À cet effet, avec ses 35 millions de terres arables, Madagascar dispose de potentiel considérable au niveau de certains produits à forte valeur ajoutée (huiles essentielles, girofle, vanille, fève de cacao, café vert), mais aussi au niveau de certains produits qui se prêtent au développement de chaînes de valeurs (riz, maïs, viande, bois, coton, etc.). Avec un potentiel halieutique estimé à près de 480.000 tonnes par an8, le pays dispose aussi d’atouts pour promouvoir l’économie bleue. (..) Les grandes villes génèrent près des deux tiers du PIB national et concentrent presque toutes les grandes entreprises et les principales activités économiques. Cette forte polarisation économique sur les grandes villes est à la base des disparités profondes entre les régions. Ainsi, dans les régions d’Androy, Atsimo Atsinanana et Sofia le taux de pauvreté était supérieur à 90%, tandis que les régions d’Analamanga (Antananarivo) et de Diana (Antsiranava), enregistraient des taux de pauvreté respectivement de 43,5% et 54,5%.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Le secteur privé dans le pays est dominé par des entreprises informelles de très petites tailles qui participent très peu à des activités transformatrices à plus forte valeur ajoutée. Et indique la Banque africaine, plus de 80% des entreprises sont des micros, petites et moyennes entreprises. Les grandes entreprises sont en grande partie des représentations de groupes extérieurs, qui sont concentrées dans le commerce, les télécommunications, les finances, les mines et les hydrocarbures... près de la moitié de l’économie est portée par le secteur informel dont 58% sont des entreprises féminines.
Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
« Un Malgache consomme en moyenne cinq litres de lait, annuellement. Comparée au Kényan, qui en consomme cent vingt litres, et au Français, avec une moyenne de deux cent cinquante litres, la consommation malgache est bien loin du compte.
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