Mikama - June 5, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
L’industrialisation n’a pas conduit au développement espéré parce que le système économique malgache est extractif, c’est-à-dire une économie qui profite seulement à certains groupes d’individus au détriment de l’ensemble de la population. Le constat a été fait par la promotion Bravo du centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS). Cette dernière a effectué une étude basée sur les théories et les concepts des grands économistes, une comparaison entre la Grande île et certains pays industrialisés émergents ainsi que d’autres nations moins avancées en la matière.

Fanjanarivo dans La Gazette dela Grande-Ile
Un container fret station, un abattoir industriel  sur 10 ha et une unité de transformation de fruits et miel. Ce sont les trois projets en gestation sur Ehoala park, la surface de 440ha autour du port Ehoala à Fort-Dauphin.

Fanjanarivo dans La Gazette dela Grande-Ile
Bientôt, la compagnie pétrolière Anadarko mettra en place sa plateforme de forage dans le canal du Mozambique et ce sera l’une des grandes perspectives de développement pour le port Ehoala. (..)
D’ici 5 à 10 ans, la région du sud-ouest de Madagascar devrait d’ailleurs attirer de nombreux investisseurs du secteur extractif (pétrole et mines). La présence d’Anadarko dans le canal du Mozambique devrait, en effet, jouer un effet de levier pour l’exploration de ressources pétrolières et gazières sur les côtes sud-ouest de Madagascar, limitrophes des gisements d’Anadarko.

Vonjy Radasimalala dans l'Express de Madagascar
Les chercheurs tirent la sonnette d’alarme face à l’insuffisance de ressources humaines compétentes en milieu rural. Le sol destiné à nourrir les hommes est menacé. (..) Les chercheurs ont ainsi mené une recherche afin de remédier à ce problème, entre autres l’agriculture de conservation ou système de culture sous couvert végétal. Mais dès que le projet et la recherche  sont terminés, les paysans ont tendance à oublier la bonne pratique. « Le lien entre les chercheurs et les paysans fait défaut. Les chercheurs ont dû même inventer une autre approche pour convaincre les paysans d’adopter la nouvelle technique, même si c’est le rôle des techniciens agricoles », a expliqué  Lilia Rabeharisoa.