Mikama - April 21, 2014

Dans L'Express de Madagascar
Un million et demi de dollars. C’est en moyenne les recettes des droits d’entrée dans les aires protégés collectées chaque année par Madagascar National Parks (MNP). (..) Un programme de mise en concession pour les investisseurs hôteliers nationaux et internationaux a été mis en œuvre. Dans ce cadre, des sites dans certains parcs nationaux pilotes tels que Andasibe -Mantadia, Lokobe, Montagne d’Ambre, Ankarana et bientôt Ankarafantsika leurs sont proposés. Ces concessions hôtelières permettront de valoriser en partie le capital économique d’une aire protégée.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus, et d’après les informations publiées  dans le document onusien intitulé Madagascar - Bilan Commun de Pays 2012, il est fait état, entre autres, que le développement du capital humain, malgré le relèvement du niveau d’éducation, est encore insuffisant pour offrir de meilleures opportunités de revenus et d’emplois surtout aux jeunes. (..) Et en creusant davantage la situation, la même source mentionne, surtout, qu’en milieu urbain, les causes immédiates entraînant la pauvreté en zone urbaine  sont : la faiblesse du niveau de revenu, la faiblesse de la gouvernance et la mauvaise allocation des ressources,  la méconnaissance des opportunités et la faiblesse des capacités de mise en valeur des ressources dans les différentes régions, la faiblesse du tissu économique et l’insuffisance d’offres d’emplois décents et le manque de culture d’entreprise.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Car à  Madagascar, jusqu’en 2005, seul le titre foncier (délivré par l’État) pouvait garantir le droit de propriété selon un dispositif conçu depuis la période coloniale.
(..) Ainsi, sur près de 10 millions de terrains que recense cette île de l’Océan indien, qui figure parmi les pays les plus pauvres du monde, seuls 500 000 avaient été immatriculés au cours des 115 dernières années. (..) Dans le but de sécuriser les droits des citoyens malgaches sur les terres qu’ils possèdent, le gouvernement de Madagascar a entrepris, à partir de 2005, une réforme innovante qui constitue à attribuer aux communes la charge de délivrer des certificats fonciers. Les terres occupées mais non immatriculées sont désormais considérées non plus comme faisant partie du domaine privé de l’État mais comme des propriétés privées non titrées qui peuvent être certifiées, à l’échelle communale, par l’intermédiaire de  guichets fonciers. Un tiers des communes du pays sont désormais équipées de tels guichets et plus de 100 000 certificats fonciers ont été délivrés depuis la mise en œuvre de cette réforme. Le certificat valide un droit de propriété selon une procédure menée avec les anciens du village et les autorités locales, sans avoir recours à un géomètre ou un inspecteur des domaines, mais simplement grâce à une photo des terrains de la commune qui va permettre à chacun de délimiter ses parcelles.

Riana dans Madagascar Matin
Le syndicat des artisans malgaches réclament plus de protection envers les opérateurs locaux concernant l’approvisionnement des matières premières. Les matières premières de qualité sont souvent prises par les importateurs, essentiellement le raphia et les cornes de zébu, laissant ainssi des produits de seconde qualité, parfois même de troisième qualité aux artisans locaux, a indiqué lundi dernier le syndicat des artisans malgaches. (..) Selon le ministère de l’Artisanat, la valeur des exportations de produits artisanaux s’élevait à 11 millions d’euros durant l’année 2012. Cependant, cette performance ne provient pas directement des artisans, du fait que seul 1.6% des artisans arrivent à exporter directement leurs produits.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
A Madagascar, la lutte contre le paludisme est un combat mené depuis des décennies. Les dispositions de prévention incluant les campagnes d’aspersion intra-domiciliaire (CAID) et la distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID) figurent parmi les réponses nationales qui ont obtenu des résultats encourageants. En 2012, quelque 3,7 millions de MID ont été distribués dans 31 districts du littoral Est tandis qu’en matière de CAID, entre 1,2 et 2 millions de ménages ont été aspergés de produits anti-moustiques entre 2008 et 2012. (..) Quant à la filariose lymphatique, causée par la piqûre de moustique anophèle, elle a également fait l’objet d’une campagne de lutte par le biais de la distribution de masse de médicaments contre cette maladie. Depuis la première campagne en 2005, quelque 63 % des 96 districts endémiques sont couverts par ce programme qui a ciblé plus de 12 millions de personnes.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
« Si la norme internationale prévoit un espace de 3,4m2 par détenu pour passer la nuit, pour nous à Madagascar, cet espace est devenu 0,5m2. Ce qui montre à quel point les établissements pénitentiaires malgaches sont surpeuplés », confie Ranaivo Andriamaroahina Tovonjanahary, Directeur Général de l’Administration pénitentiaire à Madagascar. (..) « Plus de 50 % des détenus du pays n’ont toujours pas été jugés. Or, rien que la durée d’un seul procès pour une seule affaire peut prendre une demi-journée. En outre, s’ils tombent malades, il doit revenir à l’Etat de prendre en charge leur traitement, ce qui n’est pourtant pas le cas », poursuit le DG de l’Administration Pénitentiaire.

Arh dans Newsmada
Le DG de l’ARMP [L’autorité de régulation des marchés publics] a insisté sur le fait que « ce sont les subventions qui constituent les principaux outils de l’ARMP dans la réalisation de ces contrôles » tout en déclarant vouloir faire des contrôles systématiques. Aussi, suivant le décret n°2005-215 du 3 mai 2005, portant organisation et fonctionnement de l’autorité de régulation des marchés publics dans son article 31, « Au titre des activités de contrôle, la commission nationale des marchés : (i) procède au contrôle et au suivi du calendrier annuel de passation de marchés élaboré par les personnes responsables des marchés publics, (ii) procède à l’examen a priori et a posteriori, suivant les seuils de contrôle fixés par voie réglementaire, des propositions et décisions en attribution des marchés qui sont prises par la personne responsable des marchés publics (…) »

Racl. dans La Nation
Au 14 avril 2014, la FAO a contribué au traitement d’une superficie de plus 604 000hectares. Les localités récemment traitées se trouvent notamment dans les régions d’Amoron’i Mania, Atsimo Andrefana, Itasy, Melaky, et Vakinankaratra. Pour ce faire, le volume de pesticide utilisé était de 218 351 litres de Chlorpyrifos, 75 050 litres de Teflubenzuron, et 8 kg du biopesticide Green Muscle.

Hade'nah dans La Nation
La formation de bidonville à Antananarivo en particulier et dans les autres agglomérations en général, s’accélère. 72% de la population urbaine vivent dans des conditions de bidonville. Les habitants de ces bidonvilles vivent dans des situations précaires entre autres, le faible accès à l’hygiène de base et la surpopulation des logements. La commune urbaine d’Antananarivo en compagnie des 37 communes urbaines et périurbaines, ont mis ensemble en place, la plateforme des maires de l’agglomération d’Antananarivo hier. L’objectif est de réduire l’exode rural, une étude est déjà en cours pour déterminer les fonds alloués à ce projet.
Antananarivo abrite actuellement plus de 3 millions d’habitants...

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