Mikama - April 29, 2014

Dans le Collectif pour la Defense des Terres Malgaches
UNE MÈRE MALGACHE RÉCEMMENT EMPRISONNÉE VIENT SE CONFRONTER À LA DIRECTION DE RIO TINTO À L'ASSEMBLEE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LONDRES.
Perle, en tant que Présidente de l'association, et d'autres membres, ont été emprisonnés en mars 2013 avant d'être relâchés 58 jours plus tard. (source Environmental Justice Organisations)
Perle Zafinandro a dit : « Rio Tinto était supposé apporter un développement positif pour Madagascar, mais tout avantage est massivement supplanté par les énormes pertes qui affectent la majorité de la population par l’accaparement des terres et l'anéantissement de l'environnement. Beaucoup de gens de la Région d'Anosy sont dépendants de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche pour se nourrir.
Note: PERLE ZAFINANDRO, PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION FAGNOMBA a été interviewée EN DIRECT A L’EMISSION 64’ sur la chaîne TV5 MONDE LE 19 AVRIL 2014
Reference: Collectif TANY

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Infrastructures: Le manque d’entretien coûte 135 milliards Ar/an [45 millions d’euros]. C’est une très grosse perte pour le pays car l’investissement englouti dans les constructions et les réhabilitations est de l’argent perdu si l’entretien fait défaut. Or, les travaux coûteront plus tard encore plus cher sans entretien. (..)  Il faut rappeler que le pays a 9 fois moins de routes par km2 que l’Ouganda et 12 fois moins de production énergétique que le Mozambique. (..) Les pertes de la Grande Ile pour manque d’entretien dans le secteur eau et assainissement sont estimées à 168 millions d’euros par an, soit plus de 504 milliards Ar. Ce chiffre dépasse de 100 milliards Ar les subventions octroyées à la Jirama pendant les 5 années de crise. Avec les 400 milliards Ar de subventions pour l’électricité pourtant, le pays aurait pu se construire 13 nouvelles centrales hydroélectriques de la taille de celle de Sahanivotry, d’après les calculs du Trésor public. (..) Or, il a des atouts comme les terres cultivables inexploitées qui sont immenses, soit plus de 40% du territoire.

Dans Xinhua News
Sexuality and procreation are traditionally early in Madagascar. Ten percent of teenagers have a child before the age of 15.
Over half of the 22 million population in Madagascar are less than 18 years, according to the results of the survey on the MDGs monitoring 2012-2013. (..) UNFPA gathered 120 tribe leaders from across the country during a three-day symposium, which began on Monday in Mahajanga, 560 kilometers northwest of Madagascar's capital. (..) According to data from the ministry of Health, the maternal mortality rate in Madagascar is 498 per 100,000 live births.

Dans L'Express de Madagascar
« Il s’agit de faire prendre conscience aux Malgaches que notre modèle de société est une bonne chose», a déclaré Falihery Ramakavelo, membre de l’Association des anciens de l’école nationale d’Adminis­tration (AAENA), en France, hier. (..) Pour cet ancien de l’ENA, l’instance traditionnelle est par ailleurs «une réponse à la déresponsabilisation de la population ».

Dans L'Express de Madagascar
Avant cette pénurie de gaz, c’est à peine si nous pouvions écouler quatre ou cinq sacs par jour. Maintenant, nous vendons jusqu’à dix sacs par jour à 14 000 ariary le sac», explique Jeannot, un vendeur de charbon à Besarety. (..) Les résistances électriques peinent pourtant à se faire vendre. La flambée des factures de l’électricité et les risques d’accident découragent les usagers.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Les entreprises travaillant dans la peinture, les hydrocarbures et la sidérurgie sont les plus pointées du doigt, la dernière étant considérée, dans la plupart des cas, comme étant un travail informel. Les employeurs se préoccupent plus de la pro­du­ctivité que de la sécurité des travailleurs. Peu sont ceux qui portent des mas­ques, des gants ou des combinaisons en faisant la soudure alors que la majorité d’entre eux, qui ne sont pas affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CnaPS), ne bénéficient d’aucune rente pour les accidents de travail. C’est parce que le blocage vient d’en haut. «Madagascar n’a pas encore ratifié les conventions internationales sur le travail portant sur l’utilisation des produits chimiques au travail et la sécurité et santé au travail. Mais même si ces ratifications sont signées, elles devront être alignées sur la loi nationale existante», avance la chargée de programme auprès du BIT, Nombana Razafinisoa.

Fahranarison dans Newsmada
Selon la chargée de programme du BIT, Nombana Razafinisoa, « pour protéger les employés, la Grande île doit ratifier la convention 170 de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative à la manipulation des produits chimiques. Une étape qui devrait être suivie par l’alignement des dispositions de cette convention par rapport aux textes nationaux ». Mais pour arriver à cette fin, notre source a souligné que « mis à part les moyens financiers nécessaires pour les suivi et contrôle de l’application des textes en vigueur, cela requiert une volonté politique de la part des dirigeants ». Selon toujours Nombana Razafinisoa, « deux autres conventions de l’OIT relatives à la santé et à la sécurité au travail, en l’occurrence les conventions 157 et 185 restent encore à ratifier par Madagascar ».

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La BAD finance 13 opérations à Madagascar pour 940 milliards Ar. La part pour le secteur public et le secteur privé est égale. Dans le secteur public, elle intervient dans l’agriculture, le développement rural, la gouvernance, la formation, l’intégration régionale… (..) La BAD a également choisi de concentrer ses activités dans une région très pauvre, soit l’Atsimo Andrefana. Dans le Bas-Mangoky, un projet de la BAD a permis d’irriguer 5 000 ha de rizières pour 7 000 bénéficiaires et un pic de rendement de 10 à 12 t/ha, soit le double de la moyenne africaine. A Manombo, il s’agit de travailler sur 7 000 ha pour 6 000 bénéficiaires. (..) Avec 20 t de souches d’algue, on a pu produire plus de 100 t d’algue. Cette année, on prévoit d’en récolter 200 t. Les anciens pêcheurs y gagnent en moyenne 190 000 Ar de revenu supplémentaire. (..) Sinon pour les travaux routiers, la BAD opte pour le système HIMO (Haute intensité de main d’œuvre) pour créer des emplois et susciter l’appropriation chez les riverains. Mais tout n’est pas rose. L’Etat malagasy qui finance au maximum 10% de chaque projet tarde souvent à verser sa contrepartie.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le ministre déclare qu’il est temps de faire de l’enseignement supérieur et de la recherche un moteur du développement. C’est d’autant plus vrai dans le secteur de l’énergie car plus de 90% des ménages malagasy utilisent le bois de chauffe et le charbon de bois comme combustible pour la cuisson. (..) L’une des rares exceptions qui confirment la règle est le reboisement individuel et communautaire soutenu par le gouvernement allemand, notamment dans le nord du pays. Il appartient à la collectivité concernée de doter le projet d’un terrain où les paysans désireux de participer au projet peuvent planter des arbres. La démarche pour le foncier est donc d’ordre communautaire mais l’exploitation a une dimension individuelle. Dans ce cas, les paysans sont plus motivés puisque les fruits de leur labeur leur appartiennent entièrement.

Fahranarison dans Newsmada
Dans le cadre de leur partenariat, l’ONG C3 et le Cisco d’Antsiranana II ont prévu la mise en place d’un groupe de 50 éco-gardes juniors, âgés de 13 à 16 ans, issus des communes riveraines de ce parc marin (Mangaoka, Andranovondronina, Mahina, Andranofanjava). Et ce, pour devenir des communicateurs de conservation. Depuis la signature de l’accord de cette convention de partenariat, on récence 30 jeunes éco-gardes.

Noella Rakoto dans Newsmada
Compte tenu du fait que ces insectes raffolent du riz, c’est la base de l’alimentation des Malgaches qui est aujourd’hui sérieusement menacée. Les cultures pourraient être détruites à 60 % selon les prévisions des responsables. (..) Selon les chiffres de la direction des Douanes, entre janvier à octobre 2013, l’importation a atteint les 284 000 tonnes de riz contre environ 200 000 tonnes l’année précédente.

Racl. R dans La Nation
Sylvia Pagès a expliqué qu’ « il y a beaucoup de choses à revoir mais le plus important aujourd’hui c’est d’amener les opérateurs informels vers le formel. Et pour cela, il faut des incitations fiscales ou des meilleurs accès aux financements ». Les problèmes de ces opérateurs informels résident toujours sur les taxes trop lourdes alors qu’il n’y a pas d’institutions financières qui peuvent les aider à développer leurs activités et à s’enregistrer formellement.

Dans La Nation
Les collectivités décentralisées ne bénéficient que de 5% au maximum des dépenses publiques à Madagascar. Une conférence organisée par l’association des anciens de l’Ecole Nationale d’Administration de Paris, hier, a permis de déceler le système et de proposer certaines améliorations. La conférence donnée par Laza Eric Andrianirina ... A ce propos, force est de noter une répartition trop disproportionnée des moyens budgétaires. En moyenne 95 % des dépenses publiques vont au profit de l’Administration centrale » a spécifié le conférencier. Toutefois, il est persuadé que, sans les organes de contrôle nécessaires, il s’avère dangereux de procéder à une décentralisation à outrance des ressources de l’Etat.

Tahina F. Dans La Nation
En 1952, François Mitterrand, ancien président de la République Française alors ministre de la France d'Outre-mer, a mis l'un des premiers systèmes de corruption en place au sein de la classe politique malgache. A travers ce qu'il appelait ses "fidèles" soutenant la France contre la grande insurrection de 1947, en contrepartie d'un "billetage". Il parle pour qualifier la vie politique malgache de "syndicat informel" voulant à tout prix « préserver les "acquis sociaux" de cette nouvelle corporation ». Les enfants ayant obtenus des bourses issues de ce système de "billetage" ont accédé à des postes dirigeants, de l'époque socialiste qui "généralisa la corruption de l'appareil d'Etat". En système qui a été et qui est au cœur de la vie politique de la Grande île, se retrouvant au sein même du complot de 2009. Les deux auteurs [Jean pierre Domenichini, historien et anthropologue, membre titulaire de l'Académie malgache et Michel Domenichini-Ramiaramanana, président du bureau des normes de Madagascar] parlent de " mécontentement du milieu des affaires vis à vis de la politique libérale, mondialisante" de Marc Ravalomanana, qui affaiblissait le marché national particulièrement le secteur industriel. De plus, il n'accordait pas les " promotions faciles" à l'armée, une pratique entreprise pendant les années socialistes. Un complot réunissant, entrepreneurs, hommes politiques, les déchus et insatisfaits du régime. Un système qui s'est poursuivis pendant Rajoelina avec notamment l'explosion du trafic de bois de rose.

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