. The Convention includes provisions reflecting the standard developed by the Organization for Economic Co-operation and Development for the exchange of information for tax purposes. The Convention will enter into force once Canada and the Republic of Madagascar have notified each other that the procedures required by their laws for the bringing into force of the Convention have been completed. The Convention will have effect in accordance with Article 28 of the Convention.
For further information contact: Tax Legislation Division of the Canadian Government Phone: (613) 369-4081
For information concerning the interpretation and application of Canada's tax treaties, please contact the Canada Revenue Agency (CRA). Contact information is available on the CRA website. The CRA website has information concerning tax treaties and other information concerning international tax issues.

Mikama - July 14, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le maïs est le troisième aliment de base le plus important et la deuxième céréale la plus consommée à Madagascar, avec une production annuelle atteignant en moyenne 400 000 tonnes par an en termes d’équivalences céréalières. La production de maïs est en grande partie concentrée dans les parties occidentales et centrales de Madagascar et a été particulièrement stable ces dernières années du fait des changements limités dans les pratiques et les surfaces cultivées. (..) Plus, mentionne Famine Early Warning Systems Network, Madagascar est déficitaire en production de maïs et importe principalement de l'Afrique du Sud et des États-Unis pour satisfaire les besoins locaux de consommation. L'Afrique du Sud fournit en moyenne près de 80 pour cent des grains de maïs et des conserves de maïs importés par Madagascar.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les industries de transformation existantes, dans la situation actuelle, se concentrent dans l’agrolimentaire. Elles se répartissent dans les filières boisson, sucre/minoterie/féculerie et halieutique pour quelques unités franches, dont la part dans la valeur ajoutée de l’agroalimentaire est respectivement de 34,0%,28,0% et 17,0%. Sur une longue période, mentionne le Document de Développement Economique de Madagascar , la part de l’agroalimentaire dans la valeur ajoutée industrielle est en constante baisse, passant en moyenne de 23,0% entre 1985-1999 à 18,0% au cours de la période 2006-2013 à cause du déclin des unités de production sucrière. En fait, les équipements qu’utilise l’agroalimentaire est vétuste face à la disponibilité des matières premières d’origine locale.

Navalona R.  dans Midi Madagasikara
D’une superficie de 314 000 ha, l’aire protégée COFAV  (Corridor Forestier Ambositra Vondrozo) a été créée par le décret n°2015-755 du 23 juillet 2015. L’Aire protégée se chevauche entre cinq Régions, à savoir, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania, Vatovavy Fitovinany, Atsimo-Atsinanana et Ihorombe. Et à peine deux ans après sa création définitive, on assiste à une dégradation massive touchant aussi bien ses zones tampons que son noyau dur, due au manque de ressources de surveillance et de suivi. En effet, des milliers de personnes envahissent la forêt pour effectuer des exploitations illicites. Dégâts irréversibles. Il s’agit notamment des coupes illicites de palissandre, de l’exploitation minière illégale et des défrichements liés à la pratique des cultures sur brûlis, sans oublier les feux de brousse mis à part les « Dahalo ».

Mikama - July 13, 2017

Luz R.R.  dans Midi Madagasikara
Hay Madagascar propose ainsi des formations dans le domaine, axées sur deux programmes principaux : le DLC, intégré dans le « Citizenship Program » de Microsoft et le BYB (Build your Business) qui propose des notions de base en entrepreneuriat pour la promotion d’un entrepreneuriat pérenne. En priorisant les jeunes vulnérables-notamment en terme de difficulté financière – par un système de parrainage, Hay Madagascar cible également les associations, les particuliers, les personnes âgées et les grandes entreprises. Ces dernières commencent notamment à les solliciter dans le cadre de leur RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise), pour renforcer les capacités de leurs collaborateurs en informatique et celles des enfants de ces derniers.

Lova Rafidiarisoa  dans L'Express de Madagascar
Un réseau à haut débit de plus. Attendu depuis quelques années, le projet de câble optique sous marin Fly Lion 3 refait surface. La société Orange annonce dans un communiqué la signature d’un accord pour la construction du câble sous-marin très haut débit entre Mayotte et Grande Comore, qui interconnectera deux réseaux de câbles de l’océan Indien. Le projet initial prévoyait un raccordement vers Madagascar avec un point d’atterrissement à Maha­janga. Mais selon des indiscrétions, « des négociations sont en cours entre les opérateurs ».  Ce réseau sera concrètement une antenne des câbles existants Lion et Lion2 qui relient déjà Maurice, la Réunion, Madagascar, Mayotte et le Kenya. Il sera doté d’une capacité de quatre térabits par seconde, il sera connecté au câble EASSy.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Dans ce contexte, les données de la stratégie nationale de mobilisation des ressources intérieures (SNMRI), 2016-2030 mentionnent, entre autres, que le secteur des assurances poursuivit sa progression mais reste encore peu développé. Le taux de pénétration du secteur des assurances est inférieur à 1 pour cent du PIB. L’assurance non-vie accapare près de trois quart des activités.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le secteur primaire représente 25.7% du PIB national, comprenant l’agriculture, l’élevage, la pêche et la forêt. Parmi la richesse naturelle, le document portant Capital Naturel et Développement Durable de Madagascar indique que la valeur de la terre agricole (pâturage plus culture vivrière) reste dominante car elle représente 58% du total du capital naturel. L’agriculture et l’élevage sont toujours de loin les principaux secteurs économiques qui représentaient plus d’un quart de la valeur ajoutée domestique. Quatre-vingt pourcent des ménages à Madagascar travaillent dans ces secteurs.

Mikama - July 12, 2017

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
Le nouveau Code des marchés publics a été présenté hier, aux organisations de la société civile, lors d’un atelier organisé par l’ARMP (Autorité de Régulation des Marchés Publics), au ministère du Plan à Anosy. En effet, ce nouveau Code concerne la loi 2016-055, promulgué le 25 janvier dernier. Lors de cette rencontre, le DG de l’ARMP, Tovoherihavana Philibert a mis en avant la séparation de la fonction de contrôle, désormais assurée par la Commission nationale du marché rattachée au ministère des Finances et du Budget ; et de la fonction de régulation assurée par l’ARMP. Parmi les changements indiqués figure également la mise en exergue de l’éthique. Le nouveau Code prévoit la mise en place d’un Comité d’éthique chargé d’instruire les cas de non-respect de l’éthique des marchés publics disposant d’une structure tripartite et paritaire. E

Harilalaina Rakotobe  dans L'Express de Madagascar
Levier de développement. Une solution se présente aux promoteurs de projet, malga­che, avec le financement participatif ou « crowdfunding ». Ce concept est une façon pour les entreprises et les particuliers de récolter des fonds pour le lancement ou l’expansion de leurs projets. C’est également un mode de financement permettant de fédérer le plus grand nombre de personnes autour d’un projet à potentiel. (..) Le financement participatif, qui agit alors comme tremplin pour ces jeunes entrepreneurs peut se définir en trois modèles que sont le « crowdgiving », fonctionnant par un système de don, le « reward crowdfunding » où les investisseurs sont récompensés en échange de leurs participations et enfin le « crowd equity » dans lequel l’investisseur devient actionnaire du projet.

Dans Newser
Michael Arnstein, president of the Natural Sapphire Company, says Madagascar produces about half of the world's high-end sapphires, with maybe $150 million worth of sapphires leaving Madagascar each year. "You have all these small-scale, Wild West operations," he says. "It's chaos." The latest rush for sapphires began about six months ago, leading Madagascar's government to declare the corridor's protection a national priority. With local officials unable to control the situation, CI has called for a military intervention. "We have made many requests," says Bruno Rajaspera, the group's director of projects. "But there are too many influential people that are involved in the trade of the stones. The government doesn't dare take concrete action."

Mikama - July 11, 2017

Garry Fabrice Ranaivoson  dans L'Express de Madagascar
L’organisation internationale déplore une déliquescence du respect des droits humains à Madagascar. Dans un rapport présenté au CDH, le respect du droit à la vie, à la liberté et à la sécurité des personnes est épinglé. (..) Concernant la liberté d’expression, les affres imposées par le code de la communication et la loi sur la cybercriminalité sur le quotidien des journalistes, défenseurs des droits humains, lanceurs d’alerte et simples citoyens non complaisants sont, une nouvelle fois, pointées du doigt. (..) Rapportant un point d’une recommandation générale du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, en date de 1999, Amnesty international épouse l’idée que la pénalisation de l’avortement est « discriminatoire ».

Dans Independent Australia
In the impoverished nation of Madagascar, both human trafficking and sex tourism run rife. In cases where there are few other opportunities for survival, women and girls, including children, become involved with prostitution. (..) The sex tourists, who are predominantly older French males, are obvious. They saunter through the town centre with a sense of arrogance and entitlement, many with girls less than half their age. Fernindand, a young Malagasy man working in my hotel, says that the problem in Madagascar with prostitution is that there is so much poverty:  "The problem is the poverty. Customers can just pay the police and they won’t do anything."

Dans The Guardian
A Malagasy farmer who says he and his neighbours have lost access to their land because of the UK mining company Rio Tinto has been blocked from visiting London, where he had been due to address the firm’s annual general meeting. Athanase Monja planned to speak at the firm’s AGM on 12 April, but was refused a visa by the Home Office. Monja, a subsistence farmer, fisherman and first assistant to the mayor in his town of Antsontso, was told by British officials he had a “lack of qualification” to speak about environmental and human rights concerns. (..) The mine was billed as a future model for responsible mining, but campaigners say it has had a devastating impact on the environment and community. QMM, which is the local Rio Tinto subsidiary, uses a controversial biodiversity offsetting scheme that pledges to counteract environmental damage by protecting other areas. (..) Rio Tinto said ... “During the active mining phase of a project such as QMM, we work to rehabilitate and restore the mine site as the project progresses. At QMM, we conduct afforestation, agricultural projects and forest restoration on mined lands to balance the economic needs of host communities with the conservation of a biologically diverse habitat. The biodiversity offset sites that are supported by QMM were all existing Madagascar government-designated protected areas.”

Dans COFACE
PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES

20142015 2016(p)2017 (p)
Croissance PIB (%)3,33,02,93,3
Inflation (moyenne annuelle)6,17,47,26,9
Solde budgétaire / PIB (%)-2,3-4,0-3,9-4,4
Solde courant / PIB (%)-4,4-4,8-3,9-3,5
Dette publique / PIB (%)34,735,638,743,2

Mikama - July 10, 2017

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Une grande partie des recettes fiscales proviennent des grandes entreprises. Elles contribuent à 85% des recettes. (..) Parmi les plus grands contributeurs dans la caisse de l’État, on peut citer le groupe Star, la société minière Ambatovy. La société agro-alimentaire annonce qu’elle a versé au moins 180 milliards d’ariary. Pour Ambatovy, les estimations de la société projettent un montant de 50 millions de dollars de taxes versées par an pendant les dix premières années pour arriver à 4,5 milliards de dollars pendant toute la durée de vie du projet.

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Lancé officiellement hier, le projet « Jeunesse et citoyenneté » entend donner plus de « pouvoir » aux jeunes dans le processus de développement du pays. Les dernières statistiques démontrent une population malgache majoritairement jeune. En effet, 56% de la population malgache, la moitié et plus, sont regroupés dans la tranche d’âge de moins de 20 ans. Une jeunesse qui manque toutefois de repères et qui peine à trouver sa place dans la société actuelle. (..)  Mis en place par un consortium formé de trois organisations (ENDA-Madagascar, CDA, ou Conseil de Développement d’Andohatapenaka et le FFF Malagasy Mahomby), « le projet entend donner plus de latitude aux jeunes dans le processus de développement » d’après son coordinateur Idéal Muanza.

Dans LOI
Alors que le gouvernement malgache s'est donné pour objectif d'électrifier 70 % du pays d'ici à 2030 - contre les 15 % actuels - il ne lésine pas sur les moyens pour multiplier les projets de centrales. Selon nos informations, lors de sa visite en Chine fin mars, le président malgache Hery Rajaonarimampianina et son ministre chargé des projets présidentiels, Narson Rafidimanana, ont paraphé un Memorandum of Understanding (MoU) avec la société privée chinoise Tebian Electric Apparatus (TBEA), spécialiste de la fourniture d'équipements électriques et de la mise en œuvre de projets de transmission. Celle-ci mène un consortium qui propose à l'Etat malgache de construire une centrale à charbon de 150 MW qui serait située dans la région de Moramanga (nord-est). Sont également prévues la mise en place de lignes de transmission et de sous-stations électriques, ainsi que la construction d'une centrale solaire de 60 MW dans le sud d'Antananarivo et d'une centrale de 700 MW au fuel lourd.

Dans LOI
Une équipe d'ingénieurs de la société privée chinoise Tebian Electric Apparatus (TBEA) séjourne depuis le 1er juin dans la capitale malgache. Cette mission fait suite au Memorandum of Understanding (MoU) signé fin mars à Pékin par le président malgache Hery Rajaonarimampianina et son ministre chargé des projets présidentiels, Narson Rafidimanana, avec TBEA. L'accord porte sur la mise en place de plusieurs centrales électriques (LOI nº1451) et sur des travaux d'amélioration des performances du réseau électrique. Selon nos sources, TBEA, dont le président Zhang Xin est un cadre du Parti communiste chinois , s'est pour l'occasion allié au groupe local Filatex, dirigé par l'homme d'affaires français d'origine indo-pakistanaise Hasnaine Yavarhoussen, basé à Antananarivo. TBEA est représenté sur la Grande Ile par la firme STH Power Invest & Consult du laotien Phimmasenes Sengmany. Cette dernière défend également les intérêts d'une autre entreprise chinoise, Hongguang Mineral. Peu de temps auparavant, plusieurs sociétés chinoises ont répondu à un appel d'offres de la Jirama, l'opérateur électrique national, pour la mise en place de compteurs intelligents (AEI nº791). Et, fin mars, la China Communications Construction Co (CCCC) a signé avec Rajaonarimampianina un protocole d'accord pour la construction d'une route reliant Antananarivo au port de Toamasina (LOI nº1448).


Mikama - July 7, 2017

S.M.A. dans L'Express de Madagascar
Trente-et-un permis ont été délivrés par l’Office National pour l’Environnement (ONE) durant le premier semestre 2017 d’après un bilan publié par l’Office, hier. Parmi ces trente-et un-permis délivrés, 32% concernent respectivement des projets des secteurs miniers et de  l’industrie. D’autre part, c’est la région Analamanga qui a raflé le gros lot car 23% de ces permis délivrés la concernent, suivie de la région Antsinanana avec 16%. (..) Notons que, pour tous les investisseurs désirant s’implanter et exploiter  à Mada-gascar, l’obtention d’un permis environnemental est indispensable.

Dans La Gazette de la Grande Ile
A Madagascar, les Observatoires Ruraux ont été mis en place à partir de 1995 dans le cadre du projet MADIO (Madagascar-Dial-Instat-Orstom) sur 4 sites, illustrant chacun des problématiques spécifiques. (..) A partir de 1999, pour répondre à la demande de création de nouveaux observatoires émanant d’opérateurs du développement, un dispositif original inséré dans les institutions malgaches a été créé, le Réseau des Observatoires Ruraux (ROR)... Des notes, des bulletins mais aussi de nombreux travaux de recherche ont été réalisés à partir des données des observatoires ruraux. Il est ainsi possible de mieux comprendre la diversité des agricultures familiales à Madagascar...

Mikama - July 6, 2017

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le stock de la dette publique à fin Décembre 2016 s’élève à 3 476,7 millions USD ou 11 602,9 milliards MGA contre 3 331,7 millions USD ou 10 684,3 milliards Ariary à fin Décembre 2015. La dette publique est constituée de 73,9% de dette extérieure et 26,1% de dette intérieure. La dette garantie par l’Etat est évaluée à 6,2 millions USD ou 20,6 milliards MGA contre 7,9 millions USD ou 25,2 milliards MGA à fin Décembre 2015. La dette publique extérieure à fin Décembre 2016 d’un montant total de 2 570 millions USD ou 8 577 milliards MGA, a connu une légère hausse de 1,7% par rapport à fin Décembre 2015 (2 526,1 millions USD ou 8 100,9 milliards MGA). Cela s’explique essentiellement par le déblocage de fonds par les Organismes Internationaux, notamment la Banque Mondiale et le Groupe de la Banque Africaine de Développement d’un montant total de 115,67 millions USD ou 367,40 milliards MGA ainsi que par le prêt de rétrocession FEC d’un montant de 35 millions USD ou 106,9 milliards MGA.

Nomena E. dans La Gazette de la Grande Ile
Index de l’entreprenariat: Faible score pour Madagascar... Elle obtient la note globale de 14,3%, et se trouve à la 124ème place sur 137 pays étudiés dans le monde. Soit à environ à la 10ème place à partir du dernier rang. Selon l’analyse de la GEI, le manque de concrétisation institutionnelle handicape l’environnement entrepreneurial malgache. Comme la plupart des pays d’Afrique Sub-saharienne, la Grande Ile aurait un score élevé en « capacités » et en « aspirations », mais moins élevé en « attitudes ». En clair, les idées sont là mais la concrétisation manque.

Dans Your Industry News
Madagascar’s state-owned utility, Jirama (Jiro sy Rano Malagasy), is to benefit from fresh donor funds, after it was left reeling in the wake of droughts undermining electricity output. The International Monetary Fund (IMF) announced last week a package of measures worth US$86 million for various initiatives in the country, including support for the energy sector. It comes just a year after the World Bank issued a US$65 million credit to help the government improve electricity sector governance and operations. (..) In recent years, Madagascar has often ranked last globally in the World Bank’s Doing Business indicator showing the difficulty, delay, and cost of getting electricity. Many new customers have to wait nearly 450 days to get a power connection.

Dans The Telegraph
... amazing things you probably didn't know about Madagascar... It’s the world’s fourth largest island... There are 25.5 million Malagasies... According to Conservation International, just 17 countries are considered "megadiverse". Each possesses a vast number of different species – many found nowhere else. And Madagascar is one...  It has a few World Heritage Sites: they are the Royal Hill of Ambohimanga, a 500-year-old burial site, the rainforests of the Atsinanana, which are home to many rare species of primate and lemur, and the Tsingy de Bemaraha Strict Nature Reserve, known for its sea of limestone needles and sheer cliffs... Almost one in 10 Malagasies smoke weed, according to the United Nations Office on Drugs and Crime ... It recently abolished the death penalty.. Madagascar is the 10th least happy country, it says. As one of the poorest places, with a per capita GDP of $1,500 (putting it 188th out of 198 nations), and an average life expectancy of just 65 (in the UK, it’s 81).

Mikama - July 5, 2017

Soa-Mihanta Andriamanantena dans L'Express de Madagascar


Selon les chiffres issus du ministère du Commerce et de la Consommation, depuis plusieurs années, le volume de farine importée a tourné autour de 100 000  tonnes. (..) Quant à la production locale, « pour l’heure un seul producteur a été enregistré localement. On estime que sa production n’excède même pas le quart de l’importation »

Dans CAPA
EAIF backs upgrades and expansion at two Madagascar airports. Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) announced (30-Jun-2017) support for  upgrades and expansion at two Madagascar airports, after private sector company Ravinala Airports won the management concession for Antananarivo Ivato International Airport and Nosy Be Fascene Airport in 2015. The airports will have their runways, passenger terminal facilities and associated infrastructure upgraded and expanded in a EUR215 million project, with EAIF providing a senior debt of EUR25 million over a 16-year term. Passenger handling capacity will more than double at Antananarivo Airport with its runway is to be reinforced and resurfaced, giving the airport the ability to take widebodied aircraft. Nosy Be Airport's capacity will rise to accommodate 500,000 passengers p/a. Ravinala will be marketing the airport to carriers and tourism operators worldwide.

Dans Power Technology
According to the World Bank, only 14% of Madagascar’s population currently have access to electricity, a low figure even by the standards of sub-Saharan Africa. In rural areas the number of households connected to the grid is just 4%. (..) Last year the World Bank approved an International Development Association loan worth $65m to help the Madagascan Government improve its electricity sector operations. One of the key development objectives is improving governance “of the state-run utility company through improved efficiency, transparency, and accountability in supply, commercial functions, and management of corporate resources”.

Dans Ecofin Agency
Last Wednesday, the International Monetary Fund (IMF) approved an $86 million loan for Madagascar after its first review of the country’s economic performance, under a programme backed by an Extended Credit Facility. The money will be provided immediately, bringing total financing under the programme to around $129.61 million. (..) The 2009 Coup d’Etat scared off foreign investors. Also, according to IMF’s estimates, the draught that hit the country between 2016-ending and the beginning of 2017 and the Enawo cyclone which killed 81 people, injured 253 and affected more than 430,000, cost the nation about $400 million, that is 4% of its gross domestic product.

Mikama - July 4, 2017

Soa-Mihanta Andriamanantena dans L'Express de Madagascar
Léger rebond. À Madagas­car, l’environnement des affaires enregistre une progression. Cette année, la Grande île a également gagné treize places dans l’indicateur « Création d’entreprise » du classement Doing Business 2017, un rapport annuel du groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires. Le pays se retrouve actuellement à la 113e place si elle était à la 126e l’année dernière. Six cent cinquante deux, tel se chiffre à ce jour le nombre d’entreprises nouvellement créées entre le mois de janvier et juin de cette année, selon les chiffres émanant de l’Economic Development Board of Mada­gascar (EDBM). (..) L’import/export concerne de janvier à juin 2017, cent quatre vingt un entreprises nouvellement créées. (..) Par ailleurs, parmi ces sociétés nouvellement mise en place,  les entreprises de nationalité malgache arrivent au premier rang avec trois cent cinquante cinq entreprises créées depuis janvier de cette année, jusqu’à l’heure actuelle. Suivi de près par les entreprises chinoises et françaises.

Arh. dans NewsMada
Le marché canadien représentait à lui seul 580 milliards de dollars canadiens l’année dernière. Un marché sur lequel Madagascar peut se positionner comme fournisseur de choix sur certaines tendances de consommation. Avec 580 milliards de dollars canadiens de parts de marché, les Canadiens consomment 172% de produits importés de plus que les Etats-Unis (Affaires mondiales Canada, 2016). Les exportations de Madagascar vers le Canada ont représenté 79 millions de dollars canadiens et les importations depuis le Canada se chiffrent à 12 millions de dollars canadiens, soit 3% des importations canadiennes venant du continent africain. (..) «Au même titre que l’Agoa, Madagascar bénéficie de la politique Initiative d’accès au Marché pour le Canada. Cette politique vise les pays les moins avancés afin de stimuler et promouvoir la croissance économique en assurant une entrée en franchise et hors quota sur le marché canadien, à l’exception des produits avicoles, laitiers et d’œufs»...

Dans All Africa
Peu médiatisée, peu comptabilisée, la diaspora malgache vivant à l'étranger représenterait pourtant plus de 200 000 personnes, d'après une étude menée en 2013 par l'Organisation Internationale pour les Migrations. (..) Vous avez à peu près plus de 250 millions de dollars qui viennent de la diaspora qui entrent à Madagascar tous les ans, dans l'immobilier et dans l'assistanat des familles restées sur l'île. Mais ça ne crée rien. Or il y a certains Malgaches qui ont envie d'investir à Madagascar, qui veulent faire quelque chose pour leur pays, mais ils veulent une structure qui puisse travailler avec eux. Cependant, il n'y a pas de structures.