L’objectif de 5% de croissance prévue ne sera donc pas atteint et devrait se situer entre 3 et 3,3%. Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation. Il y a d’abord les causes intrinsèques, dont les perturbations météorologiques en début d’année qui ont affecté la production. Selon ce rapport, 120 000 hectares de surface agricole ont été endommagés, tandis que le coût des dégâts est estimé à 119 millions de dollars. L’incapacité du gouvernement à faire face à cette catastrophe et à procéder à des reconstructions, faute de moyens, a aggravé la situation. Il y a également la faiblesse de la recette fiscale et douanière. L’État a collecté 1 449 milliards d’ariary de recettes fiscales durant les six premiers mois de l’année. Malgré une amélioration de plus de 19% par rapport au premier semestre de l’année dernière, un gap de 21% est constaté par rapport aux prévisions du premier semestre de cette année.
Dans La Gazette de la Grande Ile
La GFP [gestion des finances publiques] a été caractérisée (inter alia) par un affaiblissement des mécanismes de contrôle des processus des dépenses et recettes publiques; une fragilisation ou stagnation dans la transparence, la prévisibilité, et la crédibilité du budget, l’efficacité de la dépense, l’efficacité du suivi de l’exécution budgétaire, les irrégularités des rapprochements bancaires, un retard très important dans la reddition des comptes de l’Etat (états financiers / lois de règlements - qui permettent de réconcilier les ordres de paiement (ordonnancement) établis par le budget, avec les données sur les paiements produites par le Trésor); les faiblesses des contrôles interne et externe ex-post, des faiblesses importantes dans la gestion comptable et de trésorerie, des faiblesses dans la décentralisation financière ainsi que de la qualité de la surveillance exercée par l’Administration Centrale sur les agences publiques autonomes, les entreprises publiques, et sur la situation budgétaire des collectivités territoriales, des limites dans l’exploitation du système intégré de gestion des finances publiques (SGIFP).
Dans La Gazette de la Grande Ile
Une vive polémique oppose à Madagascar les naturalistes au service des Eaux et Forêts, au sujet de reboisements en eucalyptus. Elle porte sur 3 000 hectares de plantations effectuées depuis 1908 à Périnet, au sein d’une forêt très dégradée et envahie par les bambous, afin de fournir le combustible nécessaire au fonctionnement des locomotives. Cette aversion à l’encontre des eucalyptus est pourtant mise à mal par les résultats convaincants des plantations expérimentales d’Anamalazaotra mais aussi, hors de Madagascar, au Brésil, au Kenya, au Maroc ou en Éthiopie. La capitale Tananarive et ses environs présentent aujourd’hui un visage boisé grâce aux eucalyptus (E. robusta, E. maculata) qui, rejetant vigoureusement de souche, approvisionnent les habitants en bois de cuisson et de service.
Georges R. dans NewsMada
En effet, Madagascar produit au maximum 7 000 tonnes de cacao par an, ce qui ne représente que 3% de la production mondiale qui s’élève à 3 400 000 tonnes en 2014. La qualité du cacao produit à Madagascar est toutefois considérablement appréciée sur le marché international, notamment pour son goût acide... Pour la petite histoire, le cacao a été introduit pour la première fois à Madagascar dans le district de Brickaville vers les années 1900. Mais suite à la crise sucrière dans la métropole en ce temps là, les colons ont remplacé les cacaoyers par des cannes à sucre. On recense trois variétés de cacao à Madagascar, à savoir le Criollo reconnu pour son arôme prononcé et sa faible amertume ; le Forastero dont les fèves sont utilisées pour produire du cacao amer aux arômes légèrement acides ; et le Trinitario.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
« La loi sur les entreprises franches a été promulguée en 2007, mais son décret d’application n’est pas encore sorti jusqu’à maintenant. Il en est de même pour le Code des Investissements. La question foncière ainsi que la sécurité des biens et des personnes constituent un autre blocage lors d’un état des lieux effectué en collaboration avec la CNUCED. Entre temps, des recommandations ont été émises dans le rapport afin d’améliorer l’environnement des affaires à Madagascar, ainsi que notre politique d’investissement », a fait savoir le ministre de tutelle.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Un accord de traitement de la dette de Madagascar envers la Russie a été signé hier au Ministère des Finances et du Budget à Antaninarenina. Près de 89 millions USD seront désormais alloués, pour 10 ans, à des projets de développement. Le secteur de l’énergie, l’éducation et la santé bénéficieront des fonds issus du nouvel accord entre la République de Madagascar et la Fédération de Russie.
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