Mikama - April 8 2014

Racl.R dans La Nation
Elle [Bebe Razaiarimanana, premier responsable du Plan d’Action pour le Développement Rural] explique que « la mécanisation agricole a contribué à la réussite des autres pays mais le problème à Madagascar c’est que les 2/3 des paysans producteurs utilisent encore une simple bêche du fait de l’exiguïté de leur terre ou de l’insuffisance de moyens financiers pour pouvoir investir dans ce domaine. (..) Le budget alloué par l’Etat pour ce secteur en est la preuve car il a été de 3% maintenant si ce montant était de 11% en 2009. Pour l’exercice budgétaire 2013, 120 800 377 000 ariary ont été alloués à ce département et 185 milliards pour l’exercice 2014 d’après les analyses de Jean Ralambo, auteur de l’ouvrage « Théorie du +1 ». Ce ministère dispose d’environ 700 fonctionnaires et contractuels de techniciens éparpillés dans tout l’Ile (Département central, DRDR, CIRDR). Ce qui est infime par rapport à la population cible qui se chiffre à 9 millions d’agriculteurs.

Dans L'Express de Madagascar
La production de semences améliorées est passée de 400  kilos en 2009 à 2100 kilos en 2013 au niveau national. Particulièrement pour la région Menabe, la production est de 70 tonnes par an. Grâce aux nouvelles techniques culturales, des régions qui ne produisaient pas de haricot sont devenues propices à la culture, comme c’est le cas pour Farafangana.
Plateformes régionales. (..) La production de haricot suscite maintenant l’intérêt des producteurs. Elle se stabilise autour de 80 000 tonnes en 2010. Cependant, l’offre demeure insuffisance, elle est toujours loin de la situation des années 60-80 avec 140 000 tonnes de haricots. Seulement 11, 9 tonnes de demandes locales ont été satisfaites par la Fofifa, d’autres sont en suspens.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Avec l’appui du PABRA, nous avons pu développer les recherches de variétés plus performantes de semences de haricot au nombre d’une douzaine. Les nouvelles variétés récemment produites par FOFIFA sont le « Ranjonomby », le « Vangamena » et l’ « Ikinemba » qui sont très prisées sur le marché international. Le centre a pu en même temps améliorer sa production de semences de base allant de 250 kg à 2 100 kg entre 2012 et 2013, en collaboration avec nos partenaires », a expliqué Herimihamina Andriamazaoro, coordinateur national du programme Légumineuses au sein du FOFIFA.

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Les données émanant des responsables de cette régionindiquent que près de 7 441 paysans vivent de la culture de pommes. « À travers les districts Antsirabe II et Betafo, les agriculteurs travaillent sur près de 1 128 307 pommiers. Rien qu’à Ambohibary et Soanindrariny, ils arrivent à produire respectivement 7 200 tonnes et( 5 290 tonnes par an. A lors que la production annuelle totale du Vakinankaratra se chiffre aujourd’hui à près de 19 000 tonnes », a expliqué Nirina Ratsimamanga, directuer du Développement régional de la région Vakinan­karatra.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Dans le système du budget participatif, l’exécutif consulte directement la population pour définir les priorités en termes de projets d’investissement. Il y a sept étapes à suivre, depuis la définition des besoins réalisables, jusqu’au suivi et évaluation. Nombreux sont les avantages que procure le budget participatif, c’est pour cela qu’il a été décidé de constituer un réseau des Communes qui adoptent ce système. Dans ce projet concocté depuis plus d’un an, le FDL (Fonds de développement local) joue le rôle de facilitateur, et le PGDI (Projet de gouvernance et de développement institutionnel) apporte des financements », a expliqué Malala Rasamijaona, responsable de renforcement de capacité au sein du FDL.

Dans Newsmada
Madagascar a vocation à s’affirmer en tant que puissance maritime. Elle dispose d’atouts majeurs, notamment un territoire maritime en tant qu’île continent avec plus de 1 140 000 km2, des organismes de recherche océanographique, des armateurs, des assureurs, des courtiers, des constructeurs de navires et, bien entendu, une marine nationale. (..) A côté de l’exploitation des ressources traditionnelles de la mer, dont les conditions d’exercice nécessitent des aménagements notamment pour intégrer la notion de développement durable, il convient d’être attentif aux ressources naturelles, d’où la justification de ces multiples programmes de recherches ou à développement dans le domaine de la biodiversité et des potentialités émergentes telles que les énergies marines, la recherche en eaux profondes….

Sera R dans Newsmada
Malgré cette réputation, la production de cacao à Madagascar reste très faible face à la demande internationale. De source auprès de l’Instat, elle avoisine seulement les 0,12 %. Cependant, une évolution de la production a été constatée car celle-ci a doublé en 2009, avoisinant les 10 000 t si elle était de 4 900 t en 2007. Depuis, une timide progression a été enregistrée. 95 % des cacaos produits à Madagascar proviennent de la région de Diana, notamment du district d’Ambanja. 3 variétés y sont cultivées : le « Forestero », le « Criollo » et le « Trinitario », (hybride, issu du croisement entre « Forestero » et « Criollo ».
Les principaux pays importateurs du cacao malgache sont les Pays-Bas, la France, l’Allemagne, la Turquie et l’Espagne.

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