R.Volatsara dans La Gazette de la Grande-Ile
48 000 hectares des terrains de Fanalamanga sont déboisés à l’heure actuelle, selon le directeur général de Fanalamanga. Il n’y pas que 20 000 ha de forêt contre 68 000 ha auparavant. (..) Notons que la société Fanjarian’Ala - Ambatondrazaka - Moramanga « ou Fanalamanga a été créée en 1975 pour gérer le projet de reboisement industriel du Mangoro. Auparavant, elle avait un statut de Société d’Economie Mixte, mais ce statut a été changé en Société Anonyme depuis le mois de Mars 2005. Son capital est de 7.849.488.000 Ariary. Son Siège Social est à Antsirinala Moramanga.
R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus de 2 millions et demi de personnes exercent dans le secteur artisanat soit 14% de la population active, selon la direction de l’Artisanat. Sur ce, seuls 250 000 artisans sont formels. Selon nos sources, la richesse créée par le secteur de l’artisanat à Madagascar représente près de 11% du PIB national. (..) Sachant que l’artisanat représente douze filières dont le textile et habillement (broderie, coupe et couture, tissage de soie, chapellerie, confection, dentellerie, tricotage, mode-style) sont les plus pratiqués, car ils représentent le 39,5% des artisans professionnelles et amateurs. Puis, les fibres végétales c'est-à-dire les papiers Antaimoro, vannerie, tressage de bambou, tissage de raphia, tapisserie et fibres à 12%. Les bois et dérivés (charpenterie, marqueterie, menuiserie, ébénisterie, sculpture, scierie) à 9,7%. Les tanneries, maroquineries, cordonneries, travaux de la corne, à 5,6% et lapidairerie, bijouterie fantaisie à 5,4%.
Noro Niaina dans Newsmada
Au départ, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans ce secteur supposait, entre autres, de fournir de l’eau potable à plus d’un million de personnes additionnelles chaque année, alors que la capacité actuelle du secteur ne permet de desservir qu’environ 300.000 personnes par an. En matière d’assainissement, cela correspondrait également à une augmentation annuelle d’un million de personnes, soit 200.000 ménages. Le nombre de journées d’école perdues par an est estimé à 3,5 millions et celui des journées de travail perdues par la population à 5 millions à cause des maladies, liées à l’ingestion d’eau insalubre et au manque d’hygiène. D’où l’idée de l’initiative OMD financée par l’Union européenne à hauteur de 9.410.000 euros à travers le projet Area pour une durée de quatre ans (2013-2017).
Racl.R dans La Nation
« .. Entre la mise en place du premier guichet foncier en 2006 et la crise de 2009, 60 000 certificats fonciers ont été délivrés, alors que de 1896 à 2009, 400 000 titres fonciers ont été délivrés. En conséquence, actuellement, environ 10% de l’ensemble des terrains et parcelles existant sur le territoire sont munis d’un titre foncier ou d’un certificat foncier, seuls documents légaux reconnus par la loi. Les familles malgaches, occupants de 90% des terrains, sont donc susceptibles d’être expulsées, avec ou sans compensation ». Pour le Collectif Tany, l’ensemble des citoyens doit être pleinement informé et impliqué dans toutes les décisions prises concernant les terres. L’association « suggère que les agents communaux prennent en charge progressivement les actions requérant une présence sur le terrain, des enquêtes de voisinage, des témoignages des anciens et une reconnaissance sociale. Cette responsabilisation des agents et responsables des communes est pertinente aussi bien pour la reconnaissance des droits de chaque citoyen, que pour l’attribution de terrains à des personnes comme les paysans et les jeunes sans terre, à une communauté pour développer l’agriculture ou à des sociétés pour divers investissements. En effet, seules les communautés locales connaissent les usages divers de leur territoire comme les zones de pâturage qui sont trop souvent attribuées par les agents de l’Etat à des investisseurs »
Dans Tribune de Madagascar
En 2005, une réforme foncière a annulé la présomption de domanialité pour la remplacer par une présomption de propriété. Les apports les plus importants de cette réforme ont concerné :
- la création de 5 types de statuts de terrains : le domaine public et le domaine privé de l’Etat, les propriétés privées titrées et les propriétés privées non titrées, ainsi que les terrains à statut spécifique,
- la reconnaissance des droits de propriété aux occupants des propriétés privées non titrées sur la base d’une reconnaissance sociale par une commission locale composée du Maire, du Conseil Communal, des ray aman-dreny, des voisins,
- et la décentralisation de la gestion foncière au niveau des communes à travers la création des guichets fonciers qui délivrent des certificats fonciers plus accessibles aux paysans en termes de coûts et de délais que les titres fonciers.
(..) Un choix politique majeur devra donc être pris au niveau de la gestion foncière dans les prochaines semaines :
- soit, conformément aux désidératas des techniciens des domaines, toutes les opérations et démarches concernant le Foncier continueront à être réalisées au niveau des 40 services fonciers de l’île notamment pour les habitants des plus de 1 000 communes qui n’ont pas de guichets fonciers.
- soit, conformément à la volonté déclarée par l’Etat malgache de poursuivre la décentralisation, l’extension de la gouvernance décentralisée du Foncier sera accélérée.
Reference: Le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY
http://terresmalgaches.info
http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches
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