Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Un faible taux. 15% de micro, petites et moyennes entreprises ou PME et petites moyennes industries ou PMI, soit 100 000 entreprises, ont accès à ligne de financement à Madagascar. (..) La part de l’industrie dans le PIB à Madagascar est de 15%. (..) Selon les statistiques du tribunal du commerce, 500 000 à 600 000 entreprises sont déclarées et parmi elles beaucoup sont informelles. D’après la statistique de la Banque mondiale, 8.6% des Malgaches ont des comptes bancaires. Le ratio de crédit est de 2% du PIB. Pour les États-Unis le ratio de crédit représente 98% du PIB. (..) En effet, le taux d’intérêt annuel pratiqué à Madagascar en termes d’épargne est évalué autour de 15% à 24%. Le nombre de Malgaches qui ont des comptes épargnes est de 3%, ce qui est très faible par rapport à l’Europe estimé à 78%. (..) L’un des obstacles de financement à Madagascar est le taux d’intérêt élevé. Ce taux est de 15% et le taux directeur de la banque centrale est de 9.5%.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Bien qu’il n’y ait pas d’études récentes, le nombre d’enfants et jeunes travaillant et/ou vivant dans la rue à Tananarive est estimé entre 3000 et 4000. (..) Selon l’enquête nationale de suivi des OMD (ENSOMD) de 2012, la pauvreté touchait près de 71,7% de la population (soit 77% en milieu rural). L’extrême pauvreté touchait 52,7% des malgaches avec des inégalités sociales et de revenus très fortes. La pauvreté touche davantage les zones rurales éloignées ou enclavées, les ménages dirigés par des femmes (57,2%) et les jeunes. Par ailleurs, près de 4 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, en particulier dans le Sud avec 47,3% des enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition chronique. Enfin, si le taux de chômage est établi à seulement 3 % (au sens du BIT, il s’agit des personnes à la recherche d’un emploi) ; la situation des emplois inadéquats (emplois à temps plein mais dont la rémunération horaire est inférieure au salaire minimum en vigueur) s’est généralisée avec la crise, touchant plus de 81% des travailleurs, notamment les femmes en milieu rural.
Riana R. dans NewsMada
Pour le cas d’Antananarivo, les marchés aux poissons de la capitale sont principalement approvisionnés par les produits de pêche venant de l’Alaotra, de Miandrivazo, d’Ambatoboeny et d’Itasy. Si en 2003, la production annuelle dans ces quatre zones tournait autour de 4 200 tonnes, aujourd’hui elles n’arrivent plus à répondre aux besoins de la capitale en matière de produits halieutiques, avec seulement un taux d’approvisionnement de 10%. (..) Pourtant, ces quatre zones peuvent produire annuellement près de 40 tonnes de poisson à l’hectare, en tenant compte des conditions climatiques et du réseau hydrologique existant, selon les analyses d’un expert étranger de passage à Madagascar.
Donas Hanitriniony R. dans La Vérité
D’après les données disponibles sur le site web de la Banque mondiale, 1 200 sur 20 000 hectares de la plaine de Marovoay ont été touchés cette année par le sable, selon les autorités locales.L’érosion, la déforestation, le changement climatique, les cataclysmes naturels sont autant de facteurs qui entravent le développement de la riziculture de ce District. Au-delà du tourisme, l’intérêt du parc national d'Ankarafantsika réside en sa capacité de maintenir et de réguler l'eau en amont de greniers agricoles comme Marovoay.
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