Mikama - June 27, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Le Projet pôle intégré de croissance II prévoit entre autres de nouvelles localités d’intervention, à savoir Toliara et Antsiranana. Ces derniers s’ajouteront aux trois premiers bénéficiaires que sont Antsi­rabe, Nosy-Be et Tola­gnaro. Pour les domaines d’intervention, le projet se focalisera en grande partie sur le Tourisme, notamment à Nosy-Be et Antsiranana, puis sur l’agriculture. (..) Mis en œuvre à Tolagnaro depuis septembre 2005, le PIC est intervenu dans différents projets, comme la construction du port d’Ehoala à hauteur de 35 millions de dollars, le bitumage des routes de la ville, la construction des rues et ruelles en pavé, le remplacement des conduites principales, primaires et secondaires d’eau potable, la fourniture de fils conducteurs pour l’énergie électrique, et l’éclairage public. Selon Rollis Rakotosamimana, délégué du Secrétaire nationale Pôle Tolagnaro, des appuis au secteur privé à travers des formations et la facilitation de l’accès aux infor­mations ont été fournis.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... si Madagascar est un pays à vocation agricole, les centres urbains créent 3/4 du PIB, alors qu’Antananarivo à elle seule génère 55% du PIB national. A l’heure actuelle toutefois, la capitale est complètement saturée presque sur tous les plans (transports, logements, établissements scolaires publics, etc.) C’est dans ce sens que le ministère projette une extension. (..)  La dernière étude de la Banque mondiale sur l’urbanisation à Madagascar note, en effet, qu’un gain de 10% des rendements économiques au sein des centres urbains devrait déboucher sur une hausse de 7% du PIB.  

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les conditionnalités des bailleurs traditionnels se tournent aujourd’hui autour de la vérité des prix et de la suppression des interventions de l’Etat sur le marché. Ces options ont pourtant été évoquées depuis 2012.  » Si l’on a procédé progressivement à l’application de la loi du marché, on aurait épargné 150 millions USD, soit 300 milliards d’Ariary, depuis deux ans », a affirmé le représentant du Trésor Public. Pour la JIRAMA, les subventions accordées par l’Etat se totalisent à 20 milliards d’Ariary par mois. En une année, cela fait 240 milliards d’Ariary. Il faut croire que les gaspillages des fonds publics se trouvent surtout dans le secteur de l’énergie. Avec les dépenses dans les centrales thermiques à Madagascar, pour la location de groupes et l’achat de carburants, on aurait pu construire 13 centrales hydroélectriques comme celle à Sahamivotry, a informé le DG du Trésor.

Racl.R dans La Nation
Selon le directeur général du Trésor public, la règle de séparation de fonction entre l’ordonnateur et le comptable public n’est pas respectée. Le Trésor public n’est pas en mesure d’assurer la fonction de suivi de ces deniers publics. Selon les textes, les dépenses des communes qui ont utilisé ces fonds publics doivent être contrôlées par des juridictions financières comme le tribunal financier par exemple mais aucune de ces communes dont le contrôle échappe au Trésor public, n’est en mesure de fournir ou de produire des pièces justificatives.

Dans Newsmada
... le nombre de visiteurs internationaux s’intéressant à la découverte de la Grande île stagne encore actuellement autour des 200 000, c’est-à-dire très loin du niveau enregistré en 2008 (375 000 touristes). Mais les autorités et autres acteurs du tourisme ambitionnent cette année d’atteindre les 350 000 à 400 000 touristes.

Fahranarison dans Newsmada
Plus de 50 % de la population n’ont pas accès à l’eau potable. La majorité des zones rurales enclavées ne sont pas épargnées par cette situation, comme c’est le cas de Mananety (commune rurale d’Amboanana). Heureusement, ce village vient de se doter d’un réseau de système d’adduction d’eau potable grâce à l’appui financier de l’ONG Madagascar development fund (MDF) et de ses partenaires. Le coût de construction de cette infrastructure, inaugurée la semaine dernière, s’élève à 4.825.461 ariary. Le projet a vu le jour grâce à l’appui financier de deux ONG étrangers, Frazer kidd et Adsum foundation, en partenariat avec MDF. (..) Ce projet permet non seulement de donner accès à l’eau potable aux quelque 310 villageois mais aussi de changer leur comportement face à l’hygiène et à l’assainissement. Ce

Noella Rakoto dans Newsmada
En effet, le girofle est l’un des produits d’exportation de Madagascar. Le pays en a notamment exporté à travers le monde près de 15.742 tonnes en 2009, selon les données de la direction générale des douanes, disponibles sur le site du trademap. Même si en 2010, la production malgache a chuté jusqu’à près de 8.306 tonnes, elle a repris l’année suivante avec 22.014 tonnes. En 2013, les statistiques de la douane malgache ont enregistré 12.473 tonnes de girofle produites. (..)  L’Indonésie et le Brésil sont les principaux concurrents de Madagascar en la matière. (..) Par ailleurs, l’Inde et l’Asie sont les principaux importateurs du girofle malgache.

Samy R. dans Newsmada
Industries extractives : les fleurons de l’économie malgache... d’après les prévisions, entre 40 000 et 46 000 tonnes [de nickel, projet minier d"ambatovy] seront produits cette année, ce qui avoisine le chiffre de 60 000 tonnes annuelles avancé de la capacité de production à plein régimes... rapportera notamment, outre divers autres avantages, 1 million de dollars de recettes. (..) La phase de test s’étalera sur six mois durant lesquels Madagascar oil produira 55 000 à 73 000 barils d’huile lourde du périmètre contractuel Tsimiroro - Bloc 3104.

MIkama - June 26, 2014

Sur le site du gouvernement canadien
Quick Facts
- Canada’s Global Markets Action Plan identifies Madagascar as an emerging market with specific opportunities for Canadian businesses.
- Two-way merchandise trade between Canada and Madagascar reached $119 million in 2013. Canada imports mainly ores, coffee, and clothing and accessories. Top Canadian merchandise exports to Madagascar include machinery (mainly taps and valves), miscellaneous textile articles, electric machinery and equipment, and coins.
- In 2013, Madagascar’s GDP was estimated at $11.5 billion, an increase of 16.9 percent over the previous year.

Dans The Daily and Sunday Express
Top 10 facts about Madagascar
2. Madagascar has been an island since about 88 million years ago when it split from India after the supercontinent Gondwana had broken up.
3. Because of its isolation, more than 80 per cent of the plants and animal species found on Madagascar are seen nowhere else on Earth.
6. Ninety per cent of the people in Madagascar live on less than two dollars a day.
7. There are more than 100 species and sub-species of lemurs in Madagascar.
8. The first human settlers in Madagascar are thought to have arrived around 350BC in canoes from Borneo.
9. About 80 per cent of the world’s vanilla comes from Madagascar.

Antony Sguazzin dans Blooomberg Businessweek
Madecasse, a Brooklyn-based chocolate manufacturer, urged Madagascar’s government to provide more information to cocoa farmers on how to grow the crop to help boost production. Growers need to be assisted with setting up nurseries and shown how to process the crop to help produce “fine” cocoa

Mikama - June 25, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Moins de 25%. C’est le taux de la malnutrition en Afrique, si auparavant le continent était considéré comme agonisant avec un taux de malnutrition de 32%, d’après les données de la FAO. Mais Madagascar, avec ses vastes terres cultivables et ses multiples et différentes zones agro-écologiques, est loin d’afficher une telle avancée. Il enregistre toujours un taux nettement plus élevé, notamment chez les enfants de moins de 5 ans. Près de la moitié de cette tranche d’âge, plus précisément 47,3% sont affectés par ce fléau, dont 18%  sous forme sévère. Ainsi, Madagascar est le 4ème pays au monde en termes de retard de croissance.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
 « La loi stipule que toutes les Communes doivent avoir un comptable public. Il faut une séparation stricte de la fonction d’ordonnateur et du comptable pour éviter les mauvaises gestions. Ces Communes perçoivent des impôts, des subventions de l’Etat et des appuis financiers des bailleurs. Bref, ils gèrent l’argent du peuple. En moyenne, plus de 80% du budget primitif des Communes sont alloués au paiement de salaires. Il ne reste que 20% pour les projets de développement. Or, le cas doit être l’inverse », a expliqué le DG du Trésor Public, Orlando Robimanana

Racl.R dans La Nation
Il semble que le projet de la direction général des Impôts de se concentrer sur les moyens d’intégrer progressivement le secteur informel vers le secteur formel est encore une entreprise difficile. (..) Un membre du Centre de réflexion des économistes de Madagascar ou CREM a souligné. « L’Etat ne doit pas toucher ce secteur avant qu’il ne change d’abord les lois fiscales, sociales et bancaires...  »

Noro Niaina dans Newsmada
Presque la moitié des 219.000 élèves, enseignants et cuisinières ciblés par le programme de cantines scolaires à Madagascar risque d’être privés de repas scolaire durant l'année scolaire 2014-2015 si aucun financement n’est reçu du Pam. (..) Le programme de cantines scolaires couvre actuellement 43% des écoles dans le sud du pays, soit seulement environ 4% des élèves scolarisés à Madagascar.

Noella Rakoto dans Newsmada
... certains de nos bailleurs de fonds comme le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale émettent des « recommandations » qui conditionnent le financement. L’une de ces suggestions est le retour à la vérité des prix qui s’étalera sur une année. Dans le Tahiry n°9, il a été mentionné que les subventions ont atteint les 481 milliards d’ariary sur les trois dernières années et cette somme pèse lourdement sur la trésorerie publique. Une trésorerie qui subit déjà des gaps fiscaux et douaniers d’un montant total de 1.073,77 milliards d’ariary en moyenne, de 2010 à 2013.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Il s’agit du projet de recherches de la compagnie américaine Exxon Mobil en off-shore, c’est-à-dire en pleine mer, au large de Mahajanga. Le promoteur prévoit d’entamer un premier forage exploratoire sur le site à la fin de l’année 2015. Pour l’instant, il s’attèle à effectuer des études d’impacts environnementaux, et attend la disponibilité de la plateforme ayant la capacité d’aller jusqu’à la profondeur de l’eau à cet endroit. « La profondeur de la mer peut aller jusqu’à 2000 mètres, sur le bloc situé à 70 kilomè­tres au large de Mahajanga, et il faudra ensuit creuser jusqu’à quatre ou cinq kilomètres. (..) Exxon dispose de trois blocs de recherche en off-shore au total, au large de Maha­janga. Outre le bloc 2001/A, les deux autres sont situés au Cap Saint André et Ampa­sindava, où la compagnie est en partenariat avec Sterling Energy.
Dans Newsmada
« Augmenter les revenus des entreprises contribuera à augmenter les offres d’emplois et augmenter les salaires », a notamment déclaré Shinzo Abe. (..) L’impôt moyen [au Japon] sur les sociétés va diminuer et passer de 36% à moins de 30% en moyenne. Alors qu’il est de 33% en France et de 22% au Royaume Uni.

Mikama - June 24, 2014

Report from International Federation of Red Cross And Red Crescent Societies, UN Development Programme
The purpose of this report is to support legislators, public administrators, and DRR and development practitioners and advocates to prepare and implement effective legal frameworks for disaster risk management (DRM) that are adapted to their own country’s needs, drawing on examples and experience from other countries. Its four objectives are to:
● present examples of DRR legal provisions from different country contexts and legal systems as a resource for DRM practitioners and legislators;
● identify factors that have supported or hindered the implementation of DRR as a priority within DRM laws and selected sectoral laws;
● make recommendations for legislators, practitioners and policy makers engaged in reviewing or drafting DRM laws and selected sectoral laws;
● provide an analytical framework against which different DRM laws and selected sectoral laws can be assessed at the country level in terms of effective support for DRR.

Noella Rakoto dans Newsmada
Les difficultés de la société nationale fournisseur d’électricité et d’eau sont nombreuses et très diversifiées. A l’heure actuelle, seuls les 12% de la population ont accès à l’électricité à Madagascar contre 53,2% au Sénégal et 75,2% en Afrique du Sud. Parallèlement à ce taux d’électrification encore très bas, les coûts et les tarifs sont très onéreux. En effet, par rapport à ceux de plusieurs pays d’Afrique, les coûts de l’électricité dans la Grande île sont très élevés. Effectivement, sur un classement de 39 pays d’Afrique, Madagascar arrive à la 16è place en ce qui concerne le tarif social et à la 17è en matière de tarif industriel. Des rangs qui traduisent des coûts encore élevés à réduire.

Dans Proactive Investors   
Aziana (ASX:AZK) has reached agreement to sell the Grigri, Marovato, Sakaleona North gold licences and its Belanitra graphite licence in Madagascar for a cash consideration of US$690,000.

Mikama - June 23, 2014

Folojaona dans La Gazettede la Grande-Ile
...conflit d’intérêt, lequel est prévu et réprimé par l’article 182 de la loi N° 2004-030 du 09 septembre 2004 sur la lutte contre la corruption dispose que « un conflit d’intérêt survient lorsque les intérêts privés d’un agent public ou de toute autorité publique coïncident avec l’intérêt public et sont susceptibles d’influencer l’exercice des devoirs officiels. Tout conflit d’intérêt doit être immédiatement déclaré auprès de l’autorité hiérarchique. Le non respect de cette obligation sera passible d’un emprisonnement de 6 mois à deux ans et d’une amende de 500.000 FMG ou 1 Hetsy Ariary à 50 millions de FMG ou 10 Tapitrisa Ariary, ou de l’une de ces deux peines seulement. » (..)  les médias comme étant le Quatrième Pouvoir et le seul contre-pouvoir capable de révéler les actes et faits de corruption. Par conséquent, la loi du silence peut être brisée.

Noro Niaina dans Newsmada
Le taux de prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans est très préoccupant dans la région de Menabe, soit un enfant sur trois (30,3%). La situation au niveau national concerne presque la moitié des enfants, soit un enfant sur deux (47,3%). (..) Selon les explications du coordonnateur national de l’Office national de nutrition (ONN), Jean François, Madagascar fait partie des 36 pays dans le monde où le taux des enfants ayant un retard de croissance s’élève à 90%. Et de poursuivre qu’en 20 ans (1992-2012), le taux de la malnutrition chronique avoisine les 50%.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
En effet, le Canada est le plus grand investisseur à Madagascar en apportant plus de 7,3 milliards de dollars pour le projet Ambatovy qui exploite du nickel et du cobalt en créant plus 9 000 employés dont 87% d’entre eux sont des Malgaches formés de haut niveau. (..)

Mikama - June 20, 2014

RMC dans Newsmada
Quelques chiffres pour traduire la pauvreté des jeunes :
¾ des jeunes sont issus du milieu rural.
7/10 viennent de ménages pauvres
6/10 subissent malgré eux l’inadéquation formation/emploi
3% ont fini leurs études universitaires. Plus de 40%, seulement le secondaire ou le primaire
17% n’ont pas franchi une porte d’école.
4% seulement sont des  employeurs
70% d’eux sont dans l’informel

Dans La Gazette de la Grande-Ile
- L'île Europa (28 km²) devint possession française par la loi d'annexion de Madagascar du 6 août 1895...
- Les îles Glorieuses ... 7 km²... Rattachées administrativement à Mayotte en 1895, elles le furent ensuite à Madagascar à partir de 1912.
- Juan de Nova (4,4 km²) abrite une petite garnison de 14 militaires du 2e RPIMa de Pierrefonds (La Réunion) et un gendarme...
- Les terres émergées de Bassas da India représentent 0,2 km2 de superficie ...
Les Îles Éparses sont revendiquées par Madagascar depuis la décision du général de Gaulle de rattacher ces territoires au ministère de l'Outre-mer et ainsi de les détacher du gouvernorat de Madagascar à la veille du référendum d'indépendance de la grande île (26 juin 1960). Le gouvernement français décréta en effet unilatéralement le 1er avril 1960129(*) le détachement des Îles Éparses, plaçant directement « les Îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sous l'autorité du ministre chargé des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer », qui en confia ensuite en septembre 1960 l'administration au délégué du préfet de La Réunion.


Dans La Gazette de la Grande-Ile
D’après les chiffres de l’INSTAT, en 2012, le nickel avait rapporté au pays plus de 2000 milliards d’ariary contre 620 milliards d’ariary pour le secteur textile et 370 milliards pour le girofle.

Mikama - June 19, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
A l’heure actuelle dans le cadre du projet pilote, la compagnie extraie 400 barils/jour si l’objectif sur 18 mois est d’atteindre 1 000 barils/jour. A la phase d’exploitation commerciale qui devrait s’étaler jusqu’à 50 ans, elle table sur une production de 150 000 barils/jour. Un niveau qui devrait situer le pays dans le top 10 des pays africains producteurs de pétrole en Afrique. (..) Pourtant, toutes les compagnies ont opté pour le Contrat de partage de production (CPP) avec l’Etat. Mais rien ne permet de connaître la part exacte de l’Etat malagasy en cas d’exploitation commerciale d’un quelconque gisement pétrolier. Cette opacité représente un grand risque favorisant le détournement, la corruption et les autres pratiques contraires à la bonne gouvernance. Seules les obligations fiscales des compagnies sont connues lorsqu’elles atteindront la phase d’exploitation commerciale. Elles devront payer une redevance par tranche de production de 12%, un impôt direct sur les hydrocarbures de 24% (l’équivalent de l’impôt sur les bénéfices des sociétés), les autres impôts et taxes de droit commun.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Elle [Jirama] testera l’huile lourde de Tsimiroro qui devrait être mélangée à du gasoil pour une proportion de 85% d’huile et de 25% de gasoil. (..) Rappelons, en effet, que son coût d’exploitation est fortement plombé par le carburant entièrement importé, alors que sa production d’électricité est encore assurée à hauteur de 44% par les centrales thermiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’électricité coûte cher. Elle représente jusqu’à 40% du coût de production de l’industrie. Sinon, le taux d’électrification demeure encore faible dans le pays avec un taux d’électrification de 12%. (..)  L’huile lourde de Tsimiroro fait partie du pétrole non conventionnel dont le raffinage requiert des technologies spécifiques. Comme Madagascar ne dispose d’aucune raffinerie, le raffinage devrait se faire ailleurs, probablement en Indonésie ou en Afrique du sud. C’est ce qui explique le programme de construction d’un pipeline de 150 km qui reliera Tsimiroro à Maintirano.

Noella Rakoto dans Newsmada
En effet, si le secteur industriel participe actuellement au PIB à hauteur de 14%, l’objectif est d’arriver à plus de 25% au cours des 5 ans à venir. C’est le secteur primaire qui domine avec une part de 30% sur le PIB contre 60% pour le secteur tertiaire.

Mikama - June 18, 2014

Rakotomalala dans Global Voices
In Madagascar, 44,000 children under the age of five die each year, according to the latest UNICEF figures. (..) According to the World Bank, half of all children under five experience delayed growth, “a larger proportion than in any other country in Africa.” The maternal mortality rate is estimated at approximately 498 per 100,000 live births, and the causes of death are many, including limited access to skilled staff during delivery, poor prenatal care, and lack of emergency care. (..)
Experts agree that the need for action is urgent. UNICEF says vaccination and newborn diet monitoring are necessary to reduce infant mortality. To improve the public health situation overall, the priorities should be:
- Strengthen nutrition programs targeting the most vulnerable groups, and their access to adequate nutrition;
- Enhance efficiency of budgetary expenses;
- Improve management of healthcare human resources;
- Introduce risk-free delivery kits;
- Bring doctors back to health centers in rural areas.
Source UNICEF

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Les Malgaches pourront, désormais, devenir « petits porteurs » au sein des sociétés issues de la privatisation. C’est la mission du Fonds de Portage et de Privatisation. Il a pour objet, la gestion de portefeuille de valeurs mobi­lières, la vente, l’achat et l’échange de valeurs mobilières, et la promotion de l’actionnariat national. (..) Avis donc à tous  les Nationaux, personnes physiques de nationalité malgache ou entreprises dont la majorité du capital est détenue par les Malgaches, qui pourraient  être intéressés à devenir actionnaires, petits porteurs, dans les sociétés issues de la privatisation. Et à en croire les explications des responsables du FPP, la transparence et l’égalité de chance constitueront les principes de base de l’offre publique de vente à lancer par le FPP.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Cancer, stérilité, paralysie et malformation dus aux produits chimiques. Combien de personnes en ont été déjà victimes.   Les réponses restaient vagues, hier, à Ambatobe

Mikama - June 17, 2014

Racl.R dans La Nation
... l’introduction du NMP [Nouveau Management public] a permis d’éviter de nombreux gaspillages et de réaliser des économies substantielles et pour le cas de Madagascar actuellement, c’est une option. « En Nouvelle Zélande, selon l’ancien ministre de l’Industrie Mac Tigue (2005), les effectifs de l’administration ont été réduits de 66%, la part de l’État dans le PNB est passée de 44% à 27% tout en permettant une augmentation de la productivité. Les excédents budgétaires ont permis de réduire la dette publique de 63% à 17% du PNB et de réduire les taux d’imposition sur le revenu. Cette réduction a entraîné des recettes supplémentaires de 20%. Selon Burnham (2000), au Royaume-Uni, le NMP a permis une réduction des coûts, une hausse de la qualité des services, une meilleure productivité et une forte diminution du nombre de fonctionnaires (moins 34% depuis 1979) », toujours d’après la publication.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le coût de l’électricité est relativement cher à Madagascar dans la mesure où le pays est classé 16ème pour le tarif social et 17ème pour le tarif industriel moyenne tension sur 39 pays similaires en Afrique. (..) Pour l’heure, la couverture territoriale en électricité est faible avec un taux de 12%, contre 52% au Sénégal et plus de 75% en Afrique du sud.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Il faut savoir que les programmes proposés par les OSC jusqu’à présent sont surtout axés sur la Transparence de la gestion des fonds publics, l’Amélioration de la gestion financière, la Transparence dans la passation des marchés publics, la mise en œuvre TRS dans les zones minières, la Transparence de la gestion des impôts fonciers et sisaliers. (..)

Mikama - June 16, 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
L’AMIC regroupe sept membres actifs composés de fonds et sociétés de capital investissement basés et également actifs à Mada­gascar, ainsi que d’une société de garantie. Outre le MDP, il y a également Adenia partners, Assist développement, Fiaro, Fonds de portage et privatisation (FPP), Investis­seurs et partenaires, Sonapar et Solidis. Elle a pour vocation de représenter, de fédérer et de promouvoir la profession de capital-investissement à Madagascar auprès des pouvoirs publics. (..) À la fin de l’année  2013, le cumul des montants levés par les membres fondateurs de l’AMIC s’élève à 400 millions de dollars. 62% de ce fonds ont été levés auprès d’institutions comme les agences de développement et les institutions financières et 38% auprès du privé. Sur ces 400 millions de dollars, 150 millions de dollars ont été investis. Les financements octroyés ont été majoritairement dirigés vers le secteur tertiaire qui représente 83% des investissements comme l’hôtellerie et le tourisme.

Racl.R dans La Nation
La législation malgache actuelle exige un business plan à l’intérieur du dossier de demande d’attribution de terre de grande superficie, supérieure à 2 500 ha, étudié par un comité interministériel qui analyse le projet du point de vue de l’impact socio-économique, entre autres, avant de prendre une décision sur un rejet ou une approbation. 9..) Les entreprises et investisseurs nationaux et étrangers affirmant volontiers être prêts à contribuer au développement durable de Madagascar, devront respecter trois caractéristiques reconnues du développement durable qui n’est autre que l’efficacité économique, la responsabilité écologique et la solidarité sociale.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
D’après le journal Madagascar conservation & development (MCD) de juin 2014, la Grande Ile abrite 6 espèces endémiques de baobabs dont 3 sont « en danger » et 3 « quasi-menacées » selon la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Mikama - June 13, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
L’agriculture est décidément le secteur le moins attractif pour les investisseurs et les banques. En effet, selon l’avis de ces derniers et comme le confirme le président de l’Amic, Geoffrey Tassinari, « L’agriculture représente ce que les investisseurs détestent car non seulement c’est très sportif, mais c’est également très volatile ». Un directeur d’entreprise qui a voulu garder l’anonymat confie que « 80% des Malgaches sont des agriculteurs, mais c’est pour cette masse populaire que l’accès au financement est le plus difficile. Les banques primaires refusent leurs demandes de crédit car elles les jugent trop risquées. Parallèlement, les institutions de microfinance ne leur prêtent qu’à des taux élevés, soit 36%. Un taux exorbitant qui ne permet pas aux agriculteurs de développer leurs activités ».

Racl.R dans La Nation
Madagascar sera encore pauvre en 2025. Telle sera la triste réalité si rien ne change, si la manière de concevoir et de travailler pour relever l’économie nationale reste la même, et ceci dans tous les domaines. Quand le calcul politique intervient dans le développement économique, la pauvreté causée par les crises est imminente. (..) D'après une analyse publiée en 2012, Madagascar a de fortes probabilités d'être encore au rang des pays pauvres en Afrique en 2025, avec un PIB par habitant qui serait encore inférieur à 1000 dollars. Le contexte actuel résultant de la crise de ces dernières années et bien avant même, parle d’elle-même. Depuis 1960, le PIB par habitant n'a cessé de se détériorer car il est passé de 475 dollars (1960) à 325 dollars (1988), puis à 275 dollars (2010). Le taux de pauvreté est actuellement l'un des plus élevés au monde et en 2010, ce taux était de 75,3% sur la base du seuil national, et de 92% en prenant la référence internationale de deux dollars par jour PPA. La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont classé Madagascar au rang des Etats fragiles depuis 2013. (..) Le Kenya par exemple a eu 322 dollars/habitant en 1960 et est passé de 575 dollars/habitant en 2010...

Mikama - June 12, 2914

NIR dans La Gazette de la Grande-Ile
Selon l’étude, 80 000 tonnes d’aliments marins sont prélevées à Madagascar et exportées chaque année, principalement vers l’Europe et l’Asie. La surexploitation halieutique, limitée aux côtes des pays les plus développés jusqu'aux années 1970, est donc devenue mondiale. Les méthodes scientifiques de gestion des stocks ont été un échec. 4,2 millions de tonnes de poissons auraient été pêchés de 1950 à 2008 dans les eaux de Madagascar soit le double des chiffres officiels, selon un rapport publié par l'organisation de protection de l'environnement, Blue Ventures. Sous la pression démographique, les quantités pêchées augmentent considérablement. Bien que coutumiers des migrations saisonnières, les pêcheurs malgaches doivent s'éloigner des côtes pour trouver du poisson, en particulier le requin. Le phénomène est accentué par la présence des sociétés de pêche industrielle. La quatrième plus grande île du monde serait soumise depuis plusieurs années à la surexploitation de ses ressources maritimes par les sociétés européennes et asiatiques. Elles pratiquent la pêche à grande échelle et leur production est strictement destinée à l'exportation.

Racl.R dans La Nation
Cadre de Programmation Pays. 157 milliard d’Ariary pour sa mise en œuvre. Le Représentant de la FAO, Patrice Talla Takoukam a signé hier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères à Anosy le document Cadre de Programmation Pays ou CPP de Madagascar avec le Gouvernement malgache ... Trois domaines prioritaires feront l’objet des interventions du CPP sur la période 2014-2019 dans le pays. Il y a le volet « intensification durable et profitable de la production agricole, et éducation/promotion de la nutrition ». Il y a aussi la « gouvernance et gestion durable des ressources naturelles » et enfin le « renforcement de la résilience des ménages face aux chocs et aux aléas dans le cadre de l’adaptation au changement climatique ».

Noro Niaina dans Newsmada
L’Unicef aura encore des défis à relever étant donné que 82% des enfants à Madagascar vivent dans la pauvreté et près de 1,5 million d’enfants en âge d’être scolarisés ne vont pas à l’école. Près de 2 millions d’enfants sont encore atteints de malnutrition chronique et des millions d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat.

Mikama - June 11, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Outre, l’appel à de nouveaux investisseurs étrangers, le professeur Olivaniaina Rakoto David a mis en exergue la nécessité d’une relance des investissements nationaux parmi les priorités. La mobilisation des épargnes dormantes auprès de certains établissements publics a été avancée comme un des moyens pour leur lancement. Ces fonds permettront en effet la mise en place d’une banque de développement, un projet qui n’a pas pu voir le jour. (..) Pour le long terme, d’autres mesures ont été avancées dont  la création de bourse de valeurs,  la mise en œuvre des moyens pour que  les secteurs économiques, les services sociaux et les secteurs publics procèdent à des recrutements massifs, la suppression des exonérations fiscales consenties aux entreprises sans effets suffisants sur l’emploi ainsi que la mobilisation de la population pour une plantation vivrière massive.

Fast Market Research dans Digital Journal
Confectionery Market in Madagascar: Databook to 2017: New Research Report Available at Fast Market Research. The report presents detailed historic and forecast data on the Confectionery consumption trends in Madagascar, offering consumption volume and value at market and category level. (..) Detailed category coverage is provided, covering seven product segments that include: - Chocolate - Gum - Sugar Confectionery.  Future forecasts allow marketers to understand the future pattern of market trends...

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Selon la Caisse nationale de prévoyance sociale (CnaPS), 10% des travailleurs bénéficient de la protection sociale, dont 7% sont des travailleurs salariés et les 3%, sont des enseignants non-fonctionnaires (ENF ou FRAM).

Mikama - June 10, 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
L’EITI est une norme internationale qui garantit la bonne gouvernance du secteur minier dans un pays. C’est un indicateur capital, voire décisif, auquel les investisseurs sont particulièrement attentifs avant de venir dans un pays. D’une manière générale, il consiste à comparer de manière indépendante et à soumettre à un auditeur  indépendant les chiffres sur les recettes perçus par l’État et ceux payés par les opérateurs. L’objectif est de déterminer un éventuel écart et la rédaction d’un document appelé rapport de réconciliation par un cabinet indépendant. Ce rapport  sera ensuite présenté au conseil d’administration pour approbation. Depuis cette année, les nouvelles règles de l’EITI ont inclus d’autres exigences dont, entre autres, l’intégration du processus d’octroi des permis miniers dans le rapport.

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
Sur les 60 millions d’ha de superficie totale, presque la moitié du pays peut se prêter à l’agriculture et 18 millions d’ha sont encore disponibles (..)  On se rappelle que lors de la crise alimentaire mondiale de 2007-2008, le FMI et la Banque mondiale ont consenti exceptionnellement des subventions pour la promotion de la riziculture de contre-saison. Cette aide a débouché sur des résultats inattendus, soit un rendement moyen de 6 t/ha contre une moyenne nationale en-dessous de 3 t/ha, une production rizicole de contre-saison de 828 000 t, contre un objectif de 200 000 t.

Press Release on Europa.eu
In recent months, the EU has supported the Madagascan education system, which had been damaged significantly during the crisis since 2009, through two programmes: "Emergency support to the Malagasy national education" (€15 million) and "Support Programme for Basic Social Services (PASSOBA) Education" (€32 million). (..)

Mikama - June 6, 2014

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Cinq cent mille enfants de 7 à 10 ans, d’adolescents de 11 à 15 ans et des jeunes de plus de 15 ans seront insérés et réinsérés à l’école à la rentrée 2014-2015, a déclaré le ministère de l’Éducation nationale, hier, à l’occasion de la présentation de la campagne nationale d’insertion et de réinsertion scolaire, à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Le constat est amer avec plus d’un million d’enfants qui se trouvent en dehors de l’école et le taux d’abandon scolaire de 60% entre les deux premières années du primaire, selon la direction de la planification de l’éducation.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le système de production d’électricité actuel est très coûteux. Il faut prendre une décision pour une solution alternative, a déclaré le ministre Fienena Richard... A Mandroseza, seulement trois groupes électrogènes sur les quatre installés dans le central fonctionnent. D’après les techniciens, il faudrait 28 milliards d’Ariary pour réparer le quatrième groupe et assurer l’entretien de l’ensemble. Mais, même si les quatre groupes fonctionnent correctement, la production reste insuffisante. Il faudrait un nouveau central, dont la mise en place coûterait 40 milliards d’Ariary.

Valis dans Tribune de Madagascar
61 organisations de la société civile se sont vus allouer le 2 juin 2014, des fonds par le Projet de gouvernance et de développement institutionnel (PGDI) dans le cadre de ses actions à promouvoir la bonne gouvernance.

Mikama - June 5, 2014


Noella Rakoto dans Newsmada
L’industrialisation n’a pas conduit au développement espéré parce que le système économique malgache est extractif, c’est-à-dire une économie qui profite seulement à certains groupes d’individus au détriment de l’ensemble de la population. Le constat a été fait par la promotion Bravo du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS). Cette dernière a effectué une étude basée sur les théories et les concepts des grands économistes, une comparaison entre la Grande île et certains pays industrialisés émergents ainsi que d’autres nations moins avancées en la matière.

Fanjanarivo dans La Gazette dela Grande-Ile
Un container fret station, un abattoir industriel  sur 10 ha et une unité de transformation de fruits et miel. Ce sont les trois projets en gestation sur Ehoala park, la surface de 440ha autour du port Ehoala à Fort-Dauphin.

Fanjanarivo dans La Gazette dela Grande-Ile
Bientôt, la compagnie pétrolière Anadarko mettra en place sa plateforme de forage dans le canal du Mozambique et ce sera l’une des grandes perspectives de développement pour le port Ehoala. (..)

Mikama - June 4, 2014

Sera R dans Newsmada
Le coût de la dégradation environnementale dans la Grande île est estimé entre 450 et 500 millions de dollars par an, d’après une estimation de la Banque mondiale, soit 9 à 10 % du PNB. « Ce qui représente une problématique majeure pour le développement du pays », a souligné de son côté la Banque africaine de développement (BAD). (..) En effet, de par sa position géographique et la répartition spatiale de sa population sur le territoire, la majorité des secteurs productifs de l’économie à Madagascar sont très vulnérables aux événements climatiques à l’instar des cyclones, des inondations et de la sécheresse. À ces catastrophes s’ajoutent entre autres celles apportées par l’Homme, qui se traduisent par la déforestation, la dégradation des espaces naturels, les menaces résultant des activités minières ainsi que l’utilisation massive de la biomasse comme source d’énergie principale.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
... on estime que US$ 200 millions de dollars de bois précieux ont été exportés, lesquels ont rapporté environ US$ 20 millions de dollars au Gouvernement.  Une telle somme est évidemment significative pour un gouvernement en mal de reconnaissance internationale et qui ne bénéficie pas du soutien des bailleurs de fonds, mais elle est négligeable par rapport au chiffre d’affaires actuel de l’industrie du tourisme de nature (1/2 milliard de dollars) ...
Source : L’édition 2013 du rapport « Madagascar Country Environnemental Analysis » a été publié en anglais sous le titre « Taking Stock and Moving Forward ». Il a été rédigé par une équipe coordonnée par Jean-Christophe Carret


Navalona R. dans Midi Madagasikara
« les infrastructures hydro-agricoles permettent d’irriguer 1 200 000 ha dans tout Madagascar. Mais la majorité d’entre elles nécessitent une réhabilitation, étant donné que ces ouvrages ont été construits, il y a 50 ans... »

Mikama - June 3, 2014

R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
... Madagascar est un pays à vocation agricole dont les terroirs accueillent une grande gamme de produits tempérés et tropicaux. De plus, la surface agricole potentielle avoisine les 35 millions d’hectares selon le recensement agricole de 2004-2005. Pays d’élevage, Madagascar possédait en 2007 un cheptel de 10,4 millions de bovins, 1,8 million de chèvres et de moutons, 1,3 million de porcs et 2,2 millions de volailles. (..) Selon lui [Didier Rasoanaivo, directeur des études et de la conformité auprès de la Cnaps], les producteurs qui sont classés parmi les travailleurs indépendants ne bénéficient pas encore d’une protection sociale. D’où l’ambition de la Cnaps d’élargir le nombre de ses affiliés afin que les producteurs puissent bénéficier d’une pension de retraite. Dans la même foulée, un protocole de partenariat a été élaboré entre la Cnaps et la maison de l’agriculture (Tranoben’ny Tantsaha) le 17 mai 2013. L’objectif est de mettre en place un régime de retraite obligatoire pour les agriculteurs, les éleveurs et les pécheurs.

Nadia dans Newsmada
Les nouveaux locaux du centre d’études, de réflexion, de veille et d’orientation (Cervo) du bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) viennent d’être inaugurés hier. La mise en place du « Cervo » entre dans le cadre du renforcement de capacité en réduction des risques et des catastrophes naturels. Sa mise en œuvre est effectuée par la cellule de prévention et gestion des urgences de la primature (CPGU), tandis que son financement est assuré par la banque mondiale. )..) « Madagascar est classé parmi les pays d’Afrique ayant un haut risque en catastrophes naturelles. Et dans le monde, la grande île est le 4ème pays exposé à ces risques ». Une révélation du country manager de la Banque mondiale, Coralie Gevers. «  Et le coût moyen des désastres lors d’un cyclone est de 40 millions de dollars » précise l’information.

Mikama - June 2, 2014

Solo Rabefiringa dans Madagascar Matin
... de la malédiction des richesses naturelles comme sous d’autres cieux.  C’est dans cette optique, par exemple, que la BAD tout en mettant en œuvre sa stratégie intérimaire au bénéfice de l’Ile, n’hésite pas à la classer dans la catégorie des Etats fragiles au niveau de son classement après analyse des performances économiques malgaches entre 2008 et 2013. « La Banque veillera donc à ce que les interventions financées contribuent à réduire les facteurs de fragilité du pays », note à ce propos Abdelkerim Bendjebbour.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le diplomate [Victor Sikonina, ambassadeur de Madagascar en Chine] précise : « Certes, la Chine est la 2ème puissance mondiale et les Chinois ont une grande habilité pour concrétiser des affaires, mais certains profitent de la défaillance institutionnelle et juridique chinoise qui débouche sur le principe de 1 pays à 2 systèmes. D’une part, il y a la grande Chine et d’autre part Hong-Kong et Macao. Certains investisseurs profitent de ces 2 systèmes pour devenir intouchables. Ils installent leur siège à Hong-Kong et si les affaires qu’on noue avec eux ne marchent pas, on ne sait pas vers qui se tourner » (..) Le diplomate malagasy basé en Chine souligne que l’Etat chinois consacre 20 milliards US$ gérés par Eximbank Chine pour les gouvernements en Afrique. Il faut y ajouter 5 milliards US$ pour encourager les sociétés chinoises à s’installer sur le continent. L’ambassadeur avance que si certains investisseurs chinois peuvent se conduire en hors-la-loi, les Chinois ont en général un grand respect des lois. Cela signifie que si les contrats et cahiers de charges sont bien clairs, ils ne rechignent pas à les respecter. Mais s’il y a des problèmes, cela veut dire que ces documents comportent des lacunes. Il faut donc bien « verrouiller » les contrats pour en faire respecter tous les aspects.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
D’après l’Unicef, 48% des enfants malgaches de moins de 5 ans sont en proie à l’insuffisance alimentaire. Autrement dit, de la malnutrition.