Mikama - March 28, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
A noter que cette année, 124 pays célèbrent la semaine mondiale de l’argent, initiée par la CYFI (Child & Youth Finance Internationale), sous le thème « Apprendre, épargner, gagner ». Défis. En effet, la sensibilisation sur l’éducation financière, la bonne gestion de l’argent et la bancarisation figure parmi les activités de la célébration. Pour Madagascar, les indicateurs suivent une tendance négative, d’après les résultats d’enquête de FinScope, évoqués par le ministre Gervais Rakotoarimanana. « Bien que 59% de la population aient accès auxservices financiers dont 12% ont intégré le système bancaire et 19% ont rejoint les institutions de microfinance et assurances ; il resteencore 41% de la population à sensibiliser. En effet, seulement 2% d’adultes font des emprunts bancaires contre 6% qui contractent descrédits auprès des usuriers informels...

Dans La Gazette de la Grande Ile
306,2 milliards d’ariary de recettes budgétaires ont été collectés par la Douane durant les deux premiers mois de l'année 2017. (..) En outre, les pertes générées par les accords économiques avec les partenaires régionaux s'élèvent à 98,3 milliards ariary dont 40,0 milliards ariary au titre de la préférence tarifaire SADC et 38,6 milliards ariary pour la COMESA. Par ailleurs, on observe une accélération de l'utilisation du certificat d'origine européenne, de telle façon que les pertes tarifaires y afférentes enregistrées au titre de l'année 2016 ont plus que quadruplé par rapport à l'année 2015 en passant de 2,9 milliards ariary à 12,5 milliards ariary.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Selon le rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), les revenus générés par le secteur extractif s’élevaient à 61 M USD en 2014. La contribution des industries extractives au PIB était de 4,2 %, contre 3,4 % en 2013.

Bill dans Madagascar Tribune
Six (6) accords ont été signés, dont ce mémorandum portant sur l’intégration de Madagascar au sein du programme chinois « Ceinture Economique de la Route de la Soie » et la construction de l’autoroute Antananarivo-Toamasina, et la construction du port en eau profonde de Narinda dans le nord-ouest de Madagascar (baie de Narinda). Le projet date de l’époque Philibert Tsiranana...

Mikama - March 27, 2017

Lalatiana Pitchboule dans Madagascar Tribune
Lors d’un événement CAFE ZAMA, à Paris le 14 mars dernier, Thierry Rajaona a présenté au public de la diaspora de Madagascar le Malagasy Investment Fund (MIF). Ce fonds d’investissement cible spécifiquement le financement des PME-PMI de Madagascar et veut attirer les investisseurs nationaux et internationaux (banques, autres institutions financières, fonds d’investissements). (..) Il s’agit d’assurer, dans le court terme, une première levée de fonds de 5 millions d’€uros qui permettront aux PME élues de bénéficier, d’une part, d’apports en capital à travers des prises de participations minoritaires à partir de 50 000 €uros et, d’autre part, d’un accompagnement technique essentiel en termes de gestion et pilotage pour assurer leur crédibilité et leur pérennité. 30% du fonds MIF, soit 1,5 millions d’Euros seraient couverts par ce fonds annexe, dit « Fonds de la Diaspora Malagasy », spécifiquement alimenté par l’épargne des acteurs de la diaspora sur des « tickets d’entrée » à partir de 1 000€. (..) Il reste qu’en termes de rentabilité, sur la base de projections prudentes qui laissent entrevoir 15% de ROI, sur lesquels 15% une fois déduits les frais de gestion et droits d’entrée, les coûts d’assurance qui doivent compenser les risques de change et autres risques à l’export ou risques politiques,et en faisant jouer tous les mécanismes de garanties privées ou institutionnelles nécessaires, on peut se laisser espérer jusqu’à 7% de revenu de son épargne…

Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar
« Pour la première fois de son histoire, le gouvernement communiste cherche à exporter son modèle de développement. Comme à son habitude, le régime mise sur des investissements massifs dans les infrastructures, les routes, les ports et les chemins de fer, à domicile et à l’étranger, pour accélérer le développement industriel dans toute la région»... les « 8000 milliards de dollars », à investir sur 10 ans, serviront surtout à financer de gros projets d’infrastructures. La voie maritime qui concernera Madagascar est  le souhait déclaré publiquement par le locataire d’Iavoloha... « Madagascar, prolongement naturel de la route de la soie maritime...

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Mais au niveau du projet proprement dit, plusieurs chantiers seront mis en œuvre dans l’exécution de ce projet de développement du Port de Toamasina. L’expansion du brise-lame à 345 mètres inaugurera les séries de travaux. (..) Avec cette extension, la nouvelle infrastructure est capable de répondre à la forte demande des marchandises et améliore l’efficacité de traitement des marchandises. Avec tous ces flux de marchandises attendues, le Port de Toamasina drainera de nouveaux investissements pour le pays.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont lancé un appel pour une aide de 20 millions de dollars pour faire face aux conséquences dévastatrices du cyclone Enawo à Madagascar. (..) En plus de fournir une assistance en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène à 168 000 personnes, 20 millions de dollars serviront à financer une aide alimentaire à 170 000 personnes et aideront plus de 230 000 agriculteurs dans le repiquage des cultures perdues et le remplacement du bétail disparu. Quelques 20 000 familles qui ont perdu leur maison ont besoin d’un refuge d'urgence et plus de 100 000 enfants dont l’accès à la scolarité a été compromis par des dommages causés par les tempêtes quelques jours auparavant, ont besoin d'espaces d'apprentissage temporaires.Dans ce contexte, les données de l’UNICEF mentionnent, entre autres, que  Madagascar est l'un des pays les plus touchés par les catastrophes naturelles, comme les cyclones, les sécheresses, les inondations, les criquets et les épidémies.

Mikama - March 23, 2017

Lova Rafidiarisoa dans Midi Madagasikara
« En moyenne, les enseignants n’ont obtenu que 24 points sur 100 en pédagogie, traduisant leurs difficultés à préparer correctement un plan de cours (34%), à évaluer correctement l’écriture des enfants (18%) et à utiliser les scores des élèves au test pour tirer des conclusions sur les modes d’apprentissage en classe (9%)», indique l’étude. Pire encore, nos enseignants affichent non seulement des faiblesses dans la pédagogie et de la connaissance mais sont aussi des abonnés à l’absentéisme. D’après cette étude, les élèves ne bénéficient que de 39% du temps d’enseignement prévu... les élèves affichent une meilleure performance. Contrairement à leurs enseignants, ils ont de meilleurs résultats en mathématiques (57%) qu’en français (44%).

Navalona R.. dans Midi Madagasikara
L’Agence Malagasy de Développement Economique et de Promotion des entreprises (AMDP)  a été créée conjointement en juin 2016 par le Conseil National d’Orientation du 16e Sommet de la Francophonie et le Forum Francophone des Affaires suite à la tenue de cet événement dans le pays. « Il s’agit d’un projet pilote de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Sa réussite sera dupliquée dans l’espace francophone composant 84 pays membres » ... « Saha Sekoly ». Cette plateforme initiée et gérée par l’AMDP en collaboration avec le gouvernement, le secteur privé et les autres partenaires bilatérales et multilatérales, constitue un centre de formation professionnelle multidisciplinaire et plurisectorielle dédié à la population du site, en particulier les jeunes et les femmes, où le centre est installé

Sera R. dans NewsMada
«Actuellement, 30% des étudiants en technologie d’innovation, notamment le numérique, sont de la gent féminine dans les établissements supérieurs à Madagascar». On peut dire qu’il y a une nette amélioration car ce taux était de 10% seulement il y a une dizaine d’années de cela.

Arh. dans NewsMada
Le tissu économique de la région sud-est de l’île est basé sur le secteur primaire. La région Atsimo Atsinanana en particulier est connue pour ses produits de rente en l’occurrence le café, le girofle et le poivre. «Aujourd’hui, la majorité des petits ou grands exploitants investissent dans la culture de girofle» (..) Depuis peu, la région Atsimo Atsinanana s’est également intéressée à la culture de vanille. L’année dernière, elle a produit environ 50 tonnes de vanille verte.

Arh. dans NewsMada
La Grande île compte plus d’un millier d’espèces de plantes autochtones, mais aujourd’hui, une grande majorité de ses forêts primaires ont disparu à raison de 30 à 50.000 hectares chaque année. (..) On entend par plantes autochtones les plantes ayant constitué la majorité des forêts malgaches. L’on citera entre autres les arbres connus comme le varongy, le palissandre, l’amontana, l’aviavy, le voara …Aujourd’hui, l’eucalyptus, le mimosa, le cyprès et le pin ont remplacé ces arbres. Ces espèces ont été introduites à Madagascar à l’époque coloniale pour servir dans la production de charbon, de bois de chauffe et de bois d’œuvre étant donné leur croissance rapide. Pourtant selon les résultats d’études présentées vendredi dernier par la FCA et ses partenaires, ces deux espèces réduisent la productivité du sol et de l’eau. L’eucalyptus, originaire d’Australie, possède des racines envahissantes qui peuvent descendre jusqu’à 150 m, et augmente l’acidité de l’eau. Le pin, d’origine canadienne, empêche la formation de couvertures végétales aux alentours de ces racines.

Mikama - March 22, 2017

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
La totalité de la population a été dépistée et sur les 2600 personnes, plus de 1400 ont effectivement été atteintes de paludisme...  En 2016, le paludisme représente 5,83% des motifs de consultation et de 2013 à 2016, avec une augmentation de 39% de l’utilisation des tests de diagnostic rapide (TDR), les cas confirmés sont passés de plus de 380.600 à près de 450.000.

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
L’Afrique n’est pas en reste en matière d’innovations technologiques. Et les chercheurs africains offrent des solutions utiles au développement. C’est le cas notamment d’Anis Aouni, un ingénieur tunisien de 37 ans qui s’intéresse à l‘énergie éolienne  et a créé un convertisseur de vent sans lame, connu sous le nom de Saphonian ou zéro-blade wind converter. (..) Au Rwanda, le chercheur Henry Nyakarundi a créé la « Mobile Kiosk Platform » une unité mobile de recharge électrique pour téléphones portables.  (..) Enfin, au Sénégal, Sanoussi Diakite a développé une machine électrothermique qui décortique cinq kilogrammes de fonio (variété de céréales) en seulement huit minutes. La machine, dont l’efficacité est de 99%,  ne requiert qu’une puissance de 1,5 kilowatt, ce qui permet d’accroître le rendement du processus de plus de 65 pour cent.

Lova Rafidiarisoa  dans L'Express de Madagascar
La capacité de production de la centrale de Mandroseza II vient d’être renforcée. Auparavant, elle était capable de produire de l’eau potable de 3000m³/h. Actuellement, grâce aux travaux effectués, elle pourra atteindre 3 900m³/h selon la Jirama. (..) Par ailleurs, un projet en parallèle est aussi en cours de finalisation à Ankadivoribe. Il s’agit de la construction d’un nouveau système d’adduction d’eau potable d’une capacité de 120m³/h dans la zone Sud d’Antananarivo.

Riana R. dans NewsMada
L’initiative SRJS (Shared resources, joint solution) ayant pour objectif de renforcer les capacités des sociétés civiles locales afin d’ assurer la durabilité des biens publics mondiaux a été lancée officiellement hier. Le projet SRJS sera mis en œuvre sur la période 2016-2020 en partenariat avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et WWF. il inclut également d’autres institutions, entre autres la Missouri Botanical Garden, Durelle wildlife conservation trust, l’ONG Fanamby et l’association Famelona et l’Alliance Voahary Gasy (AVG). « Le coût initial pour le lancement de l’initiative à Madagascar est de 2 millions d’euros...

Sera R. dans NewsMada
Les Indicateurs de prestation de services (IPS) dans ce domaine mesurant la performance des enseignants, des élèves… donnent matière à réfléchir.  Le taux d’absence de l’école des enseignants à l’école est de 31%. (..) Côté capacités pédagogiques, «Une écrasante majorité des enseignants, pour ne pas dire tous, n’ont ni les connaissances académiques ni les compétences pédagogiques nécessaires pour enseigner»,  note la BM.

Mikama - March 21, 2017

Hanitra Rakotomalala dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Seuls 18 % des détenteurs d’un diplôme en sciences informatiques du premier cycle universitaire sont des femmes à l’heure actuelle... Les femmes ne représentent actuellement que 25 % de la main d’œuvre de l’industrie numérique

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Faut-il rappeler que le pays, avec un taux d’accès à l’électricité de seulement 15%, a encore un défi majeur à relever dans ce domaine. Dans sa nouvelle politique de l’énergie (NPE) de 2015, Madagascar prévoit de faire passer le taux d’accès à l’électricité à 70% et par le biais des énergies renouvelables, à 85% à l’horizon 2030.

Mikama - March 20, 2017

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
3,5%. C’est la part de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) par rapport aux réalisations totales quant au financement du Programme d’investissement public (PIP 2015),... Ce taux a été de 5,2% en 2014. Ainsi, un recul est constaté d’une année à l’autre. De ces chiffres, l’on peut conclure que la TVA finance à peine l’investissement. A contrario, elle contribue beaucoup à financer les dépenses de fonctionnement. Autrement dit, elle finance le train de vie de l’Etat. (..) Au Japon, la hausse du taux de la TVA a été reportée à maintes reprises, alors qu’il s’agissait de le faire passer de 8% à 10%. Le Japon est un pays développé. En revanche à Madagascar, les Malagasy doivent subir une TVA à 20% alors que le pays figure dans le top 10 des pays les plus pauvres au monde.

Fahranarison dans NewsMada
En se référant aux dernières statistiques issues des études menées dans le cadre du Budget programme par objectif régional (BPOR), le taux d’accès à l’eau se situe actuellement à 30% dans 17 régions et le taux d’accès aux latrines améliorés, à 7,62%... le directeur-pays de WaterAid à Madagascar de souligner qu’il s’avère nécessaire d’instaurer un mécanisme de financement à part entière au niveau déconcentré et décentralisé, en donnant entière responsabilité aux communes et en instaurant une décentralisation budgétaire effective. Le projet «Fandresen-dahatra iombonana hisian’ny rano ampy ny rehetra», en abrégé «Fandio rano», lancé la semaine dernière à Andrainarivo, répond à ces besoins. Cofinancé par l’Union européenne et Wateraid Madagascar, respectivement à 75% et 25%, et mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’Eah et le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation (Mid), ce projet  se focalise dans la gouvernance du secteur Eah qui nécessite encore des efforts considérables.

Dans Midi Madagasikara
Simple, évidente et efficace, mais il faut s’y habituer. L’approche 5S a été initiée par la société Toyota, et est aujourd’hui appliquée dans le secteur de la santé. Elle consiste à respecter cinq protocoles : trier, systématiser, nettoyer, standardiser et pérenniser ; des actions simples, mais aux résultats déterminants. A Tsiroanomandidy, l’infirmière japonaise Nakamura Mami, une volontaire de la JICA, essaie de mettre en pratique cette démarche, au niveau du Service de District de la Santé Publique (SDSP).

Mikama - March 13, 2017

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
« Mes recherches sont parties du constat que les déchets des usines  se déversent dans les sources d’eau des environs et rejoignent également l’eau du Mandrare qui en est une autre. C’est dangereux, autant pour la santé humaine que pour la nappe phréatique », explique-t-il. Le jeune chercheur s’est alors penché sur la manière de transformer ces déchets en matières premières intermédiaires. « Mes études ont fait ressortir qu’il y a 200 000 tonnes de déchets de sisal par an. Ils peuvent constituer d’alternatives énergétiques », avance-t-il. Boni Randrianjaka s’est focalisé sur la bioénergie, l’énergie renouvelable obtenue par transformation chimique de la biomasse, et a mis au point un prototype de digesteur.

Loïs dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Le projet proposé par le jeune stagiaire, Esteban Bigot, qui n’est autre qu’un jeune élève de 3e du Collège français, tourne autour du fait de donner une deuxième vie à l’huile usagée, dans la continuité du projet lancé par Moustapha Zafilahy et Marine Ridoire, deux ingénieurs diplômés en hydraulique-énergétique et en eau-environnement, en juillet 2016. Encadrés par l’ONG Azimut, ils souhaitaient valoriser à long terme un « bio-déchet », qui n’était autre que les huiles alimentaires usagées, en biocarburant. Le projet d’électrification de Majika est basé sur des modèles technologiques hybrides, entre l’énergie solaire comme source principale et un groupe électrogène en sécurité. La société se demande alors comment réduire son impact environnemental suite à l’utilisation de gazole dans ce dernier, et après avoir fait des tests très concluants l’année passée, ils affirment que la possibilité de substituer le gazole avec de l’huile de friture usagée existe bel et bien et est efficace. (..) En effet, avec un mélange de 20 % d’huile et de 80 % de gazole, cela revient moins cher aux acheteurs et moins polluant pour l’environnement...

Mikama - March 9, 2017

Dans Midi Madagasikara
En 2014, les statistiques officielles ont montré que seulement 10% des routes tracées étaient en bon état, 28% dans un état moyen et 64% en mauvais état. (..) Il y a des routes nationales qui sont dans un piteux état, entre autres, la RN 44 reliant Moramanga-Ambatondrazaka. Une cinquantaine de kilomètres seulement est en bon état. Les habitants de la région longeant la côte Sud-Est du pays devraient se réjouir du projet de réhabilitation de la RN13 reliant Ihosy à Fort-Dauphin. Une route Nationale qui est dans un état épouvantable.  La RN2 qui est la route nationale la plus fréquentée, reliant Antananarivo et Toamasina, n’échappe pas non plus à la règle car son état ne cesse de se détériorer. La plus célèbre, pour son état défectueux, est la fameuse RN5 qui relie Sonierana Ivongo à Mananara Nord. Elle n’a de route que nom.

Riana R. dans NewsMada
D’après les statistiques du ministère du Commerce, 95% de la production de cacao proviennent d’une agriculture familiale paysanne vivant de un à trois hectares de plantation de cacaoyers. Notons que le cacao de Madagascar a obtenu récemment le label « Cacao fine »  de l’ Organisation internationale du cacao (ICCO). Créée en 1973 dont le siège est en Côte d’ Ivoire actuellement, cette dernière regroupe la grande partie de producteurs et consommateurs dans le monde. Le cacao représente 7.000 tonnes de production par an et presque sa totalité est destinée à l’exportation.

Mikama - Mar 8, 2017

Miarahaba ny Vehivavy Malagasy. Salutations aux Femmes Malagasy.

Anaovy karoka momba ny "femme" ahalalana ny @ Vehivavy any Dago, araka ny fitateran'ny gazety malagasy. Na koa vangio ny forum.

Faites in search sur "femme" pour lire de ce que rapportent les journaux malagasy sur la Femme. Ou encore, visiter le forum.

Mikama - March 7, 2017

José Belalahy dans Midi Madagasikara
EAH : Un financement de 13 120 000 USD nécessaire pour le volet Wash cette année (..) Découlant de la politique nationale de santé et contribuant à la mise en œuvre des objectifs du développement du secteur santé (PDSS) 2015-2019, ce plan pour 2017 requiert un financement de 27 974 475 dollars USD.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Une vache laitière dite de souche locale ne donne que huit litres de lait par jour en moyenne. Si elle est de race pure ou demi-sang, elle parvient à en donner quinze ou vingt. En comparaison d’autres pays comme le Maroc qui arrive à accumuler deux milliards de litres par an, ou le Mozambique qui élève des vaches pouvant donner vingt à trente litres par vache en moyenne, Madagascar est parmi les derniers sur le rang mondial avec ses 67 millions de litres par an

 Fanny Pigeaud dans La Gazette de la Grande Ile
Située à 70 km à l’ouest d’Antananarivo, la capitale malgache, Soamahamanina ... ses habitants ont manifesté pendant plusieurs mois, en 2016, bloquant la route nationale qui la traverse. L’objet de leur colère : un permis d’exploitation minière accordé à une entreprise chinoise, Jiuxing Mines, sur une surface de 7 500 hectares englobant des terrains déjà occupés ou titrés. (..) Un droit d’exploitation d’ilménite a par exemple été donné pour une durée de 40 ans à la filiale d’une société australienne, Toliara Sands, dans l’aire protégée de Ranobe, habitée par les Mikea, peuple de la forêt. Des milliers de personnes sont depuis menacées d’être expulsées et de perdre leurs moyens d'existence... Depuis quelques mois, ce sont des permis miniers, accordés apparemment en grand nombre à des entreprises chinoises, qui font tout particulièrement parler d’eux. Pas seulement à Soamahamanina mais dans toutes les régions du pays, a constaté Solidarité des intervenants sur le foncier (SIF), une plateforme d’organisations de la société civile. (..) Les habitants du village de Tatamalaza, à 400 km au sud de la capitale, ont ainsi annoncé qu’ils protesteraient « comme à Soamahamanina », lorsqu’ils ont appris que des Chinois s’intéressaient à des gisements miniers de leur région. (..) Plus près d’Antananarivo, à une vingtaine de kilomètres, dans la commune d’Alarobia, des habitants s’organisent aussi pour écarter le danger qui pèse sur eux : dans cette zone rurale très vallonnée, l’existence de centaines de familles risque d’être bouleversée par le projet d’exploitation d’une imposante colline de granit par une société chinoise, Top Granit. Le permis minier de cette dernière, valable pour 40 ans « renouvelables », couvre plusieurs centaines d’hectares, sur lesquels on trouve des habitations, des rizières, des tombeaux, des sources d’eau, etc. (...) l’association Laniera Mamokatra Secteur XII, ces derniers exploitent 360 hectares de terres depuis plusieurs décennies, à la demande des autorités : l’État a décidé, au début des années 1960, de consacrer le marais de Laniera aux activités agricoles, tout en restant propriétaire du sol. Aujourd’hui, cet espace est recouvert de rizières, d’étangs piscicoles et de cultures maraîchères ... les paysans ont eu un choc : ils ont appris, par hasard, que les parcelles qu’ils exploitent et qu’ils croyaient toujours propriétés de l’État avaient été distribuées par lots de 10 hectares à 27 personnes, servant vraisemblablement de prête-noms à un homme d’affaires d’origine indopakistanaise.
Source :
www.mediapart.fr

Riana R. dans NewsMada
http://www.newsmada.com/2017/03/03/toliara-le-centre-de-valorisation-de-dechets/ Avec 14 905 tonnes d’haricot black eyes exportées en 2016, Madagascar est actuellement le troisième exportateur mondial de ce produit fortement prisé sur le marché mondial. (..) 33% de black eyes exportés l’an dernier ont été envoyés dans la région indo-pakistanaise et 40% sur le marché occidental (UE). (..)  En 2011, Madagascar a encore exporté près de 22 000 tonnes de ce produit sur le marché mondial.

Mikama - March 6, 2017

Harilalaina Rakotobea dans L'Express de Madagascar
Madagascar importe toujours cette denrée, malgré le fait que la production globale du pays, avec une moyenne annuelle de 3,15 à 3,5 millions de tonnes, soit en mesure de couvrir la totalité du besoin des 23 millions de Malgaches. Celui-ci tourne aujourd’hui autour de 120kg par habitant, soit une consommation tournant aux alentours de 3,22 millions de tonnes par an. La solution réside donc dans la bonne distribution et l’augmentation de rendement au niveau régional.

Nandrianina dans La Gazette de la Grande Ile
Le Menabe est l'une des vingt-deux régions de Madagascar. Elle est située dans la province de Tuléar, dans le sud-ouest de l'île. Elle est traversée par la Route Nationale 7 (RN7). Elle couvre une superficie de 46.121 Km2 et représente 7,77% de la superficie de Madagascar. Elle est composée de 5 districts à savoir Morondava, Belo sur Tsiribihina, Mahabo, Manja et Miandrivazo. La Région dispose de ressources de sous-sols importantes (gaz naturels, or), des sites touristiques (Allée des baobabs, etc.) et artisanat.

Nandrianina dans La Gazette de la Grande Ile
6 000 tonnes de cacao chaque année. Cette culture est localisée dans les régions Diana et Sava, au Nord Ouest de l’Île, et particulièrement à Sambirano, dont le centre est la ville d’Ambanja. La production se pratique toute l’année, avec des pics pour les mois de juin-juillet et octobre-novembre. (..) En Côte d’Ivoire, le grand pays producteur de cacao (35% de production mondiale), le gouvernement à travers le Conseil du Café-Cacao, maintient fixe le prix minimum, pour encourager les planteurs. Aujourd’hui, le prix minimum garanti au producteur est fixé à 1100 Francs CFA (1,67 euros) le kilo de fève de cacao.

Nandrianina dans La Gazette de la Grande Ile
 La variété X1648 est en effet résistante aux aléas climatiques changeants, explique Rabeson Raymond, chef du département de recherche rizicole de la FOFIFA. Elle supporte notamment le froid, la sècheresse et les crues d’eaux. « Il ne s’agit pas d’une nouvelle variété, elle existe depuis déjà quelques années. Mais sa vulgarisation est relancée face au changement climatique

Mikama - March 3, 2017

Helma Vucemil dans Madagascar Tribune
En effet, la construction de la route baptisée « route de la francophonie », reliant la « digue » au village de la Francophonie à Antananarivo, a mené à l’expropriation des rizières, qui étaient cultivées par 700 personnes, rizières dont on connaît l’importance pour leur alimentation. (..) Cent-soixante-dix familles cultivent ces terres et doivent en principe rapporter un tiers de leur production aux convalescents. Quinze hectares de terrains sont désormais inexploitables, et l’avenir des 40 hectares restants demeure en suspens.

Lova Rafidiarisoa a dans L'Express de Madagascar
 La participation malgache au Sourcing at Magic, qui s’est tenu au Las Vegas aux Etats-Unis du 20 au 23 février dernier, a été marquée par un franc succès. Les entreprises malgaches ayant participé à cette plus grande manifestation commerciale de l’Amérique du Nord pour le secteur habillement et de l’industrie textile ont remporté des contrats avec des acheteurs potentiels. (..) Ces entreprises  ont bénéficié du soutien de East Africa Trade and Investment Hub (EATIH) de la Chambre de commerce américain (AmCham) et du centre des ressources de l’Africa growth opportunity act (CR-AGOA)

Manou dans NewsMada
Le Centre de stockage et valorisation de déchets (CSVD) de Toliara a reçu sa première livraison d’ordures ménagères,  le 1er mars... Une partie des déchets sera transformée en produits valorisés (compost, briquettes, etc.) et le reste, estimé à 20%, sera enfoui dans des bassins prévus à cet effet. Le projet Passat envisage une réhabilitation du site de Tsongobory ayant servi de décharges pour la ville de Toliara pendant plus de 20 ans avec des effets négatifs sur la vie des populations riveraines et sur l’environnement.

Haja R. dans NewsMada
Avant tout, notons que les navires et installations portuaires doivent accomplir un certain nombre de démarches pour être conformes au Code ISPS : d’abord réaliser des évaluations de sûreté, puis élaborer un plan de sûreté soumis à l’approbation de l’Autorité désignée, en l’occurrence l’Agence Portuaire, Maritime et Fluvial (APMF) pour Madagascar. Et, même si certaines d’entre elles devraient mettre à jour leur plan de sûreté, il faut savoir que l’APMF elle-même a déjà délivré un Document de Conformité (DoC) à toutes les installations portuaires de Madagascar, attestant leur conformité aux dispositions du Code ISPS. Parallèlement, tous les ports internationaux sont déjà déclarés conformes et inscrits dans le site WEB GISIS de l’Organisation maritime internationale (Omi).

Mikama - March 2, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Ces milliards qui constituent le budget de l’Etat chaque année sont-ils vraiment dépensés pour le bien du public ?  (..) Le Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes (CCOC) dénoncent une mauvaise, et malhonnête, répartition de l’enveloppe 2017. Sur le plan international, Madagascar s’est engagé à consacrer 15 % de son budget à la santé et 20 % à l’éducation. En réalité et suivant la loi de finances 2017, moins de 10 % du budget est alloué à la santé et seulement 6 % à l’éducation. Pour ce qui est du suivi interne, les organismes existants manquent d’indépendance, de pouvoir réel et de moyens. Faute de moyens, la commission nationale des marchés n’a pu traiter que 20 % des marchés publics en 2016. Au niveau du SAMFIN (service de renseignement financier), 3 sur 130 des dossiers transmis par ce service ont été saisis par la Justice. La société civile avec Transparency International Initiative Madagascar œuvrent maintenant à la mise en place d’un observatoire indépendant des marchés publics qui devrait être opérationnel à partir de 2017.

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
D’après les statistiques du ministère des Finances et du budget, le taux de bancarisation a connu une hausse de près de 12%, si celui-ci stagnait de 5% à 7% depuis plusieurs années. Cette hausse est due en partie à l’usage du service bancaire par le secteur privé. Entre autres, le ministère des Finances et du budget a avancé que 17% des adultes utilisent des services non bancaires, tandis que 30% ont recours à des services informels, 40% sont non inclus dans les différents systèmes financiers.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
.. défi, celui de réduire à moins de 300 sur 100 000 les décès maternels, longuement stationnaires, comme le souligne Joséa Ratsirarson, secrétaire général du ministère de la Santé publique. Si dans le monde, le taux de mortalité maternelle a diminué de 45 % entre 1990 et 2015, à Madagascar, il n’a pas trop bougé des 478 décès sur 100 000, en 20 ans. (..) « Seulement 40 % des femmes donnent naissance au niveau des centres de santé. Tandis que 80 % des décès maternels sont enregistrés au niveau de la communauté », indique une source au sein de l’OMS.

Mikama - March 1, 2017

Riana R. ans NewsMada
80% des entreprises œuvrant à Madagascar sont des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d’après les chiffres de la fédération des Chambres de commerce et d’industrie à Madagascar (FCCIM). Mais la majorité d’entre elles sont encore vulnérables face à la forte concurrence sur le marché national, régional et international. «Ce sont généralement le manque d’expérience et de connaissance qui font obstacle à ces MPME... Pour rappel, le programme Procom apporte son appui à une vingtaine d’organisations intermédiaires réparties dans toute l’île actuellement. C’est également à travers ce projet que les tables rondes économiques réunissant les membres du secteur privé et de l’administration publique sont organisées.

Dans Madagascar Tribune
Une mention explicite de cette consultation de tous les membres des communautés locales et de l’ensemble des riverains de la zone minière visant à recueillir leurs opinions, leur refus ou leur accord - suite à des discussions et négociations - est donc indispensable dans les amendements au Code Minier, Ce « permis social » met en exergue l’importance du rôle du citoyen aux côtés des promoteurs et des décideurs, permet de bonnes relations avec les communautés avoisinantes, permet de gérer les attentes des communautés envers l’entreprise et l’Etat » selon une juriste malgache

H.R. dans L'Express de Madagascar
La promulgation de cette loi dans sa version orientée vers le besoin réel de l’industrialisation de Madagascar, reste donc le leitmotiv du syndicat depuis le début jusqu’à aujourd’hui. Ce nouveau texte prévoit plusieurs réformes dont la mise en place du Fonds National pour le développement industriel ainsi que la mise en place de mesures fiscales incitatives.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Les subventions pour les 1 693 communes ne représentent que 0,3% du budget alloué aux ministères et institutions publiques pour cette année 2017... Avec un total de 20,340 milliards Ar pour toutes les communes, il est illusoire de combler les différents gaps économiques auxquels font face ces collectivités (..) Les communes ne bénéficient que de maigres subventions, alors qu’elles sont sous-développées pour la plupart. En effet, seules 40% de ces collectivités sont accessibles par voie d’accès de surface tout au long de l’année. Ce n’est donc pas le cas pour les 60% restants, notamment pendant la période de pluie.