Mikama - Sep 30, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
... le PIB par habitant, depuis 1960, chute de 42%. Rappelons que cet indicateur est obtenu par la division du PIB (ou les richesses créées par un pays en une année), par le nombre des habitants. Il sert à mesurer le développement d’un pays et sa productivité économique.  (..) Résultat : 92% des Malgaches vivent avec l’équivalent de moins de 2 dollars ou moins de 6 000 Ar par jour.

R. Eugène dans Midi Madagasikara
 « Spicemarine 2015» est un espace de dialogue entre l’Etat, représenté par le ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé, les exportateurs de girofle membres du GEGM, groupement créé en 2012 et qui représente près de 90% de nos exports de girofle, et le transporteur Safmarine. (..) On a également appris lors de cet événement que 11 500 tonnes de girofle ont été exportées entre 2014 et 2015. 60% de ces produits exportés sont allés vers l’Inde, le Moyen Orient, l’Europe et les Etats-Unis.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
...sur le plan opérationnel, le PAPI concerne le renforcement des capacités institutionnelles, l’amélioration de l’intelligence économique, l’opérationnalisation du cadre PPP et un appui effectif à la mise en œuvre des activités PPP. Négocié le 11 mai 2015 et approuvé par le Conseil d’Administration de la BAD le 17 juillet 2015, le projet est financé à hauteur de 7 millions d’Unités de Compte, soit environ 10,95 millions USD, dont la contribution de l’Etat malgache est de 1,08 million USD.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
En moyenne, la production malgache de litchi oscille entre 100 000 et 120 000 tonnes par an. Le volume d’exportation a connu une hausse, en 2012-2013  Madagascar a exporté près de 17 500 tonnes. Ce volume est passé à 18 000 tonnes durant la campagne de 2013-2014, et a chuté à 17 000 tonnes lors de la campagne de 2014-2015.

Dans La Gazette de la Grande Ile
La région Androy connaît les taux de pauvreté (94 %) et d’insécurité alimentaire (68 %) les plus élevés de Madagascar. (..) Avec une approche agroécologique, le Gret soutient 9 000 agriculteurs à s’adapter aux vents (brise-vents, plantes qui protègent le sol) et à la sécheresse (introduction de cultures résistantes : mil, pois d’Angole, konoke, moringa).

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Sur les 6 premiers mois de 2015, l’exportation du pays a été de 1 200 tonnes pour une valeur de 5 400 000 dollars. Ces activités ont créé plus de 28 000 emplois selon les données du ministère en charge de l’Industrie. (..) D’ailleurs, le développement de l’artisanat et de l’agriculture orientés sur l’exportation générera sûrement plus d’impacts que le textile. En effet, l’agriculture à elle seule enregistre plus de 70% de la population active, alors que l’artisanat est souvent une activité secondaire qui fait vivre des millions de personnes, tant en ville qu’à la campagne. (..) Actuellement, 22 entreprises sont agréées pour l’AGOA et 10 d’entre elles exportent déjà sur les Etats-Unis.

Dans NewsMada
Le Pam à Madagascar démarre son programme d’assistance par les transferts monétaires. Et ce grâce à l’appui financier de l’Union européenne par le biais du département d’aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne (Echo) d’un montant de 300.000 euros, soit environ un milliard d’ariary. Près de 15.000 personnes vivant dans les zones urbaines défavorisées des communes d’Iarinarivo, de Talatamaty et d’Ambohitrimanjaka bénéficient de ce programme. Leurs activités consistent à réhabiliter les digues afin de protéger les cultures et les cases d’habitation contre les risques futurs d’inondation, outre l’initiation à l’artisanat, à l’élevage avicole, ainsi qu’aux bonnes pratiques nutritionnelles et d’hygiène. A travers les transferts monétaires, chaque participant recevra 72.000 ariary, soit l’équivalent de 20 euros pour trois semaines de participation aux activités.

Dans OilVoice
 Madagascar Oil (AIM: MOIL) ... - Approval received from the Malagasy Government for Block 3104 Tsimiroro Development Plan ('TDP') covering 6,670km2 and containing 1.7 billion barrels of contingent resources; - 25 year Exploitation Period commenced in April 2015; - Average oil production from the Tsimiroro Steam Flood Pilot ('SFP') for H1 2015 increased to 325 barrels of oil per day ('BOPD') (2014: 317 BOPD); - Total capitalised expenditure on the Tsimiroro Field amounted to $8.9 million (H1 2014: $10.0 million) primarily relating to the operation of the SFP; and - Three-month $5.0 million working capital facility secured from Outrider Management LLC ('Outrider Facility'), on 29 June 2015.

Mikama - Sep 29, 2015

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
10,95 millions de dollars. C’est le montant octroyé par la BAD à l’État malgache pour soutenir les activités de promotion des investissements. (..) L’industrie du textile est visée par ce projet. Le représentant-résident de la BAD a précisé que, « à la fin du projet PAPI en 2019, l’augmentation du nombre de nouveaux emplois créés dans l’industrie du textile est attendu ».

Dans Madagascar Tribune
Certes, il n’existe pas d’inventaire fiable et complet des terrains domaniaux mais le service des domaines estime que près de 5 millions d’Ha de terrains domaniaux sont disponibles à travers toute l’île actuellement. (..) Les données disponibles au niveau des services domaniaux font état d’un inventaire de 1.706 terrains titrés au nom de l’Etat (17.129 km²), soit environ seulement 3 % de la superficie nationale, ce qui est largement sous – estimé. (..) Les fourchettes varient entre 80 – 100 Ar/m² (soit 5 cents USD) et 1.500 – 2.000 Ar/m² (1 USD) pour les terrains agricoles dans les Communes rurales de deuxième catégorie, et entre 3.000 – 5.000 Ar/m² et 15.000 – 20.000 Ar/m² pour les terrains édilitaires (touristiques) en zone suburbaine. Les terrains domaniaux en zone urbaine peuvent atteindre 30.000 Ar/m² (15 USD) alors qu’une fois titré immatriculé, aménagé, ou organisé en lotissement, le prix du terrain sur le marché privé peut valoir 10 ou même 20 fois plus.
Source : L’Observatoire du Foncier - Rapport Final « Cadre d’Analyse de la Gouvernance Foncière » de la Banque mondiale 2011

SIMON ALLISON in Daily Maverick
There are two food crises in Madagascar. The first is very obvious and distressing, but it can be fixed. The second is almost invisible – but has already had devastating, long-lasting consequences on the mental development of successive generations of Malagasy children. (..) In other words, children who are chronically malnourished get enough food to survive, but they don’t get enough micronutrients to develop normally. (..) It is estimated by the World Bank that chronic malnutrition can lead to a loss of 2%-3% of GDP (gross domestic product),” said Nanama. Forty-seven percent of Malagasy children under five suffer from chronic malnutrition. This proportion, nearly one in two, has remained roughly intact since 1992, which is as far back as the statistics go. Taken to its logical conclusion, it means that a hefty percentage of the Malagasy population of all ages is operating on reduced brain capacity.

Mikama - Sep 28, 2015


Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
La situation est encore plus critique à Madagascar où plus de 90% de la population, notamment rurale, n’ont pas accès aux services de santé de base faute de moyens suivant les données 2015 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Il y a aussi l’éloignement des centres de santé par rapport au domicile des patients. Quant aux frais des soins, le système mis en place dans les centres de santé publics pour les plus pauvres n’est donc pas efficace si on se réfère au chiffre de l’OIT.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Mais dans le Vatovavy-Fitovinany, l’accès à l’eau potable ne concerne que 8% de la population, contre une moyenne nationale inférieure à 40%. Il faut également signaler que le taux varie beaucoup selon qu’on se trouve en ville (87,7%) ou à la campagne (29%). (..)  D’où le nouveau programme baptisé « Objectif zato » ou objectif 100. Il consiste à fournir l’accès à l’eau potable à 100 villages de la côte est du pays sur 3 ans, soit de 2015 à 2017. Ce programme portera à la fois sur la construction de nouvelles adductions d’eau, l’inventaire des infrastructures existantes en vue de leur réhabilitation, le renforcement des capacités locales.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Les rues, notamment celles de la capitale, offrent un grand assortiment de remèdes issus de plantes et autres matières naturelles.
Il ne s’agit plus seulement des plantes brutes pour soigner ou prévenir telle ou telle maladie et achetées habituellement auprès des herboristes. Des entreprises transforment des matières premières végétales en des produits pour la santé et le bien-être. Citons le noni ou morinda citrifolia... ils se déclinent en jus, en savonnette, en baume… Des teintures pour les cheveux étiquetées « 100% noni » sont également proposées sur le marché mais il s’agit de produits d’origine chinoise. Le noni est paré de toutes les vertus : antibactérien, bon pour le foie, l’estomac, le système immunitaire, bon pour les cheveux etc. A part le noni, des entreprises travaillent aussi d’autres matières plus courantes comme le persil pour en faire des savonnettes pour le visage. Il y a aussi l’aloe à usage multiple.

Obadias Ndaba dans Madagascar Tribune
Un nouveau rapport de l’UNESCO met en lumière « une crise globale de l’apprentissage ». Un jeune sur quatre, révèle le rapport, sont incapables de lire une phrase et même 250 millions d’enfants allant à l’école n’apprennent pas les bases en lecture et en mathématiques, alors même que la moitié d’entre eux a déjà été scolarisée quatre années. En Afrique sub-saharienne, note le rapport, parmi les plus pauvres, seulement un enfant sur cinq atteint la fin du cycle primaire en ayant appris les rudiments de la lecture et des mathématiques. Cette pandémie de l’éducation de médiocre qualité, a coûté, selon les estimations du rapport, 129 milliards de dollars aux gouvernements.

Arh. dans NewsMada
Le pays connait également un nombre important de travailleurs, environ 80 %, touchant moins de 33 euros par mois, soit à peu près 100.000 ariary. (..) Par rapport aux deux années précédentes, le nombre d’employés dans le secteur privé et public a baissé. En même temps, 300 à 400 mille jeunes débarquent chaque année sur le marché du travail alors que les perspectives d’embauches restent moindres. (..) La Banque mondiale avait soutenu récemment que les activités économiques recensées à Madagascar sont dominées à 90 % par l’informel, notamment depuis 2009 où en seulement 12 mois de crise, ce secteur a connu une hausse de 13 % à travers l’île.

Mikama - Sep 25, 2015

Y. Lomelle dans La Gazette de la Grande Ile
... à l’heure où l’on parle, seuls 13 opérateurs et 3 compagnies pétrolières ont investi à Madagascar. Alors qu’en tout et pour tout, Madagascar dispose de 39 blocs miniers en terre ferme  et 264 blocs pétroliers libres en mer qui ne demandent qu’à être exploités. (..) Selon les dernières statistiques, notre île dispose actuellement d’1 milliard et 7 millions barils de pétrole lourd, 1 milliard et 500 millions barils de réserves géologiques et enfin 29 TCB de gaz.

Arnaud R.  dans Midi Madagasikara
Presque la moitié de la population malgache vivent éloignée des Centres de Santé de Base ou CSB. C’est ce qui a en quelque sorte motivé la mise en œuvre du Programme MAHEFA « Malagasy HEniky ny Fahasalamana » ou « Madagascar Community-Based Integrated Health Program » (CBIHP), financé par USAID/Madagascar (..) Depuis sa création en 2011, le programme MAHEFA a déjà pu rendre possible l’accès de 3 384 000 Malgaches, généralement des mères et des enfants, aux services de santé de proximité, en mobilisant plus de 6000 Agents Communautaires (AC), 626 jeunes pairs éducateurs, 937 leaders naturels. Toutes ces cibles sont issues des zones d’intervention du Programme MAHEFA, notamment des six régions de Madagascar: Boeny, Diana, Melaky, Menabe, Sava, et Sofia. Ce qui regroupe 280 communes dans 24 districts.

Dans Le Daily
En 2012, la production mondiale de béryllium a atteint 228,41 tonnes. Les États-Unis sont de loin le leader sur le marché du béryllium avec une part de plus de 85% de la production mondiale. (..) La Grande Île était un producteur important dépassant 5% de parts de marché dans les années 1990, mais a largement disparu du classement à cause du passage de la production locale à l’exploitation artisanale. Le béryllium de Madagascar, se trouvant sur la partie Est et Nord de l’île, est victime du succès d’autres pierres matières comme le saphir, coralite et améthyste, très demandés par les chinois très présents dans la prospection locale. (..)  Ce sont les chinois qui exploitent encore, et souvent de manière illicite, la production de béryllium de Madagascar.

Noro Niaina dans NewsMada
.. le document de CPDN [Contributions nationales prévues déterminées] se fixe comme objectif de réduire d’au moins 14% les émissions de GES et d’augmenter leur absorption d’au moins 32%. (..) Le coût estimatif de la mise en œuvre de l’INDC de Madagascar s’élève à plus de 42 milliards de dollars américains.

Fanjanarivo  dans La Gazette de la Grande Ile
.. les 15% des Malagasy abonnés à la Jirama et les entreprises et industries souffrent de la profonde crise qui secoue cette société nationale.

Mikama - Sep 23, 2015

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Madagascar devra avoir accès à un financement de 30,55 millions de DTS, soit environ 47,4 millions USD du FMI.  (..) La reprise économique qui a débuté en 2014 n’a pas pu s’accélérer en raison d’une série de chocs et de faiblesses structurelles profondément enracinées. Selon les prévisions, la croissance devrait atteindre 3,2 % en 2015, avec une inflation maintenue à 7,9 % en fin de période. La forte baisse des prix des matières premières limitera les recettes minières, alors que l’investissement privé restera faible dans le contexte d’un climat des affaires peu incitatif. Le tourisme a été freiné par les difficultés qu’a connues Air Madagascar, tandis que des coupures de courant récurrentes de la JIRAMA, une entreprise de service public, continueront de peser sur l’activité économique.

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Après le retrait du groupe Sodiat de la course à la fourniture des roches nécessaires à la construction d’une route littorale à la Réunion, c’est la société Colas qui a annoncé son intention d’exploiter sa propre carrière à Toamasina et exporter 200 000 tonnes de roches vers La Réunion. (..) Ce volume importé n’est qu’une infime partie des 19 millions de tonnes des roches qui serviront à construire la route

Sera R. dans NewsMada
Quant à ceux qui n’ont pas eu la chance que leurs rizières ne soient pas encore irriguées, ils ont recours à l’utilisation d’une pompe à eau manuelle. Une pompe dont les capacités peuvent puiser de l’eau jusqu’à 7 mètres  de profondeur pour une distance de plus de 20 mètres, et avec un débit de 100 litres par minute. Pour une rizière de 8  ares, elle peut être arrosée en une heure de temps grâce à l’utilisation de cette pompe. Par contre, ceux qui ont les moyens de s’offrir une motopompe, celle-ci consomme à peu près 5 litres de carburant pour un hectare de rizière. Toujours des investissements en sus, à part le prix de la motopompe qui est estimé à environ 200 000 Ar.

Noro Niaina dans NewsMada
Pour le cas de Madagascar, en particulier, le taux d'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les femmes en union est de 33,3 %, selon les résultats de l'enquête nationale de suivi de l'OMD en la matière. Par ailleurs, 17,8 % des femmes malgaches qui ont besoin d'espacer ou de limiter les naissances, n'utilisent aucune méthode contraceptive. Parmi les jeunes, 42% n'ont pas accès à la contraception et 18% ne disposent d'aucune information et ne connaissent pas la PF.

Riana R. dans NewsMada
L’industrie minière Ambatovy accumule les difficultés financières face à la chute du cours du nickel sur le marché international, lequel est actuellement de 9 705 dollars la tonne, alors que celui-ci a atteint les 52 000 dollars en 2007.

Mikama - Sep 22, 2015

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
8 929 femmes âgées de 16 à 30 ans viennent de bénéficier d’une «Formation sur l’avancement des droits des femmes à Madagascar», un projet mis en œuvre par l’Unesco et financé par l’Union européenne à hauteur de 510 millions d’Ariary. Ainsi, elles devront contribuer à la lutte contre les violences basées sur le genre qui restent encore élevées dans le pays...  il a été rappelé que le taux de violence impliquant les femmes est encore élevé à Madagascar. Elle touche encore 55% des femmes malgaches.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
 « Avant l’année 2007, les femmes parlementaires ne constituaient que 8 % de la chambre basse. Actuellement, 20% des parlementaires sont de femmes » (..) « Une femme-maire privilégie, par expérience, les infrastructures sociales et économiques pour les mettre au profit des mères et des enfants, à savoir une école, un centre de santé et une borne fontaine. Tandis que les maires-hommes privilégient davantage les infrastructures favorisant la collecte de taxe et des impôts », a avancé une ancienne maire de la région Analamanga. Les femmes ne représentent aujourd’hui que 19% au sein du gouvernement et 13% dans la dernière nomination de préfets de régions...

Noro Niaina dans NewsMada
La représentante de l’Unicef, Elke Wisch, quant à elle, a rappelé que les résultats attendus du Passoba [Programme d’appui aux services sociaux de base] Santé sont en passe d’être atteints. Plus de 1.000 CSB ont été rouverts couvrant près de 9,46 millions d’habitants, et environ 43% de la population malgache dans plusiseurs régions, entre autres Sava, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana. Le programme est financé à 100% par l’Union européenne à hauteur de 112 milliards d’ariary, soit 31,95 millions d’euros et est mis en œuvre par l’Unicef pour une durée de quatre ans.

Mikama - Sep 21, 2015

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Les piliers de cette PNPS [Politique nationale de protection sociale] reposent sur l’assistance sociale, les services d’action sociale et la sécurité sociale. « L’objectif consiste à réduire de 15% le nombre de la population en situation d’extrême pauvreté. Puis de faire bénéficier d’une couverture de protection sociale efficace, au moins la moitié de la couche de la population vulnérable d’ici 2030 » (..) Les bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale a également annoncé l’octroi de 40 millions de dollars pour sa concrétisation.

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
.. la France a versé la seconde tranche de l’aide budgétaire d’un montant de 10 millions d’euros à la République de Madagascar... ce versement s’inscrit dans le cadre de la convention de 40 millions d’euros signée en novembre 2014 par la République de Madagascar et le gouvernement français via l’Agence Française de Développement. (..)  En 2014, l’AFD s’est engagée sur le territoire malgache pour près de 60 millions d’euros en termes de financement d’aide budgétaire, de projets de développement et de garanties bancaires pour des investissements de PME.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Selon le seuil national de la pauvreté, 82% des enfants ruraux souffrent de ce fléau. L’UNICEF précise qu’au-delà de la pauvreté monétaire, les privations des enfants sont multiples et se cumulent pour près de 47% d’entre eux. Ces privations concernant la santé, l’éducation, la nutrition, l’accès à l’eau et à l’assainissement, les droits. Comme quoi, la protection sociale est cruciale... Les dépenses publiques en protection sociale ont été toujours très faibles à Madagascar : 1,5% en 2008 contre une moyenne de 4,4% en Afrique. La crise politique n’a pas amélioré les choses parce que ces dépenses sont passées de 145 millions de dollars en 2008 à 56 millions de dollars en 2010.

Riana R. dans NewsMada
 Madagascar est donc en pleine négociation de la Facilité de crédit rapide (FCR) d’un montant de 47 millions de dollars. (..) La banque centrale de Madagascar (BCM) a d’ailleurs indiqué la semaine dernière que les stocks en devises sont relativement faibles. Les réserves disponibles à la BCM représentent environ 2,4 mois des besoins en importation. Ajouté à cela, la situation de l’Investissement direct étranger (IDE) est à son niveau minimum. (..) Madagascar peut effectuer deux types d’emprunt auprès du FMI. Celui à taux concessionnel, qui présente la même condition que les emprunts faits par les autres bailleurs,  notamment sur l’intérêt. Ce type d’emprunt permet également un remboursement sur une longue période, soit sur 20 ou 40 ans. L’autre type est l’emprunt non concessionnel, dont le taux d’intérêt est beaucoup plus important. «Il y a toutefois un plafond à respecter qui est de 200 millions de dollars pour 2015, 100 millions de dollars pour 2016, et pareil pour 2017. Et après la négociation avec le FMI concernant l’accès à la Facilité de crédit élargie (FEC), Madagascar pourrait obtenir un financement de 80 millions de dollars par an sur trois ans ».

Fahranarison dans NewsMada
Selon les dernières statistiques, plus d’un million et demi d’enfants sont encore non scolarisés. Les filles et les enfants victimes de handicap, surtout ceux issus des familles défavorisées, en sont les plus marginalisés. Malgré le fait que 11,3% des enfants en situation de handicap ont été déjà inscrits au primaire en 2012,  plus de 200.000 autres ne sont pas encore sur les bancs de l’école pour des raisons liées à leur handicap.

Mikama - Sep 18, 2015

Sera R. dans NewsMada
... citons ici à titre d’exemple que les huiles essentielles qui ont rapporté 87 millions de dollars de 2012 à 2014. De source auprès de la direction générale des douanes de Madagascar, cette valeur était de 15 millions de dollars en 2012, 34 millions en 2013, pour atteindre les 38 millions de dollars l’année dernière. Il en est de même pour le cacao avec la bagatelle de 50 millions de dollars pour la même période, 10 millions en 2012, 18 millions en 2013 et 22 millions de dollars en 2014. Les matières végétales utilisées en vannerie, dont le raphia, ne sont pas en reste dans cette progression, même si l’on peut les qualifier comme moindres par rapport aux huiles essentielles et le cacao. Elles n’ont effectivement rapporté que 9 millions de dollars seulement ces trois dernières années. Quant à l’externalisation des produits de services, à l’instar de l’informatique, ils ont rapporté la bagatelle de 71 millions de dollars en cinq ans.

Samy R. dans NewsMada
En perspective, la Bad projette la création d’une entreprise rurale pour un montant de 30 millions d’unités de compte (UC), un troisième appui budgétaire pour Madagascar et à long terme, l’allocation du Fonds africain pour le développement (Fad 13) qui dépend de la performance de chaque pays. (..) Certes, la collecte de recettes fiscales a progressé ; la banque note une évolution positive des recettes fiscales collectées entre janvier et juin derniers, par rapport aux années précédentes, par exemple, une hausse de 19% par rapport au premier semestre 2014. Mais elle a toutefois fait remarquer que la réalisation est de 21% en deçà de la cible pour cette période.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Dans l’ensemble, les prix ont haussé de 0,5% comme prévu entre mai et juin 2015. Cette variation résulte principalement de la hausse de 0,5% des prix des produits « semi-importés » entrant dans les catégories « logements et combustibles » et « santé », et issus du secteur de production « Produits vivriers transformés ». En outre, le mois de juin de 2015 est marqué par la hausse des prix à la pompe des carburants, dont une hausse de 6,8% pour le gasoil, et une hausse de 4,2% pour l'essence. Selon les prévisions de l’INSTAT, les mois de juillet, août et septembre de 2015 vont respectivement observer des hausses mensuelles des prix de 0,4%, 0,3% et 0,2%. (..) La hausse des prix touche l’ensemble des couches de la population, mais affecte de manière plus importante les plus pauvres. Les produits alimentaires, les boissons et tabacs, les logements et combustibles ont contribué à 78.3 % de la variation des indices des prix à la consommation avec des hausses respectives de 6.6 et 12.2 %. Ces produits représentent en moyenne 82.3 % de la consommation des ménages à Madagascar (Instat, 2012), sachant que la part de l’alimentation dans la consommation est plus importante chez les plus pauvres.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Mobilisons-nous et travaillons ensemble ». C’est en ces termes que l’association Hafari Malagasy et la société Guanomad spécialisée en matière de production d’engrais biologique basent leur collaboration. Ils ont en fait noué un partenariat dans le but d’appuyer les 4 500 familles défavorisées de la Capitale et qui ont été déplacées à Soaniadanana au PK 62 sur la Route Nationale 4 dans le cadre de la mise en œuvre du projet Exode Urbain. Ces familles vont ainsi se lancer dans l’exportation des produits bio en cultivant notamment des oignons, de pôk-pôk, de baie rose et de piment.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
« 25% des canaux d’évacuation d’eau de la capitale sont actuellement bouchés. Les bas-quartiers en souffrent le plus. Les actions humaines dont les constructions illicites et les jets d’ordures surtout des plastiques, en sont les principales causes ».

Dimisoa dans NewsMada
4 tonnes d’ordures ménagères sont collectées par les agents de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) tous les jours, et cela, allant d’Analakely jusqu’à Behoririka, en passant par le marché communal de la Petite vitesse. 75 % de ces déchets sont constitués de plastique. (..) Actuellement, 425 agents de la voirie œuvrent chaque jour pour le nettoyage de la capitale.

Mikama - Sep 17, 2015

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Un gap de 3 000 tonnes de poissons est constaté sur le marché à Antana­narivo. Pour couvrir ces besoins, Leo Rakoto­mamonjy, président du «Fikambanan’ny Mpiompy Trondro eto Madagasikara» ou FMTMA a affirmé hier au cours d’une conférence de presse vouloir « conquérir au moins une part de marché de 30 % en 2020 ». Les statistiques fournies par l’association montrent que la production de ses membres est estimée à 100 000 tonnes par an. Ravalitera Andrianoeli­dama, pisciculteur et membre de FMTMA, précise :  «  nous produisons en moyenne 2 tonnes par hectare par an. Mais nous pouvons améliorer cette production à 4 ou 5 tonnes par ha par an, si nous arrivons à offrir une alimentation de qualité à nos poissons ».

Sera R. dans Newsmada
Sur les 140 aires protégées (AP) recensées à Madagascar, 30 seulement d’entre elles bénéficient d’un appui financier. Du point de vue surface, cette donnée se traduit par 1,7 millions  sur les 6 millions d’hectares estimés dans toute la Grande île. Nécessitant ainsi la valeur de 200 millions de dollars à investir pour la FAPBM [Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar] pour permettre la gestion de l’ensemble, sur les 52 millions de dollars disponibles actuellement par cette fondation.

Mandimby T dans Le Daily
Madagascar, contre toute attente, apparemment a pu augmenter sa production rizicole. De source près du ministère de l’agriculture, près de 4 millions de tonnes pour cette année contre 3,6 millions de tonnes l’année dernière. Le Gouvernement a jugé que c’est assez pour nous, au point de décider l’autorisation d’exportation de 330 t de riz dista ou « rojomena » aux Etats-Unis. (..) D’après la Fao (l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la demande en produits biologiques est en hausse constante de 10 à 20% par an, sur les marchés européen et de l’Amérique de Nord depuis ces 10 dernières années.

Dans All Africa
Support for women's associations in Madagascar to enhance raffia production is also helping the conservation of biodiversity in the Makira Natural Park. In 2015, the International Trace Centre's (ITC) Trade and Environment Programme in collaboration with the Wildlife Conservation Society (WCS) launched a two-year project in Madagascar to improve and develop the raffia-palm value chain for the international handicraft and fashion industries.

Mikama - Sep 16, 2015

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Le raphia est très demandé par les grandes marques internationales. Le centre du commerce international (CCI) initie le projet Makira pour valoriser le produit. (..). La mise place d’une politique nationale de plantation et de protection est ainsi sollicité. Rivo Rakoton­drasanjy, secrétaire général de Fivmpama, explique : « le raphia a une croissance lente, il lui faut au moins 25 ans pour atteindre la maturité. Ainsi, la transformation du produit brut est plus que souhaitable pour créer de la valeur ajoutée ». Le raphia doit être transformé pour créer de l’emploi et mettre en valeur les artisans malgaches. .

Dans La Gazette de la Grande Ile
Avec cinq litres par habitant et par an, la consommation de produits laitiers à Madagascar reste faible. (..) Les importations de vaches laitières qui ne sont pas prohibées sont soumises à un droit de douane de 20%, sauf lorsque celui-ci est suspendu comme cela fut le cas dans la Loi de finances de 2011. Cette instabilité dans la politique commerciale nuit au processus de décision industrielle... la production de lait (autour de 50 millions de litres) couvre environ la moitié de la quantité consommée, d'où l'importation de lait en poudre, moyennant un droit de douane de 20%, plus la TVA. Les fabricants de produits laitiers payent ces droits élevés sur leurs intrants, ce qui ne peut que nuire à la compétitivité de leurs produits.

Fahranarison dans NewsMada
Même si  la Grande île a réussi à maintenir le taux de prévalence du sida à moins de 1%, l’existence de comportements à risque et les facteurs de vulnérabilité peuvent néanmoins répandre la pandémie. L’on sait récemment que le taux de prévalence de la maladie présente une tendance à la hausse pour la population-clé, à savoir les PS [travailleuses du sexe], les HSH [hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes] et les CDI [consommateurs de drogues injectables ]… Il est évalué à 1,3% chez les PS, 14,7% chez les HSH et 7,1% chez les CDI.

Niry Ravoninahidraibe dans Midi Madagasikara
« Ny sipa tsy maintsy mi-roule fa ny kibo no tsy asiana olona ». C’est le genre de slogan qu’arborent des étudiantes en première année à l’université publique. (..) En effet, l’avortement ne fait désormais plus peur aux jeunes filles. Les jeunes se croient invulnérables, il est d’autant plus difficile d’attirer leur attention sur les risques de stérilité, d’infection sexuellement transmissible (IST), de fistule obstétricale ou encore de VIH. (..) De même, l’environnement actuel prédispose les jeunes filles à des réalités qui nuisent aux femmes : la violence basée sur le genre (VBG) et la méconnaissance de l’importance des centres de santé de base de niveau II (CSBII). D’une part les VBG, les violences physiques, sexuelles, économiques, le harcèlement sexuel et l’exploitation sexuelle sont des faits pour la plupart difficiles à éradiquer en raison du silence des victimes...  A cela s’ajoute des défauts de la sensibilisation et le manque d’information et de structure pour l’appui aux victimes.

Dans African Intelligence
Sapetro clashes with Paris over Juan de Nova. Barely noticed at the time, a revision of France’s maritime boundaries around its Juan de Nova islet in the Mozambique ...

Silvia Martinez Romero and Vonjy Rakotondramanana from The World Bank in Water Power Magazine
Only 15% of the population has electricity. Infrastructure is outdated, and existing generation, transmission, and distribution facilities are insufficient to satisfy growing demand. The country has three interconnected networks with a total installed generation capacity of 544MW (1120GWh in 2013), comprising 161MW (681GWh) of hydropower and 383MW (439GWh) of thermal energy generated from heavy fuel oil (HFO) and diesel. However, only 303MW out of this installed capacity is actually operational and available, due to a lack of maintenance and poor operational performance by the national utility. (..) For example, almost every region of the country has high solar concentration, with over 2,800 hours of sunshine per year. (..) Madagascar also has significant hydropower potential, particularly in the eastern part of the country, which exhibits suitable topography and rainfall. The country currently has 11 major hydropower plants in operation, of which most function as run-of-the-river plants and three have a regulation capacity (reservoir). The hydropower potential of the country has previously been estimated at 7800MW, with only 2% being utilised... Financed by the World Bank's Energy Sector Management Assistance Programme (ESMAP), the mapping programme focuses on small hydropower projects - those sites with potential of between 1 and 20MW - as these are both the least investigated, and with the greatest opportunities for development in the short-to-medium term. The end result will be a Madagascar Small Hydro Atlas covering the entire country, which will help various stakeholders, including the government, communities and private sector investors make informed decisions about hydropower planning, policy-making, and development.


Mikama - Sep 15, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
Durant le premier semestre de l’année 2015, les statistiques relatives à la création des entreprises sont en recul de 35,1% comparée à la même période de l’année 2014, démontrant ainsi la fébrilité des investissements privés (..) Comparée à la consommation en produits hydrocarbures du premier semestre de l’année 2014, celle de l’année de 2015 a observé un recul de 1,3%, liée à la baisse de la consommation de pétrole lampant de 3,7%.
Source : MFB/SG/DGB/DPCB/SCAP/Division Analyse

Dans La Gazette de la Grande Ile
 Sur le marché interbancaire de devises (MID), l’euro se stabilise en s’échangeant à 3195,7 Ariary contre 3195,4 Ariary le mois précédent. Le dollar est en revanche coté à 2878,9 Ariary contre 2874,8 Ariary en juin. (..) En glissement mensuel, l’Ariary se déprécie ainsi de 0,01% par rapport à l’euro et de 0,1 % par rapport au dollar, alors qu’en glissement annuel, l’Ariary s’apprécie de 2,4% par rapport à l’euro et se déprécie de 19,1% par rapport au dollar, lit-on dans MFB/SG/DGB/DPCB/SCAP/Division Analyse Économique. (..) Depuis le début de cette année, l’octroi de crédits à court terme accuse un net ralentissement suite aux remboursements effectués en début d’année. L’octroi de crédits à long et moyen termes s’est par contre accéléré . Ces mouvements ont légèrement changé la structure des crédits à l’économie par les banques, lesquels se composent de 55 % de crédits à court terme, de 33 % de crédits à moyen terme et de 11 % de crédits à long termes. La proportion des créances douteuses et litigieuses s’est stabilisée à 12% des crédits bancaires totales.

Morasata Marc dans La Gazette de la Grande Ile
Renforcer les capacités des acteurs humanitaires surtout en terme de prévention et mitigation ; passer en revue les activités à entreprendre durant les périodes de crise sont les objectifs de cet atelier. (..) Selon Razafiarison Jean Ziguis directeur des préventions des risques au sein du BNGRC, la technique du « cash transfer » est expérimentée pour la première fois à Vohipeno le 10 septembre dernier, cette technique présente l’avantage de la sécurité des bénéficiaires. Cette technique consiste à distribuer des cartons en forme de billet de banque présentant les valeurs fiduciaires et c’est ce coupon qui sera présenter au fournisseur d’ustensile spécialement réuni autour d’un évènement crée pour l’occasion dénommé foire pour recevoir le coupon. En contrepartie, les bénéficiaires prennent les ustensiles et les non vivre équivalent à la somme indiquée.

Nadia dans NewsMada
Une localité comptant plus de 5000 habitants est de suite classée dans la catégorie des grandes villes. A Madagascar, on compte actuellement 172 grandes villes. (..) Les grandes villes sont composées de bidonvilles qui occupent 150 Ha. Pourtant, un Malgache sur trois choisit de vivre en milieu urbain entraînant de ce fait une incapacité des infrastructures à accueillir autant de population. Selon les estimations, près de 50% de la population malgache choisiront de vivre en milieu urbain en 2035.

Dans Le Daily
Le milliardaire islandais Bjorgolfur Thor Bjorgolfsson a réalisé une acquisition importante en mettant la main sur les 25% du capital du groupe allemand Tantalus Rare Earths AG. (..) Tantalus RE possède la concession sur 50 ans de l'exploitation d'Ampasindava avec une licence obtenue en 2008 du gouvernement malgache. (..) Il estime que les accords avec ce groupe allemand et le chinois Shenge Resources sont des débouchés directs pour 60% de la production de Tantalus RE, dont la production annuelle est estimée à 10.000 tonnes en période de croisière. Jack Lifton affirme que les autres grands consommateurs d'oxyde de terres rares, comme Siemens, BASF et Bosch, tous des membres de l'alliance industrielle Rohstoff auprès de ThyssenKrupp, ne pourraient pas échapper au filet de Tantalus RE.