Mikama - Nov 6, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
92% de la population malagasy est pauvre. Il faut à Madagascar, 700 millions de dollar américain par an pour réduire jusqu’à 50% le taux de pauvreté en 2022. Le taux de croissance économique, soutenue, doit être de 7 à 8%. (..) Madagascar a intégré de nombreux marchés régionaux et est partie aux échanges commerciaux internationaux. Si sa capacité de production est faible, il ne tirera aucun avantage de ces échanges et marchés. Il en subit inévitablement les conséquences, comme il en est actuellement. En effet, les quelques sociétés qui survivent ont du mal à supporter la concurrence. Les industriels malagasy ont, à maintes reprises, attiré l’attention sur ce point. Cette proposition de loi vise la promotion de la compétitivité nationale en identifiant les espaces de croissance pour l’intégration du développement des 22 régions. Sur le plan international, le but est de rendre Madagascar plus attractif en matière d’investissement étranger. Pour cela, la recherche doit être développée, le capital humain renforcé et valorisé, le système d’intermédiation financière est à développer, des réformes fiscales et douanières doivent s’opérer, les ressources stratégiques sont à valoriser et une législation sur les obstructions et entraves infondées aux investissements est nécessaire. Madagascar se dote peu à peu de textes juridiques, qui, s’ils sont appliqués, lui permettront des pas en avant. L’étude des projets de loi relative aux zones économiques spéciale, celui sur le développement de l’industrie, celui sur les zones économiques spéciales figure dans l’ordre du jour de cette session de l’Assemblée Nationale. La proposition de loi sur la compétitivité nationale quant à elle sera présentée pour adoption à la session budgétaire soit à la deuxième semaine du mois de décembre.

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Le code de l’Electricité révisé et le texte portant réforme du Fonds National de l’Electricité ont été adoptés la semaine dernière au niveau de l’Assemblée nationale. (..) Tous projets d’électrification rurale ne connaîtront plus ainsi aucun retard de démarrage et de mise en œuvre dû notamment au problème de décaissement du financement de l’Etat à titre de Ressources Propres Internes. (..) En outre, on peut désormais bénéficier de l’appui du Fonds Vert Mondial et le Financement destiné à faire face au changement climatique, et ce, grâce à cette révision du Code de l’Electricité. Et ce n’est pas tout ! Les Petites et Moyennes Entreprises œuvrant dans la production d’énergie peuvent dorénavant avoir une garantie leur permettant de contracter des  emprunts auprès des institutions bancaires.

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
JIRAMA : « 45% de la production ne sont pas payés », selon Olivier Jaomiary, le directeur général (..) « 10% de cette production constituent des pertes techniques liées aux désuétudes de notre réseau de distribution, mais c’est acceptable selon les normes internationales. En outre, 15% sont des factures impayées par les clients, entreprises et particuliers. Et les 20% restants constituent des vols de courant effectués par les abonnés eux-mêmes »

Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar 
Le projet de loi de finances avance, également, que « 20,4% des financements internes pour assurer le bon déroulement des élections en 2018 ». Une source auprès du ministère des Finances tente d’arrondir les angles en soutenant que « le budget prévu pour les élections est réuni dans un package. Les 40 milliards d’ariary seront, cependant, alloués à la présidentielle »

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