Mikama - Jan 31, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La Grande île n’est que le 20e producteur mondial, alors que la demande internationale évolue progressivement depuis des années, et que le pays abrite les meilleures variétés en arômes de cacao. La filière est confrontée à plusieurs problématiques. « La fluctuation des cours mondiaux pénalise les producteurs. Le verger de Sambirano, qui date de l’époque coloniale, connaît un vieillissement des plants et les efforts de renouvellement sont restés marginaux », admet le Conseil national du cacao de Madagascar. Trente trois mille producteurs de cacao sont localisés dans la vallée du Sambirano, dans la région Diana. Les infrastructures sont vétustes et non règlementaires, conduisant à de faibles rendements. 

Tsiry Razafindrazaka dans L'Express de Madagascar
Madagascar a importé 570.000 tonnes l’année dernière, contre 250.000 tonnes en 2016. Et si la population a besoin d’une production annuelle de près de 2.600.000 tonnes de sa denrée principale, a contrario, la production de 2017 n’a atteint que 2.041.000 tonnes. (..) « Si nous parvenons à produire 30% de plus, nous ne serons plus obligés d’importer du riz ...

Mauriac AHOUANGANSI dans Madagascar Tribune
Comment expliquer le paradoxe des économies riches en ressources mais qui enregistrent des piètres performances économiques, même par rapport à celles qui en sont dépourvues ? Perte de compétitivité. D’abord, la plupart des pays touchés par cette « malédiction » subissent le phénomène de la surévaluation du taux de change, ce qui mine leur compétitivité. Le taux de change est déterminé par l’offre et la demande des monnaies prises en compte. Si la demande dépasse l’offre, ce taux augmente. Or l’exploitation à grande échelle des ressources fait rentrer beaucoup de devises grâce à l’investissement massif dans le secteur extractif et les taxes prélevées sur les exportations de matières premières. Il s’ensuit alors une augmentation des prix des produits dans les autres secteurs ouverts aux échanges commerciaux qui voient leur compétitivité s’effriter notamment le secteur agricole et industriel où la productivité est complètement réduite. (..) Désindustrialisation et amplification du chômage. Ensuite, les revenus générés par l’exploitation des ressources étant plus élevés que dans les autres secteurs en termes de rentes et de salaires, l’industrie extractive et les filières dérivées attirent les travailleurs et les investissements des autres secteurs. Cela crée un effet de déplacement des facteurs de production. Les autres secteurs se retrouvent donc privés de la force de travail et des capitaux nécessaires à leur fonctionnement et développement. (..) Eviction de l’investissement privé. L’abondance en ressources naturelles fait souvent le lit au détournement des revenus d’exploitation et crée la convoitise des camps politiques. Mais la calamité vient du contrôle étatique de la manne. On assiste dans cette situation à une politisation des investissements publics au détriment de l’efficacité économique. (..) Castes rentiers et mauvaise gouvernance. Enfin, La facilité d’avoir de l’argent n’incite pas à la bonne gouvernance, donc pas d’incitations à réformer et améliorer le climat des affaires afin de diversifier l’économie. La formation, dans les arcanes du pouvoir, de castes de rentiers qui profitent de la manne des ressources naturelles, donne lieu à un lobby redoutable qui bloque toute tentative de réformes notamment celles liées à la démocratisation de l’entrepreneuriat qui pourrait menacer leurs intérêts.
Source: Libre Afrique


Mikama - Jan 30, 2018

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Global Peace Index classe Madagascar au 38è rang sur 162 pays pour son degré de pacifisme. Les habitants de la Grande Ile sont même classés 3è sur les 44 pays de l’Afrique subsaharienne. Pourtant sa population ne cesse de s’appauvrir. D’après toujours ce document publié, le PIB par habitant dans le pays est en permanente régression  depuis près d’un quart de siècle. La richesse produite par habitant est ainsi passée de 440 USD en 1992 à 415 USD en 2016. Les rapports de l’IRD sont accablants, notamment si l’on se réfère à la tendance récessive de la trajectoire économique. Selon les données de la Banque mondiale, le PIB par personne était de 132 dollars en 1960 et atteignait 402 dollars en 2015. Le PIB par tête de l’ensemble de l’Afrique subsaharienne parti d’un niveau légèrement inférieur (117 dollars), était multiplié par quatorze (1588 dollars) en 2015. L’Asie du Sud-Est et le Pacifique, plus pauvres d’un tiers en début de période avec 90 dollars, était seize fois plus riche que Madagascar en 2015.


Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Pascal Rakotosolofo, opérateur en import-export, propose une meilleure exploitation du port d’Ehoala, à Taolagnaro. « C’est l’un des ports les plus profonds dans tout l’océan Indien et qui est capable de supporter le flux existant actuellement à Toamasina. Le port est  couvert par les normes internationales de sûreté ISPS», indique-t-il. Le port d’Ehoala possède, en effet, un môle polyvalent comprenant trois postes à quai, avec un brise-lame de 625m, un terre-plein pour le stockage des containers, un bloc d’alimentation électrique pour les containers réfrigérés et un tirant d’eau pouvant atteindre 16,75m (..) Outre ce retrait  de QMM dans la gestion du port qui a coûté 275 millions de dollars, le transport des marchandises par voie terrestre réside dans l’impossible.
Il est prévu que les 507 km de cette route nationale seront réhabilités sur financement de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour 235 millions de dollars. 

Mikama - Jan 29, 2018

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
Le montant total des échanges bilatéraux a atteint 931 millions d’USD, représentant 14,4% du total du commerce extérieur malgache, avec une augmentation de 20,58% comparée à la même période de l’année précédente. Cette croissance a été rendue possible grâce aux efforts consentis par les parties chinoise et malgache. La partie chinoise notamment a décidé d’appliquer depuis 2015, le tarif douanier zéro pour 97% des marchandises en provenance de Madagascar exportées vers la Chine. En matière d’investissements directs étrangers, les entreprises chinoises sont de plus en plus présentes à Madagascar. Plus particulièrement dans trois secteurs clés que sont l’agriculture, les infrastructures, et le textile. Et ce, avec des investissements créateurs d’emplois, d’une valeur respective de 7,10 millions USD, en 2016 et de 4,48 millions USD de janvier à septembre 2017. Projets structurants. En ce qui concerne les aides publiques au développement, en 45 années de coopération, la Chine totalise trois milliards de yuans RMB en faveur de différents projets.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
 À cet effet, l’accord de promotion et de protection des investissements (APPI) est en cours d’élaboration afin de rassurer les potentiels futurs investisseurs désireux de s’implanter dans la Grande île. « Notre rôle est de mettre en avant les stratégies de prospection pour attirer les investisseurs à travers les potentialités exploitables de notre pays. L’APPI servira alors d’outils de persuasion à long terme »... Tous les domaines d’activité seront englobés dans le cadre de ces accords. En commençant par le tourisme, l’agriculture, en passant par le secteur minier jusqu’à l’industrie,...

Mikama - Jan 26, 2018

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Au début de sa deuxième année de mise en œuvre, le Projet de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation (PRODECID) affiche déjà des résultats importants. Les réalisations sur les finances locales, le développement économique et la gouvernance, dans le cadre de ce projet... – financé à hauteur de 12,5 millions d’Euros, soit environ 50 milliards d’Ariary sur trois ans – concerne 3 régions, 80 communes, 500.000 bénéficiaires directs, 4,5 millions bénéficiaires indirects.

 Riana R. dans NewsMada
Le marché chinois représente 14 ,4% de la totalité du commerce extérieur de Madagascar en 2017. Les échanges entre les deux pays ont connu une hausse de 20,58% entre 2016 et 2017. (..) La Chine est le premier partenaire commercial bilatéral, la première source d’importation de Madagascar et la quatrième destination des exportations malgaches. Notons par ailleurs que 97% des marchandises malgaches exportées vers la Chine bénéficient d’une franchise douanière depuis 2015. Cette année, les appuis chinois à Madagascar seront constitués en grande partie par le développement des infrastructures. Il s’agit, entre autres, du projet d’aide de 200 forages dans le Sud-ouest, le financement de la construction de la Route des œufs, une route de 19 km reliant la commune de Mahitsy, Ampanotokana et Antanetibe Mahazaza. Le gouvernement chinois a également annoncé l’installation de télévision par satellite dans 500 villages à Madagascar. Et aussi, le financement de l’extension et l’aménagement d’une voie rapide entre le port de Toamasina et la RN 2

Mikama - Jan 25, 2018

Dans La Gazette de la Grande Ile
Rebond positif après les effets climatiques dus à une croissance de la branche agricole de 4,9% malgré un recul de la branche élevage-pêche (2%). La mise en œuvre des différents projets seront axés sur l’autosuffisance alimentaire. Secteur secondaire. Croissance des branches agro-industries (6,1%), énergie (8,4%), industrie de boissons (7,5%), industrie de bois (7,6%), industrie métallique (9,2%), industrie de papier (7,0%) et Zones Franches Industrielles (ZFI ) (12,5%). (..) Construction des infrastructures routières et aéroportuaires : une croissance de 11,5% pour la branche BTP , 16,7% pour les auxiliaires de transport, 5,5% pour les transports de marchandises et 3,5% pour les transports de voyageurs. Secteur extérieur. La balance commerciale affichera un déficit de -588,1 millions DTS ...

Dans Relief web
Locally-produced rice is the most important staple food for households in northern and central Madagascar. Imported rice is a less-preferred substitute, but often consumed by poor households because it is cheaper than locally-produced rice and expands more during the cooking. Dried cassava is the primary staple food in the south, although it is consumed in other parts of the country during the lean season when household food stocks are low. Maize is the third most important staple and the second most consumed cereal in Madagascar.
Ref: Madagascar Price Bulletin, December 2017

Mikama - Jan 24, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
 Dans la Loi de  finances 2018, une simplification a été mise en place avec seulement deux régimes fiscaux. Ceux qui font un chiffre d’affaires inférieur à 100 millions Ar seront désormais soumis à l’impôt synthétique ou « hetra tambatra » et pour ceux qui sont au-dessus, seront désormais classés sous le régime du réel, avec une obligation d’assujettissement à la TVA, à la tenue d’une comptabilité régulière, ainsi que l’obligation d’émettre des factures. Il faut dire que l’enjeu et risque en termes de recettes dans l’application des nouvelles dispositions suite au changement de régime fiscal sont de l’ordre de 15 milliards Ariary. Par ailleurs, il faut préciser que les recettes de TVA locale représentent plus de 35% des recettes intérieures.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les côtes malgaches sont nettement plus intéressantes en termes de ressources halieutiques. Madagascar est riche en holothuries. Les crevettes, les coraux noirs et les thons qui comptent parmi les espèces pêchées illicitement sur les côtes du pays chaque année. Les protestations des habitants vivant dans ces zones contre la pêche illégale et abusive de concombres de mer autour de l’île n’aboutissent à rien, à aucune solution concrète prise par l’Etat. S’ajoutent à cela, les dénonciations des Ongs notamment vis-à-vis des bateaux asiatiques, mais toujours ignorés par les autorités étatiques.

Dans ESI Africa
Madagascar invites international bidders for the supply, delivery, installation and commissioning of a turbine generator and production equipment for the Ambatosia/Bealanana hydroelectric project. Madagascar tender details. The contract involves the design, manufacture, delivery, installation, testing and commissioning of the 500kW turbine generator and production equipment for the Ambatosia hydroelectric project, in accordance with the terms of the contract. (..) The invitation to tender dossier is available from the following web address: https://webgate.ec.europa.eu/europeaid/online services/index.cfm?do=publi.welcome and on the ADER site: www.ader.mg

Mikama - Jan 23, 2018

R.O. dans Midi Madagasikara dans Midi Madagasikara
Incompétence, méconnaissance des textes ou violation délibérée de la Constitution ? Il y a sans doute un peu de tout cela à en juger – c’est le cas de le dire – par les lois censurées et les réserves émises ces derniers temps par la HCC qui témoignent du béni oui oui et/ou du manque de capacités du Parlement. Mais aussi et surtout des errements constitutionnels du gouvernement qui fait l’amalgame entre domaine réglementaire et domaine de la loi. (..) En l’espace d’un mois, 5 membres du gouvernement ont été épinglés par la HCC. Le dernier en date est le ministre Tazafy Armand...  Le ministre en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement, Benjamina Ramanantsoa ... Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et non moins chef du gouvernement, Mahafaly Solonandrasana Olivier... La ministre des Finances et du Budget Vonintsalama Andriambololona... Le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison..

Anastase dans Midi Madagasikara
Avec ses près de 90% de la population  vivant en milieu rural, la région Amoron’i Mania a plus que jamais besoin de l’électrification  rurale  qui est un gage au développement dans la région d’Amoron’i Mania. (..) Le coût approximatif est évalué à 2.500.000.000 ar, selon une étude qui a été réalisée en 2009 par un cabinet d’Etudes. (..) La riziculture y dépend de l’eau pluviale et le rendement est faible (1,5t/ha) malgré l’existence de la rivière Sandrandahy traversant le périmètre et le vaste étendu de la plaine. 60% des superficies cultivables sont exploitées actuellement. (..) Nous disposons d’un fonds pour le développement de l’élevage et un autre pour le développement agricole. Une usine d’engrais est en place, et les banques de semences seront redynamisées. En outre, nous sommes également en train de revoir avec les Institutions de micro-finance (IMF), de nouvelles approches pour inciter les paysans agriculteurs à recourir aux prêts financiers.


Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le projet PADAP, par exemple, redynamise les greniers à riz tels qu’Andapa, Bas Mangoky, Marovoay ou l’Alaotra. La caravane de la fertilité avec les Marocains est sur la bonne voie. (..) Près de 500 millions de dollars seront déployés pour la construction et la réhabilitation des systèmes hydro-agricoles. (..) Le projet Bonne viande de Madagascar (BOVIMA) entreprendra des améliorations génétiques, c’est-à-dire que c’est de l’élevage loin d’être contemplatif. Un élevage basé sur la traçabilité et la qualité. 

Dans La Gazette de la Grande Ile
La dernière mise à jour du Catalogue Nationale de l’Espèce et Variétés cultivées(CNEV) a été présentée et remise officiellement au ministre de tutelle , tout récemment,  au CNEAGR Nanisana. Ce catalogue a été conçu et élaboré sous la coordination du MPAE, représenté par l’ANCOS, en collaboration avec les consultants nationaux et internationaux,  par les chercheurs des institutions de recherche du FOFIFA et du FIFAMANOR avec l’appui financier du projet PAPRIZ 2. (..) Le catalogue constitue un document de référence pour les acteurs de la filière semence. Il s’agit d’un outil pour faire connaitre à ces  acteurs et aux agriculteurs, les espèces et variétés cultivés pour en assurer la qualité et la traçabilité. Ce catalogue contient 8 espèces variétales réparties dans 4 groupes de culture céréales (riz, blé, mais) plante à tubercule (manioc patate douce pomme de terre) légumineuse (haricot) et plante fourragère, (3 espèces dont les ray grass italien, l’avoine et le chloris). Pour chaque espèce, les variétés inscrites sont au nombre de 4. Pour le riz, l’alimentation de base des malgaches, le nombre de variétés inscrites est de 38.

Mikama - Jan 19, 2018

Antsa R. dans Midi Madagasikara
... un projet dénommé KOBABY sera mis en œuvre afin de promouvoir la gestion durable des ressources naturelles. Hier, un accord subvention de 7 millions d’Euros, soit environ 27 milliards d’Ariary a été signé entre l’AFD et l’Etat Malagasy représenté par le ministre des Finances et du Budget, pour financer ce projet de renforcement des Aires protégées et de développement local. Outre ces 7 millions d’Euros, l’Etat Malagasy contribuera également à hauteur de 1,4 million d’Euros, soit environ 5 milliards d’Ariary. En tout, plus de 32 milliards d’Ariary seront alloués au KOBABY, qui signifie « Prendre soin et protéger », selon le dialecte local.

V.M.  dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Environ 45 000 personnes récoltent le litchi destiné à l’exportation, près de 4 000 travailleurs sont engagés dans le transport et environ 25 000 sont dans le traitement et la transformation des produits. (..) Madagascar dont 80% des exportations mondiales de litchi sont destinées aux pays de l’Union Européenne.

V.M.  dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
« Plus de 60% des Communes de Madagascar ont un budget réalisé de moins de 25 millions d’Ariary ...Les Communes ne peuvent pas dépendre des subventions de l’Etat, celles-ci n’atteignent même pas 1% du budget général de l’Etat, d’après la direction de la comptabilité publique du MFB. (..) D’après l’Institut National de la Statistique (2000), il y a eu un millions d’entreprises non agricoles à Madagascar, près de 80 000 seulement paient l’impôt synthétique.

Mikama - Jan 18, 2018

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
... les travaux débuteront normalement dès 2019, pour une période de  quatre ans avec un investissement de 300 millions d’euros. Une aubaine en somme pour la population de Toamasina et ses environs ainsi qu’aux entreprises locales qui bénéficieront des retombées positives de ce grand chantier hydroélectrique développé par la Compagnie Générale d’Hydroélectricité de Volobe (CGHV) dont les actionnaires sont Jovena (groupe Axian) et Colas. « Cette production hydraulique « verte », avec une puissance de 120MW et une production de 750 GWh/an, permettra dès 2022 de se substituer à la production d’électricité à base de diesel ou de fuel lourd. (..) A noter qu’Axian est un groupe familial franco-malgache appartenant à la famille Hiridjee implantée à Madagascar depuis 150 ans. Axian est présent sur plusieurs secteurs économiques moteurs dans le développement et la croissance de Madagascar, à travers des entreprises leaders dans leur domaine d’activité : l’énergie avec Jovena et EDM, les services financiers avec BNI Madagascar et MVOLA, l’immobilier avec First Immo; et les télécommunications avec Telma, TOM, TRM et TELCO SA. Avec 700 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2017, 900 millions de dollars d’investissements depuis dix ans et plus de 4.000 salariés dans l’Océan  Indien, Axian privilégie des secteurs structurants ... Jovena, quant à lui, est le plus grand réseau de distribution pétrolière à Madagascar avec ses 85 stations-service réparties dans toute l’île. Un ambitieux plan d’investissement de plus de 50 millions USD lui a permis d’augmenter sa part de marché de 25% en 1999 à 37% en 2017.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Seize variétés de riz résilientes ont été repérées depuis les cinq dernières années. Des chercheurs issus du Fofifa, Fifamanor  ont découvert des variétés pouvant résister au changement climatique, à de l’eau abondante, à la sècheresse.  Ces nouvelles variétés viendront aux cotés des «Fofifa X 265» ou les «Tsipala», «Dista» et «Rojomena», entre autres, très connus par les paysans. Elles sont insérées dans le catalogue national des espèces et variétés cultivées, deuxième édition, produite par le projet Papriz II de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour être vulgarisées... Toujours est-il que le taux d’utilisation de semences améliorées et certifiées pour toutes variétés agricoles cultivées n’a pas évolué depuis 2012. Il avoisine les 8%.

Mikama - Jan 17, 2018

Dans Cape times
According to the World Bank, incomes average $0.83 a day here, meaning people sometimes spend more than a third of this on water. The Indian Ocean has some of the saltiest waters in the world, especially in Madagascar’s zone - the belt between southern Africa and south-western Australia. And scientists say global warming is boosting salinity due to increased evaporation and reduced rainfall, especially in Africa.(..) To alleviate the current water shortages, Unicef and its partners are supporting the construction and rehabilitation of water and sanitation infrastructure in schools and communities. At schools Unicef provides filters and handwashing devices. In rural areas water points are being built to pump water powered by solar or gravity-led systems. One of these is the Mandrare pipeline, a $2million project set to benefit more than 46000 people in communities around the town of Amboasary. It is expected to be completed by the end of the year. . Madagascar ranks fourth worst in the world in sanitation, with only 12% of its people using an improved sanitation facility. And the country ranks sixth worst in the world in the use of safe water, with only half the national population of about 25 million having access to clean water. (..) The country’s human development index of 0.512 in 2016 ranked it 158 out of 181 countries surveyed by the UN Development Programme. And it had been for the past 20 years. Those statistics become more alarming when the focus shifts to children. Unicef says 47% of the country’s children are stunted - meaning they have suffered irreparable physical growth, and potentially mental development shortfalls - with the consequent impact reflected in the economy. A recent joint Unicef/National Office of Nutrition study found that reduced productivity attributable to chronic malnutrition costs Madagascar $740m annually. “It’s a slow, step-by-step slide into poverty,” says Jean-Benoit Manhes, the Unicef deputy representative in Madagascar.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Pour cette année 2018, la loi de finances initiale prévoit une modification du seuil d’assujettissement à l’IR (Impôt sur le revenu) à 100 millions Ariary, contre 20 millions Ariary auparavant. En outre, la déductibilité est également permise pour les dépenses liées à toute forme de couverture socio-sanitaire payées par l’employeur au profit de tous ses salariés, dans la limite de 5% de la masse salariale. (..)  Même pour les activités sous le régime de l’impôt synthétique (IS), des incitations sont également prévues. Le plafond d’assujettissement à ce régime est désormais à 100 millions d’Ariary de chiffre d’affaires. De même pour l’abattement accordé aux adhérents des centres de gestion agréés soumis à l’IS, qui a un nouveau plafond de 2 millions d’Ariary.  Pour les achats de biens et d’équipements faisant l’objet de factures réglementaires, une réduction d’impôt de 2% est appliquée pour cette année. Bref, la liste est longue. Selon l’Administration fiscale, l’objectif de ces mesures d’incitation est de mobiliser l’économie en favorisant les investissements et la création de nouvelles activités productives.

Mikama - Jan 16, 2018

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Parti sur le chiffre de 517 370 000 000 ariary de recette rien que pour 2017, le technicien affirme que son ministère aurait ainsi contribué à hauteur de 7% au Produit intérieur brut du pays. Recette qui résulte, entre autres, des conventions négociées avec les exploitants étrangers membres de l’Union européenne ou encore de la fédération de Russie, sans mentionner les recettes sur la délivrance de licence de pêche sur tout le territoire malgache pour les professionnels, qui ont atteint le pic de 1 286 540 000 ariary.

Dans L'Express de Madagascar
La dette du gouvernement de Madagascar, à la fin décembre 2017 est à 40% du PIB. Soit une estimation de 14,296 milliards ariary. La dette extérieure constitue 76% du portefeuille de la dette publique.

Dans La Gazette de la Grande Ile
 Les évaluations de la Diaspora malgache en France varient autour de 140.000 personnes selon deux définitions possibles (migrants originaires de Madagascar, nés à Madagascar) et (Malgaches actuels ou à la naissance résidant en France, quel que soit leur lieu de naissance). Près de neuf migrants malgaches sur dix choisissent l’Hexagone, une proportion largement supérieure à celle des autres pays d’Afrique francophone. Une migration plutôt ancienne: seuls 12% des Malgaches sont arrivés en France dans les cinq dernières années, 29% dans les 10 dernières années. 27% résident en France depuis 10 à 19 ans et 28% depuis plus de 20 ans.

Mikama - Jan 15, 2018

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le projet Café Lumière propose une réponse s’appuyant sur un dispositif d’électrification situé entre l’équipement individuel et le réseau : la plateforme multifonctionnelle, ou Café Lumière. Le Café Lumière permet, à partir de l’énergie solaire, de développer des services marchands « productifs » (froid, transformation agroalimentaire simple, artisanat, etc.) et de confort (bureautique, charge de téléphone, éclairage, etc.) tout en électrifiant les services publics locaux (santé, éducation).   Le projet prévoit l’installation de six Cafés Lumière dans des villages isolés de la région du Vakinankaratra, bénéficiant à 20 000 personnes. Les objectifs attendus, en plus de l’accès à des services énergétiques modernes et durables, sont : la création et l’essor d’activités économiques viables dans ces villages, adaptées aux besoins des populations et aux opportunités locales ; et l’amélioration des conditions de vie des populations par un accès à des services collectifs (santé, éducation) améliorés. (..) En d’autres termes, et d’après Electriciens sans Frontière à Madagascar, avec un taux d’accès à l’électricité de seulement 4,8% en zone rurale, 14 millions de ruraux vivent sans accès à des services énergétiques modernes.

Riana R. dans NewsMada
 En effet, l’enquête Finscope (une enquête représentative concernant les individus de plus de 18 ans), menée à Madagascar, montre que sur les 11 millions d’adultes que compte la Grande île, 41% déclarent n’utiliser aucun des produits ni des services financiers, qu’ils soient informels ou formels, tandis que 30% ont recours à des mécanismes uniquement informels. Par ailleurs, seuls 12% d’entre eux reconnaissent avoir l’usage des produits et des services bancaires commerciaux. Parmi les produits et services offerts par les banques, les comptes courants sont utilisés par près de 29% des adultes bancarisés, contre 15% pour l’épargne à vue.</p>
Ces chiffres révèlent que les services financiers proposés à Madagascar n’atteignent pas une grande partie de la population malgache. Les chiffres du ministère des Finances et du budget montrent pourtant qu’on recense près de 40 institutions financières agréées à Madagascar, s’il n’y avait que trois banques dans le pays dans les années 1980. Et le taux de pénétration financière dans le pays ne dépasse pas les 5%, avec un guichet pour 25 000 personnes.

Dans Relief Web
Madagascar Climate Change and Health Diagnostic: Risks and Opportunities for Climate-Smart Health and Nutrition Investment
This report highlights the most prominent climate change impacts facing Madagascar, with a particular emphasis on health, and provides investment relevant solutions to build resilience. Through the establishment of priority interventions to address the identified vulnerabilities, this report links evidence to opportunities for development actors, while providing specific input into the design of a World Bank investment. In doing so, the report builds momentum for the emerging climate and health activities in the country and seeks to facilitate multi-sector dialogue to enhance Madagascar’s policy planning.
Download report


Mikama - Jan 12, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
 « plus de 517 milliards d’Ariary de recettes d’exportation de ces produits halieutiques ont été enregistrés en 2017 ..  soixante treize licences de pêche industrielle concernant les poissons, le thon et la pêche au chalut de fond ont été délivrées l’an dernier. Et suite aux accords sur la licence de pêche, nous avons obtenu une recette d’une valeur de plus de 8 milliards d’Ariary sans compter les recettes non fiscales portant une valeur de plus de 1 milliard d’Ariary que le ministère a rentrées dans les caisses de l’Etat »

Dans RER
Aggreko has begun to supply stable power for Madagascar, using 28 MW of its HFO-generated energy, the company announced. (..) Aggreko has been providing power to Madagascar for a number of years. This new installation – NOOR 2 – will run alongside Jovena’s NOOR 1 turbines, as part of an extension to a 50 MW agreement with Madagascar’s national utility company, Jirama. (..) Aggreko has developed a best-in-class HFO energy generation solution, comprising containerized mobile, modular energy generators that can be configured and deployed in weeks. Aggreko’s HFO offering has lowered the total cost of energy for Jovena and brings cost-effective, reliable and uninterrupted electricity to the 1.4 million residents of the island’s capital, Antananarivo.

Mikama - Jan 11, 2018

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Le groupe Axian s’investit à fond dans la production de l’énergie. À Antananarivo, par exemple, sa filiale Jovena vient de mettre en place une nouvelle centrale thermique sur le site d’Ambohimanambola. Avec ses branches infrastructures, le groupe de l’homme d’affaires Hassanein Hiridjee compte développer l’accès à l’électricité à de nombreux foyers malgaches avec une centrale hydroélectrique. Elle fournira 48 mégawatts supplémentaires au réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) et connectera vingt mille foyers.  (..) Le plus grand chantier qui attend le groupe Axian sera sans doute la construction de la centrale hydroélectrique de Volobe sur le fleuve Ivondro, située à 30km au Nord-Ouest de Toamasina. Elle devrait desservir les réseaux interconnectés de Toamasina et d’Antanana-rivo. Le chantier nécessite un investissement de 500 millions de dollars. (..) L’accès à l’électricité demeure encore très faible à Madagascar. Le taux est estimé à 15,25% dans l’ensemble, avec environ 6,10% en milieu rural.  D’après un document de la Banque africaine de développement sur le programme d’amélioration de la compétitivité économique, « la production d’électricité est assurée à 75% par un parc thermique, ceci en dépit du fort potentiel en ressources renouvelables avec l’hydroélectricité estimé à 7 800 MW, le solaire à 2.000 mégawatts, et des opportunités dans l’énergie éolienne ».

Dans Jeune Afrique
Estimée à 4,5 % pour cette année, celle-ci vient d’être révisée par le FMI à 4,3 %. Et c’est sans compter les conséquences liées à l’épidémie de peste, dont les effets sur l’activité économique du pays restent à mesurer. Après les 3,1 % enregistrés en 2015 et les 4,2 % de l’année dernière, le PIB continue donc sa progression mais garde un rythme bien inférieur à celui prévu par le Plan national de développement (PND) 2015-2019, qui tablait sur une croissance de 8,9 % dès 2017. (..)  Résultat, le taux d’endettement du pays devrait dépasser les 42 % à la fin de cette année, contre moins de 39 % douze mois plus tôt. (..) Le FMI veut pourtant croire que les réformes lancées ces dernières années porteront bientôt leurs fruits. Il table sur une croissance de 5,3 % pour 2018, dopée par l’investissement public et un rebond du secteur agricole.

Mikama - Jan 10, 2018

Dans Madagascar Tribune
..  le cacao ne pousse et ne se développe que dans un milieu humide. Or, les précipitations sont devenues de plus en plus rares et irréguliers ou quand il y en a, deviennent très violentes. Les insectes nuiraient également les plantations dans la région de Sambava, affirme un cultivateur. Ces insectes qui survivent aux pesticides naturels utilisés par les cultivateurs se nourrissent des fèves de cacao et pondent à l’intérieur de celles-ci. Actuellement, on estime que Madagascar exporte jusqu’à 8 000 tonnes de cacao par an. Cette quantité risquerait de connaitre une baisse conséquente dans les prochaines décennies.

Arh. dans NewsMada
.. l’agriculture demeure un petit filet de sécurité pour la grande majorité de la population. Sous cet angle, il semble aujourd’hui difficile pour ce secteur de maintenir ce cap qui a enregistré une croissance de 3,3% en 2014, -0,9 en 2015 et 1,7% en 2016 selon les statistiques de l’Institut national des statistiques dans le dernier Tableau de bord économique (Instat : TBE n°29). En effet, la reprise semble lente étant donné que le secteur a plongé avec une croissance négative de -6,1%. Les prévisions de croissance pour chaque branche d’activité du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche, sylviculture) pour l’année 2018 va au-delà des 3%. Selon la Loi de finances 2018, le secteur primaire apportera des contributions positives à la croissance avec un niveau de 3,2% contre -1,8% en 2017. Ce secteur gagnera ainsi 5,0 points de croissance. L’agriculture, l’élevage et la pêche peinent à trouver un élan de croissance et ce malgré, les fonds injectés par le gouvernement. Pourtant, plus de 75% de la population active investit dans ces secteurs ...

Mikama - Jan 9, 2018

Dans Relief Web
"Madagascar can make plague epidemics a thing of the past through strategic investments in its health system – including better access to healthcare, improving preparedness, surveillance and response capabilities, and implementing the International Health Regulations," said Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. (..) Through its Health Emergencies programme, financial support for WHO’s response to the plague outbreak in Madagascar has been provided by the WHO Contingency Fund for Emergencies (CFE) and the governments of Italy, Norway and the Republic of Korea. WHO and the Global Outbreak Alert and Response Network (GOARN) staff deployed more than 135 staff to Madagascar to respond to the outbreak.
Note to editors
The International Federation of the Red Cross and Red Crescent Societies, the Malagasy Red Cross, Institut Pasteur Madagascar, Médecins Sans Frontières (MSF), Medecins du Monde (MdM), the United Nations country team (including UNICEF, UNFPA, UNDP), USAID, Action Contre la Faim, the Global Outbreak Alert and Response Network (GOARN) partners, including the alumni network (EAN) of the European Programme for Intervention Epidemiology Training (EPIET), the Indian Ocean Commission (OIC), Public Health England, the Robert Koch Institute, Santé Public France, the Chinese Center for Disease Control and Prevention, the United States Centers for Disease Control and Prevention (CDC), and other partners are actively supporting the government and health authorities in Madagascar.

Dans Relief Web
According to the Malagasy authorities, as of 7 January, around 63,190 people have been directly affected by the cyclone, of which 14,500 are displaced. Many people in Brickaville district who were evacuated preventively have returned to their home as water started receding on 6 January.  (..) The tropical cyclone has caused numerous damages in infrastructure, including houses, roads, schools and Government buildings. In Toamasina, the main hospital is damaged but remains functional, water and electricity were cut off and the airport was closed for safety reasons, but has not been physically affected. As of 7 January, a total of 92 schools have been totally or partially damaged in the affected areas. Six districts remain at high risk of severe flooding: in the capital city of Antananarivo and its surrounding (Atsimondrano and Avaradrano), Mananjary (in Vatovavy-Fitovinany Region), Miandrivazo (in the Menabe Region) and Mampikony (south-west in the Sofia Region).


Mikama - Jan 8, 2018

Arh. dans NewsMada
Les pays asiatiques comme la Chine ou l’Inde … s’imposent comme les principaux concurrents de la Grande île.  Madagascar est classé parmi les pays affichant les plus bas salaires dans le monde. Néanmoins, Madagascar a l’avantage d’être une référence en matière de qualité. Les produits textiles ont généré, selon les données de l’Instat, plus 1.645 milliards d’ariary en valeur FOB en 2016, et plus de 1.772 milliards d’ariary de janvier jusqu’au mois de septembre de l’année dernière.

Dans BZ weekly
NextSource Materials Inc. acquires, explores for, and develops mineral properties in Madagascar and Canada. The company has market cap of $22.66 million. It explores for graphite, vanadium, and other minerals. It currently has negative earnings. The firm holds 100% interest in the Molo graphite property that includes 2,119 permits covering an area of 827.7 square kilometers located in Southern Madagascar Region, Madagascar.

Dans Relief Web
As of 31 October 2017, UNICEF had US$10.4 million available against the US$31 million appeal (33 per cent funded).
Although significant results were achieved, urgent needs remain for 2018 and vulnerability is high, with 90 per cent of the population living under the poverty line. In 2017, 1 1,700 children under 5 with SAM received treatment, accounting for 33 per cent of the sector target. More than 512,000 children under 5 received treatment for common childhood illnesses and disease outbreaks through health/nutrition outreach services in disaster-af fected areas, the provision of essential supplies, technical support and C4D. Through UNICEF support, more than 400,000 people gained access to safe water . Some 12,000 drought-af fected children facing protection concerns were identified and reached with case management support, including family psychosocial support and referral to medical care. More than 46,500 cyclone-af fected children were able to access education through school rehabilitation and the provision of learning spaces and catch-up classes through programmes supported by UNICEF and the Ministry of Education. An estimated 2.5 million people were reached with prevention messages related to plague identification and treatment; and 15,300 vulnerable households received monthly cash transfers to support them to reestablish their livelihoods and access social service