Le pays doit profiter d’un marché libre et équitable. Madagascar a intégré de nombreux marchés régionaux et est partie aux échanges commerciaux internationaux. Si sa capacité de production est faible, il ne tirera aucun avantage de ces échanges et marchés. (..) D'après les faits relatés par les économistes durant cette audition publique, 92% de la population malagasy est pauvre. Il faut à Madagascar, 700 millions de dollar américain par an pour réduire jusqu’à 50% le taux de pauvreté en 2022. Le taux de croissance économique, soutenue, doit être de 7 à 8%. Cela ne pourra se faire que sous de nombreuses conditions dont la gestion rigoureuse des ressources. A ce que proposent les chercheurs en Economie, les impôts perçus sur les exploitations des ressources stratégiques (minières et non-minières) pourraient constituer ce fonds. Pour l’heure, Madagascar se retrouve face à différents défis. Parmi ces défis figurent l’insuffisance voire l’inexistence de textes contraignant ou incitant les investisseurs internationaux au transfert des technologies ainsi qu’à la valorisation et développement du capital humain national. Le système national d’intermédiation financière est faible, il n’y a pas de marchés financiers, les lois bancaires ne sont pas suffisamment adaptées. Ce qui entraine une insuffisance chronique du financement de la production. Les fonds pour le développement des infrastructures manquent aussi…
Navalona R. dans Midi-Madagasikara
... l’exploitation aurifère illicite près de ces centrales entraîne un ensablement de la rivière alimentant la turbine et provoquant par la suite sa destruction comme le cas de Fandriana, Fénérive-Centre et Sahanivotry. On est également champion du monde des vols de panneaux solaires. Du coup, les propriétaires ont dû les placer dans leurs maisons. Les câbles servant à alimenter les foyers au départ d’une centrale sont également volés. Et à Ranomainty à Alaotra Mangoro, il ne reste plus que la carcasse d’une centrale hydro-électrique car l’alternateur et le transformateur contenant du cuivre ont été pillés pour être exportés. Ces vols se sont produits depuis 2012. Par ailleurs, un autre projet éolien a été arrêté à Faux Cap en raison de la méfiance des pêcheurs. Selon leurs croyances, ces vents provoquent des grandes vagues affectant négativement leurs activités de pêche
Antsa R. dans Midi-Madagasikara
A cause des procédures légales obligatoires, le délai à l’exportation nécessite 70 heures. Ce délai est en moyenne de 12,7 heures dans les pays de l’OCDE et n’existe pas dans les 17 économies les plus performantes dans ce domaine. A l’importation, ce délai est de 99 heures à Madagascar, et n’existe pas dans 21 économies aux meilleures performances. En ce qui concerne les coûts, le respect des procédures pour une opération d’exportation engendre des charges financières de 868 USD, soit environ 2,77 millions d’Ariary. Pour les documentations obligatoires, il faut pour une opération d’exportation, 49 heures de traitement et un coût de 117 USD, soit environ 375 000 Ariary. Filtrées. En ce qui concerne les importations qui s’opèrent de manière sauvage, selon l’optique des industriels locaux, les coûts et les procédures représentent encore des barrières au commerce. Les 99 heures nécessaires pour le respect des procédures s’accompagnent également d’un coût de 595 USD, selon le rapport Doing business 2018, soit l’équivalent de 1,9 million d’Ariary. En matière de documentations pour une opération d’importation, il faut un délai de 58 heures et de 150 USD, soit environ 478 000 Ariary.
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