Antsa R. dans Midi Madagasikara
Durant le premier semestre de cette année, Madagascar a importé 247.207 tonnes de riz, contre 86.000 tonnes pour la même période en 2016 ; ce qui représente presque une quantité triplée. En effet, en six mois, l’importation de cette année a déjà dépassé la quantité totale importée pendant l’année 2016.
Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
.. le gouvernement nippon annonce le financement du projet de réhabilitation du système d’irrigation du sud ouest du Lac Alaotra. Le montant de l’enveloppe s’élève à 3,048 milliards de yen japonais, équivalent à environ 82 milliards ariary. Les travaux devraient débuter en avril 2018, pour se terminer en 2021, selon le calendrier établi. Le choix du projet n’est pas fortuit. Le Lac Alaotra rencontre de sérieux problèmes. La région risque de perdre le titre de grenier de Madagascar dans les prochaines années.
Dans LOI
En grande difficulté financière, la junior américaine Madagascar Oil vient de voir une opportunité pour écouler ses stocks de fuel lourd lui échapper à nouveau. L'opérateur électrique national malgache, la Jirama, lui a préféré les sociétés locales Galana et Jovenna des hommes d'affaires indo-pakistanais Iqbal Rahim et Hassanein Hiridjee, ainsi que la firme néerlandaise Vivo Energy, afin de lui fournir du fuel lourd pour ses centrales électriques. Le patron de Madagascar Oil, John Claussen, avait réussi en début d'année à imposer à la Jirama d'annuler un premier appel d'offres concernant la fourniture de fuel lourd et d'en relancer un autre, comme nous l'avions révélé (AEI nº786). La compagnie pétrolière n'a pas été plus chanceuse à la deuxième tentative et a été évincée par la Jirama. Madagascar Oil se retrouve donc encore avec son stock de 160 000 barils de fuel lourd, provenant des phases de test de Tsimiroro, sur les bras. La firme n'a actuellement pas les moyens de mettre à niveau les infrastructures routières qui lui permettraient d'évacuer son fuel. Si elle ne parvient pas rapidement à trouver un acheteur, elle aura le choix entre créer une raffinerie sur place ou construire sur site une centrale électrique fonctionnant au fuel brut, deux options coûteuses.
Dans LOI
Louis Roland-Gosselin, vice-président de Sherritt International pour le projet minier d'Ambatovy, vient du suspendre la participation de sa firme à la Chambre des mines de Madagascar. Dans le cadre de la gestion des redevances et des remises minières, Sherritt veut imposer au gouvernement malgache un projet de décret fixant les modalités de recouvrement, de répartition et de gestion des taxes minières dues à l'Etat par certains projets miniers. Le projet consiste à mettre en place une fondation pour gérer ces taxes, dont Sherritt ferait partie du conseil d'administration. Actuellement, lesdites taxes minières reviennent directement aux collectivités territoriales décentralisées, c'est-à-dire aux communes et régions qui accueillent les projets miniers. Gosselin reproche à la chambre des mines de ne pas le soutenir dans cette démarche. Cette dernière est présidée par Ny Fanja Rakotomalala, qui préside aussi Qit Madagascar Minerals (QMM, du groupe Rio Tinto), lequel exploite de l'ilménite dans la région de Fort Dauphin.
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