Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Les piliers de cette PNPS [Politique nationale de protection sociale] reposent sur l’assistance sociale, les services d’action sociale et la sécurité sociale. « L’objectif consiste à réduire de 15% le nombre de la population en situation d’extrême pauvreté. Puis de faire bénéficier d’une couverture de protection sociale efficace, au moins la moitié de la couche de la population vulnérable d’ici 2030 » (..) Les bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale a également annoncé l’octroi de 40 millions de dollars pour sa concrétisation.
R.Edmond. dans Midi Madagasikara
.. la France a versé la seconde tranche de l’aide budgétaire d’un montant de 10 millions d’euros à la République de Madagascar... ce versement s’inscrit dans le cadre de la convention de 40 millions d’euros signée en novembre 2014 par la République de Madagascar et le gouvernement français via l’Agence Française de Développement. (..) En 2014, l’AFD s’est engagée sur le territoire malgache pour près de 60 millions d’euros en termes de financement d’aide budgétaire, de projets de développement et de garanties bancaires pour des investissements de PME.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Selon le seuil national de la pauvreté, 82% des enfants ruraux souffrent de ce fléau. L’UNICEF précise qu’au-delà de la pauvreté monétaire, les privations des enfants sont multiples et se cumulent pour près de 47% d’entre eux. Ces privations concernant la santé, l’éducation, la nutrition, l’accès à l’eau et à l’assainissement, les droits. Comme quoi, la protection sociale est cruciale... Les dépenses publiques en protection sociale ont été toujours très faibles à Madagascar : 1,5% en 2008 contre une moyenne de 4,4% en Afrique. La crise politique n’a pas amélioré les choses parce que ces dépenses sont passées de 145 millions de dollars en 2008 à 56 millions de dollars en 2010.
Riana R. dans NewsMada
Madagascar est donc en pleine négociation de la Facilité de crédit rapide (FCR) d’un montant de 47 millions de dollars. (..) La banque centrale de Madagascar (BCM) a d’ailleurs indiqué la semaine dernière que les stocks en devises sont relativement faibles. Les réserves disponibles à la BCM représentent environ 2,4 mois des besoins en importation. Ajouté à cela, la situation de l’Investissement direct étranger (IDE) est à son niveau minimum. (..) Madagascar peut effectuer deux types d’emprunt auprès du FMI. Celui à taux concessionnel, qui présente la même condition que les emprunts faits par les autres bailleurs, notamment sur l’intérêt. Ce type d’emprunt permet également un remboursement sur une longue période, soit sur 20 ou 40 ans. L’autre type est l’emprunt non concessionnel, dont le taux d’intérêt est beaucoup plus important. «Il y a toutefois un plafond à respecter qui est de 200 millions de dollars pour 2015, 100 millions de dollars pour 2016, et pareil pour 2017. Et après la négociation avec le FMI concernant l’accès à la Facilité de crédit élargie (FEC), Madagascar pourrait obtenir un financement de 80 millions de dollars par an sur trois ans ».
Fahranarison dans NewsMada
Selon les dernières statistiques, plus d’un million et demi d’enfants sont encore non scolarisés. Les filles et les enfants victimes de handicap, surtout ceux issus des familles défavorisées, en sont les plus marginalisés. Malgré le fait que 11,3% des enfants en situation de handicap ont été déjà inscrits au primaire en 2012, plus de 200.000 autres ne sont pas encore sur les bancs de l’école pour des raisons liées à leur handicap.
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