Ils sont plus de 90% à ne pas avoir accès aux soins médicaux de base d’après les statistiques 2015 de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’est faute de moyens et d’éloignement. (..) Notons qu’en 2008, les tradipraticiens ont été estimés à 6 000 pour 2 000 inscrits à l’Association nationale des tradipraticiens de Madagascar (ANTM). Et l’année dernière, ils sont estimés à 10 000 dont environ 30% sont inscrits au niveau de cette structure nationale. (..) Et désormais, le ministère de la Santé entend donner un cadre légal aux conditions de l’exercice de cette médecine. Par la même occasion, il veut réorganiser la commission de la pharmacopée traditionnelle.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
A Madagascar, 97,5% des ruraux n’ont pas accès aux services de santé de base selon l’Organisation internationale du travail (OIT) dans son rapport mondial sur la protection de la santé rurale en 2015, contre une moyenne de 83% en Afrique. Pour Madagascar, les citadins sont également concernés puisqu’ils sont près de 94% à ne pas accéder aux services de santé de base selon l’OIT. La première raison invoquée porte sur le manque de moyens des ménages et puis l’éloignement du centre de santé par rapport au domicile des patients. (..) Notons toutefois que le secteur de la santé bénéficie seulement de 7,5% du budget public, alors qu’il devrait afficher un taux de 15% selon l’engagement international auquel Madagascar adhère.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
50% des familles paysannes ne bénéficiaient pas de la vulgarisation agricole. Seuls les projets financés par les bailleurs de fonds insèrent ce volet dans leurs activités, alors qu’avant l’ajustement structurel des années 80 et 90, l’Etat s’en occupait. Puis, seuls 20% des ménages ruraux utilisent des semences de riz améliorées, alors que l’utilisation d’engrais est seulement de 5 kg/ha. (..) Plusieurs études nationales et internationales affirment que pour des pays comme Madagascar, le développement rural est incontournable pour lutter contre la pauvreté. Un bon investissement dans la production est susceptible de générer une croissance de 6% par an dans le secteur primaire incluant l’agriculture, l’élevage et la pêche. Et pour la croissance économique dans son ensemble, ce taux correspond à une hausse de 2 à 3%. Mais en 2015, la croissance du secteur primaire a été seulement de 0,7% contre une prévision de 2%. Cette année, elle est prévue se situer à 2,5%. Ce qui signifie que l’investissement dans la production agricole est encore très faible. Selon l’engagement international signé par Madagascar, le pays devrait consacrer au secteur primaire 10% du budget public. Mais cette part est seulement de 5,7%.
Solo R. dans Madagascar Matin
L’éternel problème du délestage n’a pas freiné l’essor d’un secteur voué à 95% vers l’export. Tout comme l’extension pour 10 nouvelles années de l’Agoa est prometteuse. De 97.000 emplois créés en 2014, le secteur atteint 102.000 offres d’emploi stables et durables en 2015. L’octroi de 24 nouveaux agréments, en 2015, tous secteurs d’activité confondus en régime de zone franche nous encourage
Robert Herriman dans Outbreak News Today
Madagascar accounts for 74% of human plague since 2010. New data released by the World Health Organization (WHO) reveals that for the six years from Jan. 1, 2010 to Dec. 31 2015, 3248 cases of plague in humans were reported, resulting in 584 deaths.
No comments:
Post a Comment