Happy Holidays 2017-18

Mirary hafaliana sy hasambarana antsika rehetra amin'izao faran'ny Taona izao.
Dia maniry fahombiazana sy fahasoavana amin'ny Taona ho avy.

Mandrapihaona any amin'ny herinandro voalohan'ny volana Janoary indray.

Haja

Mikama - Dec 21, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« L’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) a rapporté que Madagascar est le premier exportateur mondial de vanille et premier producteur mondial de saphir. Le pays dispose d’une connexion internet parmi les rapides en Afrique et est classé 6e pays le plus pacifique du Contiment et 44e au niveau mondial ». Contrôles stricts. Du côté des industriels, le porte-parole du SIM (Syndicat des Industries de Madagascar) a évoqué la nécessité de l’application stricte des textes en vigueur en matière d’importation, de production et de commercialisation sur le territoire malgache. Ce syndicat a également émis une proposition pour que l’Administration et le secteur privé produisent une liste de produits prioritaires, qui seront particulièrement suivis et contrôlés par les services compétents. Dans ce cadre, des produits sensibles comme la farine, les biscuits, les pâtes, les condiments, le savon, le ciment et les couvertures, etc. ont été cités par le SIM.

Dans La Gazette de la Grande Ile
En tant que pays fragile à faible revenu, Madagascar est vulnérable aux chocs exogènes, tels que variations des termes de l’échange ou catastrophes naturelles, ainsi qu’aux dérapages par rapports aux objectifs suivis, qui ont souvent entraîné des dérapages budgétaires ou entamé la confiance. (..) La capacité de mise en œuvre et la situation politique figurent parmi les principaux facteurs de risque pouvant retarder l’augmentation des investissements et l’exécution d’autres réformes. Les retards dans la réforme des entreprises publiques pourraient engendrer des transferts budgétaires plus importants. Les vulnérabilités externes découlent des potentielles évolutions des termes de l’échange et de la dépendance à l’égard du financement extérieur des donateurs et des IDE, ou de la perte éventuelle de préférences commerciales. Enfin, les chocs climatiques récents soulignent la vulnérabilité de Madagascar face aux catastrophes naturelles. (..) Lors de la Conférence de Paris de décembre 2016, les bailleurs de fonds ont promis une aide financière de 6,4 milliards de dollars, tandis que les investisseurs privés ont annoncé leur intention d’investir la somme de 3,5 milliards de dollars.

Arh. dans NewsMada
Le magazine américain, National Geographic Traveler, classe Madagascar au 11e rang sur les 21 meilleures destinations pour 2018 en matière de tourisme. (..) Un bon point malgré tout, pour le tourisme malgache qui a perdu quelque 40.000 touristes durant le deuxième semestre de l’année. Le secteur demeure l’une des principales ressources du pays en contribuant à 6% dans le PIB. En 2016, le tourisme a rapporté 702 millions de dollars dans la caisse de l’Etat.

Mikama - Dec 20, 2017

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
 Base Resources investira 75 millions USD pour une participation initiale de  85% dans le projet Ilménite de Ranobe. (..) « Base Resources  peut rééditer à Madagascar l’expérience réussie qu’elle est en train de réaliser au Kenya » selon toujours Phil Murphy. Projet phare. En effet, Base Resources a réalisé avec succès la construction et la mise en opération de Kwale Mineral Sands Operations (Projet Kwale) au Kenya. Il s’agit d’un investissement de 330 millions USD qui emploie 925 personnes  dont 97% sont des Kenyans et qui a créé 3500 emplois supplémentaires. Base Ressources qui est gérée par une solide équipe technique, dispose de pratiques d’exploitation exceptionnelles à tel  point que le gouvernement kenyan a décerné au Projet Kwale,  le statut officiel de « Flagship Project » (projet phare).

Dans La Gazette de la Grande Ile
Une croissance économique soutenue positive  au cours des trois dernières années : 3,1% en 2015, 4,2% en 2016 et 4,1% en 2017... Secteur primaire en recul (1,6% en 2016 à -1,8% en 2017) : Agriculture (-5,9%) pénalisée par des conditions climatiques moins favorables de sécheresse et de cyclone ; Elevage et Pêche (+2,1%) grâce à la relance de la filière crevettière. Secteur secondaire en progression (5,5% en 2016 à 7,7% en 2017) : rebond de la production minière (-1,6% en 2016 à 9,5% en 2017) par la relance des filières : titane, chrome et or ... Développement humain, une amélioration des indicateurs développement humain (IDH) de 4,7%  au cours de cinq dernières années (0,518 en 2016 contre 0,495 en 2011)

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Le service oncologique de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) enregistre environ 1.500 nouveaux cas de cancer par an, touchant de plus en plus la population jeune. Près de la moitié des malades ont moins de 45 ans. (..) Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 80 % des causes de décès dans les pays pauvres sont dus au cancer, Madagascar n’y échappe pas avec ses près de 25.000 malades par an.

Mikama - Dec 19, 2017

Nandrianina dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar a connu au cours de la première décennie 2000, une amélioration de son système éducatif. L’effectif des enfants scolarisés est passé de 2 à 4,3 millions, le nombre d’établissements a progressé de 25% et le taux d’achèvement dans le primaire a gagné 7 points pour atteindre 60%. La situation a malheureusement souffert de la crise institutionnelle de 2009. Actuellement, parmi les 7 millions d’étudiants à Madagascar, seulement 5% arrivent jusqu’à la classe Terminale. 3,5% obtiennent le diplôme de Licence et 1,3% termine le Master.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Huit régions seront concernées par le programme. 250 mil­lions de dollars serviront à appuyer le programme DEFIS (Développement de filières agricoles inclusives) qui a pour mission de soutenir les structures nationales de développement agricole tels que le Fonds de développement agricole, la Chambre d’agriculture et les Centres de services agricoles. Ce grand chantier  sera cofinancé par l’État malgache, la banque africaine de Développement, le fonds de l’OPEP, le fonds vert pour le climat et par les bénéficiaires. La signature d’accord avec le FIDA (Fonds international de développement agricole) d’un montant de 53 millions de dollars a été effectuée le 13 décembre

Mikama - Dec 18, 2017

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Gérard Rambeloarisoa de rappeler que les subventions allouées pour l’année 2017 étaient de 5.932.465.495 ariary. “ Une baisse par rapport aux financements annuels qui sont de l’ordre de 6 milliards d’ariary habituellement “. (..) la majorité des financements de la fondation (soit environ 60%) est attribuée à Madagascar National Park. Les 40% restants quant à eux vont aux autres organismes de gestion comme les associations ou les ONG internationales.

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
On peut citer, parmi les plus récents, la centrale thermique à fuel lourd d’Ambohimanambola, d’une capacité de 48 MWh, réalisée par une entreprise de droit malgache, en l’occurrence, le groupe Jovena. Le groupe turc Aksa Energy a également réalisé une autre centrale thermique à fioul lourd de 60 MWh. (..) Mais le meilleur est à venir avec d’autres investissements sur le moyen terme. Jovena, par exemple, investira près de 465 millions d’euros dans une nouvelle centrale de 90 Mwh qui alimentera le réseau connecté d’Antananarivo. Le Consortium Eiffage – Eranove travaille également sur un autre projet hydroélectrique de 200 MWh sur le site de Sahofika.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Dans la région Sava, cent soixante quinze localités réparties dans les districts d’Andapa et Sambava, soit plus de trois cent mille personnes, et, à terme celles de Vohémar vont bénéficier d’un accès à l’électricité grâce aux centrales hydroélectriques de Belaoka Lokoho dont le coup d’envoi du chantier était lancé le 8 décembre.
En ce qui concerne les deux infrastructures inaugurées dans le Sud du pays, la puissance installée de la centrale hybride solaire de Mahaboboka est de 15KWc pour le solaire, et de 22 kVA pour le thermique. Le coût total du projet s’élève à 473 mil­lions ariary dont un financement de la coopération allemande, du permissionnaire et du Fonds Natio­nal de l’Énergie. À l’heure actuelle, cent ménages sont branchés dans cette localité mais d’autres abonnements sont attendus dans les prochains mois à venir. Pour Saint Augustin, la puissance installée est de 15 KWc pour le solaire et de 16 kVA pour le thermique. 463 millions d’ariary ont été nécessaires pour la réalisation du projet.

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Cet arrêté fixe les pourcentages des ristournes touchées par chaque commune selon l’impact de l’exploitation sur la localité. Les communes ont été subdivisées en 4 catégories, la catégorie A concerne les lieux de localisation des ressources minières, la catégorie B où se trouve l’usine d’exploitation, la catégorie C a trait à celle touchée par l’acheminement des minéraux et des pipelines, et enfin la catégorie D qui subit les impacts indirects de l’exploitation. La répartition des ristournes se fera à hauteur de 55% pour les types A, 20% pour les types B et C et 5% pour les types D.

Mikama - Dec 15, 2017

Dans Euronews
Less than one in five people in Madagascar have access to electricity. The situation improves in urban areas, especially in the capital city, where around 50% of households are connected to the grid. Some three million people live in Antananarivo, where much of the island’s economic activity is concentrated.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Hier, trois accords de don ont été signés avec la Banque mondiale. L’un, à hauteur de 80 millions USD soit environ 256 milliards d’Ariary, est dédié l’amélioration des résultats nutritionnels dans huit régions de Madagascar. Les deux autres, sont constitués de 45 millions USD d’appui budgétaire pour les dépenses d’investissement et les dépenses sociales ; et 45 millions USD, équivalent à 144 milliards d’Ariary, pour soutenir la croissance inclusive et résiliente.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Un programme pour l’amélioration des résultats nutritionnels bénéficie d’un financement de près de 200 millions de dollars de l’IDA (Association internationale de développement de la Banque mondiale). S’étalant sur dix ans, ce programme est conçu pour atteindre près de 75 % des enfants de moins de 5 ans, en commençant dans les huit régions qui ont les taux de retard de croissance les plus élevés dans le pays et qui s’étend progressivement à quinze régions. L’objectif est de réduire de 30 % d’ici 2028 le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance dans les régions ciblées. Soit, six cent mille enfants ayant une meilleure chance dans la vie. Le gouvernement a pour ambition de réduire de 47 à 38 % le taux de malnutrition chronique à l’horizon 2021. (..) Le coût économique annuel de la malnutrition est estimé entre 7 et 12 % du PIB.

Mikama - Dec 14, 2017

Dans Relief Web
The Anosy Region is located in the south/south-east of Madagascar with a total population of about 671,000 inhabitants over an estimated area of 30,198 km2 . It covers three districts namely Amboasary Atsimo, Betroka and the county seat of Taolagnaro Region. In 2013, the GDP per capita was estimated at USD 322 per capita, while the national average was USD 391 per capita1 . Although this region is home to one of the country's largest extractive industries and has abundant natural resources, it is one of the poorest in Madagascar as manifested by the staggering level of food insecurity and the high rates of acute and chronic malnutrition among children under 5 years old in Amboasary Atsimo District. This district (see opposite map, in yellow), located between the Betroka and Taolagnaro Districts, has approximately 160,000 inhabitants, representing about ¼ of the total population of the Anosy Region and a relatively low density of 15 inhabitants/km2 . The southern part of Amboasary District is characterised by the presence of sisal plantations that have limited the space for household agriculture, while the northern part is predominantly composed of small household farms (in the Mandrare River valley and its tributaries), vast expanses of grazing areas for cattle, sheep and goats, and small-scale mining activities. The levels of poverty, chronic food insecurity, and moderate to severe acute malnutrition have been exacerbated by insecurity in the form of cattle (zebu) theft and killings. The northern part of Amboasary Atsimo District has borne the brunt of this insecurity. In 2015, over a dozen national and international humanitarian and development actors were operating in the Amboasary Atsimo District. Considering this context, the intervention of the Red Cross and Red Crescent Movement, through the Malagasy Red Cross Society (MRCS) and the International Federation of Red Cross and Red crescent Societies (IFRC) in the implementation of the FIHAVOTSE food security project is more than justified.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
250 acteurs dont 184 maires se réunissent au Carlton Anosy pour la capitalisation des expériences. Inclusivité, transparence, état de droit, efficacité et efficience, sont les avantages du budget participatif, d’après les témoignages.... « Avec 9 millions d’Ariary, nous pouvons réaliser des travaux jusqu’à une valeur de 24 millions d’Ariary, grâce à la participation des bénéficiaires, depuis la conception du projet jusqu’à son exécution »

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Le personnel médical est défendu d’effectuer l’interruption volontaire de la grossesse (IVG) thérapeutique à Madagascar. Les articles 22 et 23 sur l’interruption médicale de grossesse ont été supprimés de la loi sur le planning familial. Ceci a été adopté par les parlementaires à l’Assemblée nationale de Tsimbazaza, hier, durant la séance plénière. (..) Les médecins sont sidérés. « Mais cela va coûter la vie à certaines mères ! », se sont exprimés quelques gynécologues. 

Sa dans La Gazette de la Grande Ile
Pour la première fois donc, le secteur industriel sera encadré par des textes législatifs dont l’objectif global est de porter de 16 à 25 % la part du secteur secondaire dans le PIB. (..) Sous Philibert Tsiranana, la politique du ventre se matérialisait par les aménagements hydro-agricoles et l’industrialisation d’import substitution aux importations dont certaines unités comme la Savonnerie tropicale continuent aujourd’hui de produire. A la fin des années 70, Didier Ratsiraka s’était déjà engagé dans la politique des investissements à outrance. Madagascar croule sous ses éléphants blancs. Aussi louable soit-elle, l’iniative aboutit à la crise de la dette. Après la douloureuse période de stabilisation de l’économie avec le FMI et la Banque mondiale, la Grande Ile s’ouvre aux investissements étrangers et se dote pour la première fois d’un code des investissements et de lois sur la zone et les entreprises franches. C’est depuis que l’industrie textile s’est développée. Sous Marc Ravalomanana, on présentait la politique d’exonération comme la panacée. En réalité, cela favorisait plutôt les activités de son groupe Tiko et parfois au détriment des rares unités industrielles du pays.

Mikama - Dec 13, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Les coûts de construction d’infrastructures sont deux fois plus élevés, lorsque les projets en question sont menés par l’Etat central ». C’est avec cet argument que les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) sollicitent une augmentation des transferts qui leur sont attribués.... dans la loi de finances 2018, le budget prévu pour les CTD a augmenté de 3,2%. En outre, ces Collectivités peuvent recevoir directement des appuis de l’extérieur, grâce à la coopération décentralisée.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar


« Plus de la moitié des enfants en dessous du poids ou de la taille normale, ou qui souffrent d’anémie et de carence en iode, fait l’objet d’un déficit mental et de développement physique. Ces derniers seront donc moins productifs  à l’âge adulte, ce qui se traduira par une dépréciation du PIB de 425 millions de dollars par an » (..) L’insécurité et l’enclavement, le manque de formation agricole et de financement et les problématiques liées à la commercialisation des produits, pourtant abondants dans le pays, font trainer la réduction du taux de malnutrition s’élevant à 47% pour les enfants de moins de 5 ans et des dix huit mille décès annuels liés à l’état nutritionnel de la mère.

Dans World Crunch
“Ten years ago, there wasn’t a single veiled woman to be seen. Now they’re everywhere. They get subsidies in exchange for wearing a veil." She adds that more than 100 unauthorized mosques have been opened in this district alone. This surge of Islamic piety funded by organizations in the Gulf or the Indian subcontinent is miles away from the tolerant, traditional syncretic form of Madagascan Islam dating back to the 13th century and representing 6% of the population. The change worries traditional moderate Muslims like Mohamed Zubaïr, the imam of the Manakara mosque. He was accused of being a bad Muslim by a new, rival mosque because he distributed food to Muslims and Christians without distinction during a charity event. “They’re takfiris! They call anybody who doesn’t think like them apostate. They’re under the influence of preachers from Pakistan, building mosques and madrassas everywhere, without government authorization,” says the imam, whose wife does not wear a veil.

Dans Mongabay

Chart shows estimates of the number of rosewood logs in stockpiles of seized wood owned by the Madagascar government (Seized) and in the possession of rosewood operators who have declared them to the government (Declared). There are also  undeclared rosewood stocks in private hands that are believed to outsize even the declared stocks. Numbers for 2010 through 2013 come from a 2016 report by the NGO TRAFFIC that relied on Madagascar government data; numbers for 2013-2014 and 2015-2016 come from a report by the Madagascar government to the CITES standing committee in advance of its recent meeting.

Mikama - Dec 12, 2017

L.R.  dans L'Express de Madagascar
La société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale a signé un contrat d’assistance technique pour une durée de quatre ans, hier à Anosy, avec la Bovima. Le contrat porte sur l’installation d’un parc d’engraissement et d’un abattoir moderne dans le sud du pays. Dans ce sens, la SFI lui accorde un financement à hauteur de 7 millions de dollars. Le projet global nécessite un investissement de 16 millions de dollars

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Le groupe SMTP avait  annoncé un investissement à hauteur de 11,5 millions de dollars. Bien qu’une partie de la production soit destinée au marché local, Bovima avait envisagé d’exporter vers le marché régional, plus particulièrement l’île de Mayotte. Le projet initial visait à abattre quotidiennement cinquante zébus et cent chèvres pendant les premières années. Au bout de cinq  années d’exploitation, la société prévoit le triple. Son objectif était de réaliser une production annuelle de 2 800 tonnes de viande au démarrage, avant de parvenir à un peu moins de 6 000 tonnes en phase de croisière.

Morasata Marc dans La Gazette de la Grande Ile
Les régions Androy, Anosy et Atsimo Atsinanana constituent sa zone d’intervention et la fin du projet est prévue pour décembre 2018 s’il a débuté en décembre 2013.  L’appui à la production touche à la fois les parcelles de démonstration, les champs d’expérimentation, les fermes écoles ou pilotes, les techniques améliorées sur la pêche et les transformations. En tout et pour tout, 2300 sites d’apprentissage sont mis en place de 2014 à 2017.  Les infrastructures en cours ou réceptionnées sont de 206 dont 111 en 2017. Plus d’une quinzaine de mille ménages ont bénéficié de 87 ouvrages soutenus financièrement par le FDAR, contre une surface en aménagements hydro-agricoles de moins de cinq mille hectares. Quant au financement du monde rural à travers les institutions de microfinance Cecam et Fivoy, le budget est de l’ordre de 10 450 000 000 ariary. Les montants demandés et accordés se chiffrent à 9 595 000 000 ariary, tandis que le montant décaissé s’affiche à 6 895 000 000 ariary. Il faut remarquer que le fonds du FDA Atsimo Atsinanana est revu à la baisse. Les bénéficiaires sont comptabilisés au nombre de 96 360.

Mikama - Dec 11, 2017

L.R.  dans L'Express de Madagascar
La construction d’une centrale hydroélectrique sur la rivière Lokoho, à laquelle s’ajoutera, bientôt, celle d’Andriaman­javona, est annoncée. Leur puissance cumulée, de l’ordre de 8,9 MW, permettra de desservir cent soixante quinze localités réparties dans les districts d’Andapa et Sambava, soit plus de trois cent milles personnes, et, à terme celles de Vohémar.
Le projet porte sur le développement du site hydroélectrique de Belaoka Lokoho à Andapa, d’une puissance de 8,6 mégawatts. Dans un premier temps, le projet va produire 4,6 mégawatts d’électricité. Les travaux s’étaleront sur 30 mois. Un ajout de 4 mégawatts supplémentaires du site de Belaoko Lokoho et l’aménagement d’Andriaman­javona de 400 kilowatts sont prévus dans la deuxième phase du projet. Cette fois-ci, les travaux dureront 18 mois.
Ce projet d’électrification dans la région Sava bénéficie du soutien financier de la Banque de développement allemande (KFW). Au mois de juin, cette institution financière allemande avait accordé une enveloppe de 14 millions de dollars

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
« Nous avons pu planter des pépinières sur 25 000 hectares, pendant la saison de reboisement 2016-2017. Nous allons les augmenter à 40 000 hectares» (..) De janvier à fin octobre, le MEEF a enregistré 270 000 hectares de superficie incendiée. Les 44 000 ha seraient des forêts. 

Dans Mongabay
A dozen protected areas that were created amid the rapid buildup of Madagascar’s conservation sector in the aughts were later abandoned by their NGO sponsors after the political crisis of 2009.
Among these so-called orphan protected areas is the 606-square-kilometer (234-square-mile) Bongolava Forest Corridor in the country’s northwest. The U.S.-based NGO Conservation International spent 15 years spearheading Bongolava’s creation, then abandoned the project in 2012.
A year ago, a scrappy group of locals returned to Bongolava to resuscitate the protected area. Working with a slim budget, they are confronting both intense pressure for farmland inside the protected area and widespread corruption.

Dans Jeune Afrique
Neuf professionnels issus du milieu de la civic tech et du mouvement anticorruption ont choisi de récompenser trois projets : Cabrane (Tunisie), Presimètre (Burkina Faso) et Tsycoolkoly (Madagascar). Chaque lauréat a reçu un chèque de 10 000 euros pour continuer à développer son projet. (..) Première catégorie : ouverture des données pour la transparence de l’action publique... Deuxième catégorie : contrôle citoyen pour la bonne gouvernance... Troisième catégorie :outil de prévention et de lutte contre la corruption. Porté par l’ONG Tolotsoa, Tsycoolkoly est un projet qui encourage les habitants de Madagascar à dénoncer la corruption dans le pays via une plateforme en ligne. Le principe est simple : tous les Malgaches ont la possibilité de s’informer et de dénoncer tout acte de corruption via le site.

Mikama - Dec 6, 2017

Dans Eco Business
Arison’s is one of more than 70 villages on the periphery of Makira Natural Park in northeastern Madagascar, an expanse of rainforest larger than the U.S.’s Yosemite at 3,725 square kilometers (1,438 square miles), with the highest density of endangered primates anywhere on the planet. When Makira launched in 2005, it seemed to present a solution to one of the most intractable problems in conservation: finding a source of funding that could be counted on year after year. Makira’s sponsor, the New York-based NGO Wildlife Conservation Society (WCS), pledged to protect the forest’s vast stores of carbon for a generation, using a model called REDD+, or Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation in Developing Countries (the “+” is for conservation and sustainable forest management). With support from another international NGO, Conservation International, WCS would fund the project by selling “carbon offset credits” on behalf of the Madagascar government to corporations and others looking to compensate for their outsize carbon footprints. Revenue would be collected by the government, which would retain 20 per cent to support its REDD+ programs. Thirty per cent would go to WCS for managing the park and offset program, and 50 per cent would go to local communities like Arison’s for forest protection and sustainable development projects meant to bolster their support and curtail deforestation. In this arrangement, any development and conservation benefits from Makira would flow from the main objective of avoiding 33 million tons of carbon emissions over 30 years. (..) WCS’s website touts 6,000 hectares (60 square kilometers, or 23 square miles) of “saved” forest, a figure based on the fact that deforestation rates have been cut in half compared to the period just before Makira began, from 2000 to 2004.

Rakoto dans NewsMada
La mise en œuvre du Plan national de l’inclusion du handicap (PNIH), élaboré en 2014-2015 par le ministère de la Population, la plateforme des personnes handicapées, Christian Blind Mission (CBM) et handicap international, nécessite 28 millions de dollars. (..) La dernière enquête effectuée par le ministère de l’Education nationale pour le compte de 2015-2016  a stipulé que, environ 2,2% des enfants en situation de handicap sont inscrits dans le primaire (toutes déficiences confondues, dans les écoles publiques et privées). En termes d’emploi, je ne vais pas me hasarder à prononcer une statistique...

Mikama - Dec 5, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Concrètement, c’est l’inexistence d’une véritable concurrence entre les banques primaires, des institutions financières actuellement en surliquidité, qui module le système financier malgache et rend très difficile, voire impossible, la mise en œuvre de la politique monétaire de la BCM. Du fait de cette carence, les établissements bancaires ne jouent pas leur vrai rôle dans la transmission de la politique monétaire de la BCM ».

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
En Afrique comme à Madagascar, 80% de la population ont recours à la médecine traditionnelle, regroupant en particulier de la population rurale. Dans les pays industrialisés, la médecine traditionnelle est d’un usage équivalent à la médecine « complémentaire » ou « parallèle ». Ces derniers temps, le marché mondial des plantes médicinales est en expansion rapide avec plus de 60 milliards de dollars par an. Cependant, dans les actions liées à la thérapie, l’innocuité, la sécurité d’emploi et l’efficacité sont à vérifier, notamment à Madagascar. « Les médicaments traditionnels sont à la fois efficaces, naturels, et abordables, seulement une certaine dose devrait être respectée… »

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Les gisements d’uranium de Madagascar se trouvent à Tranomaro Amboasary, dans la région Anosy, à Vinaninakarena Antsirabe dans le Vakinankaratra et à Folakara Tsimiroro dans le Menabe. 

Mikama - Dec 4, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Dans l’optique d’atteindre l’objectif de 67% d’accès à l’eau potable en 2019, la Jirama prévoit d’investir 700 milliards d’Ariary dans le secteur et ce sur les trois prochaines années. L’enveloppe sera répartie sur trois chantiers. Soit 200 milliards pour des travaux de réhabilitation à Antananarivo, 200 milliards également pour des réhabilitations dans les communes et localités déjà desservis par la Jirama actuellement. Les 300 milliards restant devront financer de nouveaux projets d’extension ... actuellement, le taux d’accès à l’eau potable à Madagascar n’est que de 24%. Soit une hausse de 43% d’accès à atteindre d’ici 2019 pour atteindre l’objectif fixé.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Cette année, il y aurait eu au moins une dizaine de décès répertoriés. C’est un chiffre provisoire qui pourrait bien augmenter jusqu’à ce que les données soient complètes à la fin de l’année. En 2016, le Secrétariat-exécutif du comité national de lutte contre le Sida (SE-CNLS) a fait état d’une cinquantaine de décès. Par ailleurs, il n’y aurait que mille huit cent quinze sur les deux mille cinq cent quatre-vingt sept malades dépistés qui suivent des traitements. (..) Le centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB) a, par exemple, rapporté en août 2017, que 60% des porteurs du virus, pris en charge dans son service, n’ont été détectés que lors de leur hospitalisation, c’est-à-dire, lorsque leur état de santé s’est aggravé. (..) Le Fonds mondial, le principal bailleur, va baisser le financement alloué à cette lutte pour les 3 ans à venir. Il a octroyé 15 millions de dollars pour juillet 2016 à décembre 2017 et 12 millions de dollars pour janvier 2018 à décembre 2020...

Riana R. dans NewsMada
La production de riz à Ambatondrazaka s’élève à 260 000 tonnes cette année. Soit une baisse de plus de 50% par rapport à 2016 où la production a atteint plus de 500 000 tonnes. La mauvaise condition climatique en est la principale cause... L’Alaotra n’a plus de stock de riz actuellement et est contrainte d’en importer pour ravitailler les 1 500 000 habitants de la région. Il faut savoir également qu’une grande partie de la production dans la région est destinée à Toamasina et Antananarivo, c'est-à-dire, aux alentours de 200 000 tonne. (..) Mais à part la mauvaise condition climatique, la vétusté des infrastructures hydro-agricoles pose également problème dans  cette région. Le manque d’entretien du barrage de dérivation de Manamotana qui irrigue une grande partie des rizières à Ambatondrazaka, a beaucoup d’impact sur la culture du riz dans ce district. Cela en raison de la désorganisation des Associations des usagers de l’eau dans le district. Par ailleurs, force est de constater que la rivière de Sahavary qui alimente ce barrage, est de plus en plus ensablée à cause des pratiques des feu de brousse dans cette partie de l’île.

Mikama - Nov 30, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
144 milliards d’Ariary ou plus exactement 45 millions USD ! C’est le décaissement pour Madagascar, que le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé avant-hier à Abidjan. Ce financement comprend un don de 14 millions USD et une garantie partielle de crédit de la Facilité d’appui à la transition (FAT) de 31 millions USD pour financer la première phase du Programme d’appui à la compétitivité économique (PACE 1). D’après l’institution financière, ce PACE, qui est un appui budgétaire programmatique sur trois ans (2017-2019), vise également à consolider les résultats obtenus lors des précédentes opérations de la BAD à Madagascar. Cela concerne la gouvernance économique, la réforme du secteur de l’énergie approuvée en 2016, et également la création des conditions favorables à une croissance économique forte et inclusive à Madagascar. Pour le Gouvernement malgache, ces réformes visent surtout à soutenir les efforts entrepris dans le cadre de la mise en œuvre du PND (Plan national de développement) pour la période 2015-2019.

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
Déficit budgétaire de 3,5% du PIB (Produit intérieur brut), croissance économique de 5,1%, inflation à 7,8% et une pression fiscale de 11,9%... pour l’année 2018, une hausse des recettes internes de 21% pour une réalisation prévue de 2 555 milliards d’Ariary. Pour la douane, les recettes prévues totalisent 2 256 milliards d’Ariary, traduisant une augmentation de 14% par rapport à celles de 2017. Au niveau des dépenses de l’Etat d’un total de 6 860 milliards d’Ariary, 48% seront alloués aux investissements publics ; 22% au fonctionnement et 27% aux dépenses de solde...  l’Etat compte améliorer ses recettes fiscales et douanières en 2018. D’après les prévisions, ces recettes sont estimées à 4811 milliards d’Ariary.

Arh. dans NewsMada
Ceci pour dire que quelques pays du monde commencent à ouvrir la porte aux femmes et leur donnent plus de visibilité dans le secteur public également. Car il faut bien le reconnaître, les femmes restent encore largement sous-représentées dans de nombreux domaines. Et pour cause, 2,5 % des femmes seulement sont signataires dans une entreprise, alors que 20 à 30 % entrepreneurs dans le monde sont des femmes. Aux Etats-Unis, 40,4 % des entreprises appartiennent aux femmes. Pour le cas de Madagascar, et malgré le contexte ambiant, le GFEM crée l’émulation justement pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, la création d’opportunités d’affaires, le renforcement de capacités des associations et de leurs membres, tout en œuvrant pour la défense des intérêts des femmes entrepreneurs.

Mikama - Nov 29, 2017

Dans The Root
Approximately 10,000 international tourists from countries like France and Italy travel to Madagascar, the world’s fourth-largest island, to explore pristine and vast ecosystems every year. (..) The island is home to a world of endemic child sex trafficking... According to a recent study by Ending Child Prostitution (pdf), an Antananarivo-based nongovernmental organization, there are approximately 1,132 underage sex workers in the capital city who were initiated into the industry by criminal organizations. Another report, this one conducted by the U.S. Embassy (pdf), downgraded Madagascar to the “Tier 2 Watch List” after the country demonstrated what the report called “significant efforts by expanding the child protection network and by working at the regional level to combat child sex trafficking.” Still, while that may represent progress for some anti-sex-trafficking organizations, the same U.S. Embassy report claims that the Malagasy government has also “decreased efforts to prosecute and convict suspected traffickers,” which, according to come child-sex-trafficking advocates, is a large part of the problem. (..) “You cannot have human trafficking if you don’t have complicity with officials and with customs. And the police are always their first clients,” she (Canadian-born activist Florence Boivin-Rouemestan, Justice & Equity) added. (..) In a country where the median monthly income is 200,000 ariary, which is roughly equal to $63, Aina can take home about 20,000 ariary on a good night. The average price for a “passage,” as sex is referred to in Antananarivo, varies between 10,000 and 30,000 ariary, totaling approximately $3 to $10.

Dans NPR
According to World Health Organization estimates, in just over three months, more than 2,000 have become became ill, 171 of whom have died. By comparison, Madagascar saw about 300 cases in 2015 and 2016 each. (..) Treatment centers bulked up their staff. Responders did extensive contact tracing to break the chain of person-to-person transmission. Health workers tracked down about 7,000 people who had interacted with confirmed and suspected plague patients. Ninety-five percent of them have taken preventative antibiotics. Fewer than a dozen of them came down with plague symptoms. In all, about 9,300 people received antibiotic treatment against the plague. At 8 percent, the case fatality rate was unusually low, says Bower, "and there was no spread out of country, either." (..) "I think I'd give it an 'A,' " says Dabney P. Evans, director of the Center for Humanitarian Emergencies at Emory University, of the outbreak response. "I think the alarm bells were rung at the right time. And the response was timely. I do think that this could have been worse,"...

Dans Mongabay
 Madagascar’s population is about to boom. The International Futures center at the University of Denver estimates that by 2060 Madagascar will have close to 60 million people, up from 25.5 million today. And yet, only 1.2 million hectares of land are used for rice cultivation, a tiny proportion of the island’s total size.  (..) The whole of tropical Africa has less than 35,000 species of plants and at least one third of them live only in Madagascar. Animal species found nowhere else on Earth find refuge in its jungles: the blue-billed helmet vanga (Euryceros prevostii), the camouflaged leaf-tail gecko (Uroplatus phantasticus), and dozens of iconic species of lemurs, to name a few. Those species lived undisturbed until roughly 2,000 years ago. Since mankind arrived then, 90 percent of the original forest cover has gone; 40 percent of it disappeared in the last 60 years alone. While the pace of destruction has arguably slowed, Global Forest Watch found that 2016 was the second-worst year for forest loss in the last 15, with nearly 400,000 hectares cut down.

Mikama - Nov 28, 2017

Maholy dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar.
 Le pays doit profiter d’un marché libre et équitable. Madagascar a intégré de nombreux marchés régionaux et est partie aux échanges commerciaux internationaux. Si sa capacité de production est faible, il ne tirera aucun avantage de ces échanges et marchés. (..) D'après les faits relatés par les économistes durant cette audition publique, 92% de la population malagasy est pauvre. Il faut à Madagascar, 700 millions de dollar américain par an pour réduire jusqu’à 50% le taux de pauvreté en 2022. Le taux de croissance économique, soutenue, doit être de 7 à 8%. Cela ne pourra se faire que sous de nombreuses conditions dont la gestion rigoureuse des ressources. A ce que proposent les chercheurs en Economie, les impôts perçus sur les exploitations des ressources stratégiques (minières et non-minières) pourraient constituer ce fonds. Pour l’heure, Madagascar se retrouve face à différents défis. Parmi ces défis figurent l’insuffisance voire l’inexistence de textes contraignant ou incitant les investisseurs internationaux au transfert des technologies ainsi qu’à la valorisation et développement du capital humain national. Le système national d’intermédiation financière est faible, il n’y a pas de marchés financiers, les lois bancaires ne sont pas suffisamment adaptées. Ce qui entraine une insuffisance chronique du financement de la production. Les fonds pour le développement des infrastructures manquent aussi…

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
... l’exploitation aurifère illicite près de ces centrales entraîne un ensablement de la rivière alimentant la turbine et provoquant par la suite sa destruction comme le cas de Fandriana, Fénérive-Centre et Sahanivotry. On est également champion du monde des vols de panneaux solaires. Du coup, les propriétaires ont dû les placer dans leurs maisons. Les câbles servant à alimenter les foyers au départ d’une centrale sont également volés. Et à Ranomainty à Alaotra Mangoro, il ne reste plus que la carcasse d’une centrale hydro-électrique car l’alternateur et le transformateur contenant du cuivre ont été pillés pour être exportés. Ces vols se sont produits depuis 2012. Par ailleurs, un autre projet éolien a été arrêté à Faux Cap en raison de la méfiance des pêcheurs. Selon leurs croyances, ces vents provoquent des grandes vagues affectant négativement leurs activités de pêche

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
A cause des procédures légales obligatoires, le délai à l’exportation nécessite 70 heures. Ce délai est en moyenne de 12,7 heures dans les pays de l’OCDE et n’existe pas dans les 17 économies les plus performantes dans ce domaine. A l’importation, ce délai est de 99 heures à Madagascar, et n’existe pas dans 21 économies aux meilleures performances. En ce qui concerne les coûts, le respect des procédures pour une opération d’exportation engendre des charges financières de 868 USD, soit environ 2,77 millions d’Ariary. Pour les documentations obligatoires, il faut pour une opération d’exportation, 49 heures de traitement et un coût de 117 USD, soit environ 375 000 Ariary. Filtrées. En ce qui concerne les importations qui s’opèrent de manière sauvage, selon l’optique des industriels locaux, les coûts et les procédures représentent encore des barrières au commerce. Les 99 heures nécessaires pour le respect des procédures s’accompagnent également d’un coût de 595 USD, selon le rapport Doing business 2018, soit l’équivalent de 1,9 million d’Ariary. En matière de documentations pour une opération d’importation, il faut un délai de 58 heures et de 150 USD, soit environ 478 000 Ariary.



Mikama - Nov 27, 2017

Dans Worl Health Organization
From the 1 August through 22 November 2017, a total of 2348 confirmed, probable and suspected cases of plague, including 202 deaths (case fatality rate 8.6 %), were reported by the Ministry of Health of Madagascar to WHO. There were 1791 cases of pneumonic plague, of which 22% were confirmed, 34% were probable, and 44% were suspected. In addition to pneumonic cases, there were reports of 341 cases of bubonic plague, one case of septicaemic plague and 215 cases with type unspecified. (..) The Institut Pasteur Madagascar has cultured 33 isolates of Yersinia pestis, which were all sensitive to the antibiotics recommended by the National Program for the Control of Plague. Plague is endemic in some areas of Madagascar and additional cases of plague may occur, at least until the end of the plague season in April 2018

Dans The Star
How a White House reversal affects a village in Madagascar
On an island where 10 women a day die from complications from pregnancy and childbirth, the funding cutoff by USAID because of its new abortion rules can have serious consequences. (..) But the nurse’s bigger concern is for the women living in poverty that she serves. UNICEF estimates around 82 per cent of Madagascar’s population of 25 million lives below the international poverty line of $1.90 (U.S.) a day. Andrianirina said without access to the long-term contraceptive methods MSI brings here, there will be consequences. “The poverty will go up,” said Andrianirina. “Now they have three or four children. Some of them don’t have clothes, others don’t have anything to eat. They just go to sleep without eating at night.” While U.S. support for outreach services has ended in Madagascar, outreach work is continuing with stopgap funding until the end of December. After that the organization is not sure how they will pay for this work. Other projects, such as a voucher plan that provided contraception to poor and young women in urban centres and areas that surround them, have already ended. As USAID funding agreements end, similar effects may be felt by Marie Stopes International programs around the world if the organization cannot replace the $30 million (U.S.) in funding that has been lost

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Le projet AD2M (Appui au Développement du Melaky et du Menabe) vise l’émergence de pôles de développement agricole par la mise en valeur productive, la sécurisation foncière et l’accès au marché. Dans sa deuxième phase, ce projet sous tutelle du ministère chargé de l’Agriculture et financé par le FIDA, va développer trois nouveaux pôles afin de valoriser 30 000 ha de terrains cultivables dont 9  100 ha de périmètres hydroagricoles. Près de 7  000 ha de ces périmètres se situent dans les districts de Maintirano et d’Antsalova de la Région Melaky. Ainsi, 27,8 milliards Ar sont prévus pour aménager des périmètres hydroagricoles d’une superficie totale de 6 350 ha dans ces deux districts. Et les bénéficiaires seront au nombre de 5 300 ménages. (..) Ces travaux dureront 14 à 19 mois. Et une fois exploitables, ces périmètres permettront d’augmenter de 24 000 tonnes la production rizicole annuelle de la zone.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Depuis trois ans, le programme BVPI à travers les projets PURSAPS et PHRD s’est attelé dans les travaux de réhabilitation de ces réseaux hydro-agricoles. En ce qui concerne le périmètre d’Anony près de 40 km de canaux d’irrigation ont été curés et aménagés et 1300 ha de rizières ont pu être récupérés portant la superficie du périmètre à 9000 Ha. L’objectif est d’améliorer l’irrigation du périmètre d’Anony. Concernant le périmètre d’Ivakaka les travaux ont été effectués pour assurer le drainage du périmètre et résoudre le problème d’inondation de 4600Ha de rizières situé en aval. Pour cela le barrage d’Ambandrika a été rénové, le lit de la rivière Ivakaka a été élargi et des pistes agricoles ont été aménagés pour facilité l’accessibilité des parcelles. Pour le périmètre d’Imamba, les travaux ont permis de récupérer 200Ha de rizières et d’assurer l’irrigation de 800 Ha de rizières. Outre les travaux de réhabilitation des trois périmètres, deux banques de semences communautaires ont été également construites par le MPAE, dont un à Ambohijanahary, d’une capacité de 100 T et celui d’Amparafaravola d’une capacité de 50T.

Mikama - Nov 24, 2017

R.Edmond.dans Midi-Madagasikara
Cette septième note de conjoncture économique de Madagascar montre que, malgré deux chocs climatiques en début d’année, l’économie devrait progresser au rythme de 4,1 % en 2017, confirmant la tendance positive observée l’an dernier... un regain d’activité dans la construction, le commerce et les transports...La reprise est également annoncée dans les  industries extractives qui vont progresser de 9,5 %, en raison d’un léger redressement des cours internationaux du nickel. Par contre, l’agriculture a  été pénalisée par les deux grandes catastrophes naturelles survenues en début d’année. (..) « La pauvreté est extrêmement aigue à Madagascar qu’il faudrait au moins une décennie de croissance à plus de 4% et une croissance inclusive pour pouvoir renverser la tendance ».

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
7,7% en 1995 et aujourd’hui à 11,4% ! C’est l’évolution du taux de pression fiscale à Madagascar... La DGI dispose en tout de 2062 employés dont 800 sont des femmes. Le personnel est généralement jeune, car les agents ayant entre 25 et 30 ans représentent déjà plus de la moitié de l’ensemble du personnel ... L’Administration fiscale est celle qui assure les ressources internes de l’Etat. Elle est donc déterminante pour le financement des dépenses publiques, si je ne cite que les services sociaux comme l’éducation, la santé, etc. Cependant, la DGI doit renforcer la lutte contre l’informel, en misant surtout sur les mines, la pêche, les forêts et la vanille qui méritent une attention particulière

Dans La Gazette de la Grande Ile
La croissance économique en 2017 est évaluée à 4,1 pourcent malgré deux catastrophes naturelles. Ce taux de croissance suit la même tendance que celui de 2016. La croissance actuelle est favorable en comparaison avec la moyenne au cours des dix dernières années jusqu’à 2016, incluant la période de crise politique 2009- 2013, au cours desquelles le PIB réel a augmenté de 2,7 pourcent par an en moyenne.  ... le PIB par tête en USD était de 462,5 en 2013 contre seulement une projection de 401,4 cette année.  Et pourtant, la croissance du PIB par habitant n’a cessé de croître passant de -0,5 % en 2013 à successivement  0,5, 0,3 ; 1,4 jusqu’à l’année dernière et 1,3 % cette année.

Dans La Banque Mondiale
L’économie malgache devrait progresser au rythme de 4,1 % en 2017, confirmant la tendance positive observée l’an dernier.
Cette croissance est essentiellement tirée par la vigueur des exportations de produits textiles et par l’expansion des travaux publics, liée en partie aux besoins de reconstruction.
La consolidation de cette tendance repose sur la poursuite des efforts visant à améliorer les performances des entreprises publiques, à renforcer l’environnement des affaires et à juguler la corruption. (..) les pertes provoquées par le cyclone Enawo se chiffreraient à 400 millions de dollars, soit près de 4 % du produit intérieur brut (PIB) ; un tiers de ces pertes concerne le secteur public, et les deux autres tiers les ménages et le secteur privé. (..) les prévisions tablent sur une croissance économique positive à moyen terme, qui pourrait atteindre 5,1 % du PIB en 2018, avant de s’établir, en moyenne, à 5,3 % sur 2019-2022.

Mikama - Nov 23, 2017

Dossier réalisé par Luz R.R. dans Midi-Madagasikara
Les 10 principaux droits des enfants:
Le droit d’être protégé contre toute forme de discrimination en raison de sa race, de sa religion, de son origine, ou de son sexe
Le droit d’avoir un nom et une nationalité
Le droit à une alimentation suffisante et saine
Le droit d’être soigné et de bénéficier de soins et de traitements adaptés à l’âge
Le droit à l’éducation
Le droit d’être nourri, logé et de grandir dans de bonnes conditions
Le droit de jouer, de rire et de rêver
Le droit d’accéder à l’information, d’exprimer son avis et d’être entendu
Le droit d’être protégé de la violence et de l’exploitation
Le droit à une protection spéciale pour tous les enfants réfugiés et/ou handicapés
Les contre-exemples de la réalité malgache:
Malnutrition chronique. Madagascar occupe le 4e rang mondial en ce qui concerne le retard de croissance des enfants de moins de cinq ans.
Insécurité sanitaire. La pédiatrie et la prise en charge sanitaire effective manquent encore à l’appel pour les enfants vulnérables et parfois même ce qui ne le sont pas (socio-économiquement parlant). En effet, 44.000 enfants décèdent chaque année des suites de maladies tout à fait évitables dans la pratique.
Education « inclusive ». Les 6 à 12 ans sont plus d’1,5 million à être privés d’éducation primaire. Par ailleurs, 89% d’enfants porteurs de handicaps ne sont pas scolarisés.
Violences sexuelles. 14% des filles de 15 à 19 ans subissent ou ont subi des violences sexuelles.
Identité légale. 20% des enfants ruraux n’existent pas à l’état civil, faute d’avoir été déclarés à la naissance.
Environnement familial. 13% des enfants vivent sans leurs deux parents biologiques. Alors que la famille, premier cercle social, est fondamentale pour le bien-être présent de l’enfant et sa vie future d’adulte.

Bill dans Madagascar Tribune
Ainsi le PC23 de l’ancienne société SOMALAC sera réhabilité par les Japonais... L’usine de production d’engrais chimiques sera bientôt opérationnelle à Morarano-Kraoma et la portion de la RN44 entre Vohidiala et Vohitraivo a obtenu des financements pour sa réhabilitation. Par ailleurs une banque de semences pour approvisionner les riziculteurs agrémentée d’un système de crédit remboursable en riz est installée à Amparafaravola et Ambohijanahary. Enfin et non des moindres, pour accroître également le rendement rizicole, 60 km de canal principal ont été entièrement réhabilités ; ce qui facilitera l’irrigation/drainage de quelque 2200ha de rizières.

Dans La Gazette de la Grande Ile
94% des travailleurs à Madagascar évoluent dans le monde de l’informel. (..) Seuls 7% des enfants mineurs obligés de travailler évoluent dans le secteur formel. (..)  28% des enfants de moins de 17 ans sont obligés de travailler, notamment à cause de la pauvreté.

Mikama - Nov 22, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
L’Exim Bank accorde un prêt supplémentaire de 2,5 millions USD à Madagascar, pour le projet d’usines d’engrais. La loi autorisant cet accord de prêt a été ratifiée hier au Sénat. En effet, cette banque indienne a déjà accordé 25 millions USD à la Grande-île en 2007 dont 15 millions USD devaient servir pour la construction de 2 usines d’engrais chimiques et 3 usines d’engrais biologiques ; et 10 millions USD pour l’acquisition de tracteurs.

Fahranarison dans NewsMada
Avec l’appui de WWF Madagascar et sous l’égide du ministère de l’ Environnement, 126 représentants des acteurs locaux des Communautés de base (Coba) issus de 13 régions se sont concertés lors d’un atelier de partage, la semaine dernière à Antsirabe. Pour une meilleure gestion des ressources naturelles, le recours à un  partenariat public ou privé, technique et financier a également été discuté. Les Coba participantes envisagent aussi de créer bientôt des réseaux régionaux et un réseau national de communautés gestionnaires de ressources. WWF a profité de cette occasion pour remettre le prix de reconnaissance «Africa Youth Award 2016» à un jeune activiste de l’environnement, Jean Louis Gonzague Razafimanandraibe. Ce jeune leader a fait la fierté de Madagascar lors du grand concours organisé par WWF sur le continent africain grâce à son projet de promotion de plantations de bambou pour lutter contre la déforestation et pour promouvoir l’économie verte.

Mikama - Nov 21, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
En premier lieu, une structure sociale pyramidale, segmentée sans mobilité sociale pérennisée par une reproduction sociale systématisée. Cette structure est présente dans le subconscient et la représentation collective : le Président est perçu comme Le « Ray aman-dreny » auquel aucun devoir de redevabilité n’est exigé. Elle est également vécue au quotidien dans les milieux professionnels et sociaux : avoir une ascendance aristocratique est toujours considéré comme un avantage. 0,1 % de la population constitue l’élite, le mot doit être compris au sens de la sociologie.  (..)  l’atomisation de la population. La population est fragmentée, la mobilité géographique faible et la majorité paysanne confinée dans des petits hameaux quasi-inaccessibles. L’avantage de la possession d’une langue commune, absente dans la plupart des pays du continent, aurait dû favoriser l’émergence d’une Nation. Si le sentiment national existe bien, l’atomisation sociale restreint la légendaire solidarité malgache, vestige d’un passé désormais révolu, au cercle de la famille et aux intérêts les plus proches. Elle favorise la concentration du pouvoir entre les mains d’un cercle de courtisans gravitant autour du Président. (..) L’atrophie des corps intermédiaires et plus particulièrement la disparition progressive de la classe moyenne constitue le dernier élément du puzzle.

Fahranarison dans NewsMada
Mariage des enfants  : la Grande île au 14e rang des pays ayant le taux le plus élevé... la Grande île affiche un taux moyen de prévalence de 41,2%. Selon les dernières statistiques, cette triste réalité touche particulièrement les parties sud et sud-ouest de l’île avec plus de 63 % des filles en union avant l’âge de 18 ans pour la Région  Melaky. (..) Dans ce cadre, les parties prenantes entendent renforcer l’engagement des communautés et des familles à prévenir l’union ou le mariage des enfants par le changement de comportement, à développer les capacités des enfants à se protéger de l’union ou mariage et de la grossesse précoce. Renforcer les capacités institutionnelles dans la lutte contre ce fléau constitue également une priorité. Le budget nécessaire à la réalisation de cette Stratégie s’élève à hauteur de 9.787.265 dollars, soit plus de 29 milliards d’ariary.