Mikama - Apr 30, 2018

Riana R. dans NewsMada
D’après les chiffres de l’OMH, la consommation de gazole et de fuel lourd au niveau de la compagnie d’eau et d’électricité devrait être inversée cette année. En 2017, la Jirama a consommé 20 000 m3 de produits pétroliers pour alimenter ses centrales thermiques dont 15 000 m3 de gazole et 5 000 m3 en fuel lourd. Cette année, la consommation de produits  pétroliers par cette société d’Etat s’élèvera à 15 000 m3, soit 5 000 m3 de moins que l’an dernier, dont 6 000 m3 de gazole et 9 000 m3 de fuel lourd. Au niveau national, la consommation en gazole pour cette année connaîtra une baisse de 3% par rapport à 2017 pour s’étaler à 613 000 m3. Celle du fuel lourd sera en hausse de 11% et atteindra les 174 000 m3, indique-t-on auprès de l’OMH. En effet, l’augmentation de la consommation en gazole dans le secteur du transport (+ 2 200 m3) fait que le marché du gazole reste encore élevé au niveau national.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La libéralisation graduelle du marché européen suivant cet accord  a permis de réaliser 870 millions d’euros d’exportation vers l’Union européenne en 2016 représentant 45% du total des exportations malgaches. L‘exportation des produits malgaches en particulier se chiffrent à près de treize millions cinq cent mille euros pour une quantité de sept millions de pièces. La libéralisation du marché malgache s’effectuera de façon progressive sur une période de 15 ans. Des programmes d’appui au développement des exportations  et à l’intégration régionale permettant de renforcer les capacités institutionnelles du ministère du Commerce et de la Consommation ou encore le Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régionale PROCOM de l’Union européenne, en sont entre autres des dispositifs d’appui au secteur de l’exportation.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Plusieurs  réalisations ont été faites depuis 2017 dans la Région Androy à l’instar de la fixation des dunes dans la Commune Rurale de Faux Cap district de Tsihombe, la mise en place d’un barrage en dur, et un autre barrage construit sur la colature d’un bassin versant dénudé d’environ 8 km2 construit dans la Commune Rurale de Marolinta dans le district de Beloha, dont 21 fokontany en bénéficient. Actuellement, 55 fokontany de la Région Androy bénéficient du projet avec l’engagement d’un financement de plus de deux milliards Ariary.

Ramandimbiarison Zaza dans La Gazette de la Grande Ile
R. Z. : La condition primaire est et d’abord que l’accès à la vraie information et l’information utile pour un vrai changement pour le développement soit accessible et partagée. J’ai constaté et continue de constater malheureusement que pour entretenir la majorité des Malgaches dans l’ignorance et la conformité, la  vraie information nécessaire et utile à l’émancipation et au développement n’a jamais été partagée dans les médias destinés au grand public. Comme les élections, les journaux radiodifiusés et télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu. (..) Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information n’ont jamais existé et si elles existent, elle n’est accessible pour  90% des Malgaches qui sont préoccupés par leur survie quotidienne. L’information se réduit désormais à des rumeurs ou des débats de salons.

Mikama - Apr 27, 2018

Tiana Mahefasoa Randrianalijaona dans The Conversation and All Africa
Earlier this year it was hit by one named Ava - a category three cyclone that killed at least 50 people, displaced over 50,000 and caused huge damage. And just this month another cyclone triggered flooding in the north of the country. (..) Known as typhoons in the Pacific, cyclones are characterised by storms, torrential rain and strong winds. They vary in intensity and can be categorised into five strengths - one being the weakest (with a wind speed between 119 - 153 km/h) and five the strongest (wind speed of at least 250km/h). (..)  The majority of the country's population, more than 65%, also live in rural areas which become inaccessible when the storms hit and destroy the weak infrastructure. (..) According to our research cyclone Ava has caused about USD$ 130 million of damage and USD$ 156 million in losses. This accounts for 2.9% of the country's 2017 GDP. Considering the national GDP growth averages about 2.5% GDP each year, this is very high. All the economic growth made over a year is blown away by one disaster. (..) Cyclone Ava destroyed 90% of the port city of Toamasina's electricity infrastructure. This kind of damage causes huge losses to livelihoods and the local economy. One of the biggest, and most important, losses is the temporary or permanent loss of jobs. In Madagascar, the informal sector accounts for more than 80% of jobs and this sector is heavily affected when cyclones strike. Cyclone Ava caused a job loss of 40%, of which 90% were from the informal sector.

Dans Relief Web
Two major storm systems have impacted Madagascar this cyclone season, affecting at least 212,000 people. In January 2018, Tropical Cyclone Ava affected 161,000 people in the north-eastern and south-eastern parts of the country and damaged 50 per cent of the high season rice crops. While the humanitarian response to Ava was ongoing, the same areas where hit by Severe Tropical Storm Eliakim in mid-March, which impacted 51,000 people. (..) About 810,000 people were estimated to be facing crisis or emergency levels of food insecurity in the Grand Sud between November 2017 and March 2018, while Fall Armyworm (FAW) is now affecting 35 districts. (..) The first quarter of 2018 saw lower admissions of acutely malnourished children in outpatient feeding programmes compared to the first quarters of both 2016 and 2017. (..) By the end of April 2018, some 2,671 cases of the plague had been recorded since the first case of the plague season was reported in August 2017, including at least 239 deaths. Although the plague is endemic in Madagascar, the number of cases in the 2017-2018 season is at least six times the annual average of around 400 cases, the outbreak began earlier than usual..

Dans RElief Web
On the morning of Friday 16 March 2018, the region of Analanjirofo, was affected by tropical cyclone ELIAKIM, which came with a maximum wind speed of 100 kph alternated by gusts of 130 kph. According to the National Office of Disaster Risk Management (NODRM), ELIAKIM caused 21 deaths, displaced 15 000 and affected 38 000 people. This occurred while local communities were still recovering from AVA, the first tropical cyclone, followed by a second storm DUMAZILE.

Dans Irin News
The latest round of flooding, which started when three rivers that cross Antananarivo – the Sisaony, Ikopa and Imamba – burst their banks during a storm on 24 February, has left 19 people dead and an estimated 36,000 displaced, according to the National Office for the Management of Risks and Catastrophes (BNGRC in French). A further 40,000 people were displaced in 13 other districts. (..) The current flooding adds to the many challenges already facing the city in the wake of Tropical Storm Chedza, which caused 68 deaths and almost 80,000 displacements across Madagascar - over 16,000 in Antananarivo alone - during the weekend of 17 January. (..) Meanwhile, southern areas of this vast Indian Ocean island have been enduring a protracted drought. The UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), which is supporting the national response, estimates that 80,000 people are in need of urgent food assistance. However, an additional US$3 to $4 million is needed to respond and the funding gap is expected to increase in the coming weeks.

Mikama - Apr 26, 2018

Farah Raharijaona dans L'Express de Madagascar
La commune rurale d'Anosy Avaratra a accueilli, hier, le lancement d'un nouveau projet d'accès à l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Il s'agit de Water and development alliance (WADA), le fruit d’une collaboration entre l'Usaid et la fondation Coca Cola qui confie l'exécution à Water & sanitation for the urban poor (WSUP) dans les villes d'Antana­narivo, de Mahajanga et de Toliara. WADA, estimé à 5,3 mil­lions USD, ciblera plus de quatre cent cinquante mille person­nes pour que les résultats répondent à l'objectif d'accès universel et de la lutte contre la défécation à l'air libre. En dix ans, l'association de la fondation avec WSUP et Jirama a permis à dix-huit communes de jouir de l’accès à l'eau potable

Arh. dans NewsMada
Madagascar exporte près de 1200 tonnes d’huiles essentielles par an, selon les chiffres officiels. L’huile essentielle de girofle constitue 70% de la valeur des exportations en la matière pour Madagascar. Selon les dernières statistiques en date, la part d’exportation de 0,91 %, en 2008, sur la totalité des produits exportés de Madagascar, est arrivée à 2,91 % en 2011 (Instat). Malgré cette nouvelle donne, la Grande île n’arrive à satisfaire que seulement 1 % de la demande internationale. (..) La France, où Madagascar exporte près de 60% de ses huiles, se classe au 3e rang dans l’exportation de ce produit, derrière les Etats-Unis et l’Inde.

Sera R. dans NewsMada 
Un panneau solaire se vend actuellement entre 1.500 et 5.000 ariary, s’il y a trois ans de cela, un panneau de 20 watts ne s’obtient qu’à partir 500.000 ariary. Une chute de prix avoisinant un taux de 150%. (..) Le pack proposé comprend un panneau solaire de 100 W, une batterie de 65 ampères, un régulateur de 10 ampères, ainsi qu’un convertisseur de 500 W. (..) A noter que selon les dernières statistiques de la Banque mondiale, le taux d’électrification à Madagascar est de l’ordre de 25%, et seuls 7% de la population rurale en bénéficient.

Mikama - Apr 25, 2018

Dans Mail and Guardian
 Currently, more than 10 000 people are held in pre-trial detention in Madagascar, and the prisons hold twice more people than what their capacity can handle.  The first prison I visited in person was Antanimora, the most populous jail in the country, in the capital, Antananarivo. The sense of overcrowding, and the lack of resources available to prisoners and staff is immediately apparent. The prison is supposed to house 800 prisoners, but, when we visited, there were 3300 prisoners sharing the space. Over half of those were pretrial detainees. There is no separation between pretrial and convicted prisoners, in violation of international standards. Those accused of petty crimes such as cell phone theft spend their days and nights in the company of convicted murderers.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le plus grand port commercial de Mada­gascar qui assure 75% des marchandises domestiques et 90% des marchandises internationales. Il sera le point de rencontre de l’économie africaine et asiatique. Le Japon devient le premier bailleur bilatéral de Mada­gascar au vu du financement alloué dans ce projet : 639 millions de dollars, dont 411 millions de dollars financés par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA). « Le projet le plus ambitieux de Madagascar depuis son indépendance », reconnaît l’ambassadeur du Japon, Ichiro Ogasawara. Le projet d’extension vise à tripler sa capacité d’ici 2024

Mikama - Apr 24, 2018

Dans La Gazette de la Grande Ile
Madagascar a l’un des plus hauts taux de retard de croissance dans le monde avec 47.3% des enfants ayant moins de 5 ans étant affecté (50.2% de garçons et de 44.5% filles). La moyenne nationale globale de malnutrition aigüe (GAM) est de 8.2%.12 L’anémie touche 35% des filles et des femmes âgées de 15-49 ans et 50% des enfants ayant moins de 5 ans. La dénutrition apparait à un stade précoce ce qui met en avant le rôle clé de la santé de la mère, des pratiques traditionnelles et des croyances sur la nutrition. Seulement 42% des nourrissons âgés de 0-6 mois sont nourris exclusivement au sein et seulement 31% de ceux âgés de 6-23 mois reçoivent un régime alimentaire adéquat. Le déficit en micronutriments est aussi constamment élevé avec 35% des filles adolescentes et des femmes âgées de 15-49 ans étant touchées.

Dans Thrillist




Mikama - Apr 23, 2018

Dans Plateforme d'Alertes Précoces – Monitoring des violences électorales
... le Flash Report, préparé par l’Unité de Monitoring des Médias (composée des membres de l’ONG Communication Idea Development -CID) , dans le cadre du « Projet d’appui à la prévention et la gestion de conflits et violences potentiels liés aux élections à Madagascar », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Centre Européen d’Appui Electoral (ECES) – en partenariat avec le Comité national d’observation des élections (KMF-CNOE), Liberty 32, la Coalition des radios pour la consolidation de la paix, et l’Association des universitaires pour la promotion du genre (AUPROG) (..) vise à alerter en temps réel les cibles du projet sur les éventuels incidents politiques survenus durant la période électorale, identifiés à partir des activités de monitoring des médias.

Dans La Gazette de la Grande Ile
De 10,2 milliards ariary au mois de janvier, ces pertes s’élèvent provisoirement à 12,3 milliards ariary pour le compte du mois de février 2018 dont 5,3 milliards ariary au titre de la préférence tarifaire COMESA et 3,8 milliards ariary pour la SADC

Dans La Gazette de la Grande Ile
.. près de 80% des besoins alimentaires des pays membres de la COI sont couverts par les importations. (..) Tablant pour une large part sur le potentiel de Madagascar, considéré comme le « grenier de l’Indianocéanie », la COI a développé, avec le soutien de la FAO, un Programme régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRESAN) qui vise l’augmentation de la productivité, de la production et du commerce inter-îles des produits agricoles d’intérêts régional, ainsi que la sécurité alimentaire dans l’Indianocéanie.

Mikama - Apr 20, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Douze kilos de semences améliorées du type Fofifa 160 ont été nécessaires et il est plus intéressant de repiquer des plantules de dix jours. La croissance est assurée au bout de seulement quarante-cinq jours. «Le repiquage mécanisé induit par ailleurs que les rizières ne sont pas automatiquement à pulvériser, déstresse le riz et permet de réduire les problématiques de logistique rencontrées dans cette activité de riziculture», ajoute Juslain Raharinaivo. Il n’est pas essentiel de travailler sur de grandes surfaces pour le repiquage par mécani­sation. La machine de repiquage utilisée par l’équipe a été importée de Chine. L’idée ingénieuse d’utiliser des alvéoles en papier pour le germoir permet à la machine de repiquer convenable­-ment, à une capacité de 2ha par jour. Des comparaisons avec d’autres techniques de riziculture permettent d’avancer que cette nouvelle technique est moins coûteuse. «Le coût de production pour les techniques traditionnelles est de 457 ariary par kilo par hectare, 375 ariary pour le SRA, 228 ariary pour le SRI et 223 ariary pour le repiquage mécanisé. Entre 416 000 et 462 000 ariary par hectare en moyenne sortent de la poche des riziculteurs en intrants, semences et autres frais et 429 000ariary pour cette nouvelle technique.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Une technique innovante a été expérimentée par le ministère en charge de l’Agriculture via le programme FORMAPROD en partenariat avec le FOFIFA et la société 4F dans le district d’Anjozorobe. Il s’agit de la combinaison de l’utilisation des germoirs biodégradables avec la motorisation du repiquage en mottes. « Les résultats ont été concluants car un rendement de plus de 7 tonnes/ha a été enregistré. Nous prévoyons d’appliquer cette technique innovante à une échelle de 200 000 ha tout en facilitant l’accès du petit paysannat aux machines de repiquage. (..)  l’utilisation de cette machine est moins coûteuse que les salaires de la main d’œuvre. Et on n’a besoin que 12kg/ha de semences améliorées...

Antsa R. dans Midi Madagasikara
 la balance commerciale globale entre la Chine et Madagascar se chiffre à 1,2 milliard USD, soit environ 3 840 milliards Ariary, dont il s’agit de près d’un million USD  d’importations et 200 millions USD d’exportations malgaches. Ces flux augmentent encore de 10% par an, d’après les informations.


Mikama - Apr 19, 2018

Dans Amnesty International
Malagasy authorities should quash the two-year suspended jail sentence handed in 2017 to an environmental activist who was targeted for questioning the activities of a mining company, Amnesty International said ahead of his appeal hearing tomorrow in the city of Fianarantsoa. (..) Raleva was arrested on 27 September 2017 after he attended a public meeting organized by representatives of the Chinese gold mining company, Mac Lai Sime Gianna (M.L.S.G.), and the local head of district. During the meeting, he demanded to see the company’s mining permits. He was then arrested and charged for using a false title, ‘Head of district’ by the Mananjary tribunal, and handed a two-year suspended sentence on 26 October 2017. He was released after spending 25 days in pre-trial detention at the Mananjary prison and launched an appeal against his sentence.

Dans Meanfn
At the dawn of the second millennium, before the Europeans came to East Africa, the Banjar people from southeast Borneo sailed 7,000 kilometres across the Indian Ocean and colonised the Comoros and Madagascar. They joined voyages led by Buddhist-Hindu Malay kingdoms, such as Srivijaya (sixth to 13th centuries). The Malay traded with far-distant regions, notably across East Asia and reaching as far as East Africa. They had set up trading posts in southeast Borneo and mixed with the indigenous Ma'anyan, from whom the Banjar are descended. (..) We analysed the genomes from 3,000 individuals from 190 regional populations from around the Indian Ocean. These included 30 populations from Indonesia, Madagascar and the Comoros. Our research is the first to reconcile data and hypotheses coming from linguistic, archaeological and genetic research into the settlement of the Comoros and Madagascar. (..) Some 90% of Malagasy vocabulary is from the language of the Ma'anyan, an indigenous group of roughly 70,000 people who live in remote inland areas of southeastern Borneo. Less than 10% of the vocabulary of the Malagasy language is from African languages (mainly Sabaki, a branch of Bantu). Archaeologists have also found cultural evidence — including ironworking techniques, outrigger boats, musical instruments such as the xylophone, and the cultivation of rice, bananas, yams and taro (a 'tropical food kit') — that supports a strong Southeast Asian connection. Genetic studies, too, have generally confirmed the dual ancestry of the Malagasy and Comorian populations. (..) Using cutting-edge statistical approaches, we determined that the Banjar and the East African people (Swahilis community) interbred first in the Comoros archipelago around the eighth century and later in Madagascar around the 11th century. Interestingly, the dynamic of admixture strongly differs in the two territories. Banjar ancestry ranges from 37% to 64% in Madagascar but is only 20% in the Comoros. This is probably because of major Swahili settlement in the Comoros prior to Austronesian arrival. We determined and dated the gene flow (migration) over the last 2,000 years between 190 populations around the Indian Ocean. Our research shows that human migration is correlated to the volume of trade (estimated from historical records). Over the last 2,000 years, the volume of trade along coastal areas of the Indian Ocean oscillated, with peaks and falls. (..) Our research has settled the debate on the African-Asian ancestry of Madagascar and the Comoros. We now know that Asians came to the Comoros archipelago first in the eighth century and then Madagascar in the 11th century. What's still a puzzle for us is the exact maritime route(s) from Borneo to these East African islands. It's another part of the astonishing facts of human geography to be uncovered.

Mikama - Apr 18, 2018

Faharanarison dans NewsMada
Plus de 5 millions de personnes, soit près du quart de la population, habitent dans des zones très exposées aux cyclones, inondations ou à la sécheresse. Ce paramètre géographique, conjugué avec la pauvreté grandissante, qui touche 71% de la population  vivant en dessous du seuil national de pauvreté, d’après l’évaluation de la Banque mondiale datant de l’an dernier, ne fait que renforcer la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles. (..) Au cours de l’année 2017, plus de 10 partenaires ont soutenu et mis en œuvre 13 différents types de programmes de transferts, ayant ciblé environ 1,2 million de personnes. En outre, en août 2017, le Gouvernement, avec le Groupe thématique Protection sociale, a élaboré 11 principes qui permettent de définir le cadre de collaboration entre différents acteurs pour mettre en place une réponse de protection sociale harmonisée en cas de crise.

Riana R. dans NewsMada
Les travaux d’extension du port de Toamasina démarreront officiellement le 23 avril prochain. L’Etat malgache a bénéficié du soutien technique et financier du gouvernement japonais par le  biais de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica)En stade de maturité, le projet d’extension du port de Toamasina sera lancé officiellement, lundi prochain. 639 millions de dollars, c’est le coût de l’investissement de ce projet d’envergure, tel annoncé par le directeur général de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat), Christian Eddy Avelin, lors d’une conférence donnée à la presse à Ankorondrano. Sur ce fonds, 411 millions USD sont issus d’un emprunt concessionnel accordé par la Jica et les 227 millions USD restants sont fournis par l’Etat malgache. Il s’agit d’un  prêt à taux de remboursement de 0,01% sur quarante ans, dont dix ans de différé. (..) D’après les chiffres avancés par la Spat, le terminal containeurs de Toamasina a chargé et déchargé 243 000 containeurs  en 2017, soit une hausse de 16% par rapport à 2016 qui a enregistré 209 000 containeurs. Par ailleurs, près de 7 millions de tonnes de marchandises sont enregistrées chaque année au niveau de ce port (conteneurs, hydrocarbures, denrées alimentaires…).

Anny Andrianaivonirina dans Midi Madagasikara
Pour les conséquences plus locales, la connaissance du nouveau courant permettra également d’anticiper la productivité de l’océan au Sud de Madagascar, autour du Cap Sainte- Marie. La connaissance du courant marin est  importante pour estimer et anticiper les effets du changement climatique (comme el Nino) qui pourrait frapper les eaux de Madagascar ainsi que les effets cascades sur les êtres qui y vivent. La découverte de ce courant va également servir de base pour des éventuelles mises à jour du domaine “Marine Spatial Planning” ou future mise en place des “Marine Protected Areas” pour Madagascar. (..) La description du courant a été publiée dans un “Per-Review-Article” sous un journal scientifique réputé “Geophysical Research Letters (GRL)” (https://doi.org/10.1002/2017GL075900).

Dans La Gazette de la Grande Ile
Si le degré limité de violence physique peut être la marque d’une forme de cohésion sociale, il découle aussi de la structuration de la société malgache. La faible organisation, tant du côté d’élites fragmentées que d’une population atomisée géographiquement et socialement, n’est pas propice à l’émergence de violences politiques. Mais c’est surtout la prégnance d’une violence symbolique qui permet le maintien de l’ordre établi et freine l’émergence de mobilisations susceptibles de remettre en cause l’équilibre de la société. Cette violence symbolique s’exerce à travers les distinctions de valeurs entre les individus, le rôle statutaire et la bienveillance supposée des dirigeants (assimilés à des raiamandreny). Faiblesse organisationnelle, normes sociales et violence symbolique se conjuguent pour une apparente paix sociale. Celle-ci reflète moins une solidité institutionnelle que la domination symbolique de la classe élitaire. Les violences physiques qui apparaissent parfois dans le sillage des crises politiques sont le plus souvent des éruptions libérant des frustrations sans qu’elles arrivent à s’exprimer clairement en termes politiques.
Auteurs : Mireille Razafindrakoto, François Roubaud, et Jean-Michel Wachsberger. Document de travail UMR DIAL.


Mikama - Apr 17, 2018

Razafy dans Madagascar Matin
Le montant de notre importation du pays de l’Arc-en-ciel était de 139 millions de dollars en 2015 alors que notre exportation n’était que de 125 millions de dollars. Le blocage des exportations de Madagascar vers l’Afrique du Sud se situe principalement au niveau du respect des normes et certifications des produits.

Razafy dans Madagascar Matin
Madagascar s’est doté d’une part d’un Programme national d’investissement agricole, élevage et de pêche (Pniaep) et prévoit de créer deux millions d’hectares de zones d’investissements agricoles  en 10 ans et du Programme national foncier (Pnf), d’autre part. L’objectif global de ces deux Programmes est de réduire le taux de pauvreté de la population, vivant en dessous du seuil de 1,25 dollars par jour en passant de 82% à 20% en 2025, d’avoir un taux de croissance annuelle de 6% pour le secteur Aep s’il n’est que de 2,6% actuellement et de faire progresser les investissements privés dans les trois sous-secteurs.


V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
D’après les derniers résultats de l’enquête sur la transition des jeunes vers la vie active, en 2013, la proportion des jeunes occupants un emploi régulier était de 9,5% ; en 2015, elle était de 8,2%. 8 jeunes seulement sur 100 ont donc un emploi irrégulier. Des solutions sont à trouver pour les 75% de main d’œuvre jeune sous-utilisée et pour les 83% occupant un emploi vulnérable. (..) Parmi ces décisions néfastes figurent la répartition du budget de l’Etat entre les ministères. Le budget alloué aux ministères dont l’impact des actions va directement à la population est minime et son augmentation d’année en année n’est pas conséquente. En 2016, les investissements de l’Etat en éducation ne représentaient que 6% (10% pour la santé) du budget général de l’Etat.

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
L’avortement est interdit à Madagascar, il se pratique clandestinement. Il n’y a pas de statistiques officielles concernant les cas, mas selon les estimations du ministère de la Santé Publique, plus de 500 femmes et adolescentes meurent chaque année à Madagascar des suites d’un avortement non sécurisé médicalement. (..)  En juin 2017, ce projet de loi du ministère de la Santé publique a été présenté à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Les députés ont voté la loi, le Sénat quant à lui ne l’a pas fait et a recommandé la suppression des articles 22 et 23 sur l’interruption médicale de grossesse. Les dits articles ont été supprimés et la loi a été adoptée le 11 février. Le personnel médical qui effectuera un avortement, peu importe le motif, tombera donc sous le coup du code pénal. « Même si la grossesse peut causer la mort de la mère, même si la grossesse est le produit d’un viol ou d’un inceste, quand bien même une grosse malformation est constatée dès l’échographie, et même si le fœtus n’est pas viable… Non, il faudra que la mère mette le bébé au monde ou qu’elle attende que le fœtus meure en elle » dénonce la juriste Olivia Rajerison. Les sénateurs estiment que permettre l’avortement pour motif médical conduirait à des abus et l’avortement ne correspond pas à la culture malagasy. Pour les juristes, « la loi est faite pour s’adapter aux problèmes de société, elle doit coller aux réalités et doit évoluer par rapport aux mentalités ». L’avortement est interdit par la loi, mais dans la pratique, très peu de condamnations s’y rapportant sont enregistrés.

Mikama - Apr 16, 2018

Dans Relief Web
Madagascar routinely faces a number of humanitarian challenges, including recurring natural disasters, disease outbreaks, banditry, pest infestations and acute food insecurity. According to the UN, 90 percent of people in Madagascar live below the international poverty line and more than 50 percent of children under the age of 5 are chronically malnourished. According to the Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET), poor farmers in areas of Atsimo Andrefana and Androy in the south will likely face Crisis (IPC 3)* levels of acute food insecurity through May as poor rainfall and crop pest infestations have reduced agricultural production. Households in Anosy will remain in Stressed (IPC 2) levels through the same time period. (..) With support from USAID’s Office of Food for Peace (FFP), Catholic Relief Services (CRS) is addressing the urgent needs of approximately 60,000 people in Androy and Anosy ... Through the UN World Food Program (WFP), FFP is targeting over 150,000 people with emergency food assistance throughout southern Madagascar ... Additionally, FFP is partnering with CRS and the Adventist Development and Relief Agency to implement multi-year development programs ...

Dans Ecofin Agency
 The African Development Bank (AfDB) granted Malagasy government $7.23 million, broken into a $6.23 million donation and a $1 million loan, to support agricultural entrepreneurship. This financing will be used to fund and organize a training program to help 410 young people (50% of women) become entrepreneurs in the agriculture and agro-industry.

Dans Vanguard
Ylias Akbaraly is the wealthiest man in Madagascar. He is the current successor and leader of the Sipromad empire founded by his great grandfather in 1918. From a small family trading business, Sipromad Group is one of the  leading multi-million dollar conglomerates in Africa and the Indian Ocean  with interests spanning business aviation, agri-business, tourism, manufacturing, energy, technology, real-estate, pharmaceutical and banking. (..) Under his leadership, the group grew  from 20 to over 3,000 employees, with representative offices in Mauritius, Morocco, Seychelles, Mali and Paris. With an imposing 33 –storey headquarter building known as the Orange Telecommunication Tower, Sipromad Group  enjoys the high prestige  of owning Madagascar’s  tallest building popularly  known as the “Pride of the nation.” With a fortune estimated at $800 million, Forbes ranked Ylias Akbaraly as the fifth wealthiest person in Francophone Africa.

Mikama - Apr 13, 2018

Dans La Gazette de la Grande Ile
À cet effet, avec ses 35 millions de terres arables, Madagascar dispose de potentiel considérable au niveau de certains produits à forte valeur ajoutée (huiles essentielles, girofle, vanille, fève de cacao, café vert), mais aussi au niveau de certains produits qui se prêtent au développement de chaînes de valeurs (riz, maïs, viande, bois, coton, etc.). Avec un potentiel halieutique estimé à près de 480.000 tonnes par an8, le pays dispose aussi d’atouts pour promouvoir l’économie bleue. (..)  Les grandes villes génèrent près des deux tiers du PIB national et concentrent presque toutes les grandes entreprises et les principales activités économiques. Cette forte polarisation économique sur les grandes villes est à la base des disparités profondes entre les régions. Ainsi, dans les régions d’Androy, Atsimo Atsinanana et Sofia le taux de pauvreté était supérieur à 90%, tandis que les régions d’Analamanga (Antananarivo) et de Diana (Antsiranava), enregistraient des taux de pauvreté respectivement de 43,5% et 54,5%.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le secteur privé dans le pays est dominé par des entreprises informelles de très petites tailles qui participent très peu à des activités transformatrices à plus forte valeur ajoutée. Et indique la Banque africaine, plus de 80% des entreprises sont des micros, petites et moyennes entreprises. Les grandes entreprises sont en grande partie des représentations de groupes extérieurs, qui sont concentrées dans le commerce, les télécommunications, les finances, les mines et les hydrocarbures... près de la moitié de l’économie est portée par le secteur informel dont 58% sont des entreprises féminines.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
« Un Malgache consomme en moyenne cinq litres de lait, annuellement. Comparée au Kényan, qui en consomme cent vingt litres, et au Français, avec une moyenne de deux cent cinquante litres, la consommation malgache est bien loin du compte.

Mikama - Apr 12, 2018

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
En 2017, Madagascar a exporté 1,150 milliards d’euros contre un peu plus de 600 millions d’euros d’importation. (..)  En effet, les relations commerciales se font avec 45% des exportations vers l’Europe et 20% d’importations malgaches en provenance des principaux pays membres de l’Union européenne. Les fruits de mer, les épices, le textile sont les principaux produits exportés par Madagascar sur le marché européen. Outre l’Europe, Madagascar exporte vers d’autres pays. On peut citer, entre autres, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Inde et les Etats-Unis.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Sur le marché intérieur avec le niveau des prix actuel, le prix au détail du riz importé à Antananarivo Renivohitra a demeuré en dessus du prix de la parité financière à l’importation (PPI) avec une marge de 159 Ar/kg fin Janvier, et 137 Ar/kg fin Février 2018. Enfin, concernant les opérations d’importation de riz à Madagascar, la statistique douanière a enregistré une importation d’environ 88.972 tonnes en Janvier, puis 87.742 tonnes de riz en Février. Durant les deux premiers mois de l’année 2018, le cumul du volume d’importation de riz s’élève à environ 176.500 tonnes, dont 22.000 tonnes de riz importé en décembre 2017, qui n’ont pu être dédouanées et comptabilisées qu’en janvier 2018, selon les données de la Direction Générale des douanes.

Dans Devdiscourse
The Government of Madagascar and the African Development Bank Group (AfDB) signed five project financing agreements in Antananarivo on March 30, 2018, for an amount of about US $ 11.23 million. The first two agreements focused on the financing of the Youth Entrepreneurship Promotion Program (project 1), worth US $ 7.23 million, of which US $ 6.23 million in donations and US $ 1 million in loans. This project 1 aims to train and finance 410 young people, 50% of them women, to become entrepreneurs integrating agricultural and agro-industrial value chains. Two other financing agreements of around USD 3 million were also signed during the ceremony, (..) The Bank began its operations in Madagascar in 1977, and as of 31 December 2017, it approved a total of 89 operations, mainly in the transport, industry, finance and agriculture sectors, for a total of cumulative amount of UA 1.3 billion / US $ 1.88 billion. The current portfolio of the Bank in the country includes fourteen (14) operations for a total of UA 185.14 million. It covers three main sectors (Fig. 1): agriculture (54.71%), transport (31.44%) and governance (11.61%).

Mikama - Apr 11, 2018

Dans Relief Web
Known as typhoons in the Pacific, cyclones are characterised by storms, torrential rain and strong winds. They vary in intensity and can be categorised into five strengths – one being the weakest (with a wind speed between 119 - 153 km/h) and five the strongest (wind speed of at least 250km/h). The impact, both short and long term, is devastating. A great deal of the population and economy relies on agriculture which, most of time, gets destroyed in cyclones. The majority of the country’s population, more than 65%, also live in rural areas which become inaccessible when the storms hit and destroy the weak infrastructure. (..) According to our research cyclone Ava has caused about USD$ 130 million of damage and USD$ 156 million in losses. This accounts for 2.9% of the country’s 2017 GDP. Considering the national GDP growth averages about 2.5% GDP each year, this is very high. All the economic growth made over a year is blown away by one disaster.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
« L’objectif premier de l’AFE est de rendre le commerce transfrontalier plus rapide, moins cher, plus prévisible tout en garantissant sa sécurité à travers la transparence », explique Dina Rabenandrasana, chef du service des actions économiques de la douane. L’accord est donc constitué d’une vingtaine d’articles que les pays signataires doivent respecter. Entre au­tres, sur le plan de la transparence où chaque membre devra mettre en ligne, à disposition des opérateurs, les informations concernant les procédures d’import et d’export en vue de les faciliter en plus de la mise en place des paiements électroniques, toujours pour plus de rapidité et de sécurité dans les procédures douanières. Selon le rapport doing business de l’année dernière, le dédouanement import à Toamasina se totalise sur une moyenne de 17.4 jours avec un coût moyen de 595 dollars actuellement.

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
Le marché du travail à Madagascar rassemble trois secteurs principaux tels que l’agriculture fournissant 80% des emplois, le secteur moderne public et privé avec 12,5% des emplois et le secteur informel non agricole avec 7,5% des emplois. Les ¾ de la population sont des petits exploitants agricoles dont 90% en milieu rural. (..) En se focalisant sur le secteur moderne, celui-ci se caractérise par la proportion d’emplois salariés non protégés puisque 75,2% des travailleurs salariés ne bénéficient pas des avantages des régimes de protection sociale. 31,4% des emplois rémunérés se situent en dessous du salaire minimum. Pour les emplois informels, l’on constate la poussée d’une pluriactivité des actifs pour pouvoir mieux s’adapter aux effets du chômage et du sous-emploi, surtout en milieu urbain. Dans le domaine de la formation professionnelle, l’on remarque également que 94% des travailleurs n’ont pas eu de formation professionnelle. Seulement 3% des agriculteurs et 13% des indépendants du secteur non agricole ont suivi une formation.

Mikama - Apr 10, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
La première usine de production d’éthanol combustible du pays enfin fonctionnelle. Installée à Mandaniresaka, à Antsirabe, elle va démarrer officiellement sa production.  Construite il y a quelques mois, elle  peut produire 5 000 litres d’éthanol combustible par jour et la mise en vente de ses premiers produits se déroulera le  dimanche 15 avril. (..) Réalisé par des intellectuels nationaux, le projet pratique la nouvelle technologie de protection et de préservation de l’environnement... l’initiateur du projet compte construire d’autres usines du genre dans d’autres régions en raison de sa capacité à produire pour 60% de la population.... L’utilisation de 0,5 litre d’éthanol par foyer par jour peut sauver 0,40 ha de forêt par jour.

Razafy dans Madagascar Matin
Programme national d’investissement agricole – Création de deux millions d’hectares de Zia. Madagascar s’est doté d’une part d’un Programme national d’investissement agricole, élevage et de pêche (Pniaep) et prévoit de créer deux millions d’hectares de zones d’investissements agricoles  en 10 ans et du Programme national foncier (Pnf), d’autre part. L’objectif global de ces deux Programmes est de réduire le taux de pauvreté de la population, vivant en dessous du seuil de 1,25 dollars par jour en passant de 82% à 20% en 2025, d’avoir un taux de croissance annuelle de 6% pour le secteur Aep s’il n’est que de 2,6% actuellement et de faire progresser les investissements privés dans les trois sous-secteurs.

Luz Razafimbelo dans Midi Madagasikara
En Afrique sub-saharienne, le taux de couverture en matière n’est que de 6%. Ce qui représente le quart du taux mondial : 25%. A Madagascar, ce taux fait état d’un « léger mieux », il est de 10%...  les systèmes de protection sociale sont caractérisés par trois problématiques. D’abord, la faible proportion des bénéficiaires, ensuite l’insuffisance des prestations sociales auxquelles cette proportion déjà restreinte a accès et enfin la qualité de ces prestations qui laisse à désirer, notamment financièrement parlant. Juste un chiffre pour donner une idée de la situation, à Madagascar, comme dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, seuls 20% des personnes âgées jouissent d’une pension de retraite.

Mikama - Apr 9, 2018

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Sur les 2,48 millions USD, un don de 980 000 USD est attribué au Projet régional d’appui au développement du marché financier (PADMAFIR). Celui-ci contribuera à la modernisation du cadre réglementaire pour améliorer la compétitivité et renforcer les capacités des autorités de régulation de nouveaux produits, y compris la titrisation, les obligations de la diaspora et les obligations vertes. (..) Financements. Le deuxième projet porte sur la promotion de l’affacturage en Afrique. Un investissement de 500 000 USD sera déployé pour financer le renforcement des capacités des entreprises d’affacturage émergentes et le développement d’une plateforme de connaissances et d’apprentissage durables. La plateforme fournira du capital aux PME en finançant leurs créances. Dans le cadre de ce projet, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) contribuera à hauteur de 450 000 USD. Agriculture. Le troisième projet consiste en un don de 1 million USD destiné à favoriser les investissements pour l’utilisation d’engrais par les petits agriculteurs. Le projet vise à inciter l’utilisation d’engrais et à faciliter l’accès à ces intrants agricoles.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
C’est une filiale d’une holding italienne Tozzigreen se spécialisant principalement dans ce domaine. A part la production d’énergie, elle effectue également une exploitation agricole à grande échelle s’étalant sur une superficie d’environ 4 000 ha sur le plateau d’Ihorombe. « Nous avons mis en place un système hybride éolien-solaire pour alimenter en énergie notre ferme agricole localisée dans ces deux communes rurales. En outre, celles-ci sont électrifiées grâce à un protocole d’accord signé avec la région », a déclaré Alessandro Berti, le directeur général de Tozzigreen Madagascar lors du lancement officiel de ce projet d’électrification vendredi dernier dans la commune rurale d’Andiolava avec 250 000 modules solaires. En fait, ce système hybride est composé notamment des installations d’un système éolien dans la commune rurale de Satrokala permettant de fournir une puissance électrique de 60 Kilowattheures ainsi que des modules solaires pour la commune rurale d’Andiolava. « Ce système éolien servira à faire fonctionner notre base, notre distillerie et notre ferme agricole ainsi qu’à assurer l’éclairage public dans la commune. Quant au système solaire, il s’agit de 50 modules solaires d’une valeur totale de 35 000 USD qui seront remis à 50 ménages locaux.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le cas d'Ambatovy a été pris comme exemple pour affirmer ces dires. Les recettes parafiscales de la société Ambatovy sont de l'ordre de 12 milliards d'ariary par an. Les ristournes avoisinent les 90 millions d'ariary. 38% des achats d'Ambatovy sont des achats locaux. 75 milliards d'ariary issus de quarante types de taxes sont payés par Ambatovy. « Trois mille milliards d'ariary sont générés par le secteur extractif, largement au dessus du PIB de notre pays », annonce encore le deuxième responsable du ministère.(..) « Comment respecter les 30% de budget de fonctionnement et les 70% d'investissement dans ce cas ?

Mikama - Apr 6, 2018

Dans African Review
Madagascar’s economic conditions remain favourable, with sustained growth and macroeconomic stability in spite of some shocks. Economic growth was estimated at 4.2 per cent in 2017, despite the effects of a major cyclone and drought on agriculture and hydropower, as well as an outbreak of the plague on tourism. Growing export revenues from vanilla, boosted by high prices, and light manufactured goods led to a strong currency and created room for a substantial accumulation of foreign exchange reserves, which exceeded four months of imports at end-2017. The central bank has appropriately managed an associated increase in bank liquidity. Growth is projected to accelerate to five per cent in 2018, led by rising public investment, continued growth in manufacturing, a rebound in agriculture and a recovery in the mining sector. Inflation is expected to decline gradually to below eight per cent by end-2018, after it rose slightly to nine per cent in 2017 due to weather-related shocks.

Dans CRS Wire
 Pact has received a new award from the United States Agency for International Development (USAID) to build the enabling environment for effective community-based management and protection of biodiversity resources in Madagascar. The $23 million USD, five-year project dubbed ‘Hay Tao,’ meaning ‘Know How’ in Malagasy, will focus on empowering local communities to lead the way in the management of their natural resources. Hay Tao is the U.S. government’s largest environmental investment in Madagascar in nearly a decade.

Dans Devdiscourse
The selected women for the project go to ADDEV member companies and collect their waste, as a part of the operating circuit. Then, Ecologik Madagascar develops recycling activities for paper and plastics. The waste is then recycled and transformed. Ecologik Madagascar then ensures the remuneration of these women waste reclaimers. The women are then paid according to the amount of waste provided. The women are first given training on sorting the waste along with entrepreneurial management so that they can improve their skills. The goal of the project is to make them self-sufficient so as to be able to manage their own collection business. Along with the training, the women are provided with safety equipment such as boots and gloves. The women under the training are also given literary sessions by Teach for Madagascar, as most of these women workers are illiterate.

Mikama - Apr 5, 2018

Dans Small Caps
Bass Metals (ASX: BSM) has re-joined graphite producer ranks after recommissioning its wholly-owned Graphmada large flake graphite mine in Madagascar following several months of downtime for process plant expansion and refurbishment. (..) Under stage one, Graphmada will produce 6,000tpa of graphite concentrate, with all 2018 production pre-sold to offtake parties. (..) Additionally, Bass is debt-free and has a secured an offtake agreement with Europe-based Possehl Erzkontor GmbH &Co. Possehl will purchase 3,000 tonnes per annum of graphite concentrate from Graphmada until 2020.

Dans Student Newspaper
Madagascar itself was once part of the African continent. It split from Africa as part of the Indian landmass 135 million years ago. Around 88 million years ago, the Indo-Madagascar plate then split further into their modern day equivalents. The length of time Madagascar has been isolated from the mainland means that its flora and fauna has evolved into a variety of species unique to the island.

Dans Ecofin Agency
Last March 29, World Bank Group and Global Partnership for Education (GPE) approved a $100 million financing to support Madagascar to implement reforms in its Sectoral Education Plan 2018-22. This financial aid, out of which $55 million is provided by World Bank’s International Development Association (IDA) and $45.7 million from GPE is the highest ever granted to support education in Madagascar. It mainly aims to improve learning in the first two grades of primary in public schools. The idea behind this is to increase the number of words correctly read by these students from 24 to 35 per minute and reduce the repetition rate to less than or equal to 12% of students per year. (..) Let’s note that another $29 million will be granted in the framework of this project if the projected goals are achieved in participating schools, school districts, and regional education offices. A survey carried out in 2016 on indicators of educational service delivery in Madagascar, revealed that 4 out of 10 children leave school before last grade of primary. Repetition rate in first grade is one of the highest in sub-Saharan Africa. Also, about 80% of teachers (80 000) did not receive any vocational training. The survey also reveals that primary school teachers do not have required teaching skills.

Mikama - Apr 4, 2018

Sylvia R. dans La Gazette de la Grande Ile
Selon la réalité, les récoltes ainsi que les surfaces exploitées par les cultivateurs sont encore faibles, de l’ordre de 78% sur les 1,2 millions d’hectares occupés par 2 millions de ménages, et dont les récoltes sont en général destinées à l’autoconsommation. Sur ces 1,2 millions d’hectares, seuls 100 000ha bénéficient d’une irrigation normalisée et peuvent produire 6 tonnes à l’hectare. Les autres produisent 1,5 à 3 tonnes par hectare selon les données de la douane...

Arh. dans NewsMada
Madagascar occupe le 175e rang sur 180 pays au monde et se trouve à la 44e place sur 46 pays de la région Afrique subsaharienne dans le classement «Environnemental performance index 2018», publié vers la fin du mois dernier. (..) Selon ce rapport développé par l’Université de Yale et le Centre d’information sur les sciences de la Terre du Columbia, en collaboration avec le Forum économique mondial, la Grande île a obtenu une note de 33,73 sur 100 contre 37,1 en 2016. A titre d’information, l’indice de performance environnementale (IPE) note les pays de 0 à 100 (0 = pire, 100 = meilleure) et fournit, tous les deux ans, des indicateurs sur leur évolution pour se rapprocher des objectifs établis en matière de politique environnementale. Sur la plus haute marche du podium, la Suisse enregistre un score de 87,42.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
L’indus­trie malgache peine encore à s’imposer sur le plan continental malgré le fait que l’Union Africaine envisage la libéralisation des échanges commerciaux pour tous ses pays membres suivant les grandes lignes du projet de zone de libre-échange continentale ou ZLEC. (..)  Le but étant de créer un marché commun de 1,2 milliard d’habitants, dont le PIB cumulé avoisinerait 2 500 milliards de dollars d’ici l’année 2063. (..) Déjà, rien que sur le marché national, ces derniers ont du mal à se faire une place au soleil face au secteur informel, aux produits d’importation à moindre coût de fabrication ou encore à un environnement bancaire peu propice. « Rien que le taux de crédit bancaire atteignant près de 20%, peut facilement décourager les opérateurs dans la Grande île. En comparaison, ce taux à Maurice est de 6 %, en Europe, il gravite autour du 1 %. Sans parler de l’administration ou encore les infrastructures qui sont loin de nous faciliter la tâche », déplore Erick Rajaonary, président du Fivmpama.

Navalona R.  dans Midi Madagasikara
Un taux d’accès à l’eau potable de 67%. Tel sera le défi lancé par le ministère en charge de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbures pour l’année 2019 si ce taux s’élève actuellement à 24% au niveau national. (..) D’ici à 2030, la totalité de la population devrait avoir accès à l’eau potable selon l’ODD 6. Un investissement de 2,8 milliards d’Euros est indispensable pour y parvenir.

Mikama - Apr 3, 2018

Arh. dans NewsMada
Les coopératives d’apiculteurs continuent d’exporter du miel. Celle d’Ankazoharatra Vohilengo Farafangana, comptant aujourd’hui 206 ruches, ambitionnent d’entrer dans ce créneau. (..) Dans cette localité, chaque ruche produit en moyenne 7 litres par saison  à raison de 8.000 ariary par litre. Il est en outre possible d’obtenir jusqu’à trois récoltes annuelles, soit  deux fois plus que la norme internationale qui se contente d’une seule. (..) L’an dernier, Madagascar a pu en exporter 26 tonnes vers la France, la Réunion, Maurice, le Japon, les autres pays membres de l’Union européenne et vers les Etats-Unis, selon les statistiques du ministère en charge de l’élevage. Frappés d’interdiction d’exporter vers le marché européen depuis 1996, les opérateurs de la filière malgache n’ont pu reprendre leurs activités qu’en 2012

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
L'Union Européenne a financé ce projet à hauteur de 190 000 euros. Il a été mis en œuvre par l'association SOS Villages d'enfants. Depuis le lancement de ce projet, en 2016, six associations, composées d’environ mille femmes légales et opérationnelles, sont recensées. Vingt et un mille enfants, dont les 51% sont des filles, ont obtenu leur copie d'acte de naissance. Deux cent quarante Activités génératrices de revenu (AGR) ont été mises en place pour l'émancipation et l’amélioration de la situation d’indépendance des femmes. Plus de vingt mille consultations médicales, dont les 68% concernent des filles et des femmes, ont été réalisées auprès des centres de santé de Protection familiale et infantile de SOS Villages d'enfants.

Navalona R.  dans Midi Madagasikara
D’où, le lancement de « Sayna » en novembre 2017. Nous avons ensuite mené une campagne de ‘crowdfunding’ le 20 janvier 2018 afin de démarrer le projet car nous ne disposions pas de capital. Une somme de près de 5 000 Euros a été ainsi rassemblée alors que  l’objectif était d’avoir 4 000 Euros via une levée de fonds. Ce qui nous a permis d’acquérir des équipements informatiques et de payer le coach mentor vidéaste», a-t-elle soulevé. Pris en charge. Parlant de son projet proprement dit, l’objectif consiste à proposer des formations digitales accélérées surtout de développeurs pour une durée de quatre mois à tous les jeunes de plus de 18 ans, et ce, sans aucun critère. « <em>Nous assurons ensuite leur placement au niveau des entreprises partenaires au bout de leur formation. Le futur employeur assumera une partie du coût de la formation. L’étudiant remboursera sa part une fois qu’il touchera son premier salaire. Nous travaillons en collaboration avec « The Hacking Project  qui prend en charge le coût de la formation. En outre, nous sommes hébergés chez l’entreprise solidaire P4H (Passion For Humanity », a expliqué Matina Razafimahefa, la dirigeante de la start-up « Sayna ». Douze étudiants  suivent cette première session de formation en ce moment.