Mikama - December 31, 2013

Racl.R dans La Nation
Un poids de 4 840 milliards d’Ariary à considérer. La question de formaliser ou non du secteur informel figure parmi les soucis des dirigeants de l’Etat car c’est un manque à gagner pour les caisses de l’Etat. (..) l’Institut national de la statistique (Instat) en 2012, le secteur informel marchand non agricole a produit 7 472 milliards d’Ariary de biens et de services et a créé 4 840 milliards d’Ariary de valeur ajoutée... Cette valeur ajoutée représente 24% du PIB total officiel en 2012, et 36% du PIB marchand non agricole selon le rapport de l’étude réalisée par l’Instat en 2012.
... le nombre d’unité de production individuelle(UPI) hors agriculture, élevage, pêche, est estimé à 2 282 500 unités. Près de 41% des unités de production sont prêtes à être enregistrées auprès de l’administration, selon l’étude de l’Instat et 61% sont prêtes à payer leurs impôts.
... Selon cette étude, la réalité montre que c’est l’épargne individuelle qui finance, à hauteur de 95%, les activités du secteur informel. Ceci est un indicateur qu’il n’existe pas d’institution qui soit prête à prêter de l’argent aux opérateurs pour entrer dans le secteur formel.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Avec la piètre performance de l’économie malgache, les produits locaux ont affiché les plus fortes augmentations de prix, durant cette année 2013. En effet, ces produits ont contribué à 81 % de la variation globale des prix à la consommation. Ils représentent environ 76,3 % des marchandises commercialisées dans la Grande Ile. En glissement annuel, les prix des produits locaux ont augmenté de 7,2 % ; contre 6,6 % pour les produits semi-importés et 6,3 % pour les produits importés.

Mikama - December 30. 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... le pays perd tous les ans 36 000 ha de forêts naturelles. C’est 537 fois la superficie de la cité des 67 ha dans la capitale. C’est énorme même si ce taux de déforestation (0,4%) pour la période 2005-2010 a baissé par rapport à celui de la période allant de 1990 à 2000 situé à 0,8%. (...) En 2010 donc, il ne reste plus que 9 220 040 ha de forêt naturelle.
Le triste record de la déforestation revient aux régions Boeny (0,9% par an) et Atsimo Andrefana (0,8% par an) sur la période étudiée. Le document évoqué plus haut souligne : «  En termes de superficie déforestée, les régions d’Atsimo Andrefana et de Menabe sont les plus touchées en ayant perdu respectivement près de 66 000 ha et 26 000 ha entre les deux dates (soit entre 2005 et 2010). La moitié des superficies perdues se trouvent dans ces deux régions ». Sinon, le taux de déforestation à l’intérieur des aires protégées gérées par le MNP a été de 0,2% par an, soit la moitié du taux national. En revanche, les forêts épineuses et les forêts sèches sont plus menacées que les forêts humides.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
L’invasion acridienne qui a débuté en avril 2012 est d’une gravité extrême et menace les moyens d’existence de 60% de la population malgache, soit 13 millions de personnes, dont 4 millions sont déjà répertoriées victimes du fléau qui sévit. (..)  De leur côté, les victimes des invasions acridiennes, dont certaines ont perdu cette année jusqu’à 80% de leurs récoltes, s’inquiètent beaucoup plus sur leurs activités et croisent les doigts pour une maitrise de la situation en 2014.

Mikama - December 24, 2013

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« D’après les prévisions, les surfaces occupées par les grandes villes augmenteront de 22,6 % d’ici à 2030, alors qu’entre 1950 et 2000, cette surface n’a augmenté que de 7,5 %. Par ailleurs, la croissance démographique en milieu urbain atteindra 45 % jusqu’en 2025. En d’autres termes, 9 millions de citadins s’ajouteront aux 6 millions actuels. Les statistiques indiquent que 72 % de la population urbaine vivent dans les bidonvilles, souffrant de problème d’accès à l’eau potable, aux infrastructures routières, aux services publics, etc. Cette situation place le pays parmi ceux concernés par l’alerte la plus élevée en matière de formation de bidonvilles », a exposé le secrétaire général de la Vice-primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire, lors de l’atelier. (..) Notons que 67 % de la production nationale  de Madagascar sont opérés dans les grandes villes, 70 % de l’énergie sont également consommés dans ces zones. Par ailleurs, les villes produisent 80 % des ordures et 60 % des gaz à effet de serre dans le pays.

Dimisoa dans NewsMada
Toutefois, l’hydraulique et le solaire sont les mieux adaptés pour notre climat. En effet, avec l’hydroélectricité, notre potentialité réside dans les environs de 7 800 MW si pour l’énergie solaire, notre atout réside surtout dans la durée de l’ensoleillement qui est supérieur à 800 heures par an avec une radiation annuelle supérieure à 2 000 kW/m2.

Mikama - December 23, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« L'érosion côtière et la dégradation des forêts de mangroves s'amplifient chaque année dans les régions Boeny, Menabe, Vato­vavy-Fitovinany et Atsinanana. Cette situation liée au changement climatique, menace la subsistance de millions de personnes directement ou indirectement », a-t-elle averti.
Pour réduire les dégâts, la Grande île tentera de soumettre un projet de cinq millions de dollars au programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

Dans La Gazette de la Grande-Ile
En bas de la pente, les cultures maraîchères et les pieds de manioc s’intercalent entre les arbres fruitiers. À mi-hauteur, les agriculteurs plantent le Flemingia (une haie vive antiérosive) et de jeunes girofliers ; enfin, au sommet, les acacias forment un mur contre le vent. Aujourd’hui, le littoral Est abrite plus de 6 000 hectares de terre améliorée par l’agroforesterie. Les SPI permettent d’accroître les rendements agricoles et de générer des sources de revenus supplémentaires pour les paysans, notamment grâce aux cultures pérennes à cycle court.

Mikama - December 19, 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
La loi sur les grands investissements miniers ne prévoit qu'une très faible part pour les localités d'implantation. Douze pourcent du montant des investissements des compagnies devraient revenir aux collectivités territoriales décentralisés durant le projet, à travers les redevances...  « La LGIM favorise les compagnies, les 25% d'intérêt qui reviennent à l'État même si une quarantaine d'impôts vont s'y ajouter, ne pourront pas couvrir les impôts sur les revenus qui devront être versés dans les caisses de l'État », a poursuivi toujours Patrick Rasamoelina.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Qualité en terme de santé (hygiène, latrines, déparasitage, trousseau de secours...), de l'environnement (infrastructures salubres, lieu à l'abri des tapages et des bars, espace extérieur attrayant,...), de l'éducation (personnel compétent, relation avec les parents, savoir faire et savoir être,...), de la protection (zéro risque de danger pour les enfants, espace clôturé, relation avec les réseaux de la protection de l'enfance,...), et de nutrition (alimentation saine,...).
Le programme « Babeo » consiste ainsi, à la standardisation de la qualité de l'éducation dans le préscolaire, en vue d’une labellisation. Les centres seront notés sur cinquante points, et ceux qui auront une note de 25 à 35, seront baptisés « Akany soa », ceux qui seront notés entre 35 et 45, seront appelés « Akany mendrika », et enfin « Akany filamatra » pour les centres qui obtiennent 45 à 50 points.

Mikama - December 18, 2013

Ihony Rasolomalala dans L'Express de Madagascar
Mba ho fanomezam-boninahitra ity filohan'ny Afrika atsimo teo aloha maty ny herinandro lasa teo ity, dia nanomana karazana fifaninana hanaovana asa soa maimaimpoana hoan'ny fiarahamonina, na soa iombonana ny hetsika Mitsangàna Mada- gasikara (Wake up Madagascar).
« Tanjona ny hanomezana sehatra ny firahalahiana sy ny fitoviana eo amin'ny olona rehetra ary ny fifamelan-keloka », araka ny nambaran'-dRandria­mam­pianina Mialisoa, avy amin'ny Mitsangàna Madagasikara, izay nanomana ny hetsika miaraka amin'ny « Liberty 32 » (..) Tanjona ihany koa amin'ity hetsika ity ny hanairana ny fahatongavan-tsain'ny olom-pirenena tsirairay mba ahafantatra ny andraikitry'izy ireo amin'ny maha mpifidy azy sy amin'ny maha voafidy (ho an'ireo olom-boafidy). Tsy vitan'ny fanda-tsa­ham-bato fotsiny ny adidin'ny tsirairay fa ny manara-maso indrindra ihany koa ny andraikitra napetraka tamin'ireo olom-boafidy.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
5 millions US$ sur 5 ans. Ce financement devrait être obtenu courant 2014 du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour la gestion des côtes dans les régions de Vatovavy Fitovinany, Menabe, Boeny et Atsinanana. (...) 34% des Malagasy vivent à moins de 100 km des côtes d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Les 320 000 de mangroves de Madagascar représentent 20% des mangroves africaines et 2% de celles du monde.

Mikama - December 17, 2013

JONASY Joelson dans Madagascar Tribune
La province de Toliara et l’ilménite ... immense gisement de sable minéralisé estimé à plus de 4.700 millions de tonnes composé essentiellement d’ilménite et de zircon dans la province de Toliara, de Ranobe jusqu’à Morombe ...  de 200.000 à 600.000 tonnes d’ilménite par an d’ici 2016.. ’’gissant du projet QMM, il est à rappeler que, détenu à hauteur de 80 % par le géant canadien Rio Tinto et 20% par l’Etat malgache, le coût total de l’investissement investi dans ce projet s’élevait à environ plus d’1 milliard de dollars US.
... et le charbon. le géant thaïlandais Pana Africa Mining (PAM).. une estimation d’exploitation de 3 à 5 millions de tonnes de charbon.
... et l’uranium.. PAMA du très puissant thaïlandais Premchai Karnasuta, 35 ème fortune mondiale, disposant d’une concession évaluée à 10.000 km2 à Madagascar, serait sur le point de convoiter de l’uranium dans la localité de Maromby.
... et la labradorite. .. une grande réserve de labradorite fait le bonheur de l’italien Antonini qui embarque des blocs de tonnes de la meilleure labradorite au monde depuis la commune de Benenitra.
... et l’Hydrocarbure. Dans le bassin de Morondava, les réserves en pétrole du Tsimiroro et celles de Belomanga sont estimées à plusieurs milliards de barils et la potentialité en termes d’extraction peut atteindre, dans le futur, 150.000 barils/jour, rien que pour le Tsimiroro... gisement de Pétrole conventionnel estimé à 270.000 tonnes de réserves sur le bloc 3113 dans la région de Sakaraha, la société chinoise Kai Yuan a rendu public la découverte d’une gigantesque réserve en gaz dont le test dans le forage MHB du bloc 3112 est déjà déclaré positif. Deux sous-traitants, à savoir les compagnies Madagascar Southern Petroleum Company (MSPC) et la société Sunpec seraient actuellement dans la phase du traitement des données... l’immense réserve de gaz récemment découverte dans les îles éparses inclues dans la fameuse ZEE (Europa, Juan de Nova, etc.) située au large du canal de Mozambique, à hauteur de la région du Melaky..
... et la Spiruline. .. Cet aliment très riche en protéines de haute valeur nutritive devrait être une solution durable à l’insécurité alimentaire qui sévit dans la province de Toliara. Étant donné que deux à cinq grammes de spiruline suffisent pour couvrir la plupart de nos besoins en oligo-éléments.
... et le concombre de mer. Soutenue par le projet hollandais Private Sector Investissement (PSI)... Un partenariat avec un grand groupe international connu sous le nom de Madagascar Seafood SAS dans le cadre d’une mise en place d’une écloserie d’holothuries serait en gestation.
... et l’énergie renouvelable. La « Fondation Énergie pour le Monde » en partenariat avec le Ministère de l’Energie de Madagascar a ciblé trois régions de la province, à savoir le Menabe, le Sud-Ouest et l’Androy, pour la réalisation de programmes d’action en centrales solaires et éoliens dont le coût d’investissement est estimé à environ 12 millions d’euros.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le premier prix a été ainsi attribué à Behivoke Faustinato tout en gagnant une somme de 5 250 000 Ariary. Son innovation porte sur la récupération et la valorisation des débris coraux morts en les assemblant à l’aide du ciment pour constituer de gîte écologique d’espèces très recherchés par les pêcheurs tels que les poulpes.

Mikama - December 16, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Il faut attendre une volonté politique avant la commercialisation de ce produit combustible [ethanol] auprès de chaque foyer », a lâché une source auprès de la fondation Tany Meva. (..) Les producteurs de canne à sucre, selon la source auprès de la fondation Tany Meva, n'attendent plus que la sortie de ce décret. « Des centaines d'hectares de plantations de canne à sucre ont été déjà effectuées dans diverses régions, entre autres dans la région Atsinanana, Sud-Est ou sur la partie occidentale de la Grande île. Les distilleries s'éparpillent aussi dans différentes régions, à part les quatre grandes distilleries qui exportent déjà leur production. Les producteurs de réchaud à éthanol se préparent également pour accueillir le nouveau décret », a ajouté la source auprès de la fondation Tany Meva. (..) « Ce réchaud à éthanol a une durée de vie de cinq à sept ans. Ce réchaud, une fois produit à l'échelle régionale ou nationale, va coûter 15 000 ariary. Grâce à notre recherche, un litre d'éthanol pourrait suffire à un ménage composé de cinq personnes pendant deux jours en moyenne, si la famille l'utilise trois fois par jour », a expliqué le chercheur. A l'entendre, ce produit combustible peut concurrencer le charbon de bois afin de préserver la forêt, avec un litre d'éthanol qui coûte 800 ariary.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
 La preuve, les chiffres de 2011 montrent que, plus de 32% des chefs d'entreprises malgaches sont des femmes. Celles-ci s'investissent surtout dans les domaines de l'artisanat et de service. (...) L’autre handicap des femmes entrepreneures est leur difficulté à s'imposer auprès des employés de sexe opposé. Toutefois, ce dernier serait mieux que celles du même sexe de la dirigeante, souvent jalouse et en manque de confiance mutuelle.

Mikama - December 13, 2013

Antsa R. dans Midi Madagasikara
La signature de la Charte relative à l’accès à l’information et au partage de connaissances a été lancée officiellement hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Près d’une trentaine d’entités a été invitée à cette cérémonie, mais 26 ont signé la Charte, à l’exemple du Trésor public, ministère du Commerce, Samifin, Bianco, Chambre de commerce et d’industrie, ministère des Mines, l’ONE, Archive nationale, Académie Malagasy, FJKM, etc., bref, des organismes disposant d’informations publiques. Comme par hasard, les organisations disposant d’informations économiques n’ont pas encore signé la Charte. L’Institut national de la statistique, la Banque centrale, les services des impôts et des douanes ont pourtant été invités à la cérémonie de lancement de la signature. Pour d’autres, signer cette Charte est une évidence. « Cela coïncide déjà avec nos engagements. Notre site www.cnlegis.gov.mg a déjà été lancé en juin 2012, pour faciliter l’accès à l’information publique. On y trouve toutes les références et les états des textes de loi depuis 1897, ainsi que les corps de ces textes », a affirmé Stefana Rakotomanga Andrianarivonasolo, directeur du Centre national LEGIS au sein de la Primature.

Fanjanarivo dans La gazette de la Grande-Ile
A Madagascar, les villes sont, entre autres, génératrices de croissance et d’emplois puisqu’elles représentent environ 3/4 du PIB national. (..) Avec un budget annuel 7 fois moins que celui de Dakar, la ville d’Antananarivo ne peut dépenser que l’équivalent de 4 dollars ou 8 000 Ar par habitant par an. Ce n’est même pas le prix de 3 litres de gasoil, alors que le Service autonome pour la maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) a besoin d’un millier de litres de gasoil par jour pour évacuer les ordures en cette période de fêtes de fin d’année. Dès 2007 déjà, Antananarivo est perçue comme une des villes les plus sales du monde par le classement Mercer human resource consulting.

Mikama - December 12, 2013

Arh. dans NewsMada
La production malgache de crevette a enregistré une baisse d'environ 1 000 tonnes en l’espace d’une année. D'après les statistiques de l'autorité sanitaire halieutique (ASH), l'île n'a produit que 3.420 tonnes de crevettes cette année, contre environ 4.420 tonnes l'année dernière. (..) A l'origine de cette baisse, le « white spot syndrom » encore appelé la maladie des points blancs. Cette maladie, figurant parmi les 20 maladies les plus coûteuses en aquaculture, se propage au-delà des zones productrices de crevettes et menace les principales fermes aquacoles du pays. (..) D’après les statistiques  émanant de  l’ASH, la production du poisson a également baissé mais pour d’autres raisons, avec un tonnage pratiquement réduit de moitié, passant d’environ 3 000 à 1 500 pour la  même période  de 2012 à 2013. En revanche, les chiffres paraissent encourageants pour d’autres produits halieutiques.

Racl.R dans La Nation
Etant un pays considéré comme un pays moins avancés (PMA), le CNUCED souligne qu’« outre la contribution du secteur privé, l’Etat lui-même doit jouer un rôle dans la création d’emploi, soit directement, soit indirectement, en particulier au début du processus de développement ».

Mikama - December 11, 2013

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Aussi durant des années, la majorité de la manne financière destinée à protéger l'environnement est dédiée à la faune ou à la flore. « Même s'il y a des activités alternatives proposées par le promoteur du projet de l'environnement, l'homme demeure toujours au second plan. Pourtant les gens continueront à piller le milieu naturel quand ils ont faim », explique l'enseignant-chercheur de l'ESSA.
L'amélio­ration de technique culturale, de la qualité du sol et des produits alimentaires, selon Harilala Andria­maniraka, s'avère ainsi prioritaire avant de se préoccuper du sort de la biodiversité.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Le directeur des droits humains et des relations internationales a ensuite précisé que, la pauvreté conduit vers la négation des droits de l'homme. La statistique relative à ce non respect des droits fondamentaux, semble ainsi interminable. Selon les résultats d'enquête de l'Afro­baromètre 2013, 51% des gens enquêtés, se plaignent d'avoir manqué fréquemment d'eau potable cette année contre 22% de gens en 2005.
Un million d'enfants, selon l'Unicef, ont encore manqué les bancs de l'école cette année. Et en 2011, selon le FNUAP, 40% des jeunes ne lisent pas un journal, ne regardent pas la télévision, et n'écoutent pas la radio. Cette situation aurait encore pris de l'ampleur avec l'augmentation du taux de pauvreté de 92% cette année, selon la dernière statistique de la Banque mondiale.

Dans AllAfrica
National statistics on the prevalence of gender-based violence are not available, but a survey carried out in 2011 in three cities - Antananarivo, Diego and Tulear - found that about 30 percent of women reported having experienced domestic violence at least once in their lives.
University of Michigan researcher Rachael Pierotti, who analyzed data collected in Demographic and Health Surveys from around the world, found that Madagascar was one of only three out of 26 countries where the percentage of men and women who rejected all justifications for domestic violence actually decreased between 2003 and 2009.

Noella Rakoto
Le ministre ajoute qu’en 2012, le secteur aurifère a généré environ 2 milliards d’ariary de recettes pour l’Etat. Cela est le résultat d’une stratégie qui vise à intégrer les contribuables dans le formel. Cette année, l’on n’a enregistré aucune rentrée d’argent dans ce secteur.

Mikama - December 10, 2013

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le plateau de l’Horombe est reconnu par ses vastes étendues de terrain inexploitable depuis des années. D’aucuns se demandent si cette zone est favorable à l’agriculture à grande échelle ou à la création d’une nouvelle ville. Pour ce faire, l’existence de source d’eau constitue la condition sine qua none.  Les études géologiques et les investigations hydrogéologiques menées par Rahobisoa Jean-Jacques, un étudiant en Hydrogéologie – Sciences de la Terre au sein de la Faculté des Sciences, depuis 2006 jusqu’en 2011 ont abouti à un résultat concret. En effet, « nous avons découvert un réservoir d’eau souterraine d’une quantité de plus de 600 millions et 1 milliard m3 par an, alors que les besoins en eau de la population dans la zone de l’Horombe sont estimés à 70 millions m3/an. Leur profondeur varie en moyenne entre 45 et 60 m », a annoncé l’Impétrant lors de la présentation de son thèse tout récemment.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« De grands changements ont été pris en matière de fiscalité afin d'asseoir un climat des affaires attrayant à Madagascar. L'impôt sur le revenu intermittent et la TVA ont été supprimés pour les maisons de réassurance car, l'existence de ces taxes pénalise leurs activités. Madagascar figure parmi les rares pays qui les appliquent encore dans ce domaine », a expliqué le Grand argentier, Lantoniaina Rasoloelison.

Mikama - December 9, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
 23% de la main d’œuvre agricole n’ont jamais fréquenté l’école d’après les données de la Banque mondiale. Or, le niveau d’instruction est un des éléments essentiels en matière de revenu et donc de lutte contre la pauvreté. Les revenus salariaux annuels moyens des sans instruction sont seulement de 616 000 Ar d’après la dernière Enquête auprès  des ménages (EMP 2010), contre 1 600 000 Ar pour le niveau secondaire. Dans ce cas, les paysans n’ayant jamais fréquenté l’école ne peuvent pas espérer obtenir un revenu conséquent. Or, ils représentent le 1/4 de la main d’œuvre agricole. (..)  Or, ce secteur [monde rural] ne bénéficie même pas de 3% du budget de l’Etat, alors que l’agriculture représente 30% du PIB. Certes, les villes ont leur importance étant donné la rapide urbanisation, mais le monde rural concentre encore plus de 75% des emplois dans le pays.

Racl.R dans La Nation
La première [stratégie dont la CNUCED propose] étant une stratégie qui s’appuie sur des activités disposant déjà des avantages comparatifs, en favorisant l’établissement des liens en amont et en aval et la mise à niveau technologique dans ces secteurs. « L’agriculture peut être le point de départ pour développer des industries en aval », souligne le rapport. Ceci fait mention du développement de l’industrie alimentaire, en visant principalement le marché intérieur et le marché régional sans oublier les marchés mondiaux. (..) La deuxième stratégie dont la CNUCED propose est la politique industrielle qui vise à modifier le rapport capital-travail de l’économie en attirant des investissements dans des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre.

Mikama - December 6, 2013

Fahranarison dans NewsMada
Cette enquête a fait ressortir qu’à Madagascar, les femmes représentent les 54,5 % des volontaires, contre 45,5 % pour les hommes. L’âge moyen des volontaires est de 39 ans et les jeunes entre 15 et 35 ans représentent les 66 %. L’étude a également fait constater que ce sont surtout les chômeurs qui effectuent du volontariat puisqu’ils représentent les 34,5 % si les 21 % sont des salariés. Par ailleurs, 36 % des volontaires possèdent des diplômes, baccalauréat et plus. 45 % des actes de volontariat sont orientés vers l’éducation. Le travail des volontaires équivaut à 163.687 individus à temps plein durant l’année 2012 et de 223.169 individus à temps plein, durant le premier semestre 2013.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
... le système Tradenet a été mis en place dans un objectif de facilitation des opérations du commerce extérieur et du dédouanement. Il consiste en une plate-forme informatique à laquelle sont connectés tous les acteurs impliqués dans les opérations de dédouanement. Les données échangées remplacent progressivement les documents papiers permettant ainsi d’accélérer la procédure, de réduire délais et coûts, et d’évoluer vers la dématérialisation. Partenariat public privé. Tradenet a été déployé depuis 2007 à Tamatave puis à Tananarive, ensuite à Majunga, Tuléar, Diégo (2008), à Fort-Dauphin (2009), à Antsirabe (2010) et à Nosy-Be (2012).

Mikama - December 5, 2013

Fahranarison dans NewsMada
« Mikolo » signifie pendre soin en malgache. C’est la dénomination du nouveau programme de santé de l’USAID, financé à hauteur de 24,7 millions de dollars, soit 50 milliards d’ariary. Lancé officiellement hier au siège de l’USAID à Ivandry, ce programme qui sera mis en œuvre par Management sciences for Health (MSH) dans 35.000 fokontany, vise à améliorer la santé de quelque 6,9 millions de personnes. Cela en augmentant l’utilisation des services de santé primaire au niveau communautaire... C’est pourquoi à travers ce nouveau projet, l’USAID cherche à satisfaire les besoins de santé des habitants des fokontany situés à plus de 5 km de la formation sanitaire la plus proche dans les 506 communes bénéficiaires.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Micro-finance : Les malgaches en quête de prêts. ... Malgré tout, selon toujours nos interlocuteurs, les prêts varieraient entre 200 000 Ariary à 120 000 000 d’Ariary, avec des taux d’intérêt de 2 à 3 %. Et le secteur le plus impliqué serait celui du commerce avec un taux de 60 %. Ensuite, le secteur des services à 30 %, et celui des productions, à 10 %.

Rapports 2013 sur Madagascar

... work in progress

- African Development Bank | Madagascar Economic Outlook 

- Afrobarometer | 2013 Madagascar

- Amnesty International | Annual Report 2013

- Doing Business | Economy Profile: Madagascar

- The Failed States Index Rankings | Ranking 2013

- Hayzara - Portail de gestion de connaissance pour Madagascar
Banque de connaissances, plateforme d'echanges visualisation, cartographie et suivi

- Human Development Report | International Human Development Indicators

- International Labour Organization (ILO) - Organisation Internationale du Travail (OIT) |
   Labour statistics describe the size, structure, characteristics, outputs and contributions of participants in the labour market but also how these change over time. From an economic perspective, statistics are useful to analyse, evaluate and monitor the way the economy is performing and the effectiveness of current and longer term economic policies. From a social perspective, they are useful in the fight for decent work — through policies and programmes for job creation, training and retraining schemes, and assistance for vulnerable groups, which may include young people, the aged, women, etc., in finding and securing decent employment.
Madagascar is classified as "Low-income economies"


- OECD, International Social Science Council | 2013 Report - Changing Global Environments


- Reliefweb | Bulletin Humanitaire Madagascar Numéro 01 | Septembre-Octobre 2013
• 1,5 millions d’éleves sont hors de l’école dans les classes primaires, dont 600.000 depuis la crise politique.
• 59 centres de santé restent toujours fermés.
• La production nationale de riz a diminué de 21% par rapport a celle de 2011- 2012. Le prix du riz a augmenté de 12% juste après la période de récolte du mois d’avril 2013
• 27,5% de la population en milieu rural se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire, dont 2,7% en situation d’insécurité alimentaire sévere.
• La campagne de lutte antiacridienne a officiellement commencé le 20 septembre 2013.
• Dans la ville Toliara, 19.500 personnes vivent sous un risque permanent d’inondation.


- Transparency International | Corruption Perceptions Index 2013



- Wikipedia | Economy of Madagascar 


- World Bank Blogs | Madagascar economic update

Mikama - December 4, 20113

Fahranarison dans NewsMada
Transparency international met en garde la communauté internationale sur le danger que représente la corruption. « L’heure est venue de mettre un terme à l’impunité dont jouissent certains responsables corrompus », a ajouté Huguette Labelle. (...) A ce propos, le coordonateur national de Transparency international, Florent Andriamahavonjy a annoncé une grande nouvelle qui peut améliorer la lutte contre la corruption à l’échelle internationale. Selon la récente déclaration du tribunal français, Transparency international peut saisir le tribunal international pour toute affaire concernant les biens mal acquis, perpétrée dans l’un des 177 pays concernés par l’IPC.
Reference: Transparency International : Rapport 2013

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« Les résultats des recherches sont souvent gardés au fond des tiroirs. Les ingénieurs ne sont pas formés pour devenir des entrepreneurs, d'où la mission que s'est donnée l'association Hariasa d’aider les promoteurs de projets technologiques à devenir de véritables créateurs d'emplois. (..)

Mikama - December 3, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Rappelons que même avant 2010, si Madagascar a vu affluer les aides, celles-ci se sont avérées insuffisantes pour financer le Madagascar action plan (MAP). Rien que pour le secteur agricole, si les besoins du MAP étaient de 1 587 milliards Ar, le gap était de 960 millions Ar. Seuls 626,5 millions Ar ont été acquis. Quand aux grands projets de centrales hydroélectriques pour Volobe II, Ranomafana, Antetezambato et Ambodiroka, ils n’ont pas vu le jour. Ces projets ont un besoin de financement de 704 millions US$, soit environ 1 408 milliards Ar. (..) plus de 70% du Programme d’investissement public (PIP) sont financés sur les aides extérieures.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... les perspectives économiques en Afrique 2013 du PNUD précisent que pour Madagascar, la part de l’industrie dans le PIB est passée de 14,6% en 2006 à 8,7% en 2011. Ce taux est inférieur à la moyenne (10% du PIB) enregistrée par la CNUCED dans les PMA dont Madagascar fait partie. (..)  Pour le cas du SIM, son poids fiscal représente 25% des recettes fiscales de l’Etat.

Mikama - December 2, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Ce n’est ni une institution de microfinance ni une banque mais un fonds de développement qui pourra financer sans taux d’intérêt les diverses demandes des paysans, des pêcheurs, des éleveurs, des petits acteurs du secteur forêt.  C’est dans ce sens que le conseiller du PADR et non moins ancien ministre de l’Agriculture, Harison Randriarimanana explique : « Le FDA est un établissement public à caractère administratif. Il financera la stratégie nationale des services agricoles élaborée en 2006-2007. Il peut donc financer les demandes des producteurs, qu’elles portent sur la formation, l’achat d’intrants, des petits travaux d’entretien et de réparation d’infrastructures agricoles…, bref il peut financer le fonds de roulement et non pas des grands investissements comme les barrages ».

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Développer l’approche filière et la chaîne de valeurs. Avec cette approche anglo-saxonne qui donne de très bons résultats dans des pays comme le Kenya, Madagascar devrait être sur « la rampe de lancement » en matière agricole.