Mikama - Feb 29, 2016

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Ils sont plus de 90% à ne pas avoir accès aux soins médicaux de base d’après les statistiques 2015 de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’est faute de moyens et d’éloignement. (..)  Notons qu’en 2008, les tradipraticiens ont été estimés à 6 000 pour 2 000 inscrits à l’Association nationale des tradipraticiens de Madagascar (ANTM). Et l’année dernière, ils sont estimés à 10 000 dont environ 30% sont inscrits au niveau de cette structure nationale. (..)  Et désormais, le ministère de la Santé entend donner un cadre légal aux conditions de l’exercice de cette médecine. Par la même occasion, il veut réorganiser la commission de la pharmacopée traditionnelle.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
A Madagascar, 97,5% des ruraux n’ont pas accès aux services de santé de base selon l’Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport mondial sur la protection de la santé rurale en 2015, contre une moyenne de 83% en Afrique. Pour Madagascar, les citadins sont également concernés puisqu’ils sont près de 94% à ne pas accéder aux services de santé de base selon l’OIT. La première raison invoquée porte sur le manque de moyens des ménages et puis l’éloignement du centre de santé par rapport au domicile des patients. (..) Notons toutefois que le secteur de la santé bénéficie seulement de 7,5% du budget public, alors qu’il devrait afficher un taux de 15% selon l’engagement international auquel Madagascar adhère.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
50% des familles paysannes ne bénéficiaient pas de la vulgarisation agricole. Seuls les projets financés par les bailleurs de fonds insèrent ce volet dans leurs activités, alors qu’avant l’ajustement structurel des années 80 et 90, l’Etat s’en occupait. Puis, seuls 20% des ménages ruraux utilisent des semences de riz améliorées, alors que l’utilisation d’engrais est seulement de 5 kg/ha. (..) Plusieurs études nationales et internationales affirment que pour des pays comme Madagascar, le développement rural est incontournable pour lutter contre la pauvreté. Un bon investissement dans la production est susceptible de générer une croissance de 6% par an dans le secteur primaire incluant l’agriculture, l’élevage et la pêche. Et pour la croissance économique dans son ensemble, ce taux correspond à une hausse de 2 à 3%. Mais en 2015, la croissance du secteur primaire a été seulement de 0,7% contre une prévision de 2%. Cette année, elle est prévue se situer à 2,5%. Ce qui signifie que l’investissement dans la production agricole est encore très faible. Selon l’engagement international signé par Madagascar, le pays devrait consacrer au secteur primaire 10% du budget public. Mais cette part est seulement de 5,7%.

Solo R. dans Madagascar Matin
L’éternel problème du délestage n’a pas freiné l’essor d’un secteur voué à 95% vers l’export. Tout comme l’extension pour 10 nouvelles années de l’Agoa est prometteuse. De 97.000 emplois créés en 2014, le secteur atteint 102.000 offres d’emploi stables et durables en 2015. L’octroi de 24 nouveaux agréments, en 2015, tous secteurs d’activité confondus en régime de zone franche nous encourage

Robert Herriman dans Outbreak News Today
Madagascar accounts for 74% of human plague since 2010. New data released by the World Health Organization (WHO) reveals that for the six years from Jan. 1, 2010 to Dec. 31 2015,  3248 cases of plague in humans were reported, resulting in 584 deaths.

Mikama - Feb 26, 2016

Navalona R dans Midi Madagasikara
1,2 million d’Euros. Tel est le montant de financement accordé par l’Union européenne pour la mise en œuvre du projet ASA-Lait par le Malagasy Dairy Board (MDB) sur une période de 2015 à 2019. « L’objectif consiste à assurer un approvisionnement en lait de qualité pour Antananarivo » (..)  Il s’agit notamment de l’augmentation de la production laitière des 1 400 éleveurs cibles dans la région d’Analamanga.

Arh. dans NewsMada
Appuyée par Ambatovy, la coopérative «<em>Taratra Mangoro</em> » a planté près de 70 000 pieds d’eucalyptus et d’acacias, courant janvier-février sur une surface de 45 ha dans les bassins-versants de la rivière Mangoro, essentiellement près de la station de pompage utilisée par Ambatovy. L’objectif est de se protéger contre l’érosion.

A.S. Mahefa dans La Vérité
D’après le commissaire Rabenandrasana Jean Marcel, premier responsable du commissariat dudit Arrondissement, le taux d’insécurité dans ces quartiers a diminué de 75 % comparé à la statistique durant la même période de l’année précédente. Il a aussi révélé qu’en 2015, près de cinq à six bandits ou pickpockets ont été capturés chaque jour, tandis que maintenant ils ne sont plus que deux à trois par semaine. L’explication, selon lui, c’est la mise en application d’une stratégie opérationnelle  Une stratégie renforcée par la contribution de certaines personnes sur terrain qui fournissent des informations nécessaires, à l’instar des vendeurs, des gardiens de certains bâtiments et même des opérateurs en  taxiphone. Il y aussi la mise en place des policiers en tenue civile dans des ruelles et dans les endroits où l’insécurité règne.

Maholy dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Une évaluation sur la performance des communes de la DIANA en matière de gouvernance est en cours et la tendance jusqu’ici rapportée démontre un résultat bien médiocre. L’évaluation est réalisée auprès des 66 communes urbaines et rurales de la DIANA. Des résultats partiels, émanant des enquêtes réalisées auprès de 35 communes de juin à juillet 2015 montrent la tendance et elle est loin d’être positive. Seule la Commune Urbaine de Nosy Be a obtenu la moyenne, soit 5,46 sur dix. L’évaluation de la performance des communes est réalisée à partir des indices de gouvernance locale. Il s’agit de la participation citoyenne, de l’État de droit, de l’inclusion et l’équité, la transparence et la redevabilité, l’efficacité et la transversalité.  (..) our toute la région DIANA, la moyenne est de 3,47 sur dix...

Raitra dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
La ville de Diego Suarez ainsi que celles de Fianarantsoa et Toliara bénéficieront d’un financement de 25 millions d’euros octroyé par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre du Programme d’Appui et de Développement des Villes d’Equilibre (PADEVE). (..)  Suivant l’ordre de priorité pour la mairie, le premier projet consiste à mieux structurer l’activité commerciale et améliorer les débouchés des filières agro-pastorales et de pêche. Le deuxième se base sur l’amélioration des conditions de vie pour atteindre un meilleur équilibre entre les quartiers et améliorer la mobilité. Quatre axes sous tendent ce choix, à savoir le développement économique (création d’emplois et investissements), le désenclavement des quartiers, la « mise en place d’une ville belle, saine, propre présentant une image positive », l’augmentation des ressources fiscales de la mairie afin d’améliorer les capacités d’entretien et d’investissements futurs. 

Mikama - Feb 25, 2016

Randria M. dans Madagascar Tribune
L’énergie hydraulique, qui est une énergie renouvelable, est la principale source de d’électricité à Madagascar, à noter le central d’Andekaleka et de Mandraka. Le pays compte environ 300 sources hydrauliques qui peuvent être exploitées. Malgré les différents projets, 3% sont seulement utilisées, selon les données du Ministère de l’environnement, 8,7% sont exploitables depuis l’année 2000. (..) L’énergie solaire concerne plusieurs utilisations : cuisson à partir des fours solaires, chauffe-eau, électrification…Les panneaux solaires peuvent durer 20 à 25 ans.Il fut un temps où ils ont été représentés comme des produits pour les grandes résidences, produit de luxe tout comme l’électricité au début de son apparition. De nos jours, les kits sont disponibles pour chaque usage : pour charger les téléphones, pour l’éclairage, pour les radios carte

Antsa R. dans Midi Madagasikara
... une forte amélioration de la production, grâce aux techniques de PAPRIZ. « En moyenne, le rendement à l’hectare de la riziculture de la région était à 2,5 tonnes. L’objectif du projet était de faire augmenter ce rendement d’une tonne, mais les résultats sont meilleurs. Le rendement moyen est passé à 4,5 tonnes à l’hectare. Il y a des riziculteurs qui réussissent à atteindre 7t/ha » (..)  Le projet PAPRIZ II est financé à hauteur de 4,5 millions USD et sera mis en œuvre sur 4 ans dans 9 régions ; contre un budget de 6,5 millions USD sur 11 ans et demi dans 5 régions, pour le PAPRIZ 1.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Sekaitsu Kaizen... « Il s’agit d’une expression japonaise qui signifie Amélioration de la vie. Elle a été utilisée au Japon après la 2e Guerre mondiale. En gros, il s’agit d’un changement de mentalité, qui pousse chacun à résoudre les problèmes avec les ressources disponibles. (..) Nous avons identifié nos problèmes. Ils étaient axés autours du faible pouvoir d’achat, de l’insuffisance de bois de chauffe et de l’insuffisance alimentaire. Nous nous sommes rendus compte que ces problèmes sont liés. Si le revenu des ménages étaient faibles, c’est parce que...»

Dans La Gazette de la Grande Ile
L’agriculture à Madagascar génère environ 26 % du PIB et emploie 78 % de la population active selon les données publiées par l’AFD. Malgré un potentiel agricole important grâce à des ressources en sols et en eau favorables, la productivité demeure faible en raison notamment des fortes contraintes climatiques ou encore de l’insuffisance des services d’encadrement susceptibles de renforcer les compétences...  le projet est financé par l’Agence Française de développement (AFD) pour un montant de 7 millions d’euros. Il sera mis en œuvre à partir du mois d’avril 2016 pour une durée de 4 ans. Le projet vise deux objectifs spécifiques: développer les services d’appui aux agriculteurs et à leurs organisations par le renforcement du dispositif Centre de Service Agricole (CSA)/Fonds Régional de Développement Agricole (FRDA), améliorer durablement la productivité des exploitations agricoles grâce à la diversification et à l’intensification agro-écologique, à la mise en valeur des périmètres irrigués, au renforcement des capacités locales pour développer des activités diverses dans le cadre d’une approche territoriale Bassins Versants Périmètres Irrigués.

Mikama - Feb 24, 2016

Lova Rabary-Rakotondravony dans L'Express de Madagascar
Avec la mise en place du système Advance cargo declaration (ACD), l’Etat malgache escompte annuellement la somme moyenne de 15 millions d’euros, soit environ 52,5 milliards d’ariary. C’est-ce qu’a révélé, hier, Michel Becquevort, vice-président de l’Associated transport and port management system (ATPMS), l’organisation promotrice du système ACD à Madagascar ...  Soutenant le projet de sa société, il soutient que si la mise aux normes physiques de tous les ports de Madagascar nécessite jusqu’à 10 millions d’euros sur trois ans ...

Fahranarison dans NewsMada
Avec l’installation de la station d’observation automatique synoptique à Ambovombe, la population, et notamment les agriculteurs auront l’opportunité d’adapter leur calendrier cultural en fonction des conditions météorologiques locales. (..) Durant ces 100 prochains jours, des actions immédiates sur la promotion de l’agriculture seront menées, dans quelques communes d’Ambovombe et de l’Androy, conjointement par le ministère de tutelle, le secteur privé et les ONG locales. Ceci débutera par la plantation d’espèces forestières (acacia, moringa, ananambo…) en brise-vent et en agroforesterie. Les parties prenantes comptent également promouvoir sur place, en fonction des potentialités des communes ciblées, des filières porteuses, comme la filière ricin ou encore la pervenche de Madagascar…

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Notons que pour les industries formelles, la perte occasionnée par les activités de ces importateurs frauduleux coûte entre 14 et 15%. Ces taux s’expliquent par les sous-facturations des marchandises entrées frauduleusement sur le territoire dont les droits de douane et la TVA sont tarifés entre 5 et 6%. Comme quoi, les fraudeurs gagnent 14 à 15% sur les droits et taxes et peuvent écouler leurs marchandises à des prix bradés.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le poivre sauvage malgache –Tsiperifery– est une plante autochtone, appartenant au genre Piper. Son fruit fait l'objet d'un engouement international croissant. Les pratiques actuelles de cueillette mettent en danger la survie de ce produit forestier non ligneux à haute valeur commerciale. A Madagascar, des recherches multidisciplinaires menées conjointement par le FOFIFA, l’Université d’Antananarivo et le CIRAD au sein du DP « Forêts et biodiversité » visent à accompagner la mise en place d'une gestion durable du Tsiperifery.


Mikama - Feb 23, 2016

Nirina Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
Plus de 800 élèves issus des écoles publiques et privées sont actuellement victimes de l’ambalavelona. Ce mal mystérieux fait des ravages dans les quatre coins de la Grande Ile : de Farafangana à Ambatondrazaka en passant par Morondrava et la capitale. Quelque 100 établissements des 114 circonscriptions scolaires en sont touchés. Selon le directeur de l’association des écoles privées : « on retrouve toujours les symptômes de base de cette étrange «  maladie » dont une crise de transe et des délires, une perte de connaissance et on constate une hyper salivation chez les malades. Mais depuis quelques temps, les victimes sont devenues très agressives et violentes ».

Sera R. dans NewsMada
.. un pays composé essentiellement de familles pauvres, à l’instar de la Grande île, ne peut prétendre à un développement économique, base d’un Etat fort et riche Pour étayer ses dires, le président du Cradec a cité, à titre d’exemple, un projet qu’on a mis en œuvre le long du canal des Pangalanes dans l’Atsinanana. Un projet qui prévoit de lutter contre la propagation de la diarrhée, suite à la défécation à l’air libre. A cet effet, des WC en dur et aux normes ont été installés gratuitement pour les riverains. « Or, les habitants ont transformé ces infrastructures en lieu de murissement de bananes. </em><em>Ce qui leur semble être une priorité pour améliorer leur production...

Dans Lakroan'i Madagasikara
Programme JOCV au Japon. A Madagasikara le programme est actif depuis 2002. Depuis cette date près de 141 volontaires sont venus participer au développement du pays. Ils sont présents dans les domaines du développement rural, de la santé, de l’éducation et de l’animation de la jeunesse. (..) Ils interviennent dans les domaines sus-énuméras et sont présents dans plusierus régions à savoir Alaotra Mangoro, Analamanga, Atsinanana, Boeny, Bongolava, Itasy et Vakinankaratra.

Mikama - Feb 22, 2016

Dans NewsMada
l’Inde a établi en 2008 ce régime de tarif préférentiel hors-taxes en faveur des pays en développement à l’occasion d’une rencontre organisée par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Bangkok (Thaïlande). Ce régime a été élargi en 2014. Pour le cas de Madagascar, 2000 lignes de produits bénéficient de ce régime préférentiel dont le cacao, l’aluminium, le cuivre, la noix de cajou… Jusqu’en 2008, le partenariat entre l’Inde et Madagascar se limitait surtout au secteur agricole. Ce pays a investi plus de 20 millions de dollars à Madagascar dans des outils et équipements agricoles et différentes semences. (..) Par ailleurs, l’Inde est également le principal fournisseur de médicaments génériques de Madagascar. A ce sujet, les chiffres officiels montrent que 60% des médicaments génériques à Madagascar proviennent de l’Inde. (..) La communauté indienne à Madagascar est estimée aujourd’hui à 20 000 résidents répartis dans toutes les grandes villes du pays.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les grands projets développement Rural que l’UE finance dans le cadre du 10e FED (Fonds européen de développement) à hauteur de 63 millions d’Euro, sont les programmes d’Amélioration de la Sécurité Alimentaire et Augmentation des Revenus Agricoles (ASARA) et d’Actions Intégrées en Nutrition et Alimentation (AINA). (..)  A travers ces programmes, l’UE vise 150 000 ménages agricoles vulnérables, dont 5 000 ménages dirigés par des femmes seules, 400 groupements de producteurs semenciers et 130 000 enfants de moins de cinq ans.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
 La compagnie a déjà effectué des études de marché : la centrale de 40 MW de Mandroseza devrait être son plus gros client. Pour l’heure, le mauvais état de la RN1bis est l’un des obstacles qui empêche de transporter l’huile lourde de Tsimiroro vers la capitale. Madagascar oil consacre annuellement une enveloppe pour la réhabilitation de cette route effectuée en période sèche. Elle compte sur le soutien de l’Etat pour rendre cette route accessible tout au long de l’année. Concernant le Contrat de partage de production (CPP) entre la compagnie et l’Etat via l’Office des mines nationales et des industries stratégiques (OMNIS), l’Office explique qu’il appartient à la compagnie de financer l’investissement pendant les travaux d’exploration étalés sur 8 ans. A la production, l’Etat rembourse sa part. Sinon, il perçoit la redevance calculée selon les barils produits, le « profit oil », les différents impôts et taxes dont l’impôt direct sur les hydrocarbures. Au final, l’Etat perçoit plus de 50% du revenu de la production

Mikama - Feb 19, 2016

Navalona R . dans Midi Madagasikara
Madagascar Oil S.A va écouler en priorité sa production sur le marché local. L’approvisionnement en combustible de la centrale thermique de Mandroseza est ainsi prévu par le biais d’un contrat à conclure prochainement avec Symbion Power. (..) En fait, nous disposons déjà d’un stock de plus de 150 000 barils sur le site pilote. Et ce sera vendu deux fois moins cher que le prix du litre de gas oil affiché dans les stations d’essence de la Capitale.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Santé oculaire : 150.000 malades de la cataracte à opérer (..) A Madagascar, 66.790 patients ont déjà pu être opérés de la cataracte depuis 1998, dans le cadre de la collaboration entre le ministère de la Santé Publique et le LSFM. 

Arh. dans NewsMada
On estime entre 3 et 5% l’effectif des paysans ayant la possibilité d’avoir accès à des financements dans leurs activités d’exploitation. 55 à 90% des exploitants agricoles familiaux (EAF) font régulièrement face à des problèmes de soudure. La mise en œuvre d’un dispositif pérenne pour l’appui du secteur agricole figure parmi les solutions avancées pour pallier ce problème. Les agriculteurs malgaches en quête de financement pour leurs projets devraient pouvoir en bénéficier à travers le Fonds régional de développement agricole (FRDA), un outil de financement destiné à promouvoir l’entrepreneuriat rural, et dont la particularité réside dans le fait que ce sont les bénéficiaires qui déterminent leurs besoins. Les organisations paysannes sont effectivement associées à sa cogestion.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Le désaccord sur la hausse du salaire du secteur privé se crée entre emplo­yeurs. Lors de la deuxième négociation pour la hausse du salaire du secteur privé qui a eu lieu, mercredi, le Fivondronan’ny mpandraharaha Malagasy (Fivmpama) s’est abstenu de signer la hausse de 8,2%, déjà acceptée par les syndicats des travailleurs et le Groupement des entrepreneurs malgaches.  « Les membres du Fivmpama ont laissé entendre qu’ils ne peuvent pas accorder une hausse de plus de 7,9% (..) Si le Fivmpama s’entête à retenir leur proposition, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) sera de 143 500 ariary. Si l’augmentation de 8,2% sera retenue, il sera de 144 000 ariary.

Mikama - Feb 18, 2016

Arh. dans NewsMada
En 2014, Madagascar a réalisé plus de 233 milliards d’ariary de recettes d’exportation en valeur Fob et 187 milliards d’ariary jusqu’au mois de septembre de l’année dernière. Cependant, la valeur des importations sont encore plus importantes que celle des exportations. En 2014, la valeur Caf des importations d’Afrique du Sud pour Madagascar s’élevait à plus de 369 milliards d’ariary et à plus de 295 milliards jusqu’au mois de septembre 2015. Ce sont les produits textile et artisanat, ainsi que ceux de petites et grandes mines qui sont les plus privilégiés dans ces échanges commerciaux.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Notons que Madagascar exporte notamment des produits de textile, de l’artisanat et des épices vers l’Afrique du Sud, tandis que le pays importe en grande partie des produits alimentaires, des machines et des intrants. La valeur de nos exportations se chiffrait à plus de 233 milliards d’Ariary en 2014. Pour les importations, c’est à peu près 369 milliards d’Ariary pour la même période.

Mirana Rabakoniaina dans Madagascar Tribune
Kere. Les autorités vont se concerter pour déterminer les actions à prendre... Notons qu’officiellement 700 000 personnes sont en proie à la famine dans cette région.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Focus sur les partenaires au développement : La Banque Africaine de Développement. (..) de notre point de vue, il aurait été prudent de ne pas fixer pour 2014 un taux de croissance fixe, mais de présenter plutôt 3 scénarios, avoisinant les 2,5%, 5% et 7%, et d’ailleurs Madagascar n’a atteint que ce la BAD avait prévu, c’est-à-dire près de 3,2%...  nous estimons que si toutes les promesses de Lima sont tenues, la croissance de Madagascar pour cet exercice pourrait avoisiner les 5%. (..) Pour cette année 2015, 40% de l’aide ont été décaissée, et nous comptons améliorer encore ce taux d’ici la fin de l’exercice, par l’assainissement en cours du portefeuille des projets en exécution, ainsi que l’enregistrement des premiers décaissements des nouveaux projets récemment approuvés par la Banque. Nous ambitionnons atteindre voire dépasser les 65% avant la fin de l’année 2015 !

Mikama - Feb 17, 2016

Navalona R.dans Midi Madagasikara
... les volumes de captures de poissons des pêcheurs traditionnels ont chuté depuis ces dernières années. Ceux-ci ont maintenant eu du mal à pêcher des poissons comme le « gogo », le « soisoy », le « vango », le requin scie et le « lamatra ». Les captures de crevettes des pêcheurs industriels ne cessent également de diminuer au fil des ans dans ces zones. On n’y enregistre plus que 2 557 tonnes de crevettes capturées en 2013 contre 5 625 tonnes en 2001. Mais ce n’est pas tout ! La destruction des mangroves qui constituent une zone de reproduction des ressources halieutiques est également un danger réel.

Eric Manitrisa dans Midi Madagasikara
Depuis le début de cette troisième campagne de lutte antiacridienne du Programme triennal, le 26 août 2015 jusqu’au 10 février 2016, des populations acridiennes groupées ont été maîtrisées sur une superficie totale de 199 940 ha (dont 96,9 % par voie aérienne), soit 153 160 ha par des traitements en barrières (contre des groupes larvaires) et 46 780 ha par des traitements en couverture totale (contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés).

Dans Madagascar Matin
L’étau se resserre autour des trafiquants de ressources naturelles de Madagascar. Les grosses pointures dans cette lutte pointent leur nez. En effet, l’Iccwc (International Consortium on Combating Wildlife Crime) est dans nos murs afin de mettre en place une boîte à outils pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Le consortium représente l’effort combiné de cinq organisations intergouvernementales (Onudc : Office des Nations Unies contre la drogue et le crime), la Cites, Interpol, la Banque Mondiale et l’Omd : Organisation Mondiale des Douanes).

Mikama - Feb 16, 2016

Dans La Gazette de la Grande Ile
... sur la période allant de janvier 2009 à juin 2015. Sur la période considérée, ce sont environ 136,7 millions USD, répartis en 135 projets, qui ont été décaissés par la vingtaine d’ONG Internationales inscrites dans la base de données sur l’aide. Près de la moitié de ces financements (49,1) ont été apportés par seulement 3 ONGI : CRS, ADRA et Water Aid. Les principaux domaines dans lesquels les ONGI interviennent à Madagascar sont respectivement le développement rural (29,7%), la santé (27%), les infrastructures (19%).

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les 30 jeunes élèves de la ferme école de l’ONG Bel avenir à Mangily ont planté cette semaine du palétuvier rouge sur le site de reboisement de palétuviers de l’ONG à Tsingoritelo, soit à 15 km au nord de Toliara. L’essence mise en terre est une nouvelle espèce sur ce site car depuis, celui-ci ne compte que les espèces appelées « avicennia marina » et « sonneratia alba ». Quant au palétuvier rouge, il est facilement reconnaissable par ses racines en échasse. C’est d’ailleurs l’une des espèces les plus répandues sur les aires de mangroves. Elle pousse notamment dans les zones des marées ou au niveau des embouchures des fleuves où les eaux sont saumâtres.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Notons qu’il compte plus de 4 000 ingénieurs agronomes sortant de cette école depuis sa création. Il y a également ceux qui ont été formés à l’étranger et dans les instituts privés au pays. Ils peuvent notamment travailler dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et forêts, de l’agro-management et de la transformation agricole.

Navalona R.dans Midi Madagasikara
Parmi ces exposants, on peut citer entre autres, les membres du secteur privé, les structures associatives ou coopératives d’éleveurs, les organismes, projets et programmes de développement à Madagascar, les transformateurs et les fournisseurs de services et d’intrants. Il y aura ainsi des expositions-vente et des promotions commerciales pour les filières porteuses comme la filière porcine, poule pondeuse, poulet de chair, poulet de race locale ou « Akoho gasy » et la filière bovine. L’aquaculture, la filière palmipède et l’apiculture ainsi que l’élevage de petits ruminants  et d’autruches seront également exposés durant cette foire de l’Elevage. Par contre, « la pêche, la cuniculture, la sériculture, l’élevage de chiens et de crocodiles constituent de nouvelles filières présentées dans le cadre de cet événement d’envergure internationale....

Mikama - Feb 12, 2016

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Selon les récentes données de la Banque mondiale, la construction d’un logement crée en moyenne 5 emplois en Afrique subsaharienne. (..) Actuellement, la population urbaine représente déjà plus de 30% de la démographie de Madagascar. Le manque de logements dans le pays est estimé par la Banque mondiale à 2 millions d’unités avec des demandes supplémentaires de 100 000 par an. Rien qu’avec cette demande, le secteur devrait générer 500 000 emplois par an. (..)  il faut savoir qu’en Afrique subsaharienne, l’investissement dans le logement représente 6% du PIB. Madagascar colle à cette réalité. En effet, la croissance économique prévue atteindre les 4,5% en 2016 sera notamment tirée par un regain de performance des secteurs agricole et du Bâtiment et travaux publics (BTP), d’après la loi de finances. De plus, des matériaux de construction comme le verre importés des pays de l’Union européenne bénéficient de la réduction des droits de douane à partir de cette année en passant de 20%, à 8% suivant l’Accord de partenariat économique intérimaire (APEi).

Dans L'Express de Madagascar
Depuis quelques années, on a décidé de maintenir la délivrance de licence sur la pêche crevettière pour éviter sa surexploitation », a-t-il ajouté. Ils sont actuellement 36 à bénéficier opérateurs d’une licence d’exploitation de crevettes sur la côte Ouest de la Grande Ile, et trois sur la côte Est.

Dans Worldcrunch
Madagascar supplies 40% of the world sapphires. Pink, yellow, blue or purple, these stones are dug up and sold illegally, with those doing the hardest job earning the least and taking the most risk. (..) Sapphires, rubies, amethysts, topaz, tourmalines, emeralds, gold can all be found here. The subsoil of the Big Island is rich. But like in other African countries, it's difficult to measure because mining is essentially done illegally. Only a small part of the production of these gemstones and semiprecious stones is declared. A study from Austalia's University of Queensland has estimated that $250 million worth of gold and gems were imported from Madagascar in 2011, mainly by the United States and the United Arab Emirates.

Mikama - Feb 11, 2016

Antsa R.dans Midi Madagasikara
 « Le permis d’exploration pour la carrière en question était au nom de la société Tanetilava, depuis 2006. Mais l’année dernière, celle-ci a cédé le permis à une société chinoise. C’est là que le problème a commencé.... Aucune exploitation ne peut se faire, sans un commun accord avec la communauté locale. En contrepartie de cette activité, la commune où se trouve l’exploitation ou même l’exploration bénéficie d’une partie des frais d’administration minière versés par les compagnies, collectés par le BCMM et virés au compte de la Commune bénéficiaire ; de redevances et ristournes ; ainsi que des actions sociétales. L’une des raisons de la consultation publique concerne le recueil des attentes et des besoins de la population pour le développement, en contrepartie de l’exploitation minière. Ce sont des conditions qui font l’objet de négociations entre l’exploitant et la communauté locale »

Arh. dans NewsMada
Alaotra, Ambatoboeny, Miandrivazo et Itasy approvisionnent principalement Antananarivo en poissons. Ces zones de pêche produisaient en 2003 plus de 4.200 tonnes de poissons toutes espèces confondues. Aujourd’hui, elles ne représentent plus que le dixième de cette capacité, selon les chiffres du ministère des Ressources halieutiques et de la pêche. La dégradation du milieu écologique des sites, comme l’érosion du lac Alaotra par exemple, ainsi que la surpêche illégale constituent entre autres les principales causes de cette diminution de production. (..) En 2013, la production annuelle tournait autour des 250 tonnes alors qu’aujourd’hui elle n’est plus que d’environ 100 tonnes, a-t-il expliqué. En 2001, les quelque 2 millions d’habitants de la capitale ont consommé plus de 8 tonnes de produits d’eau douce par jour.

Sera R. dans NewsMada
Soixante-trois catastrophes naturelles majeures ont été dénombrées depuis 1990, a-ton appris en marge du lancement du Projet d’appui à la plateforme humanitaire du secteur privé, une plateforme sous l’égide de la Fondation Telma. Annuellement, on a en moyenne essuyé plus de deux catastrophes naturelles en 26 ans, ce qui a engendré 330 millions de dollars en valeur de dommages et de pertes économiques en 2008, soit 4% du PIB national.

Mikama - Feb 10, 2016

R.Edmond dans Midi Madagasikara
 La Banque mondiale, vient de le démontrer en décidant d’accorder un financement total de 690 millions de dollars qui seront répartis sur une période de trois ans, soit, 230 millions de dollars par an. (..)  Ce financement est obtenu, grâce, notamment au score de Madagascar en matière d’évaluation de la politique et des institutions nationales » (plus connue sous son acronyme anglais « CPIA ») et qui mesure chaque année les performances des pays pauvres. Depuis 1980, les notes de la CPIA servent à déterminer l’allocation de prêts sans intérêts et de dons aux 39 économies africaines éligibles à une aide de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres de la planète. Le score CPIA de Madagascar est actuellement de 3,1 sur 6 alors que la norme est de plus de 3,2 sur 6.

Dans Midi Madagasikara
Le COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa), est une organisation internationale à vocation régionale de l’Est africain dont l’objectif est de créer une union douanière entre ses vingt pays membres. Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) est une zone d’échanges préférentiels qui s’étend de la Libye au Zimbabwe.

Francis Ramanantsoa dans L'Express de Madagascar
 À l’exemple de l’organisation non gouvernementale Action contre la Faim (ACF) qui lance le projet Nutris  (Nutrition renforcée et intégrée pour la santé) qui existe également au Tchad et à Djibouti. À Madagascar, Nutris prend le nom de Farafafi ou « Fahasalamana rano fanadiovana fidiovana ». Ce projet de lutte contre la malnutrition innovant et inclusif coûte environ 1 247 673 euros. Il a été lancé officiellement le jeudi 4 février, à l’hôtel Amazone du front de mer à Toliara. C’est un projet d’une durée de trois ans financé à hauteur de 60% par l’Agence française de développement et avec la participation financière d’ACF pour 20%, tous deux ayant cru à son bien-fondé et œuvrant sans cesse pour sa réussite. (..)  « le programme va toucher quelque 390 677 personnes pour la population des districts cibles, 117 203 patients des services de santé et environ 70 322 enfants de moins de cinq ans et plus 35 000 personnes seront ciblées par le marketing social appliqué à l’EAH »

Malalanirina Nandrianina dans L'Express de Madagascar
Dans le but de réduire la mortalité maternelle et infantile, l’Agence américaine de développement (Usaid), via le programme « Mahefa », va dispenser une formation de renforcement de capacité à 6 000 agents de santé communautaire. « Les formations se baseront sur l’apprentissage d’un mode de vie sain ainsi que des soins quotidiens aux mères-enfants, notamment concernant la nutrition »...

Mikama - Feb 9, 2016

Mirana Rabakoniaina dans Madagascar Tribune
On sait que la loi de finances 2016 lui alloue [l’organisation du Sommet de la francophonie] 20 milliards d’Ariary. À quoi correspond pareille somme ? À l’équivalent, voire au double, du budget de plusieurs ministères, et pour toute l’année 2016. Si l’on se réfère aux frais de fonctionnement de la SAMVA, réputée nécessiter 400 millions d’Ariary par mois, cela représente 4 ans de collecte des déchets de la ville d’Antananarivo ; ou d’après le ministre des Travaux publics, à deux fois le montant réservé à la réparation de 32 kilomètres de rues de la capitale (à supposer que ce soit réalisé) ; ou encore à une petite moitié du budget du Fonds d’Entretien Routier pour toute l’année 2016 et pour tout Madagascar (environ 46 milliards d’Ariary).

Arh. dans NewsMada
Le secteur primaire a enregistré une croissance de 3,3% en 2014, selon les statistiques de l’Institut national de la statistique (Instat : TBE n°22). Il s’agit pourtant d’une reprise, car en 2013, le secteur a plongé avec une croissance négative de -6,1%. Les prévisions, qui restent à confirmer, affichent un taux de croissance de 0,7% pour l’année 2015. Les prévisions de croissance pour chaque branche d’activité du secteur primaire (agriculture, élevage, pêche, sylviculture) pour l’année 2015 ne dépassent pas en effet la barre de 1%. Concernant l’agriculture proprement dite, l’Instat affiche 0,6% de croissance contre 4,5% en 2014.  L’élevage et la pêche enregistrent ensemble un taux de croissance de 0,8% l’année dernière contre 2,8% en 2014. Si 59 établissements formels ont vu le jour en 2014, seuls sept ont été créés dans l’ensemble du secteur primaire l’année dernière, soit une diminution de plus de 88%.

Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale vient de décider d’allouer à Madagascar une somme d’environ 240 millions de dollars par an pendant trois ans. L’IDA Turnaround facility est réservé aux pays fragiles.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
 Trois cent soixante salles de classe seront ré­­ha­­bi­li­tées ou construites par le ministère de l’Edu­cation Nationale durant cette année 2016. (..) Ce projet se répartit comme suit : cent quatorze salles de classe pour les niveaux primaires, quatre vingt trois pour les collèges d’enseignement général et cent soixante dix-sept pour les lycées.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
La vaccination de routine des enfants à Madagascar sera renforcée pour les trois années à venir. L’Alliance Globale pour les Vaccins et l’immunisation (Gavi) a réaffirmé son aide à Madagascar par un financement de 16 640 000 dollars. «Ce nouveau financement contribue à renforcer le système de santé, et à accompagner la vaccination»