A noter que l’économie de la région Menabe est basée sur le secteur primaire, dont 44% sur l’agriculture, 26% sur la pêche et aquaculture, 21% sur l’élevage et 10% sur les ressources forestières. Dans cette région, seulement 2,3% des terrains arables sont cultivés, selon le rapport de MEI/CREAM/ Monographie en 2010, alors que la surface cultivable et fertile est de 108 600 hectares. (..) « Les coopératives d’agriculteurs et les collecteurs du Menabe ravitaillent la région Vakinankaratra en environ 50 000 tonnes de céréales par an. Pourtant, nous n’avons pu collecter que 40 000 tonnes cette année à cause de l’insécurité et du mauvais état des routes dans certaines zones isolées »
Arh. dans NewsMada
Alaotra, Ambato-Boeny, Miandrivazo et Itasy approvisionnent principalement le marché de poissons d’Antananarivo. Ces zones de pêche produisaient en 2003 plus de 4.200 tonnes de poissons tous confondus. Aujourd’hui, elles ne fournissent plus que le dixième de cette capacité, selon les chiffres du ministère de Ressources halieutiques et de la pêche. La dégradation du milieu écologique des sites, comme pour l’Alaotra avec l’érosion du lac, ainsi que la surpêche illégale constituent entre autres les principales causes de cette diminution de production.
Noro Niaina dans NewsMada
A Madagascar, seuls 14% des jeunes ont recours à la contraception. Dans le district de Moramanga, 20% des 100.000 jeunes âgés de 10 à 24 ans recensés ont accès aux méthodes contraceptives et les utilisent. A cet effet, plus d’un tiers des filles de moins de 18 ans sont mères et plus d’un tiers des décès maternels concernent les adolescents. Avant la crise de 2009, seulement 25,6% des adolescents sexuellement actifs utilisent une méthode moderne de contraception. Et la situation ne cesse d’empirer d’année en année, surtout à Moramanga, ville carrefour, depuis l’implantation de la société d’exploitation minière.
Dans Le Daily
Une pierre [de rubis] qu’ils achètent par exemple à 120.000 ariary est revendue aux grands patrons jusqu’à 200.000 ariary voire bien plus. Leur technique, c’est de dévaloriser la pierre auprès des petits exploitants, et de la vendre plus chère par la suite aux grands patrons qui s’emmènent avec beaucoup de liquide, souvent escortés par des éléments armés. Nul besoin de préciser que ces derniers sont pour la plupart des cas des éléments des forces de l’ordre bien rémunérés pour protéger ces exploitants illicites. C’est le monde de la corruption et de l’impunité. Mais le plus écœurant, c’est de voir l’environnement détruit de manière sauvage. En effet, Ambodivoahangy abrite en partie une aire protégée, le corridor de Zahamena-Mantadia, mais les exploitants ne s’en soucient guère. Tout comme l’Etat qui reste les bras croisés.
R.Edmond. dans Midi Madagasikara
« Certains observateurs estiment cette production de 1 400 tonnes, mais personnellement je pense qu’on atteindra à peine les 1 000 tonnes » déclare un exportateur. Et ce, en tablant sur le fait que la floraison a diminué de 50 % cette année, par rapport à l’année dernière où la production nationale était de 2 000 tonnes de vanille exportable.
R.T. dans L'Express de Madagascar
Le taux de pénétration des assurances à Madagascar est estimé à 0.56% de PIB. Ce faible taux est du au faible pouvoir d’achat ... « Depuis 40 ans, Aro reste leader sur le marché. Il détient 61.2% des parts de marché malgré une faible taux de pénétration des assurances à Madagascar ».
R.T. dans L'Express de Madagascar
Concernant les microfinances, qui touchent la plus large couche de la population, les statistiques montrent que le taux de pénétration des ménages est estimé à 24% en 2014. (..) Toutefois, des stratégies sont mises en place pour atteindre 38% de taux de pénétration en 2017. (..) Pour les banques primaires, les statistiques montrent que la plupart des Malgaches préfèrent garder leur argent sous l’oreiller. Seulement 3.6% soit 792000 Malgaches utilisent les services bancaires.
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