« Nous demandons une mesure concrète de la part de l’Etat pour stopper la surexploitation des matières premières, surtout le raphia », a demandé un responsable au sein de la société Bozaka qui exporte des produits issus de cette matière première aux Etats-Unis dans le cadre de l’Agoa. « Les raphias sont exportés bruts vers l’Asie, notamment la Chine... Les artisans commencent à avoir du mal à trouver du raphia de bonne qualité car l’exportation de raphia brut est élevée et il n’y a pas de programme de replantation. L’exportation de raphia de Madagascar se situe entre 1 500 tonnes à plus de 35 000 tonnes par an.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Un coût estimatif de 60 millions USD est évoqué par les experts internationaux pour éradiquer totalement ces espèces invasives sur une période de 5 à 7 ans. Une superficie de 120 km², soit près de 12 800ha sont maintenant envahis par les crapauds asiatiques toxiques dénommés « Radaka boka » au sud de Toamasina. « Selon les estimations en 2015, la population actuelle compte près de quatre millions de crapauds compte tenu de la densité approximative moyenne de 400 crapauds par hectare. Le front d’invasion semble se déplacer à environ 2km par an. Et ce crapaud se reproduit rapidement en produisant jusqu’à 40 000 œufs par an. Il a également une longue durée de vie ...
Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
L’épidémie de peste continue à se propager à Madagascar. Une soixantaine de décès ont été enregistrés depuis août 2015. (..) « Cette année, nous avons eu cent quatre-vingt malades, surtout au niveau des Hautes terres, avec une forte mortalité : soixante huit cas de décès ... Ce janvier 2016, on a recensé vingt-et-un malades et quatre décès suspectés d’être causés par cette maladie. Le dernier cas a eu lieu il y a deux semaines. Ambohidratrimo, Antanifotsy, Ambohimahasoa, Ambatondrazaka, Arivonimamo, Manandriana sont les districts qui sont concernés par cette épidémie, cette année»
Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
« Cent mille à deux cent mille personnes de plus baignent dans l’insécurité alimentaire, par rapport à octobre 2015. Même l’état des lieux d’il y a un an est plus supportable que la conjoncture actuelle »
Sera R. dans NewsMada
"Estimé aux alentours de 5%, le taux de malnutrition aiguë générale (Mag) reste stationnaire à Madagascar. «Cela en dépit des efforts déployés dans la mise en place des documents stratégiques et d’un cadre institutionnel approprié comme l’Office national de nutrition (ONN)», a noté hier le représentant de la FAO à Madagascar
Dans Midi Madagasikara
Avec 47 % des enfants à Madagascar souffrant de malnutrition chronique, dont 18 % sous forme sévère, le pays est le quatrième en termes de retard de croissance. (..) Afin d’y remédier, la stratégie de prévention du retard de croissance met en avant l’importance des 1 000 premiers jours de la vie de l’enfant, de la conception jusqu’à l’âge de deux ans. Période durant laquelle des attentions particulières devront être portées sur la nutrition de l’enfant afin que des séquelles ne soient définitivement inscrites sur sa courbe de croissance et son développement.
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