Le montant de notre importation du pays de l’Arc-en-ciel était de 139 millions de dollars en 2015 alors que notre exportation n’était que de 125 millions de dollars. Le blocage des exportations de Madagascar vers l’Afrique du Sud se situe principalement au niveau du respect des normes et certifications des produits.
Razafy dans Madagascar Matin
Madagascar s’est doté d’une part d’un Programme national d’investissement agricole, élevage et de pêche (Pniaep) et prévoit de créer deux millions d’hectares de zones d’investissements agricoles en 10 ans et du Programme national foncier (Pnf), d’autre part. L’objectif global de ces deux Programmes est de réduire le taux de pauvreté de la population, vivant en dessous du seuil de 1,25 dollars par jour en passant de 82% à 20% en 2025, d’avoir un taux de croissance annuelle de 6% pour le secteur Aep s’il n’est que de 2,6% actuellement et de faire progresser les investissements privés dans les trois sous-secteurs.
V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
D’après les derniers résultats de l’enquête sur la transition des jeunes vers la vie active, en 2013, la proportion des jeunes occupants un emploi régulier était de 9,5% ; en 2015, elle était de 8,2%. 8 jeunes seulement sur 100 ont donc un emploi irrégulier. Des solutions sont à trouver pour les 75% de main d’œuvre jeune sous-utilisée et pour les 83% occupant un emploi vulnérable. (..) Parmi ces décisions néfastes figurent la répartition du budget de l’Etat entre les ministères. Le budget alloué aux ministères dont l’impact des actions va directement à la population est minime et son augmentation d’année en année n’est pas conséquente. En 2016, les investissements de l’Etat en éducation ne représentaient que 6% (10% pour la santé) du budget général de l’Etat.
V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
L’avortement est interdit à Madagascar, il se pratique clandestinement. Il n’y a pas de statistiques officielles concernant les cas, mas selon les estimations du ministère de la Santé Publique, plus de 500 femmes et adolescentes meurent chaque année à Madagascar des suites d’un avortement non sécurisé médicalement. (..) En juin 2017, ce projet de loi du ministère de la Santé publique a été présenté à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Les députés ont voté la loi, le Sénat quant à lui ne l’a pas fait et a recommandé la suppression des articles 22 et 23 sur l’interruption médicale de grossesse. Les dits articles ont été supprimés et la loi a été adoptée le 11 février. Le personnel médical qui effectuera un avortement, peu importe le motif, tombera donc sous le coup du code pénal. « Même si la grossesse peut causer la mort de la mère, même si la grossesse est le produit d’un viol ou d’un inceste, quand bien même une grosse malformation est constatée dès l’échographie, et même si le fœtus n’est pas viable… Non, il faudra que la mère mette le bébé au monde ou qu’elle attende que le fœtus meure en elle » dénonce la juriste Olivia Rajerison. Les sénateurs estiment que permettre l’avortement pour motif médical conduirait à des abus et l’avortement ne correspond pas à la culture malagasy. Pour les juristes, « la loi est faite pour s’adapter aux problèmes de société, elle doit coller aux réalités et doit évoluer par rapport aux mentalités ». L’avortement est interdit par la loi, mais dans la pratique, très peu de condamnations s’y rapportant sont enregistrés.
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