Mikama - April 30, 2014

Noro Niaina dans Newsmada
Selon les explications du représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT), Christian Ntsay à l’ouverture du salon régional de l’emploi hier dans la ville de Toamasina, 8 travailleurs sur 10 sont sous-employés, un jeune sur deux est en chômage et 9 actifs occupés sur 10 se trouvent dans l’économie informelle en raison de la faiblesse du marché du travail.

Racl.R dans La Nation
Tous les exportateurs unissent leurs voix en affirmant que face à la lourdeur des démarches, des surcoûts pèsent sur eux, les rendant moins compétitifs sur le marché. Anouchka Razakandisa de l’International Board of Madagascar (ITBM) explique que des lourdeurs sont causées par le fait que d’une filière à une autre, rien n’est écrit clairement et que, parfois, l’administration requiert des papiers qui ne sont pas nécessaires pour un produit donné.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Cette année, un fonds de 107 milliards 800 millions d’ariary est alloué par l’USAID à la santé, pour la lutte contre le paludisme, la planification familiale et la santé maternelle et infantile. (..)

Mikama - April 29, 2014

Dans le Collectif pour la Defense des Terres Malgaches
UNE MÈRE MALGACHE RÉCEMMENT EMPRISONNÉE VIENT SE CONFRONTER À LA DIRECTION DE RIO TINTO À L'ASSEMBLEE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LONDRES.
Perle, en tant que Présidente de l'association, et d'autres membres, ont été emprisonnés en mars 2013 avant d'être relâchés 58 jours plus tard. (source Environmental Justice Organisations)
Perle Zafinandro a dit : « Rio Tinto était supposé apporter un développement positif pour Madagascar, mais tout avantage est massivement supplanté par les énormes pertes qui affectent la majorité de la population par l’accaparement des terres et l'anéantissement de l'environnement. Beaucoup de gens de la Région d'Anosy sont dépendants de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche pour se nourrir.
Note: PERLE ZAFINANDRO, PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION FAGNOMBA a été interviewée EN DIRECT A L’EMISSION 64’ sur la chaîne TV5 MONDE LE 19 AVRIL 2014
Reference: Collectif TANY

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Infrastructures: Le manque d’entretien coûte 135 milliards Ar/an [45 millions d’euros]. C’est une très grosse perte pour le pays car l’investissement englouti dans les constructions et les réhabilitations est de l’argent perdu si l’entretien fait défaut. Or, les travaux coûteront plus tard encore plus cher sans entretien. (..)  Il faut rappeler que le pays a 9 fois moins de routes par km2 que l’Ouganda et 12 fois moins de production énergétique que le Mozambique. (..) Les pertes de la Grande Ile pour manque d’entretien dans le secteur eau et assainissement sont estimées à 168 millions d’euros par an, soit plus de 504 milliards Ar. Ce chiffre dépasse de 100 milliards Ar les subventions octroyées à la Jirama pendant les 5 années de crise. Avec les 400 milliards Ar de subventions pour l’électricité pourtant, le pays aurait pu se construire 13 nouvelles centrales hydroélectriques de la taille de celle de Sahanivotry, d’après les calculs du Trésor public. (..) Or, il a des atouts comme les terres cultivables inexploitées qui sont immenses, soit plus de 40% du territoire.

Dans Xinhua News
Sexuality and procreation are traditionally early in Madagascar. Ten percent of teenagers have a child before the age of 15.

Mikama - April 28, 2014

Dans L'Express de Madagascar
« [La solution biologique] Isolat SP9 a subi à plusieurs reprises des essais et en 2012, un test a été effectué aux champs sur une superficie de 27 hectares dans la région de Bongolava sur des larves avec une dose de 50 grammes par hectare diluée dans un litre de gasoil. Le résultat de ce test a montré une baisse de  la population larvaire du criquet migrateur dans les parcelles traitées sur une période de quinze jours d’échantillonnage après les traitements », note Jacque­line Rakotoarisoa, directeur scientifique au Fofifa ... A plusieurs reprises, les pesticides chimiques ont été pointés du doigt par les agriculteurs à cause des dégâts dans leurs champs de culture suite aux opérations de traitement dans les zones infestées de criquets. C’est le cas de la réduction de la soie dans la région Itasy.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Si l’université d’Antananarivo se place au 83ème rang sur 100 universités classées, on peut avoir la piètre consolation comme quoi, le classement montre que les facultés francophones sont en grande difficulté face aux établissements anglophones. C’est ainsi que le top 5 des meilleures universités du continent est raflé par l’Afrique du sud...  La 1ère université francophone ne pointe son nez qu’au 15ème rang. Il s’agit de l’université Cheikg Anta Diop de Dakar.

Jen Psaki dans US Department of State
The United States remains one of Madagascar’s largest partners, providing over $55 million in FY 2013 for food security and health programs. Nearly 150 Peace Corps volunteers serve throughout the country.

Mikama - April 25, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Il [Stéphane Raveloson, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM)]répond : « Toute entreprise est obligée d’exporter si elle veut élargir son marché. Il devrait donc y avoir un unique régime pour toutes les entreprises, qu’il s’agisse d’entreprises de droit commun ou d’entreprises franches. Il faudrait seulement trouver un consensus là-dessus ». Le SIM n’est pas le seul à ne pas trop apprécier la révision de la loi sur la zone franche. Le Groupement des entrepreneurs malagasy (FIVMPAMA) milite aussi pour un régime commun pour toutes les entreprises. Sinon, des industriels estiment que s’ils ont bénéficié des mêmes avantages que les entreprises franches, ils auraient pu créer plus d’emplois et de valeur ajoutée. Pour la relance économique, le SIM a des propositions pour la prochaine loi des finances rectificative dont la réduction des droits de douane sur les intrants. Et pour les investissements, un Code des investissements est nécessaire pour renouveler les équipements industriels. (..)  il souhaite que la loi sur la concurrence soit appliquée pour que toutes les entreprises soient sur le même pied d’égalité. L’idée est de remédier aux ravages de la concurrence déloyale à plusieurs facettes dont les ventes sans facture.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
L’énergie, le transport, la mise aux normes… sont parmi les coûts des facteurs qui pèsent lourds sur l’exportation. Ils rognent la compétitivité des produits de Madagascar. Mais hier lors de la clôture de la formation sur l’exportation organisée par l’International trade board of Madagascar (ITBM) à la Chambre de commerce, l’on a appris que les procédures administratives pour l’exportation coûtent souvent plus chères que le coût de l’exportation lui-même.

Dans Reuters
The Government of Japan has contributed US$900,000 (nearly two billion Malagasy ariary) to the United Nations World Food Programme (WFP) for assistance through food-for-work activities for 62,000 people in disaster-prone areas in the south and south-east of Madagascar (..)

Mikama - April 24, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Corruption de haut vol, trafics de bois de rose et d’autres ressources naturelles comme les tortues, l’or, mafia dans les vols massifs de bovidés, détournement de deniers publics, mauvaise gestion de la plupart des établissements publics, gaspillage de fonds publics, mauvais choix des dépenses publiques qui restent souvent à côté des besoins réels de la population, etc. La liste est longue si on doit énumérer toutes les pratiques de mauvaise gouvernance perpétrées par les dirigeants successifs dans le pays. Et si on fait une estimation de ces pratiques, on obtient le taux énorme de 10% du PIB ou 500 millions US$ par an, d’après le chiffre avancé hier par le représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour les pays de l’océan Indien. Cela signifie que 10% des richesses créées tous les ans dans le pays vont dans quelques poches, sont dilapidés pour le confort des dirigeants, etc.

Dans L'Express de Madagascar
Il en ressort que la majorité des passations de contrats, soit 78,86% au niveau central et 75,92% au niveau régional ne sont pas conformes aux principes définis par le code des marchés publics. Au niveau des entités centrales, sur soixante deux entités comprenant des institutions, des ministères, des établissements publics, seulement cinq ont présenté un taux de 100% de procédures conformes sur les échantillons contrôlés.

Mikama - April 23. 2014

Beatrix Gramlich dans Kontinente - Das missio-Magazin 1/2012
En plein cœur de la forêt tropicale malgache, le complexe multinational Ambatovy va extraire du cobalt et du nickel. Construction d’un pipeline de 220 km (ligne rouge). Sur son site Internet, Ambatovy met l'accent sur son engagement ferme à une pratique commerciale durable, responsable et transparente. "Le groupe SHERRITT, dont la multinationale canadienne Sherritt détient la majorité avec 40% des actions, aux côtés de petits propriétaires en provenance du Japon, de la Corée du Sud et du Canada, a négocié avec le gouvernement malgache un contrat de bail à long terme. Pour quelque 150 millions de dollars américains, et pour un minimum de 29 ans. Ambatovy s’est ainsi arrogé les droits d’extraction minière dans une zone de forêt montagneuse située près de Moramanga. Durant cette période, la société compte extraire 60.000 tonnes de nickel, 5.600 tonnes de cobalt, et 210.000 tonnes de sulfate d’ammonium. (..) Tout ce qui sera extrait de la mine d’Ambatovy glissera à l’intérieur d’un pipeline souterrain. Mélangé à une grande quantité d'eau tirée de la rivière Mangoro, le minerai sera acheminé pendant 30 heures sur 220 km pour atteindre le port de Toamasina et y être traité pour l’exportation. La rivière est maintenant morte...

Aaron Ross dans The Nation
Rajoelina’s government responded by cutting public expenditures 47 percent between 2008 and 2010. In the water, transportation, communication and energy sectors, the cut was more than 50 percent. Environmental spending was also slashed by half. The consequences rippled through Madagascar’s economy. The World Bank estimates that the poverty rate has climbed about 10 percent since the coup, if not more. Between May and November 2009, the school dropout rate tripled. Millions found themselves out of work and on the streets, and thousands of young Malagasy women went abroad in search of work. (..) Andriahsatovo finally returned to Madagascar in December after an intervention by the Red Cross. Others have not been as fortunate. More than thirty have died under opaque circumstances. Some of the bodies have been returned missing organs. But the deaths have not been seriously investigated. Powerful figures in Madagascar’s government maintain intimate ties to the industry. Tabera Randriamanantsoa, a presidential candidate in 2013, owned a placement agency in Madagascar while he served as the country’s labor minister, according to multiple well-informed sources, and made a habit of blaming Malagasy migrants for their own abuse. (..) The Malagasy government estimated that factories exporting to the United States employed 50,000 people while indirectly supporting another 100,000 jobs. The US embassy in Antananarivo estimated that these jobs fed about 500,000 people. (..)  In all, anywhere from 30,000 to 50,000 jobs were lost. The result, as the April 2009 cable predicted, was thousands of hungry and unemployed young women on the streets. Some turned to begging, others to prostitution. For still others, the Middle East beckoned.


Mikama - April 22, 2014

Dans L'Express de Madagascar
Pour les premiers déblocages lancés l’année dernière, une première enveloppe totale de 687 310 864 Ar a été allouée. Soixante et une organisations de la société civile (OSC) et des médias de six régions différentes ont en été les bénéficiaires. Pour une deuxième vague, 187 886 940 ariary ont été débloqués pour financer seize autres organisations et médias. Selon les précisions apportées par une source auprès du PGDI, les initiatives portent sur des domaines différents, mais les thèmes se regroupent en quatre points. À savoir, la transparence de la gestion des fonds publics, la transparence dans la passation de marchés publics, la transparence dans la gouvernance du secteur foncier et enfin dans la gestion des ressources minières.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Un outil incontournable pour le développement rural en général a été élaboré par  le Ministère de l’Agriculture en collaboration avec JICA par le biais de son Projet d’Amélioration de la Productivité Rizicole (PAPRIZ). C’est la formation sur la gestion du budget familial avec le film court  « Adisanina Mpandinika ». La gestion du budget familiale vise à (i) aider les agriculteurs  à résoudre les problèmes financiers chroniques ...  Source: DSEC / SIC

Dans La Gazette de la Grande-Ile
... ce 11 ème FED traitera les aspects suivants : l’agriculture durable, la malnutrition, la croissance agricole incluse et la résilience des populations vulnérables. (..) D’où la  liste des actions et projets prioritaires suivante

Mikama - April 21, 2014

Dans L'Express de Madagascar
Un million et demi de dollars. C’est en moyenne les recettes des droits d’entrée dans les aires protégés collectées chaque année par Madagascar National Parks (MNP). (..) Un programme de mise en concession pour les investisseurs hôteliers nationaux et internationaux a été mis en œuvre. Dans ce cadre, des sites dans certains parcs nationaux pilotes tels que Andasibe -Mantadia, Lokobe, Montagne d’Ambre, Ankarana et bientôt Ankarafantsika leurs sont proposés. Ces concessions hôtelières permettront de valoriser en partie le capital économique d’une aire protégée.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus, et d’après les informations publiées  dans le document onusien intitulé Madagascar - Bilan Commun de Pays 2012, il est fait état, entre autres, que le développement du capital humain, malgré le relèvement du niveau d’éducation, est encore insuffisant pour offrir de meilleures opportunités de revenus et d’emplois surtout aux jeunes. (..) Et en creusant davantage la situation, la même source mentionne, surtout, qu’en milieu urbain, les causes immédiates entraînant la pauvreté en zone urbaine  sont : la faiblesse du niveau de revenu, la faiblesse de la gouvernance et la mauvaise allocation des ressources,  la méconnaissance des opportunités et la faiblesse des capacités de mise en valeur des ressources dans les différentes régions, la faiblesse du tissu économique et l’insuffisance d’offres d’emplois décents et le manque de culture d’entreprise.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Car à  Madagascar, jusqu’en 2005, seul le titre foncier (délivré par l’État) pouvait garantir le droit de propriété selon un dispositif conçu depuis la période coloniale.

Wikileak - Madagascar - 1966 - 2010

Pour voir et savoir de ce que les Américains en savaient et disaient de Madagascar, depuis 1966 à 2010, je vous invite à faire des recherches à partir de Wikileak - Public Library of US Diplomacy.

Si vous trouvez des articles intéressants, veuillez partager en commentaire ci-dessous.

Mikama - April 17, 2014

Fanjanarivo dansLa Gazette de la Grande-Ile
Si le FMI est la clé pour les financements extérieurs traditionnels, genre Banque mondiale et aides bilatérales issues des pays développés, de nombreuses institutions dont le Bureau international du travail (BIT) avancent que son programme est loin de suffire pour sortir un pays de la pauvreté.
Or, ledit programme essentiellement basé sur la stabilité macroéconomique pose souvent des conditions qui réduisent la marge de manœuvre de l’Etat sur le plan socioéconomique. En fait, la partie malagasy devra batailler ferme sur les conditions du FMI, car il s’agit de sortir de la pauvreté 9 Malagasy sur 10 et non pas seulement de stabiliser les indicateurs macroéconomiques comme le déficit public, l’inflation, etc. Il faut tout un tas de politiques et stratégies ainsi que des mécanismes financiers pour créer des emplois, inciter les entreprises à investir… Ces mécanismes pourraient aller à contre-pied de la sacro-sainte stabilité macroéconomique prêchée par le FMI.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
« Selon nos estimations, ces crapauds venimeux ont été introduits dans le pays à partir de 2011, ou un peu plus auparavant, en suivant des conteneurs ou en ayant été emportés par erreur avec d’autres animaux qui ont fait l’objet d’importation pour des parcs ou aires protégées malgaches. (..) Dans les zones humides, ces animaux peuvent pondre deux fois en une année, soit 80 000 œufs pour une seule femelle. Et ils peuvent vivre jusqu’à 10 ans. En outre, ces bestioles peuvent survivre dans les zones comprises entre 0 à 2 000 m d’altitude par rapport au niveau de la mer. Or, les Hautes Terres  malgaches ne sont qu’à 1 200 m. Donc, ils peuvent envahir tout le pays», rajoute le Dr Roger Daniel Randrianiaina.

Noella Rakoto dans Newsmada
Selon les chiffres du ministère du commerce, la production malgache de girofle s’élève à environ 20.000 tonnes par.

Mikama - April 16, 2014

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Toutefois, le secteur [artisanat] fournit des emplois directs à plus de 10% de la population, et contribue à 13% des revenus de l’État, d’après les données émanant du Syndicat professionnel des artisans malagasy (S3MA). (..) «Le Code général des impôts (CGI) indique généralement 16 000 ariary par an et par catégorie de contributions. Actuel­lement, les artisans malgaches membres du S3MA se trouvent ruinés, avec près de 500 000 ariary par catégorie tous les ans. En tout cas, cette situation incite plus de deux millions d’artisans professionnels à intégrer le secteur informel », explique Rufine Rabenandrasana, présidente du S3MA.

Racl. R dans La Nation
Selon une enquête réalisée par WageIndicator en 2012, les Malgaches sont moins rémunérés et que face au salaire minimum, beaucoup gagnent en dessous. (..) Il a été rapporté que plus de la moitié de ces travailleurs sont diplômés de l’enseignement secondaire, 4 % des travailleurs n’ont reçu aucune éducation formelle, 16 % se sont arrêtés à l’enseignement élémentaire et 27 % ont reçu une éducation tertiaire. (..)  Le salaire horaire net médian de l’ensemble de l’échantillon est de 662 Ariary (MGA). Les employés avec des contrats à durée indéterminée (CDI) gagnent en moyenne 1207 MGA de l’heure, les employés avec des contrats à durée déterminée (CDD) en gagnent 961 Ariary, les travailleurs sans contrat 427 ariary et les travailleurs indépendants ont seulement 318 MGA.

Dans Industrial Minerals
The protests and subsequent questions over Rio Tinto’s relationships with local communities in Madagascar force the spotlight on an issue which has been previously overlooked.

Mikama - April 15, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Comme quoi, le Conseil de la concurrence aura fort à faire s’il arrive à acquérir « une image crédible au service de la promotion de la compétitivité » selon les propres termes du ministère du Commerce. Mais il faut attendre pour voir. En attendant, le Conseil de la concurrence est un Etablissement public à caractère administratif (EPA). Il est composé d’un magistrat qui sera au poste de président, de 2 personnalités choisies en raison de leurs compétences en matière juridique, économique et commerciale, de 2 personnalités ayant exercée dans les secteurs de la production, de la distribution, de l’artisanat, des services ou des professions libérales, choisies sur une liste présentées par les groupements professionnels les plus présentatifs, et de 2 spécialistes en matière de concurrence et de consommation. En fait, le secteur privé, l’un des acteurs les plus concernés par la concurrence, n’y comptera que 2 représentants, soit 2 sur 7. Mais le ministère du Commerce estime qu’avec les statuts d’EPA du Conseil de la concurrence, celui-ci « dispose d’un véritable arsenal juridique permettant d’asseoir de manière indépendante son autorité ».

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Politique de développement : L’Association 101 lance le mouvement Stand Up Tanà. Plus de 700 militants venant de 52 « Fokontany » de la Capitale ont déjà été initiés par les formateurs de l’Association 101. Ces militants ont pour mission de sensibiliser la population afin de définir un projet de développement réalisable. C’est ensuite cette initiative des habitants de chaque localité que l’Association 101 appuie.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet en 2010, les femmes gagnent 34% moins que les hommes à compétences égales. L’écart est encore plus important chez les salariés, soit 41%. Mais il est plus accentué dans les zones rurales (36%) que dans les villes (29%).

Mikama - April 14, 2014

Arh. dans Newsmada
Tous secteurs confondus, 13.977 établissements [entreprises] ont vu le jour en 2010, 21.431 en 2011, 22.019 en 2012 et 13.118 l’année dernière. Ces données figurent parmi les indications fournies par les Tableaux de bord de l’économie (TBE) de l’Institut national des statistiques (Instat), qui dressent un tableau général de l’évolution des créations d’établissements formels dans le pays. Les données fournies par l’Economic development board of Madagascar (EDBM) suivent cette tendance d’évolution. L’EDBM a enregistré en son sein 909 nouvelles entreprises en 2009, 1.040 en 2010, 923 en 2011, 997 en 2012 et 945 en 2013. (..) La reprise des relations avec les étrangers pourrait davantage améliorer le dynamisme économique du pays. Actuellement, la révision du dossier de Madagascar auprès de l’Agoa est en cours, représentant ainsi un atout considérable pour les industries textiles qui ont généré dans les 336.000 emplois avant la crise de 2009. D’autres accords de marché, auxquels a adhéré le pays, comme l’APE, ou encore les accords avec la zone de libre échange de la Sadc, renforcent en outre les perspectives de relance.

Noella Rakoto dans Newsmada
D’après les chiffres du ministère de l’Artisanat, ce secteur contribue à environ 10% du PIB, soit l’équivalent de 13.375.455 euros durant l’année 2013. (..) Plus de 2 millions des Malgaches sont des artisans, ils possèdent des matières premières de qualité, le savoir-faire, l’habileté et la culture de l’artisanat. « Les métiers se transmettent de manière séculaire sans s’inscrire dans une chaîne de valeur compétitive. L’irrégularité de l’approvisionnement en matières premières, le manque de moyens financiers, le manque d’accès au marché, etc., les barrières au développement de l’artisanat se multiplient, le condamnant trop souvent à n’être qu’un secteur-refuge informel où la précarité se perpétue », conclut-on.

Sera R. dans Newsmada
OLEP Madagascar : vétusté des matériels pour nos 4 850 km de côtes (..)

Mikama -April 12, 2014

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Selon l’enquête menée par le Centre d’information économique et technique (CITE) dans le secteur agro-alimentaire en 2013, les industries agro-alimentaires formelles sont constituées de 6 857 entreprises, soit 89,5% de l’ensemble des entreprises agro- alimentaires du pays. À côté d’eux se concentrent celles informelles qui absorbent les 10,5% du marché. Cet développement de l’informel dans la filière engendre une baisse notable des chiffres d’affaires des industries agro-alimentaires. (..) Selon les données émanant de l’Institut national de la statistique (Instat), les industries du secteur agro-alimentaire constituent 28,4% des entreprises formelles du pays et représentent 51,25% des capitaux de l’ensemble.

Bill dans Madagascar Tribune 
Plus de 2 millions de malgaches sont des artisans ; ils possèdent les matières premières de qualité, le savoir-faire, l’habileté et la culture de l’artisanat. Toutefois, peu structurés, les métiers se transmettent de manière séculaire sans s’inscrire dans une chaîne de valeur compétitive. L’irrégularité de l’approvisionnement en matières premières, le manque de moyens financiers, le manque d’accès au marché, etc., les barrières au développement de l’artisanat se multiplient, le condamnant trop souvent à n’être qu’un secteur refuge informel où la précarité se perpétue.


Mikama - April 10, 2014

Dans Thomson Reuters Foundation
The centre Fanantenana is one of nearly 200 centres for orphans and other vulnerable children where WFP provides daily hot meals through a Support to Basic Education programme. This is designed to support access to schooling for young people who have left the formal education system or are at high risk of dropping out. WFP assistance is made possible thanks to the support from France which, in 2013, amounted to more than US$ 1 million. In total, WFP aims to assist 33,000 orphans and vulnerable children in the south and in the island's urban slums.

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
« De 270 tonnes en 2009, la production de crevette issues de la pêche n’a été que de 140 tonnes en 2011, contre 30 à 40 tonnes uniquement en 2013. Cette chute est même déjà constatée depuis l’ouverture de la pêche en mars dernier. L’utilisation de filets dont la dimension des mailles ne respecte pas les normes en vigueur est la principale source de ce problème. D’ailleurs, les moustiquaires deviennent même le matériel de pêche privilégié des pêcheurs crevettiers », Chrisos­tophe Razafimandimby, directeur régional des ressources halieutiques.


Mikama - April 9, 2014

Dans Tribune de Madagascar
L’objectif est de sensibiliser concrètement et de former les écoliers à la préservation de la biodiversité et de l’environnement et toutes les EPP auront chacune leur tour. Selon les explications de Voahangy Razafindramboa, chef de la Circonscription d’Antananarivo renivohitra, 93 EPP ont déjà bénéficié de ce projet Colas-Lemurs’Park, soit 20 020 enfants des classes de 9è, 8è et 7è en plus des 675 enseignants qui les encadrent. Près de 625 pieds d’arbres ont été plantés et 20 695 bandes dessinées éducatives ont été distribuées. (..) Madagascar possède les 60% et 80% des faunes et flores spécifiques qu’on ne trouve nulle part. Il est très indispensable de mener des actions de préservation en sensibilisant ces élèves

Noro Niaina dans Newsmada
Convention sur la biodiversité : le 5è rapport national officialisé... La découverte de nouvelles espèces d’animaux n’est pas en reste durant la période 2010-2014, dont 117 fourmis, 41 grenouilles, 18 reptiles, 1 espèce d’oiseau, 4 lémuriens et 4 chauve-souris. Concernant la création de nouvelles aires protégées, le décret définitif sur la protection de 6,9 millions d’hectares est en cours de finalisation.


Mikama - April 8 2014

Racl.R dans La Nation
Elle [Bebe Razaiarimanana, premier responsable du Plan d’Action pour le Développement Rural] explique que « la mécanisation agricole a contribué à la réussite des autres pays mais le problème à Madagascar c’est que les 2/3 des paysans producteurs utilisent encore une simple bêche du fait de l’exiguïté de leur terre ou de l’insuffisance de moyens financiers pour pouvoir investir dans ce domaine. (..) Le budget alloué par l’Etat pour ce secteur en est la preuve car il a été de 3% maintenant si ce montant était de 11% en 2009. Pour l’exercice budgétaire 2013, 120 800 377 000 ariary ont été alloués à ce département et 185 milliards pour l’exercice 2014 d’après les analyses de Jean Ralambo, auteur de l’ouvrage « Théorie du +1 ». Ce ministère dispose d’environ 700 fonctionnaires et contractuels de techniciens éparpillés dans tout l’Ile (Département central, DRDR, CIRDR). Ce qui est infime par rapport à la population cible qui se chiffre à 9 millions d’agriculteurs.

Dans L'Express de Madagascar
La production de semences améliorées est passée de 400  kilos en 2009 à 2100 kilos en 2013 au niveau national. Particulièrement pour la région Menabe, la production est de 70 tonnes par an. Grâce aux nouvelles techniques culturales, des régions qui ne produisaient pas de haricot sont devenues propices à la culture, comme c’est le cas pour Farafangana.
Plateformes régionales. (..) La production de haricot suscite maintenant l’intérêt des producteurs. Elle se stabilise autour de 80 000 tonnes en 2010. Cependant, l’offre demeure insuffisance, elle est toujours loin de la situation des années 60-80 avec 140 000 tonnes de haricots. Seulement 11, 9 tonnes de demandes locales ont été satisfaites par la Fofifa, d’autres sont en suspens.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Avec l’appui du PABRA, nous avons pu développer les recherches de variétés plus performantes de semences de haricot au nombre d’une douzaine. Les nouvelles variétés récemment produites par FOFIFA sont le « Ranjonomby », le « Vangamena » et l’ « Ikinemba » qui sont très prisées sur le marché international. Le centre a pu en même temps améliorer sa production de semences de base allant de 250 kg à 2 100 kg entre 2012 et 2013, en collaboration avec nos partenaires », a expliqué Herimihamina Andriamazaoro, coordinateur national du programme Légumineuses au sein du FOFIFA.

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Les données émanant des responsables de cette régionindiquent que près de 7 441 paysans vivent de la culture de pommes. « À travers les districts Antsirabe II et Betafo, les agriculteurs travaillent sur près de 1 128 307 pommiers. Rien qu’à Ambohibary et Soanindrariny, ils arrivent à produire respectivement 7 200 tonnes et( 5 290 tonnes par an. A lors que la production annuelle totale du Vakinankaratra se chiffre aujourd’hui à près de 19 000 tonnes », a expliqué Nirina Ratsimamanga, directuer du Développement régional de la région Vakinan­karatra.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Dans le système du budget participatif, l’exécutif consulte directement la population pour définir les priorités en termes de projets d’investissement. Il y a sept étapes à suivre, depuis la définition des besoins réalisables, jusqu’au suivi et évaluation. Nombreux sont les avantages que procure le budget participatif, c’est pour cela qu’il a été décidé de constituer un réseau des Communes qui adoptent ce système. Dans ce projet concocté depuis plus d’un an, le FDL (Fonds de développement local) joue le rôle de facilitateur, et le PGDI (Projet de gouvernance et de développement institutionnel) apporte des financements », a expliqué Malala Rasamijaona, responsable de renforcement de capacité au sein du FDL.

Dans Newsmada
Madagascar a vocation à s’affirmer en tant que puissance maritime. Elle dispose d’atouts majeurs, notamment un territoire maritime en tant qu’île continent avec plus de 1 140 000 km2, des organismes de recherche océanographique, des armateurs, des assureurs, des courtiers, des constructeurs de navires et, bien entendu, une marine nationale. (..) A côté de l’exploitation des ressources traditionnelles de la mer, dont les conditions d’exercice nécessitent des aménagements notamment pour intégrer la notion de développement durable, il convient d’être attentif aux ressources naturelles, d’où la justification de ces multiples programmes de recherches ou à développement dans le domaine de la biodiversité et des potentialités émergentes telles que les énergies marines, la recherche en eaux profondes….

Sera R dans Newsmada
Malgré cette réputation, la production de cacao à Madagascar reste très faible face à la demande internationale. De source auprès de l’Instat, elle avoisine seulement les 0,12 %. Cependant, une évolution de la production a été constatée car celle-ci a doublé en 2009, avoisinant les 10 000 t si elle était de 4 900 t en 2007. Depuis, une timide progression a été enregistrée. 95 % des cacaos produits à Madagascar proviennent de la région de Diana, notamment du district d’Ambanja. 3 variétés y sont cultivées : le « Forestero », le « Criollo » et le « Trinitario », (hybride, issu du croisement entre « Forestero » et « Criollo ».
Les principaux pays importateurs du cacao malgache sont les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, la Turquie et l’Espagne.

Une Lettre ouverte : Pour une Politique Foncière

Une lettre ouverte et pétition de la société civile à M. le Président de la République plaidant pour une politique foncière respectueuse des droits humains et contribuant au développement réel de la population‏.
initiée par la SIF (Solidarité des Intervenants du Foncier)
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A Son Excellence Monsieur Hery Rajaonarimampianina, 
Président de la République de Madagascar.

Pour une politique foncière respectueuse des droits humains et contribuant au développement réel de la population


       Antananarivo, le 28 mars 2014

Votre Excellence,

En tant que membres de la Société Civile, nous avons l’honneur de vous adresser cette Lettre Ouverte pour vous faire part de notre détermination à jouer pleinement notre rôle de partenaire au développement. Ainsi que pour vous affirmer notre volonté d’établir un dialogue constructif et soutenu avec vous afin de contribuer à la relance du développement économique de notre pays, lequel concerne directement le devenir de la Nation et de la population Malagasy toute entière.  


Mikama - April 7 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Elevage/Observatoires ruraux : Des dégâts importants suite à des épidémies
Les épidémies sont les premières causes des dégâts sur l’élevage au niveau du Réseau des observatoires ruraux (ROR) où le Plan d’action pour le développement rural (PADR) a fait des enquêtes en 2011 et 2012. (..)  l’élevage n’a pas que l’insuffisance de l’effectif des vétérinaires et le manque de soins des cheptels, comme problèmes. Il y a aussi les effets désastreux du changement climatique...  les vols menacent aussi l’élevage (..) La situation de la filière bovine l’atteste : en 1972, le pays comptait 5,5 millions d’habitants pour 20 millions de zébus, contre 22 millions d’habitants pour 6,8 millions de zébus à l’heure actuelle.

CHAN-MOUIE Jean Anastase dans Midi Madagasikara
 L’EFOI Madagascar, présidée par  Sylvia Pages, est une association à caractère professionnel, a fait savoir la Secrétaire Générale. EFOI-Madagascar compte actuellement plus de 200 membres repartis dans différentes régions de l’ile. Au niveau régional, l’EFOI Madagascar est membre du réseau régional EFOI- Entreprendre au féminin de l’Océan Indien (..) Les objectifs de l’EFOI pour ses membres se définissent comme suit : promouvoir les entreprises membres et créer des opportunités d’affaires et de développement ;  développer les capacités managériales et techniques des dirigeantes ;  défendre les intérêts professionnels, sociaux et économiques auprès des institutions et organismes ;  créer des réseaux économiques et commerciaux forts et avantageux ;  établir des partenaires solides et internes avec l’extérieur du réseau.

Mikama - April 4, 2014

Noella Rakoto dans Newsmada
Citoyenneté et développement : la commune d’Ambalavao prise en exemple... Parfait Randrianitovina, un ancien du Ciedel, confie que « Depuis 2006, Madagascar dispose déjà d’une politique nationale de bonne gouvernance. Ce qui nous a permis d’évaluer des efforts concernant 3 points, dont la lutte contre la corruption, l’efficacité des services publics et la participation citoyenne ». Il ajoute « L’intervention de la population dans le budget participatif au niveau des communes est importante. Cette situation a un impact positif sur la population au niveau de ces localités puisque cela l’implique un peu plus dans la conduite des affaires de ces communes ».

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Les exploitants détenteurs de permis d’exploitation forestière se font actuellement de plus en plus rares. Selon les chiffres émanant du mi­nistère de l’Environnement, la Grande île ne compte plus qu’une dizaine d’exploitants ayant un permis d’exploitation forestière en 2013, contre 250 en 2000. La principale cause de cette situation est la suppression par l’État malgache de l’octroi de permis de gré à gré en 2006. Depuis, une bonne partie des besoins du marché était déjà comblée par des exploitations illégales.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Les investissements dans le capital humain, plus spécialement dans l’éducation, sont essentiels dans la croissance économique, et les politiques de réduction de la pauvreté.
Mais selon le dernier cahier du Réseau des observatoires ruraux (ROR) pour les campagnes 2011-2012 développé par le Plan d’action pour le développement rural (PADR), la catégorie de la population de plus de 14 ans ayant le diplôme du CEPE sont en moyenne de 36 à 46,5% dans les 6 observatoires.

Mikama - April 3, 2014

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Actuellement, la protection des aires protégées marines couvrant une superficie totale de plus de 580 000 ha implique une centaine de villages et une population de 50 000 personnes regroupées au sein de 36 communautés. Ils sont éparpillés dans cinq régions, à savoir Atsimo Andrefana, Melaky, Menabe, DIANA et Analanjirofo. (..) « La gestion des aires marines par les communautés locales a connu un succès. A preuve, leurs captures n’ont cessé d’augmenter au fil des ans. A titre d’illustration, la production de poulpes a triplé, passant de 610 kg à 1 800 kg en deux heures de pêche auprès de l’aire marine à Ambodivahibe, dans la région de DIANA », a expliqué Ando Rabearisoa, coordinateur du programme marin au sein de Conservation International.

Dans L'Express de Madagascar
Madagascar possède un grand nombre de surfaces cultivables, et une main-d’œuvre importante. De bonnes raisons pour développer l’agribusiness. Afin de booster le secteur, de nouvelles zones d’investissement [zones d’investissement agricole (ZIA)] seront mises à la disposition des investisseurs. Une nouvelle opportunité à saisir. Les entrepreneurs locaux et étrangers qui voudront se lancer ou étendre leurs activités dans l’agriculture pourront accéder à des terrains appartenant à l’État. C’est dans le cadre du projet Projermo (Projet jeunes entrepreneurs ruraux du Moyen-Ouest), la deuxième phase du Projet jeunes entrepreneurs ruraux (Projer), que cette possibilité leur est offerte.

Riana dans Madagascar Matin
Selon la primature, « le Madagascar Action Plan (MAP), considéré comme le seul document de référence, étant caduc depuis fin 2012, le Gouvernement a décidé de mener une réflexion collective

Mikama - April 2, 2014

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
ExxonMobil va explorer du pétrole en offshore sur le bloc 2001 de Mahajanga sur 13 489 km2. (..) des océanographes malagasy... s’interrogent si le pays devra faire le choix entre l’or noir et l’or rose, c'est-à-dire entre le pétrole et la pêche crevettière. Certes, celle-ci commence à décliner gravement mais la côte nord-ouest a toujours d’importants potentiels en matière de pêche maritime. Citons aussi les mangroves qui se situent principalement sur cette côte. Elles sont indispensables à plusieurs espèces halieutiques. Elles sont aussi très performantes pour la capture de carbone et contribuent ainsi à la lutte contre le changement climatique. La vigilance de l’AVG est donc de mise en cas de risques environnementaux. (..) Sinon, l’AVG [Alliance Voahary Gasy] félicite la franchise de la compagnie sur les différents aspects techniques de son projet, l’évaluation de scénarii sur les risques environnementaux dans le fonctionnement normal de la plateforme pétrolière, mais aussi dans le cas d’un accident potentiel comme le déversement d’hydrocarbure en mer.

Noella Rakoto dans Newsmada
Les conditions agro-écologiques, les caractéristiques territoriales, les politiques environnementales, l’accès au marché, à la terre, aux ressources naturelles… autant d’opportunités à saisir pour développer l’agriculture familiale à Madagascar. Comme 2014 est l’année internationale de cette branche de l’agriculture, l’un des résultats attendus est celui de mieux comprendre les besoins, le potentiel ainsi que les contraintes imposées.


Mikama - April 1, 2014

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Pour le cas de Madagascar, l’application du budget participatif au niveau communal a été évoquée comme modèle de réussite en matière de participation citoyenne à la vie publique. (..) Les participants à ce séminaire ont d’ailleurs pu visiter la commune d’Ambalavao pour constater de visu cette pratique. « Nous étions impressionnés par la qualité de la gestion publique et la démarche de participation citoyenne mises en place par le Maire. Ce qui permet d’avoir un dialogue de qualité entre les dirigeants et les habitants », a raconté ce formateur français [Christophe Mestre, formateur de CIEDEL].  Notons que 104 communes sur les 1502 communes à Madagascar appliquent actuellement le budget participatif.

Noella Rakoto dans Newsmada
La Banque mondiale prévoit une hausse des exportations cette année par rapport à 2013. De 1 milliard 865 millions, elles devraient atteindre les 2 milliards 254 millions de dollars. En général, depuis 2008, on constate une augmentation des exportations contre une diminution des importations. (..) Cette progression peut s’expliquer, entre autres, par le fait que des compagnies minières commencent à exporter. (..) Malgré une régression des investissements directs depuis 2012, allant de 658 millions de dollars à 350 millions de dollars en 2013, l’on prévoit, cette année, une hausse pouvant aller jusqu’à 484 millions de dollars.