Mikama - Apr 14, 2015

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Alors que plus de 70% de la population active se trouve encore en zone rurale, le secteur privé formel n’est pas du tout attiré par les activités agricoles. La preuve en est que les établissements nouvellement créés dans le secteur primaire sont passés de 525 en 2013 à 56 en 2014 d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Une forte régression de -89,3% est donc constatée sur cette période. (..) Pour le secteur secondaire, ce recul est toujours négatif mais moindre par rapport à celui du primaire : il est de -58,7% en 2014, contre -15,6% pour le tertiaire.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
47% de la population du Grand Sud ne prennent qu’un repas par jour, d’après le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce taux a été de 13% en janvier. (..) Signalons pourtant que le taux de pauvreté dans l’Androy est de 97% selon le PND. Et si l’eau issue du dessalement mais destinée à l’agriculture coûte trop chère, un autre projet, celui de creuser un canal pour relier l’Atsimo-Atsinanana qui est riche en réserves d’eaux, et le Sud, peut résoudre ce problème.

Racl.R dans La Nation
Des études menées par la banque [mondiale] ont mené à une conclusion que le secteur dépend trop du thermique, et donc la fluctuation des prix des hydrocarbures, l’impossibilité d’intégration régionale du réseau électrique malgache vu l’insularité du pays et la faible densité de la population et l’étendue du pays qui rendent compliqué le développement d’un réseau national de transport. (..)  le taux d’accès à l’électricité à Madagascar est de 12-13% environs selon les dernières statistiques. D’après la banque, ce faible taux s’explique en général par « la pauvreté du pays et sa faible densité démographique, particulièrement dans les zones rurales où vivent plus de 67% de la population ».

Racl.R dans La Nation
Madagascar a besoin d’importants financements pour relancer son économie. Jusqu’ici, l’Etat a échoué dans sa tentative d’attirer des capitaux aussi bien nationaux qu’étrangers. L’investissement n’est pas encore réel dans le pays et par conséquent la situation économique stagne. Il n’y a aucune évolution en ce qui concerne la résorption du chômage. Même les bailleurs de fonds hésitent encore à débloquer les fonds. Pour les économistes, cette situation se traduit par un manque de politique publique qui vise le secteur des investissements. (..) La situation du Produit national brut (PNB) qui a stagné depuis 1980 inquiète les investisseurs locaux car cela se traduit par un faible revenu des ménages, donc par une capacité de consommation locale réduite. (..) Il y a aussi le ratio de la dette externe nette aux exportations qui reste un indicateur fiable pour mesurer le niveau d’endettement du pays. Madagascar a déjà enregistré, il fut un temps, une dette externe de 60% du PIB alors qu’elle ne doit pas dépasser les 40%. (..) Il a expliqué que les besoins en infrastructures publiques de Madagascar sont estimés d’ici 2020 à environ 3 milliards de dollars US par an, soit environ 50 % du PIB national annuel actuel. (..)  « D’après nos estimations, une augmentation de la croissance annuelle du PIB de 1% provenant des dépenses en infrastructures pourrait générer jusqu’à 5 millions d’emplois sur une période de dix ans. En effet, les besoins en investissement et en réhabilitation sont particulièrement importants dans les secteurs de l’électricité, des routes [transports, tourisme, …], d’eau potable, d’éducation, de la santé. Ces types d’infrastructure ont des retombées particulièrement fortes en termes de création d’emploi », explique l’économiste du CREM.

No comments:

Post a Comment