Mikama - Apr 30, 2015

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
L’équipe afro-baromètre à Madagascar, dirigée par le cabinet Coef Ressources a interviewé 1 200 adultes dans les 22 régions de l’île au mois de décembre dernier, pour la cinquième série d’enquêtes basées sur la démocratie, la gouvernance et les conditions économiques. (..) En 2005, 35% des citoyens pensaient que la situation économique du pays était « mauvaise » ou « très mauvaise », et ce chiffre a atteint 70% en 2014. (..) En 2008, 25% de la population urbaine pensaient que leurs conditions de vie étaient « pires » que celles des autres Malgaches. Ce chiffre est passé à 39% en 2014. De même, 38% des ruraux avaient ce même sentiment en 2014, soit une hausse de 7% par rapport à 2008.
Reference: Afrobarometer

Fanomezantsoa Moïse Solofonomenjanahary dans L'Express de Madagascar
Faciliter l’accès des ménages à du lait de qualité. C’est la retombée attendue de la mise en œuvre du projet dénommé ASA pour la filière lait lancé officiellement hier à la Chambre de commerce et de l’industrie Antaninarenina. Il prévoit la mise en place de trois centres de collecte et trois dépôts de vente qui seront équipés en système de froid. (..)  ASA-Lait touchera directement mille quatre cents éleveurs dans sept districts des régions Analamanga et Itasy et particulièrement la commune d’Ankazobe et d’Anjo­zorobe. Un projet financé à  1,2 million d’euros.

Dans Relief Web, IMF World Economic and Financial Surveys
Regional Economic Outlook. Madagascar

Table SA1. Real GDP Growth (Percent)
Table SA3. Real Per Capita GDP Growth (Percent)
2004-08   5.8    2.8
2009      -4.7    -7.4
2010      0.3    -2.5
2011      1.5    -1.4
2012      3    0.2
2013      2.4    -0.4
2014      3    0.1
2015      5    2.1
2016      5    2.1

Table SA4. Consumer Prices 2014
(Annual average, percent change) 6.1

Table SA6. Total Investment 2014
(Percent of GDP) 15.2

Table SA7. Gross National Savings 2014
(Percent of GDP) 12.9

Table SA8. Overall Fiscal Balance, Including Grants 2014
(Percent of GDP) -2.4

Table SA10. Government Revenue, Excluding Grants 2014
(Percent of GDP) 10.0

Table SA11. Government Expenditure 2014
(Percent of GDP) 14.5

Table SA12. Government Debt 2014
(Percent of GDP) 34.9

Table SA17. Exports of Goods and Services 2014
(Percent of GDP) 32.3

Table SA18. Imports of Goods and Services 2014
(Percent of GDP) 38.5

Table SA21. Net Foreign Direct Investment 2014
(Percent of GDP) 3.5

Table SA24. External Debt to Official Creditors 2014
(Percent of GDP) 23.5

Mikama - Apr 29, 2015

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Depuis l’installation d’un système d’adduction d’eau potable dans ces fokontany, les 1 900 personnes qui y résident bénéficient de l’eau potable à proximité de leurs habitations. (..) Ces installations font partie du programme WASH (water, sanitation, hygiene) à travers l’UNICEF, ayant bénéficié d’un soutien financier à hauteur de 6 millions de dollars, du ministère du Développement International du Royaume Uni, chargé de l’administration de l’aide publique au développement (DFID). Ce programme a permis, depuis 2013, d’améliorer la condition de vie de plus de 50 000 personnes en matière d’eau et de plus de 35 000 personnes en matière d’assainissement et d’hygiène dans 7 régions de Madagascar.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le social business se situe donc à l’intersection des logiques de l’entreprise, du marché, du social, du service public, et peut s'appliquer dans presque tous les secteurs (inclusion financière, nutrition et sécurité alimentaire, santé, éducation, logement, eau assainissement, énergie, etc.). (..) L’AFD a conduit une étude pour évaluer la réalité et la vitalité du social business à Madagascar. Elle a permis d’identifier près de 90 projets de social business au sens large, répondant aux deux principes communs présentés plus haut. Ces projets se caractérisent par une grande diversité des bénéficiaires, des missions sociales, des secteurs et des statuts. La moitié de ces projets existent depuis plus de 10 ans et ont souvent été initiés par des ONG (internationales ou locales) qui cherchent ainsi à pérenniser des projets de développement initialement financés sur subventions. Parmi tous ces projets, l’entreprise Nutri’zaza est un exemple dont l’histoire est représentative des processus et difficultés de développement du social business.

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
Production rizicole: 4 millions de tonnes cette année. (..) Ce taux de production est déjà amélioré par rapport à la production de riz à Madagascar  en 2013, qui était estimée à 3,6 millions de tonnes, soit 21% du niveau de production de l’année 2012. La production de maïs et de manioc a également diminué par rapport à la saison précédente, de 15 et 14% respectivement. Un déficit d'environ 240 000 tonnes en riz a été estimé au niveau du pays pour l’année commerciale 2013/14 (avril/mars); l'importation d’environ 48 000 tonnes de maïs serait ainsi nécessaire pour combler ce déficit national. (..) Et si la production rizicole n’est pas en hausse, ni améliorée, 3 957 618 personnes rurales souffreront d'insécurité alimentaire. Ce chiffre représente environ 27,5 % des ménages dans 20 régions. Seuls 11,3 % des ménages sont en sécurité alimentaire à Madagascar.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Les statistiques officielles sont claires : 62% des chômeurs sont des jeunes d’âge moyen de 22,7 ans qui tentent de décrocher leur premier emploi. 83% ont entre 15 et 30 ans et cette catégorie a un niveau d’instruction élevé.

Dns L'Express de Madagascar
La société promotion et participation à la coopération économique ou Proparco revient. Cette filiale de l’Agence française de développement annonce le déblocage d’une somme de 50 millions d’euros pour favoriser les activités des petites, moyennes et grandes entreprises. (..) Cette filiale de l’AFD a pour but de favoriser l’émergence d’un secteur privé fort, dynamique et inno­vant en faveur du développe­ment durable dans les pays du Sud.

Nadia dans Newsmada
Chez nous, il existe 33 espèces de bambous dont 32 endémiques. Six plantes sont de très bonne qualité et s’adaptent à la transformation du bois. Les plantations de bambous peuvent par exemple servir à la conservation des animaux en voie de disparition en tant qu’habitat pour les tortues ou de nourriture pour les lémuriens.

Nadia dans Newsmada
300 millions à 1 milliards de dollars. Un prêt que la « China development bank » est disposée à octroyer à l’Etat malgache en vue de la construction d’infrastructures dans les grandes villes de Madagascar.

Mikama - Apr 28, 2015

Racl.R dans La Nation
Un financement de 500 000 dollars est accordé au ministère de l’Agriculture et du développement rural de la part du directeur général de la FAO José Graziano da Silva.  (..)  La FAO rappelle ainsi que depuis le début de cette campagne de lutte antiacridienne, le 9 octobre 2014, et jusqu’au 20 avril 2015, les populations acridiennes ont été maîtrisées sur une superficie totale de 407 493 ha (dont 98 % par voie aérienne), soit 260 120 ha par des traitements en barrières (contre des concentrations larvaires) et 147 373 ha par des traitements en couverture totale (contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés).

Dans Midi Madagasikara
Le district de Betroka tient une place importante en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire dans la partie Sud de Madagascar. En effet, c’est un grenier du Sud en pleine structuration, grâce à l’intervention du projet AROPA sous tutelle du ministère de l’Agriculture et financé par le FIDA (Fonds International pour le Développement Agricole), depuis six ans déjà. Ce district approvisionne en riz, manioc, haricot et oignon les régions d’Anosy, d’Androy et d’Ihorombe. (..)  le projet AROPA en partenariat avec le FRDA (Fonds Régional de Développement Agricole) a financé la réhabilitation de dix réseaux hydro-agricoles servant à irriguer une superficie de 1 790 ha dont 630 ha constituent des périmètres nouvellement aménagés. (..) Quant au district de Betroka, cette zone dispose encore d’une énorme potentialité agricole avec une superficie de 15 000 ha irrigables.

Racl.R dans La Nation
La Banque de Développement de Chine (BDC) s’intéresse à Madagascar. Ses représentants ont rendu visite au ministère d’Etat en charge des Projets présidentiels, de l’aménagement du territoire et de l’équipement, hier matin. Cette banque de développement veut ainsi travailler de paire avec la Grande île pour relancer le développement du pays par des investissements dans les infrastructures des grandes villes et rurales.

Dans Offshore Technology
Sterling Energy has started a 3D seismic survey on a high-graded part of the Ambilobe Block, offshore Madagascar. (..) Awarded in 2004, the Ambilobe production sharing contract is in the second phase of the exploration period, which runs up to July 2016. (..)  Sterling operates the Ambilobe block with a 50% stake. Pura Vida holds the remaining 50% interest. (..) Sterling said the Ambilobe Basin is a northeast-southwest trending basin with a thick Jurassic to Tertiary sedimentary fill. Fieldwork has discovered various reservoir intervals in the Middle to Late Cretaceous, with thick, high quality sands observed at outcrop.

Mikama - Apr 27, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le fameux taux national d’accès à l’électricité de 15% ne concerne que 4 régions. Il s’agit notamment d’Analamanga, de Diana, d’Atsinanana. (..) Dans les agglomérations urbaines qui comptent 4,5 millions d’habitants, 57% de la population ont accès à l’électricité. En milieu rural où résident 17,8 millions d’habitants, le taux d’accès est de 4,7%. Ces tristes constats s’accompagnent de la prédominance de l’énergie thermique (plus de 70% des puissances installées).

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
Le taux net de scolarisation primaire est passé de 83% en 2005 à 69% en 2012  selon l’enquête OMD 2012-2013. Le taux de redoublement à l'école primaire est de 17% et les résultats des tests dans des disciplines fondamentales telles que les mathématiques ont chuté de 59/100à 40/100 depuis 1998 (ministère de l'Éducation, 2012). Environ 1,5 millions d'enfants en âge d’aller à l’école primaire sont actuellement déscolarisés et seuls trois enfants inscrits sur dix terminent le cycle primaire (UNICEF, 2012).

Léa Ratsiazo dans Tribune de Madagascar
Madagascar a exporté des produits d’une valeur de plus de 3 millions US$ vers les États-Unis dans le cadre de l’AGOA « African Growth and Opportunity Act » pendant les 3 premiers mois de cette année. Il s’agit essentiellement de produits textiles, cette valeur représente quelques 40 conteneurs. 19 sociétés sont actuellement agréées pour bénéficier de l’AGOA mais 7 seulement sont effectivement en œuvre depuis le début de l’année.

Sera R. dans Newsmada
.. le pourcentage des ménages en insécurité alimentaire est de 40,5 % chez les ménages pauvres, contre 8,8 % chez les ménages plus aisés. L’insécurité alimentaire est plus observée en milieu rural qu’en milieu urbain, avec respectivement un taux de 25,8 % et de 12,4 %.

Sarindra Razafindrabe dans L'Express de Madagascar
Environ six mille familles exploitent la filière sériciculture dans la Grande île. Que ce soit, soie sauvage ou soie d’élevage, le secteur se dégrade depuis quelques années. (..) Jusqu’ici, l’exploitation de la soie reste majoritairement au niveau familial et se place comme étant une activité secondaire. (..) Cependant, d’après les chiffres en 2011, la Grande île a pu produire près de 125 000 tonnes de cocons frais, toutes espèces confondues, issus des régions Anala­manga, Itasy, Amoron’Imania, et Matsiatra Ambony, les foyers de la soie malgache.

Mikama - Apr 24, 2015

Racl.R dans La Nation
.. la protection de l’environnement commence à être au cœur des activités de certaines entreprises à Madagascar. Quelques entreprises œuvrant au pays ont partagé qu’elles ont consacré entre 20 et 30% de leur chiffre d’affaires pour contribuer à la protection de l’environnement. Comme l’a expliqué Fenosoa Ralison, Regional administrative & compliance Manager de Mazava Sportswear, une industrie manufacturière de vêtements sportifs.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
A fin décembre 2013, les routes en bon état ne représentaient plus que 10% de l’ensemble du réseau routier malgache, la proportion des communes accessibles par voie de surface est estimée à 40%. (..)  Madagascar dispose d’une enveloppe indicative de 598 millions d’euros dans le cadre du 11ème FED. Sur cette totalité, 97 millions d’euros sont déjà engagés pour financer l”appui budgétaire et pour soutenir l’administration publique.

Georges R. dans Newsmada
On compte cent-cinquante-sept sociétés d’Etat à Madagascar, mais seulement 52 d’entre elles sont opérationnelles actuellement, selon les chiffres de la Direction générale du Trésor public. Près de 50% de ces sociétés d’Etat, dont la Jirama et Air Madagascar, sont en grande difficulté financière. Une situation qui contraint l’Etat à la mise en concession privée de certaines d’entre elles

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Les industries regroupées au sein du Sim ont permis la création de 42 000 emplois directs en 2012. Les impôts et taxes versés par ces entreprises représentent 25% des recettes fiscales de l’Etat sur la même année. En effet le secteur secondaire contribue à hauteur de 14 % au Produit intérieur brut (PIB) au niveau national. (..) Faut-il rappeler que 30% du prix de revient des industries au niveau national sont affectés au coût de l’énergie.

Mikama - Apr 23, 2015

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
A l’heure actuelle, 4 402 000 élèves sont inscrits dans les écoles primaires, 1 140 000 dans les collèges, 262 900 les lycées, et 246 552 dans les préscolaires. Ce qui donne approximativement le total de 6 millions d’élèves dans tout le pays, établissements publics et privés confondus. Et d’après cette statistique, les élèves dans les écoles primaires sont quinze fois plus nombreux que ceux dans les lycées.

Racl.R dans La Nation
A ce rythme, combien de pauvres y aura-t-il d’ici 2020 si actuellement, on a 92% de pauvres selon les chiffres officiels ? (..) Pour l’économiste Ratsietison, il faut trouver les moyens de faire entrer des devises dans le pays pour combler le déficit. Il explique que le pays ne doit plus exporter des produits bruts comme le café mais devra les transformer sur place et exporter des produits travaillés avec plus de valeur ajoutée. D’après ses explications, cette transformation de nos produits bruts, augmentera leur valeur et va créer des emplois pour les jeunes arrivés sur le marché du travail. (..) D’un autre côté, il faut aussi limiter les importations en soutenant la production locale qui devient aussi prospère à la suite logique de l’augmentation du pouvoir d’achat de tout un chacun. Il faut soutenir les paysans producteurs à produire plus et à l’échelle industrielle et en seulement deux ans, le pays n’importera plus de riz par exemple.

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
Gestion des permis miniers : la mise à jour des cadastres est nécessaire. 2,9 milliards de ristournes ont été encaissées par 17 régions et communes confondus en 2013. Les plus grandes parts reviennent à la région Anosy et à la commune rurale d’Ampasy Nahampoana, s’élevant respectivement à 990, 88 milliards d’ariary et 918,22 milliards d’ariary. Ceux-ci sont les données publiées dans le rapport de l’EITI en 2014. Ainsi, il rapporte que 423,92 milliards d’ariary des recettes fiscales ont été reçues du secteur extractif en 2013 contre 305,42 milliards en 2012. (..) Pourtant, selon la société civile, le taux de recevabilité n’est que symbolique, 2%. C’est très peu par rapport aux sommes collectées par les industries extractives.

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Les aides européennes à Madagascar qui couvrent la période 2014-2020, se concentreront sur trois secteurs, a-t-on appris hier à l’hôtel Carlton Anosy lors de l’atelier d’échanges sur la version provisoire du Plan indicatif national (PIN) qui définit la coopération entre le gouvernement malgache et l’UE. Ces trois secteurs concernent la gouvernance, les infrastructures et le développement rural. (..) L’Union européenne a identifié quatre pôles à fort potentiel économique pour ses interventions, notamment le Nord de l’île, le Sud, le Sud-Est, l’agglomération d’Antananarivo et le port de Toamasina.

Mikama - Apr 22, 2015

L.R. dans L'Express de Madagascar
La valeur économique des 1 300 tonnes de crabes enregistrées annuellement au niveau national est estimée à 4 500 000 euros. Selon les statistiques disponibles, pour la période 2012-2013, le taux de mortalité post capture tourne autour de 32%, et peut s’élever à 40 – 50% durant la saison des pluies. Le ministère chargé des Ressources halieutiques et de la pêche (MRHP), les opérateurs concernés de la filière crabe et le Program­me SmartFish de la Commis­sion de l’océan Indien (COI), se sont fixés pour objectif de diminuer d’un tiers le taux de mortalité à 20% avant la fin de l’année 2015.

L.R. dans L'Express de Madagascar
L’agriculture malgache se caractérise par une multitude de petites exploitations. Selon une enquête menée au début des années 2000, les superficies cultivées s’élèvent en moyenne à 1,2 hectare. Elles associent plusieurs activités de culture et d’élevage

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Seuls 4,72% des ménages ruraux ont accès à l’électricité à l’heure actuelle. (..) En fait, le but c’est d’atteindre un taux d’accès à l’électricité en milieu rural de 10% en 2020,

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
86% du total des emplois, 60% des jeunes, 75% de la population totale. Ces chiffres officiels montrent à quel point le milieu rural dispose d’un très important capital humain. (..) le milieu rural demeurera le parent pauvre des secteurs, alors qu’il recèle un fort potentiel. A contribution au PIB est stationnaire et se situe autour de 26%. Son taux de croissance est anémié, soit 1,5%, un taux inférieur à la croissance démographique. (..) En 2013, l’agriculture a même enregistré une croissance négative de -12,8% selon l’Institut national de la statistique (INSTAT), contre 1,4% en 2014. Pour l’élevage et la pêche, le taux stagne à 1,4% d’une année à l’autre. A côté, l’agro-industrie affiche une croissance d’un peu plus de 2% en 2014.

Valis dans Tribune de Madagascar
.. des efforts ont été entrepris au niveau des grandes mines et des grandes entreprises extractives. Mais il reste beaucoup à faire, plus particulièrement dans le domaine des petites mines où dominent les activités informelles. Le rapport USGS 2012, repris partiellement dans le site EITI Madagascar, relève une forte augmentation de production d’or de 900%, de 344% pour le rubis, de 38% pour le rutile et de 30% pour le zircon. En 2012, l’exploitation minière artisanale et à petite échelle aurait fait travailler 500 000 personnes selon ce rapport USGS 2012.
Reference: rapport USGS 2012
Arnaud R. dans Midi Madagasikara
MEEMF : 27 aires protégées définitivement créées!.. Leur création fait partie des défis lancés par le ministère de l’Environnement de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts (MEEMF), un pas important dans la protection de l’environnement et des ressources naturelles.

Racl.R dans La Nation
Actuellement, Madagascar dispose d’un cheptel qui n’attend qu’à être exploité sur de vastes pâturages. Madagascar avait le potentiel de 9,7 millions de bovins, 1,3 millions de porcins, 700 000 ovins, 1,3 millions de caprins, et 29 millions de volailles.

Racl.R dans La Nation
D’après les statistiques de 2012-2013, le taux de mortalité des crabes, depuis le transport après la capture en passant par le stockage au village jusqu'à la commercialisation, en passant par le transport vers l’usine ou des marchés locaux, a été évalué à 32% jusqu’à 50% durant les saisons de pluies. Cela a causé une perte de 1 300 tonnes pour une valeur commerciale de 4 500 000 euros d’où l’initiative du programme Smartfish d’innover les techniques de pêche.

Mikama - Apr 20, 2015

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Atteindre un taux d’accès de 6%. C’est l’objectif de l’État en matière d’électrification rurale pour cette année, soit une hausse de 2% par rapport à la situation 2015. De nombreux projets sont en cours ou seront lancés pour y parvenir. Selon les informations, émanant du ministère de l’Énergie et des hydrocarbures, ces projets permettront de desservir quarante trois localités..

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Il faut signaler que si la consommation de ressources naturelles des plus riches est de 127 000 Ar par tête, cette proportion décline rapidement au fur et à meure qu’on descend dans le classement des ménages selon leur pauvreté. La consommation de ressources naturelles des riches avoisine les 74 000 Ar/mois, contre 54 000 Ar pour la classe moyenne, un peu plus de 36 000 pour les pauvres et 24 200 Ar pour les plus pauvres. Ces derniers forment évidemment la catégorie de population qui profite le moins des ressources naturelles. Le revenu qu’ils tirent de la forêt est seulement de 4 000 Ar par mois par tête. Par contre, les plus riches en tirent 100 000 Ar par tête.

Bill dans Tribune de Madagascar
La compagnie Madagascar Oil prévoit dans une première phase un investissement de 400 à 500 millions de dollars. Elle s’est fixé comme objectif premier d’écouler ses produits sur le marché local, notamment de ravitailler la JIRAMA ; 100 000 barils sont aujourd’hui prêts à l’emploi. (..) La capacité de production de Madagascar Oil croîtra progressivement durant une période de 3 à 5 ans et c’est à partir de ce moment que les deux parties contractantes examineront le partage du « Profit pétrolier ».

Eric Man dans Midi Madagasikara
D’après le Directeur Régional de l’Elevage Atsimo Andrefana, Rajarison Marc Eugène « il est primordial  de vacciner les bovins et de les protéger contre les maladies contagieuses telles que le Charbon Symptomatique et le Charbon Bactéridien dangereux pour la santé humaine et les animaux domestiques ». La région Sud-ouest compte actuellement 855 000 têtes de bovidés. (..) est de vacciner à 100% les bovins qui comptent environ 9 millions à Madagascar.

Racl.R dans La Nation
D'après un rapport de la Banque mondiale sur l'évolution récente a Madagascar, « le coût d’emprunt est également très élevé, l’écart entre les prêts et les dépôts étant de 49,5% en fin 2012, contre 11% pour la moyenne de l’Afrique subsaharienne ». Même les opérateurs légaux du secteur privé n'intéressent pas les services financiers à Madagascar. « Le ratio de crédit privé au PIB était de 11% en fin 2012, ce qui est nettement inférieur à la moyenne de 24% pour l’Afrique subsaharienne. Le prêt au secteur privé est en déclin. Les prêts bancaires au secteur privé ont augmenté légèrement de 10,2% en 2007 à 11,7% en 2010 pour retomber à 11% du PIB en 2012. Sur les 20 années qui ont précédé 2012, le total des prêts au secteur privé a chuté d’un tiers », souligne le rapport de la banque.

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
D'après la statistique disponible au niveau du Ministère de l’agriculture, 72% de la riziculture ont recours à la technique traditionnelle, 28 % utilisent des systèmes améliorés. Alors que le rendement agricole pourrait être quadruplé à partir du système SRI (Système de riziculture intensive). (..) Les riziculteurs dans la commune [rurale de Mahitsy] produisent près de 300 à 400 kg de paddy sur une parcelle de rizière de 10 ares. Avec l’adoption de l’SRI, ils comptent récolter jusqu’à 900 kg de paddy pour une même surface.

Dans SPYGhana
Madagascar has been ranked at position 135 globally in terms of information and communication technologies (ICT), the 2015 report by the World Economic Forum (WEF) has shown.(..) With only a score of 1.3 out of 7, accessibility remains Madagascar’s weakest point, noted the report which contains 53 indicators.
Reference: Global Information Technology Report 2015

Mikama - Apr 17, 2015

Fahranarison dans Newsmada
En tenant compte de la prévalence générale, «<em> la Grande île devrait recenser environ 5.000 hémophiles. Pourtant, seuls 85 patients, dont 47 hémophiles A et 38 hémophiles B, sont actuellement répertoriés et sont en surveillance à l’HJRA</em> », a informé un hématologue exerçant dans cet établissement, le Pr. Olivat Rakoto Alson

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
15 000 personnes sont atteintes de la cataracte chaque année ; le taux de prévalence de la cécité est estimé à 1% dont la moitié est due à la cataracte, selon le ministère de la Santé publique. Cependant, selon les statistiques, 1 à 3% des malades oculaires à Madagascar sont atteints du glaucome. Et 2% des enfants scolarisés présentent des erreurs de réfraction et 0, 2% des élèves ont des problèmes de basse vision.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Décoration d’intérieur, produits agroalimentaires spécifiques. Ces filières peuvent être exploitées et développées en vue d’être exportées vers les Etats-Unis, outre le textile et l’habillement. C’est le résultat d’une étude récente réalisée par une équipe de  l’United States Trade Repre­sentative. (..) « Avant le début de l’année, il faut plus de cinquante jours pour le transport des produits de Toamasina aux États-Unis. Nous devons passer par des hubs, il n’y a pas de lignes directes.  ais après négociation avec les transporteurs maritimes, ce délai a été réduit à trente jours », dit Herin­tsalama Rajao­narivelo, président de l’ITBM.

Dans L'Express de Madagascar
... des responsables ministériels ont approché le constructeur de groupe Wartsilä pour la remise en marche des groupes afin d’obtenir 40 mégawatts. Selon une source proche du sujet, ce dernier a approuvé cette requête et les investissements qui ont été injectés seront
remboursés après l’effectivité du déblocage de fonds du programme projet d’amé­lioration de la gouver­nance et des opérations du secteur électrique (Pagose) financé par la Banque mondiale. (..)  « Depuis un certain moment, l’État a réduit de moitié les subventions accordées à la Jirama et cela va progressivement vers la suppression », indique toujours notre source.

Georges R. dans Newsmada
Six-cent kilos d’or ont été exportés illicitement à l’étranger au cours de la période 2012-2013, selon le rapport « EITI Madagascar » publié au mois de janvier dernier. Ce qui a fait perdre au moins 780 millions d’ariary de redevances au gouvernement malgache, selon les estimations des Nations unies à travers les statistiques de l’United Nations Conference on Trade and Development (Unctad). La pandémie des trafics illicites et l’omniprésence du secteur informel dans l’activité minière est un mauvais point pour Madagascar, selon l’Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI). (..) la plupart de ces exploitants n’ont pas de permis minier. C’est le cas du gisement de saphir à Andilamena, où près de 9 000 personnes se sont lancées dans l’extraction de cette pierre précieuse dans la petite commune d’Andrebabe pendant près de deux mois. (..) A Madagascar, le rapport EITI 2014 montre que 8% des 2,2 millions d’unités de production individuelles qui sont à 99% informelles appartiennent à la branche de l’industrie extractive.

Mikama - Apr 16, 2015

Racl.R dans La Nation
L’exploitation de l’ilménite en bonne voie. 84% des émetteurs d’avis sont favorables. Selon le rapport Comité d’Enquête d’Audience Publique, mandaté par l’Office National de l’Environnement, organisé par la réalisation des consultations publiques pour l’évaluation environnementale et sociale (c’est une étape pour l’obtention du permis environnemental) sur l’exploitation l’ilménite de Toliara Sands à Ranobe, dans le district de Toliara II, au mois d’octobre dernier, 64% des participants impliquant 2 500 personnes dans les sites touchés par le projet ont émis leurs points de vue concernant ce projet d’exploitation de l’ilménite. (..) Depuis 2001, début des travaux de recherches jusqu’au stade du projet actuel, Toliara Sands a investi plus de 35 millions USD.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Plus de sept mille personnes se sont déjà plaintes auprès de notre association d’avoir été victimes de la traite de personnes ». Telle était l’annonce de Jeannoda Randim­biarison du Syndicat des Profession­nels Diplômés en Travail Social (SPDTS), mercredi lors de la rencontre-débat intitulé « La traite de personnes », organisée par l’Association des étudiants du Département Interdis­ciplinaire de Forma­tion Professionnelle avec le Centre d’information  des Nations Unies à Andrai­narivo.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Le taux de la pratique de césarienne à Madagascar est de 30%. Certaines parturientes réclament cette opération pour éviter la douleur. Des chiffres préoccupants. Madagascar dépasse largement le taux idéal d’accouchement par césarienne recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), classé entre 10% et 15%.

Dominique Val dans Madagascar Matin
La malnutrition maternelle se trouve à la première place des décès néonataux chez les femmes enceintes. Ce fléau est à l’origine de 80% de la mort du fœtus. Pour Madagascar, le taux de malnutrition n’a quasiment pas évolué en l’espace de deux décennies. Il est passé de 51,1% en 1990 à 50,1% en 2010 soit une baisse de seulement 1%. Pourtant l’accroissement de la population a connu une hausse de 25% durant la même période.

Mikama - Apr 15, 2015

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
Exportation de Soja en Indonésie: 1,5 millions de tonnes par an assurés. 2,5 millions de  tonnes en année. C’est la demande annuelle pour l’Indonésie, pourtant qu’il ne produit qu’un million de tonne en un an. (..) Car, le pays c'est-à-dire l’Indonésie est prêt à acheter 1,5 millions chaque année de Madagascar d’ici trois mois. Ce marché peut favoriser l’économie locale. Car sans encore ce projet, les échanges commerciales entre les deux pays s’élèvent déjà à 4 millions de dollars, en 2014, suite aux exportations des girofles et autres épices.  Et avec ce nouveau  produit, le volume d’exportation de la Grande Ile sera environ de 7,5 millions de dollars, a confié l’ambassadeur de l’Indonésie lors de son allocution.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Laisser des empreintes de jeunes citoyens actifs et apporter des changements positifs à la société ! C’est dans cet objectif que la Jeune Chambre Internationale a été créée en 1915 et lancée à Madagascar en 1961. Comme chaque année, la JCI Antananarivo a présenté à la presse, hier, ses projets pour cette année 2015. « Nous interviendrons dans cinq axes. Nos projets pour cette année concernent la lutte contre le chômage, la lutte contre la malnutrition, la promotion de l’entreprenariat, la formation pour le grand public et les membres des organisations locales affiliées à la JCI et enfin la protection de l’environnement », a annoncé Mireille Ratsimbazafy, présidente de la JCI Antananarivo.

Arh. dans Newsmada
.. d’autres alternatives peuvent être envisagées pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en électricité, outre la mise en concession de la société d’eau et d’électricité malgache. Parmi ces choix figurent la révision à la hausse des tarifs de l’électricité et la poursuite des subventions de l’Etat à la Jirama. (..) A titre d’exemple, la centrale de Volobe ne produit actuellement que 6 Mw, alors que sa production maximale peut atteindre 7,8 Mw. Le budget nécessaire pour l’entretien de cette centrale s’élève à plus de 7 millions de dollars contre 11 millions de dollars pour Mandroseza. Au total, il faudrait trouver 18 millions de dollars, soit près de 34 milliards d’ariary.

Mikama - Apr 14, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Alors que plus de 70% de la population active se trouve encore en zone rurale, le secteur privé formel n’est pas du tout attiré par les activités agricoles. La preuve en est que les établissements nouvellement créés dans le secteur primaire sont passés de 525 en 2013 à 56 en 2014 d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Une forte régression de -89,3% est donc constatée sur cette période. (..) Pour le secteur secondaire, ce recul est toujours négatif mais moindre par rapport à celui du primaire : il est de -58,7% en 2014, contre -15,6% pour le tertiaire.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
47% de la population du Grand Sud ne prennent qu’un repas par jour, d’après le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce taux a été de 13% en janvier. (..) Signalons pourtant que le taux de pauvreté dans l’Androy est de 97% selon le PND. Et si l’eau issue du dessalement mais destinée à l’agriculture coûte trop chère, un autre projet, celui de creuser un canal pour relier l’Atsimo-Atsinanana qui est riche en réserves d’eaux, et le Sud, peut résoudre ce problème.

Racl.R dans La Nation
Des études menées par la banque [mondiale] ont mené à une conclusion que le secteur dépend trop du thermique, et donc la fluctuation des prix des hydrocarbures, l’impossibilité d’intégration régionale du réseau électrique malgache vu l’insularité du pays et la faible densité de la population et l’étendue du pays qui rendent compliqué le développement d’un réseau national de transport. (..)  le taux d’accès à l’électricité à Madagascar est de 12-13% environs selon les dernières statistiques. D’après la banque, ce faible taux s’explique en général par « la pauvreté du pays et sa faible densité démographique, particulièrement dans les zones rurales où vivent plus de 67% de la population ».

Racl.R dans La Nation
Madagascar a besoin d’importants financements pour relancer son économie. Jusqu’ici, l’Etat a échoué dans sa tentative d’attirer des capitaux aussi bien nationaux qu’étrangers. L’investissement n’est pas encore réel dans le pays et par conséquent la situation économique stagne. Il n’y a aucune évolution en ce qui concerne la résorption du chômage. Même les bailleurs de fonds hésitent encore à débloquer les fonds. Pour les économistes, cette situation se traduit par un manque de politique publique qui vise le secteur des investissements. (..) La situation du Produit national brut (PNB) qui a stagné depuis 1980 inquiète les investisseurs locaux car cela se traduit par un faible revenu des ménages, donc par une capacité de consommation locale réduite. (..) Il y a aussi le ratio de la dette externe nette aux exportations qui reste un indicateur fiable pour mesurer le niveau d’endettement du pays. Madagascar a déjà enregistré, il fut un temps, une dette externe de 60% du PIB alors qu’elle ne doit pas dépasser les 40%. (..) Il a expliqué que les besoins en infrastructures publiques de Madagascar sont estimés d’ici 2020 à environ 3 milliards de dollars US par an, soit environ 50 % du PIB national annuel actuel. (..)  « D’après nos estimations, une augmentation de la croissance annuelle du PIB de 1% provenant des dépenses en infrastructures pourrait générer jusqu’à 5 millions d’emplois sur une période de dix ans. En effet, les besoins en investissement et en réhabilitation sont particulièrement importants dans les secteurs de l’électricité, des routes [transports, tourisme, …], d’eau potable, d’éducation, de la santé. Ces types d’infrastructure ont des retombées particulièrement fortes en termes de création d’emploi », explique l’économiste du CREM.

Mikama - Apr 13, 2015

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
48 000 hectares des terrains de Fanalamanga sont déboisés à l’heure actuelle, selon le directeur général de Fanalamanga. Il n’y pas que 20 000 ha de forêt contre 68 000 ha auparavant. (..) Notons que la société Fanjarian’Ala - Ambatondrazaka - Moramanga « ou Fanalamanga a été créée en 1975 pour gérer le projet de reboisement industriel du Mangoro. Auparavant, elle avait un statut de Société d’Economie Mixte, mais ce statut a été changé en Société Anonyme depuis le mois de Mars 2005. Son capital est de 7.849.488.000 Ariary. Son Siège Social est à Antsirinala Moramanga.

R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus de 2 millions et demi de personnes exercent dans le secteur artisanat  soit 14% de la population active, selon la direction de l’Artisanat. Sur ce, seuls 250 000 artisans sont formels. Selon nos sources, la richesse créée par le secteur de l’artisanat à Madagascar représente près de 11% du PIB national. (..) Sachant que l’artisanat représente douze filières dont le textile et habillement  (broderie, coupe et couture, tissage de soie, chapellerie, confection, dentellerie, tricotage, mode-style) sont les plus pratiqués, car ils représentent le 39,5% des artisans professionnelles et amateurs. Puis, les fibres végétales c'est-à-dire les papiers Antaimoro, vannerie, tressage de bambou, tissage de raphia, tapisserie et fibres  à 12%. Les bois et dérivés (charpenterie, marqueterie, menuiserie, ébénisterie, sculpture, scierie) à 9,7%. Les tanneries, maroquineries, cordonneries, travaux de la corne, à 5,6% et  lapidairerie, bijouterie fantaisie à 5,4%.

Noro Niaina dans Newsmada
Au départ, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans ce secteur supposait, entre autres, de fournir de l’eau potable à plus d’un million de personnes additionnelles chaque année, alors que la capacité actuelle du secteur ne permet de desservir qu’environ 300.000 personnes par an. En matière d’assainissement, cela correspondrait également à une augmentation annuelle d’un million de personnes, soit 200.000 ménages. Le nombre de journées d’école perdues par an est estimé à 3,5 millions et celui des journées de travail perdues par la population à 5 millions à cause des maladies, liées à l’ingestion d’eau insalubre et au manque d’hygiène. D’où l’idée de l’initiative OMD financée par l’Union européenne à hauteur de 9.410.000 euros à travers le projet Area pour une durée de quatre ans (2013-2017).

Racl.R dans La Nation
« .. Entre la mise en place du premier guichet foncier en 2006 et la crise de 2009, 60 000 certificats fonciers ont été délivrés, alors que de 1896 à 2009, 400 000 titres fonciers ont été délivrés. En conséquence, actuellement, environ 10% de l’ensemble des terrains et parcelles existant sur le territoire sont munis d’un titre foncier ou d’un certificat foncier, seuls documents légaux reconnus par la loi. Les familles malgaches, occupants de 90% des terrains, sont donc susceptibles d’être expulsées, avec ou sans compensation ». Pour le Collectif Tany, l’ensemble des citoyens doit être pleinement informé et impliqué dans toutes les décisions prises concernant les terres. L’association « suggère que les agents communaux prennent en charge progressivement les actions requérant une présence sur le terrain, des enquêtes de voisinage, des témoignages des anciens et une reconnaissance sociale. Cette responsabilisation des agents et responsables des communes est pertinente aussi bien pour la reconnaissance des droits de chaque citoyen, que pour l’attribution de terrains à des personnes comme les paysans et les jeunes sans terre, à une communauté pour développer l’agriculture ou à des sociétés pour divers investissements. En effet, seules les communautés locales connaissent les usages divers de leur territoire comme les zones de pâturage qui sont trop souvent attribuées par les agents de l’Etat à des investisseurs »

Dans Tribune de Madagascar
En 2005, une réforme foncière a annulé la présomption de domanialité pour la remplacer par une présomption de propriété. Les apports les plus importants de cette réforme ont concerné :
- la création de 5 types de statuts de terrains : le domaine public et le domaine privé de l’Etat, les propriétés privées titrées et les propriétés privées non titrées, ainsi que les terrains à statut spécifique,
- la reconnaissance des droits de propriété aux occupants des propriétés privées non titrées sur la base d’une reconnaissance sociale par une commission locale composée du Maire, du Conseil Communal, des ray aman-dreny, des voisins,
- et la décentralisation de la gestion foncière au niveau des communes à travers la création des guichets fonciers qui délivrent des certificats fonciers plus accessibles aux paysans en termes de coûts et de délais que les titres fonciers.
(..) Un choix politique majeur devra donc être pris au niveau de la gestion foncière dans les prochaines semaines :
- soit, conformément aux désidératas des techniciens des domaines, toutes les opérations et démarches concernant le Foncier continueront à être réalisées au niveau des 40 services fonciers de l’île notamment pour les habitants des plus de 1 000 communes qui n’ont pas de guichets fonciers.
- soit, conformément à la volonté déclarée par l’Etat malgache de poursuivre la décentralisation, l’extension de la gouvernance décentralisée du Foncier sera accélérée.
Reference: Le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY
http://terresmalgaches.info
http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches

Mikama - Apr 10, 2015

Bill dans Tribune de Madagascar
1500 emplois directs créés, 2000 hectares valorisés dans la production agricole à Satrokala, à 80 km d’Ihosy, dans la région Ihorombe, telles sont les réalisations de la société italienne Tozzi Green... cette entreprise a tenu à ses engagements de développement agricole. Elle a diversifié sa production avec, entre autres, le maïs, le soja et le pois de bambara pour l’alimentaire, le vétiver et le géranium pour les extraits d’huiles essentiels. L’utilisation de machines agricoles et la mise en pratique de techniques adaptées pour lesquels la population locale embauchée a été formée, auront permis à cette unité d’arriver à ce niveau de productivité qui mise, par ailleurs, sur les énergies renouvelables.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, les mangroves ont un rôle important dans l’économie marine. Elles abritent les bébés crevettes, servent d’habitat aux crabes de palétuvier (Scylla serrata) et à d’autres espèces halieutiques. Le potentiel pour les crabes est de 7 500 t par an, contre 40 000 t pour les poissons des eaux estuarines, d’après les données de la FAO. Mais en une seule décennie, les 325 000 ha de mangroves de Madagascar ont connu un déclin de 21% d’après le ministère des Ressources halieutiques et de la Pêche.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le bambou est une plante à croissance rapide pouvant être exploité pendant une trentaine d’années. C’est très utilisé pour la protection des bassins versants. (..) En outre, « c’est une filière très porteuse mais peu exploitée à Madagascar. La Chine en exploite actuellement sur 3,2 millions d’ha en vue de fabriquer des matériaux de construction, des produits artisanaux, des produits cosmétiques et des boissons énergisantes. Les déchets industriels servent ensuite à la production de charbon. On peut même fabriquer des tissus à base de bambou », a expliqué Hanta Rabetaliana.. Notons que Madagascar est le plus riche pays du continent africain en termes de diversités d’espèces au nombre de 32 espèces endémiques de bambou.

Mikama - Apr 9, 2015

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le climat des affaires est loin d’être au beau fixe si on se réfère au dernier Tableau de bord économique de l’Institut national de la statistique (INSTAT) sur la création d’établissements formels en 2014. Et pour cause ! Un déclin de près de -19% est enregistré l’année dernière. Comme quoi, l’économie continue à évoluer dans l’informel et rares sont les opérateurs qui s’aventurent à formaliser leurs activités. Le recul est très important pour la création de Sociétés anonymes (SA) avec une chute de -52% en 2014 parce que seules 47 SA ont été créées l’année dernière, contre 98 en 2013. Même pour les entreprises individuelles, la forme juridique la plus courante, elles ont enregistré une baisse de -20,4%

R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
Selon les informations recueillies, celui-ci [l'Etat] détient environ 40 % des titres fonciers, répartis entre les ministères, les entreprises publiques et parapubliques, et la municipalité. Quelques terrains de grande superficie sont attribués aux sociétés immobilières et commerciales, publiques et privées. Les parcelles de petites tailles sont généralement destinées aux résidents.

Dans La Nation
Certes, le droit à la liberté d’expression et la liberté d’information, des principes universellement reconnus de nos jours, sont établis par le projet de loi. Mais de trop nombreuses exceptions et une limitation de cette liberté, assortie de sanctions diverses sont également évoquées. (..) Tout ce qui relève de la question de « l’ordre public »ou de ce que l’on qualifie par « bonnes mœurs » semble aussi susciter des discussions interminables étant donné que la perception de ces principes n’est pas du tout la même à travers les différentes régions du pays et au sein même des différentes sphères de la société. De même, les notions de « diffamation » et d’injures sont sujettes à interprétations...

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Le secteur secondaire contribuait à hauteur de 20% du Produit intérieur brut (PIB) malgache dans les années 1980, celui-ci n’est plus que de 12% actuellement, et est largement devancé par les secteurs primaire et tertiaire. Une forte baisse de la création d’industries a été constatée ces dernières années, et certaines filières ont pratiquement disparu, comme la filière sucre par exemple, selon les propos de cet opérateur économique.

Arh. dans Newsmada
Sur la base du PND, l’Etat espère atteindre une croissance à deux chiffres à partir de 2017. Le scénario de croissance table sur les objectifs suivants : 5,0% en 2015, 7,0% en 2016, 8,9% en 2017, 10,4% en 2018, et 10,5% en 2019. Ce scénario serait tiré notamment par différents secteurs tels que l’agriculture, la pêche, les mines, les entreprises franches, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), le tourisme, les transports. Par ailleurs, un taux d’investissement au moins équivalent à 25% du Produit intérieur brut (PIB) en fin de période a été annoncé.

Mikama - Apr 8, 2015

Fifaliana Andriamalala dans L'Express de Madagascar
Ces capteurs solaires permettent d’accéder à l’énergie même dans des zones enclavées. « Ils peuvent avoir une autonomie de 3 jours », poursuit-il.
Il y a une large gamme de produit qui fonctionne grâce à des capteurs solaires comme la pompe à eau, le chauffe-eau, les convertisseurs et les lampes solaires.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
... il apparaît que malgré l’affirmation de leur indépendance et de leur autonomie opérationnelle et financière, toutes les institutions chargées de la lutte contre la corruption sont rattachées à l’Exécutif. Le CSI, le BIANCO et le SAMIFIN sont rattachés à l’administration et à la ligne budgétaire de la Présidence de la République. En outre, c’est le Président de la République qui nomme les dirigeants de ces institutions. Il faut noter, quand même, que le Président choisit ces dirigeants parmi ceux qui lui sont soumis par des comités de sélection indépendants. Quant à la Chaîne Pénale Economique et Anti-Corruption (CPEAC) elle est placée sous la tutelle du ministère de la Justice et la carrière de ses magistrats est gérée par le Conseil Supérieur de la Magistrature dont le Président de la République et la Ministre de la Justice assurent respectivement la présidence et la vice-présidence.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
D’après l’INSTAT, plus de 98% des ménages utilisent le bois de chauffe et le charbon de bois comme principale source d’énergie pour la cuisson avec une part respectivement de 49,8% et 48,6%. « Ce sont surtout les plus pauvres qui utilisent le bois de chauffe et le pétrole pour la cuisson. Plus le ménage est riche, moins il utilise ces sources d’énergie. Cette tendance est inversée pour le charbon de bois, et dans la moindre mesure, le gaz et l’électricité », a-t-on lu dans le rapport.

Riana Rakotoarisoa dans Newsmada
Le girofle est le seul produit exporté par la Grande île vers l’Indonésie jusqu’à présent malgré les potentiels agricoles du pays. Un projet pilote de production de soja dans six régions de l’île a été lancé par le gouvernement indonésien en 2014 », a affirmé l’ambassadeur indonésien à Madagascar. En effet, la valeur des exportations indonésiennes vers Madagascar est seulement de 4 millions de dollars en 2014, celle-ci est prévue augmenter jusqu’à 7.5 millions de dollars cette année avec le renforcement des échanges entre les deux pays. Par ailleurs la valeur des exportations malgaches vers l’Indonésie ne dépasse pas le million de dollar, d’après toujours l’ambassadeur indonésien à Madagascar.

Samy R. dans Newsmada
Alors que seuls 4% des foyers malgaches ont accès à des services bancaires classiques, la micro-finance vient pallier leurs besoins et soutenir une économie locale mise à mal par les crises successives. (..) les acteurs de la micro-finance expérimentent des services nouveaux et notamment les services bancaires via mobile, qui pourraient fortement contribuer à la diffusion de l’épargne et du crédit, puisque 40% de la population malgache disposent désormais d’un téléphone portable. (..) Selon le Financial Access Survey, la Grande île n’affiche que 1,43 pour 100.000 habitants de taux de bancarisation. Paradoxalement, le taux de pénétration en téléphonie mobile est de 5% en 2012, selon les données du ministère de la Télécommunication, des postes et des nouvelles technologies.

Mikama - Apr 7, 2015

Léa Ratsiazo dans Tribune de Madagascar
Le grand projet d’exploitation d’ilménite, du rutile, du zircon et du leucoxène de la société Toliary Sands fait face à l’opposition farouche de certains riverains regroupés au sein de l’association Mazoto (Miaro Aina Zon’olombelona Tontolo Iainana). (..) Notons que le projet Toliary Sands est financé par World Titanium Ressources Ldt, une société australienne cotée en bourse. Le site d’exploitation se trouve au nord du port de Toliary, dans les communes d’Ankilimalinike, de Tsianisiha et de Maromiandra, Toliary II. Trois (3) sites sont concernés dont Ranobe qui inclut un lac et une forêt, Ampanolora et Ambararata. Le projet prévoit une production de 451 000 t de produits par an pour 20 ans.

Racl.R dans La Nation
.. des objectifs ambitieux pour l’horizon 2015 avaient été inscrits dans la stratégie nationale, un taux d’accès à l’eau potable de 65% et un taux d’accès à un assainissement amélioré de 57,5% pour l’ensemble du pays. La Grande île affiche à présent un taux d’accès de 44,9% pour l’eau potable ce qui n’est égal qu’à la moyenne subsaharienne de 60% en 2008 et de 15% pour l’assainissement.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
 Selon le site du gouvernement canadien sur les relations bilatérales avec les pays de l’Afri­que, le Plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada pour 2013, désigne Madagascar comme un « marché émergent, qui offre des débouchés particuliers aux entreprises canadiennes ». En 2013, le commerce bilatéral des marchandises entre le Canada et Madagascar s’est élevé à 119 millions de dollars, dont 22 millions de dollars en exportations canadiennes et 97 millions de dollars en importations malgaches. Les principales exportations canadiennes vers Madagascar sont, entre autres les appareils nucléaires, les articles textiles divers, le matériel et la machinerie électriques. Les principales exportations malgaches au Canada sont le minerai de titane, les épices, le café et le thé, ainsi que les vêtements tissés

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Une route de la soie version 21ème siècle initiée depuis des années par la Chine est en gestation. Il y a à peine un mois, le gouvernement chinois a mis en place la Silk road company Ltd, un fonds d’investissement doté de 40 milliards de dollars et dédié à ce projet. Ledit projet va servir les intérêts économiques de la Chine qui passeront par d’importantes infrastructures terrestres et maritimes. L’Afrique figure sur cette route sauf que cette nouvelle arme économique, financière et politique imaginée par les Chinois passera un peu plus loin de Madagascar.

Eric Toliara dans La Vérité
Les travaux de construction du barrage de Taheza à Ambarinakoho dans la Commune rurale de Bezaha, District de Betioky Sud, irriguent 2 500 ha de rizière. Ils coutent 1,540 milliards d’ariary. Ils ont été financés par la Bad (Banque africaine de développement), sous la tutelle technique du ministère de l’Agriculture, à travers le  Projet de réhabilitation des infrastructures agricoles du
Sud-ouest (Priaso) qui a commencé au début du mois d’avril dernier. Le chantier avec l’entreprise chinoise Cgc durera sept mois. Gerco Sarl est le bureau d’étude contrôle et surveillance des travaux.

Mikama - Apr 2, 2015

Racl.R dans La Nation
D’après les données de la direction générale du budget (DGB), les prévisions de recettes douanières sont atteintes à 72% pour le mois de février 2015. Entre janvier et février 2015, un gap de 81,8 milliards Ariary a été observé d’après la DGB. Ainsi, la perception de recette journalière est descendue à 3,3 milliards d’Ariary, résultant en partie d’une diminution des recettes non pétrolières enregistrées auprès de la douane, d’après la note de conjoncture économique de la DGB.

Racl.R dans La Nation
Les nouvelles dispositions insérées dans le projet de réforme du code minier ne sont pas logiques. En ce qui concerne les petites mines en particulier, il existe 24 articles que le syndicat professionnel minier de Madagascar (SPMM) juge anticonstitutionnels, antiéconomiques, illégitimes et illégaux. « Certains articles mettent en exergue le pouvoir arbitraire de l’administration contrairement au rôle assigné à l’Etat qui ne doit officier qu’en tant que gestionnaire et régulateur.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
De 22 milliards de dollars à l’heure actuelle, les échanges des pays membres du Marché commun de l’Afrique australe et orientale (COMESA) ont encore un grand potentiel de développement estimé à 65 milliards de dollars. (..) Madagascar qui a longtemps délaissé la voie du lobbying et de l’amélioration du climat des affaires, ne profite guère de ce grand marché riche de près de 400 millions de consommateurs dont une classe moyenne au pouvoir d’achat confortable.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
La politique nationale de la Recherche est quasi inéxistante à Madagascar. Les travaux continuent pourtant au Centre National de la Recherche Appliquée au Développement. (..) Une révolution dans l’amélioration de la plantation de caféier à Madagascar. L’équipe du Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural (FOFIFA) a mis au point une nouvelle plante de caféier, apte à s’adapter au contexte environnemental de la Grande île, tout en répondant aux normes du marché. « Le caféier tri hybride Ratelo est le fruit du croisement de trois variétés de caféier, à savoir l’eugenoide, le canéphoria et l’arabica. Cette nouvelle variété n’existe qu’à Madagascar », a révélé Jean Jacques Rakoto­malala, chercheur du FOFIFA.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Tout en contribuant à l’amélioration du  cadre fiscal et législatif, le PNUD apportera son appui pour  l’utilisation durable et rationnelle des écosystèmes, des forêts  et des terres. La promotion de l’approche paysage forestier  épineux et sec dans le Sud de Madagascar sera soutenue,  pour permettre aux régions concernées de disposer d’un plan  d’utilisation de sol couvrant un périmètre de 2.400.000 ha, et  de créer 100.000 ha d’Aires de conservation communautaire.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Lutte contre les inondations de Tanà: Un besoin de financement de 300 millions de dollars. Ou 840 milliards Ar. C’est le montant nécessaire pour construire une grande infrastructure d’évacuation des eaux au niveau de Bevomanga, selon l’étude de projet réalisée par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA). (..)  En attendant, l’APIPA utilise les infrastructures disponibles dont les vannes pour éviter l’inondation des zones avoisinantes, les stations de pompage pour évacuer dans le fleuve d’Imamba l’eau débordante des canaux. Quant au curage des canaux qui se fait une fois par an et sur 12km sur 15m, il nécessite 600 millions Ar par an.