Mikama - Feb 1, 2016

Tiasoa Samantha dans L'Express de Madagascar
L’Etat comptabilise les richesses naturelles. Un budget de 1,5 millions de dollars est prévu par le programme Waves pour la comptabilisation et la valorisation des services écosystémiques. (..) . Les mesures récoltées seront utilisées afin d’établir des politiques publiques stratégiques, capables d’assurer une richesse totale croissante par habitant, dans le temps. Le capital naturel malgache représente plus de 50% de sa richesse totale. Cepen­dant, l’État malgache n’a pas encore développé une politique de gestion de ce capital.

Antsa R.  dans Midi Madagasikara
Avec une superficie de 26 930 km², la région [Ihorombe] dispose de 60 000 Ha cultivables. Outre l’importance de ses ressources humaines, l’Ihorombe abrite des pierres précieuses et des minerais industriels avec des gemmes tels que le corindon, le cristal et le saphir, sont ici exploitables. Le secteur minier constitue donc un potentiel non négligeable. L’élevage bovin est également un atout considérable et un symbole autant culturel, économique que social. Chaque éleveur a entre 50 et 60.000 têtes de zébus. En outre, le secteur agricole fait partie de notre identité car la région est également très productive. L’année dernière, la région a approvisionné en riz, toute la partie Sud de Madagascar. Par ailleurs, nous avons aussi un potentiel écotouristique incroyable avec de nombreux sites pittoresques à l’exemple de Kalambatritra dans l’Iakora ou encore la Réserve Spéciale du Pic d’Ivohibe et surtout le plateau de l’Isalo, la 2e montagne la plus haute du pays. Enfin nous pouvons nous réjouir d’avoir des plantes vertes pouvant être transformées en médicaments. (..) Les bons bovidés commencent à disparaître. Il y a un problème de consanguinité. Les zébus de la même lignée qui se reproduisent entre eux ; ce qui fait que leur gabarit diminue. Nous sollicitons vivement le retour des vétérinaires d’Etat pour donner des formations sur l’amélioration des races bovines.

Miangaly Ralitera dans L'Express de Madagascar
Le Dr Todisoa Andriamampandry dépeint une réalité alarmante sur le cas de sécheresse touchant 172 439 élèves de la région d’Androy. (..) La situation actuelle risque, pourtant, d’empirer avec l’effet du phénomène climatique El Ninö qui en­trainera la sécheresse dans le Sud de Madagascar, faute de précipitations, d’après les prévisions de la direction générale de la Météorologie malgache.
En ce moment, un projet de forages dans les endroits les plus vulnérables en eau, est en cours d’étude au niveau du ministère de l’Eau, d’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH). « L’année dernière, 272 forages ont été réalisés dans le Sud, mais jusqu’ici, on n’a pas pu créer de puits dans les endroits où il faudrait creuser jusqu’à 160 mètres pour avoir de l’eau.

Tiasoa Samantha dans L'Express de Madagascar
Urgence. Le stock physique de bois de la Grande île a enregistré une décroissance supérieure à 0,08 milliards de m3 par an, ces cinq dernières années. Une baisse qui dégrade le bilan national offre-demande de bois, passant à une situation déficitaire. « La croissance des forêts n’arrive plus à satisfaire les demandes » (..) En effet, la demande étant supérieure à la production, les exploitants s’attaquent au capital naturel, qui ne couvre déjà qu’une superficie de 2,7 milliards de mètres cubes en 2013, contre 3,4 milliards  en 2010. Quant au reboisement, le manque de suivi entraîne un laisser-aller dans la gestion des arbustes, le souligne encore le coordinateur du Waves.

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