Mikama - August 31 2016

Tiasoa Samantha dans La Vérité
Madagascar doit encore combler 10 % du part du marché interne pour atteindre l’autosuffisance en riz... Nous préférons encore importer que de produire, alors que nous avons 200 variétés de riz dans la Grande Ile. (..) Près de 90 % des Malagasy sont des agriculteurs, mais vivent aussi en dessous du seuil de pauvreté avec des revenus de moins de 500 ariary au quotidien.

D.H.R.  dans La Vérité
Environ 12 000 espèces de plantes aromatiques et médicinales dont une grande majorité endémiques existent à Madagascar. Le Ministère de l’Agriculture a relevé plus d’une centaine de plantes à parfums et d’huiles essentielles. 71 espèces de plantes médicinales et aromatiques exploitables ont été recensées. D’après les estimations, près de 5 % de la production totale d’huiles essentielles seulement sont commercialisées au niveau national. Madagascar exporte 2 000 à 3 000 tonnes d’huiles essentielles par an. L’Europe notamment la France et l’Allemagne, les Etats-Unis, Singapour, l’Inde, l’Indonésie sont les principaux clients de la Grande Ile. La quantité d’huiles essentielles exportée vers la France est évaluée annuellement à 600 tonnes en moyenne.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
7,7%. C’est en juin dernier le taux de l’inflation en glissement annuel pour les produits de première nécessité (PPN), d’après le dernier Tableau de bord économique (TBE) de l’Institut national de la statistique (INTAT). Qui dit PPN dit médicaments, les produits de la marchandise générale et de consommation courante…  Il faut aussi souligner que les produits locaux dopent également l’inflation en affichant un taux de 7,1%... Concernant les produits alimentaires, l’inflation en juin dernier en glissement annuel est de 6,5%. Là aussi, le taux est trop élevé pour plus des 3/4 des Malagasy, plus précisément pour 77% dont le revenu est inférieur à l’équivalent de 1,25 dollar ou moins de 4 000 Ar par jour. (..) L’année dernière, le pays a affiché un taux d’inflation de 7,4%. Il est inférieur à celui de la moyenne des Etats subsahariens fragiles (6%). Mais il faut remarquer que Madagascar est dans le top 5 des pays les plus pauvres au monde. Il est précisément au 3ème rang. Cette année, l’inflation devrait se situer à 7,2%, contre près de 10% dans les pays subsahariens fragiles. Mais si ces derniers vont pouvoir souffler en 2017 avec une prévision de 4,7%, la Grande Ile devra encore faire avec un taux de 7%.

Rivo Raphaël Chreçant dans La Gazette de la Grande Ile
Par exemple, sur le plan sanitaire, « les femmes subissent de graves privations…en raison de facteurs tels que le mariage précoce (40 à 49%, Madagascar), la violence physique et sexuelle »... des données d’enquêtes réalisées entre 2004 et 2010  montrent que « les emplois du secteur informel non agricole en Afrique subsaharienne représentent environ 66 % des emplois occupés par les femmes » (63.8% pour Madagascar). En outre, l’écart de rémunération est flagrant. En effet, « pour chaque dollar gagné par un homme dans les secteurs de l’industrie manufacturière, des services et du commerce, une femme ne gagne que 70 %.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
3 milliards USD, soit près de 10 000 milliards d’Ariary seront alloués par la Banque Africaine de Développement (BAD), pour appuyer l’accès des femmes en Afrique, aux financements.

Mikama - August 30 2016

Nancy Razanatseheno dans La Gazette de la Grande Ile
La population active paysanne est passée entre 2004 et 2014, c’est-à-dire en dix ans, de 82% à 72,48% et ce basculement d’activité non seulement a favorisé l’exode rurale mais a également gonflé le nombre de la population « active » de manœuvres sans qualification, corvéables à merci, et/ou les chômeurs longue durée sans indemnités traînant dans les rues des agglomérations et luttant quotidiennement pour leur survie. Pourquoi s’étonner que la population s’enlise dans la pauvreté, l’illettrisme ? Pourquoi s’étonner que le taux de population sous-alimentée entre 1969 et 2011 soit passé de 17% à 33%

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les deux projets prioritaires bénéficient d’un financement de 5 millions USD sur les 11,5 millions USD alloués aux domaines prioritaires. Le projet relatif au domaine « Bonne Gouvernance » se voit alloué un financement de 2 millions USD. Il vise à renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques à travers un appui aux institutions de redevabilité et de lutte contre la corruption ainsi qu’à la création d’espaces de dialogue et d’accès à l’information. Le second projet relatif au domaine de la « Réforme du Secteur Sécurité », bénéficiant d’un financement de 3 millions USD a pour objet d’appuyer la vision stratégique et la coordination du processus RSS à Madagascar, à appuyer la redevabilité, l’éthique et l’inclusivité des forces de sécurité, à appuyer la sécurité des frontières en lien avec la sécurité intérieure et à une gestion efficace de la circulation des armes.

Arh. dans NewsMada
 Du paysan producteur à l’exportateur de Toamasina, les clous et essence de girofle passent entre les mains de deux ou trois intermédiaires en fonction de l’enclavement des zones de production. Pour 31.000 producteurs, il n’existe que 30 grands exportateurs à Madagascar où chaque collecteur fournit jusqu’à 50 à 60 tonnes.

Riana R. dans NewsMada
Le rapport du Fem montre que les performances de Madagascar sont encore à exploiter dans le domaine des Tics. Car l’accessibilité aux Tics demeure encore faible à Madagascar. Le pays affiche une note de 1,3 sur 7 dans ce domaine, selon le  classement de Fem. En effet, le taux de pénétration de l’internet à Madagascar est estimé à 4,6% selon les chiffres officiels sortis en  novembre 2015 par le cabinet Internet World Stats. Ainsi, le pays compte près de 1 100 000 internautes actuellement.

Mikama - August 29 2016

Nirina Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
La Grande Ile ne dispose que de 1 222 odontostomatologies et de 232 centres de dentisteries. (,,) En matière de personnel de santé surtout pour les agents de santé bucco-dentaire, la Grande Ile se trouve très loin des normes imposées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, un chirurgien-dentiste s’occupe actuellement de plus de 21 656 patients dans les grandes villes jusqu’à un dentiste pour 150 000 habitants dans les zones enclavées au lieu de 10 000 selon l’OMS. La santé bucco-dentaire est très inquiétante à Madagascar. Les maladies dentaires courantes sont très élevées. 80% des enfants et 98% des adultes ont au moins une carie dentaire et des parodontopathies.

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
Améliorer la productivité des acteurs. « Le secteur textile, habillement et accessoire (THA) dispose d’un potentiel réel mais son développement est lent, à cause d’obstacles non résolus ou à des facteurs non favorables », a expliqué Isabelle Rakoto­zafy, coordinatrice de la mise en œuvre de la Politique nationale de l’emploi et de formation professionnelle (PNEFP), dans sa présentation lors d’un atelier qui s’est tenu dernièrement à l’Hôtel Colbert. En effet,  ce secteur est confronté à des problèmes persistants, notamment en termes de formation et d’encadrement. (..) Les travaux des Assises en 2014 ont déjà permis de bien distinguer les domaines d’investissement à privilégier, afin de permettre à ce secteur de disposer des compétences dont il aura besoin pour occuper les emplois disponibles et ceux qui seront créés dans son développement futur

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Dans son rapport pays relatif à la récente approbation de la Facilité élargie de crédit (FEC) de 304,7 millions de dollars publié le 26 août, le FMI rappelle qu’en matière d’inflation, il faut contenir le taux en-dessous de 10% et le faire tendre vers les 5 à 6%. (..) Après la crise de 2009, Madagascar a pour la dernière fois enregistré une inflation autour de 5% en 2012 et en 2013 avec respectivement un taux de 5,7% et de 5,8%. Certes, l’inflation a affiché deux chiffres sous Ravalomanana avec une moyenne de 12,5% sur la période 2004-2008, mais la situation actuelle est plus critique malgré un taux nettement inférieur. En effet, l’environnement des affaires est de plus en plus difficile...

Riana R. dans La Gazette de la Grande Ile
Au cours des 50 dernières années, la  Bad a appuyé les projets de développement à Madagascar à hauteur de 1,8 milliard de dollars dans les secteurs routiers, l’agriculture, les mines, l’énergie, l’adduction en eau potable, la santé, l’éducation et la gouvernance. Elle a ainsi contribué au financement de la mine de nickel d’Ambatovy, un important projet minier. Et ces deux dernières années, la Banque a apporté 200 millions de dollars américains au pays pour le financement de l’agriculture et de la gouvernance en vue de soutenir la reprise économique. Aujourd’ hui, le portefeuille actif du groupe de la Bad à Madagascar comprend 10 opérations, pour un montant d’engagement de 250 millions de dollars américains.

Mikama - August 25 2016

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
Comme chantier de la mise en œuvre de cette stratégie, l’élaboration de référentiels, que ce soit pour la certification ou les diplômes nationaux aux métiers d’exploitants agricoles et exploitants entrepreneurs agricoles, ainsi que la formation des formateurs ont été entreprises. Selon la statistique du CNFAR, « sept cent établissements de formation agricole publics et privés ont déjà pratiqué ce référentiel. Dix sept référentiels de métiers compétences pour la formation des jeunes ruraux ont été élaborés. Des cadres et des responsables de formations agricoles ont été formés à l’utilisation de ces référentiels ».
Pour les scolarisés, des actions pour la valorisation des métiers au niveau des écoles primaires et secondaires ont été entrepris, dont 20.000 élèves ont été sensibilisés pendant deux ans dans la pratique sur l’agriculture.

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
D’après la Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ), dans un atelier sur la promotion des chaînes de valeur, qui s’est tenu à l’hôtel Carlton dernièrement, « les paysans ont seulement de petites exploitations et ne possèdent ni l’expertise ni le matériel pour augmenter la productivité. En outre, les producteurs de ricin sont peu organisés et ne sont pas dans des groupements qui peuvent augmenter, d’une manière significative, la production » ... Le développement des oléagineux dans l’extrême Sud, particulièrement celui du ricin, était identifié par le projet « résilience par chaînes de valeur » comme une alternative de source de revenus prometteuse, pour la population exposée à l’insécurité alimentaire.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Consommation de viande: Un maigre taux de 5 kg/habitant/an. C’est moins que la moitié de la moyenne en Afrique subsaharienne (13,3 kg selon les données de la FAO)... Dans les années 70 pourtant, la consommation de viande a culminé à 30 kg/habitant/an... Le pays regorge de produits à la fois sources de protéines, de glucides et de nombreux oligo-éléments nécessaires pour l’alimentation. Citons les grains secs comme les haricots, les pois du Cap, les lentilles… Mais ils affichent également des prix élevés.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Depuis 2008, près de Tolagnaro (Fort-Dauphin), la société minière Rio Tinto exploite avec ses standards internationaux un gisement de sables minéraux transformés en dioxyde de titane; au côté de l’entreprise privée cotée à Sydney et Londres, l’État de Madagascar est actionnaire de la mine à hauteur de 20%. Depuis 2012, le consortium canadien-japonais-coréen d’Ambatovy exploite au centre-est de l’île une mine de nickel elle-même reliée à son usine d’affinage sur la côte orientale. Projet emblématique par ses retombées économiques locales,  il axe également son développement selon des standards de protection de la biodiversité. Plus au Nord et découvert en 1948, le gisement de chrome d’Andriamena est en exploitation depuis 1973 et fut nationalisé en 1975. De nos jours, la Kraoma, entreprise de l’Etat malgache, y produit toujours du chrome tout en tentant de diversifier son activité en régulant la production d’or artisanale de la région de Diégo-Suarez ».

Mikama - August 24 2016

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le Décret 2016-255 du 3 mai 2016, qui régit la gestion, l’utilisation et le contrôle de ce Fonds précise déjà que le Comité local de développement examine et procède à la priorisation des projets, selon leurs pertinences. Il arrête la liste des projets à réaliser parmi ceux proposés par les Communes composant chaque District et coordonne la mise en œuvre desdits projets », a souligné le DG du Budget, Mialy Lanto Razanajato Razafinimanana. A noter que le Fonds d’appui au développement prévoit une enveloppe de 200 millions d’Ariary pour chaque District. Les Communes dans chaque District doivent donc proposer leurs projets au CLD, pour avoir le financement de ce Fonds d’appui.

M.R. dans L'Express de Madagascar
... la politique nationale pour la filière bambou à Madagascar. « Cette politique vise, entre autres, la sauvegarde ainsi que la multiplication des ressources, par le biais d’un plan d’aménagement des terrains à planter et le mode de plantation à adopter. Elle aura aussi comme fonction de valoriser le bambou dans son utilisation. Les recherches effectuées à l’étranger ont prouvé que les feuilles du bambou, employées dans l’élevage bovin, ont contribué à une augmentation de 12% de la production laitière. Une convention de partenariat entre l’Inbar, le Programme de Soutien aux Pôles de Micro-Entreprises Rurales et aux Economies Régio­nales de Madagascar (Prosperer), et le Fiompiana fambolena Malagasy Norvéziana (Fifa­manor) est déjà signée
International network for bamboo and rattan

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Si à l’indépendance, le pays a compté 1 zébu pour 1 personne, la population humaine à Madagascar compte maintenant environ 23 millions d’âmes alors que le cheptel bovin est estimé à 9 millions de têtes. (..)  Si l’on se réfère aux statistiques du Réseau des observatoires ruraux (ROR), 63% des ménages dans la province de Toliara estiment que l’incidence de vols de zébus s’est amplifiée en 2013, ce qui correspond à une forte progression de 7 points entre 2012 et 2013. Puis, le taux des ménages victimes de vol de leur cheptel a augmenté de 11% toujours en 2013, contre 3% en 2011. Depuis, la situation empire...

Mikama - August 23 2016

R.Edmond dans Midi Madagasikara
Notons que  la prévision de production pour cette reprise est de 9000 à 12.000 tonnes de sucre par an et de 10.000 litres d’alcool pure par an.  L’unité sucrière de Brickaville dispose d’une capacité de production de  50T de cannes à sucre par heure. Il s’agit de sucre conventionnel au marché local. Actuellement, la région de Brickaville dispose de 250 hectares de surfaces plantées mais l’objectif est de mettre en place 400 ha supplémentaires avec un rendement de 60 tonnes à l’hectare.

M.R. dans L'Express de Madagascar
26% des enfants nés 28 jours après leur naissance meurent. C’était une statistique enregistrée en 2012, selon le rapport du ministère de la Santé publique lors de l’atelier de validation de la politique nationale de la santé, la semaine dernière... La mortalité infantile n’a cessé d’augmenter. Elle est passée de 42% en 1997 à 62% en 2012.

Arh. dans NewsMada
Madagascar produit en moyenne 6.000 tonnes de cacao par an. Mais cette offre est loin de satisfaire la demande, puisque cela ne représente pas plus de 0,2% de la production mondiale. (..) Comme dans presque tous les filières (vanille,  café,  épices), la filière cacao est détenue par une poignée de collecteurs/exportateurs qui imposent leurs règles.  « Les collecteurs/exportateurs achètent les fèves entre 5.000 et 7.000 ariary le kilo au niveau des producteurs/préparateurs. Pourtant, ils peuvent les vendre trois à quatre fois plus sur le marché international », déplore Armand Zafilaza, coordonnateur général de l’ONG Sorogno à Ambanja.

Dom dans Madagascar Matin
La loi sur l’éthanol améliorera, en effet, l’économie rurale puisqu’il concerne la production de canne à sucre, ensuite la fabrication de l’énergie verte. La légalisation de toutes les distilleries illicites, avec contrôle stricte des normes de fabrication de l’éthanol, va augmenter le gain des producteurs puisqu’ils pourront vendre à la fois de l’alcool respectant la norme de consommation et de l’éthanol très recherché en tant que matière première de la fabrication du carburant vert, du combustible ainsi que de produits pharmaceutique.

Mikama - August 22 2016

Dans L'Express de Madagascar
Les objectifs quantitatifs indicatifs, que les parties prenantes du secteur ont été définis lors des consultations pour l’élaboration de la NPE, sont les suivants :
• Un taux d’accès à une source d’éclairage moderne (c’est-à-dire par une connexion électrique, un panneau solaire, ou une lampe solaire) de 70%, contre 15% au moyen de 2 500 MW installés supplémentaires par rapport à 2015;
• Un taux de pénétration des foyers de cuisson améliorés (c’est-à-dire les foyers améliorés au bois de chauffe ou au charbon de bois, au GPL, à éthanol, à briquettes, ou autres alternatives au charbon et au bois) de 71%, contre moins de 4% aujourd’hui, l’application de techniques de transformation performantes (100% du bois certifié d’origine durable est transformé par des meules de carbonisation avec un rendement supérieur à 20%), et un programme de reboisement à vocation énergétique.
• Un taux de pénétration d’équipements d’efficacité énergétique pour les utilisations thermiques commerciales et industrielles de 60%, alors que ces équipements sont largement absents de Madagascar aujourd’hui.
Ref: L’intégrité de la NPE est consultable à l’adresse suivante :
http://www.ore.mg/Publication/Rapports/NouvellePolitiqueDel’Energie.pdf

Arh. dans NewsMada
Madagascar compte près de 10.000 gens de mer initiés au métier. 6.000 d’entre eux possèdent des brevets alors que près du trois quart chôment, outre ceux qui partent à l’étranger.
L’Ecole nationale de l’enseignement maritime (Enem) et le Centre de formation maritime (Cefomar) à Mahajanga sont les établissements habilités à former des gens de mer au commerce, à la pêche et à l’administration maritime en vue de l’obtention d’un brevet. Selon les membres du Syndicat général maritime de Madagascar (Sygmma), entre 2008 et 2014, l’Enem a octroyé des formations d’initiation maritime et de sécurité de base, sans que les diplômés soit promus à un quelconque poste de travail. Pourtant, 800 navires en moyenne accostent chaque année dans tous les ports de l’île.
«Des milliers d’hommes et surtout de jeunes Malgaches possèdent un brevet. Cependant, les offres pour la profession de gens de mer se font rare pour les marins malgaches

J.L.R. dans Madagascar Matin
Ce sont la plateforme de compostage, les bâtiments, le bassin d’enfouissement des déchets ultimes. La plateforme de compostage s’étend sur une surface bétonnée de 8 000 m2 et pourra traiter près de 10 000 tonnes de déchets organiques pour une production annuelle entre 2 000 à 4 000 tonnes de compost. Les bâtiments, quant à eux, accueilleront respectivement une unité de fabrication de briquettes combustibles et serviront de stockage des matériaux recyclables.

D.H.R. dans La Vérité
L’atelier de construction navale de Mananjary a été créé en 1982. Il produit des barges et des pousseurs qui assuraient le transport de marchandises entre Mananjary et Toamasina via le canal des Pangalanes. Cet atelier construit également des catamarans, des vedettes rapides, divers ouvrages métalliques et de menuiserie. Il est de nouveau opérationnel grâce à l’Institut malgache d’ innovation et contribue au développement de l’emploi local.
La réouverture du canal des Pangalanes figure également parmi les projets prioritaires dans le plan de développement régional.

Mikama - August 10 2016

D.H.R. dans La Vérité
Dans le cadre d’un partenariat « public-privé », le projet de mise en place d’un central hybride combinant les ressources éoliennes et solaires a vu le jour à Joffreville, Antsiranana. L’Agence de développement de l’électrification rurale, le projet Pôle intégré de croissance sont les promoteurs de ce projet. De nombreux panneaux solaires y seront bientôt installés. La Commune bénéficiaire du projet se charge des équipements comme les fils conducteurs, l’installation des poteaux. Son coût est estimé à environ 100 millions d’ariary.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Afin de maintenir la couverture des besoins, le programme d’alimentation scolaire nécessite des ressources financières additionnelles. Autrement, 150.000 enfants sur les 300.000 déjà bénéficiaires du programme risquent d’être privés de repas scolaires pour l’année scolaire 2016/2017. Et le PAM de préciser que les besoins pour la prochaine année scolaire est d’environ 4,6 millions de dollars.

Randria M. dans Madagascar Tribune
Lors de la Foire internationale de l’économie rurale (Fier Mada), la société Obio Hamy a exposé sa production d’éthanol à base de manioc avec les réchauds correspondants. C’était une étape de mise en connaissance avant son intégration sur le marché. Le litre sera vendu à un prix de 3000 Ariary, avec une capacité de cuisson de 5 à 8 h. Appuyé par le projet Prosperer, la société a été créée en 2015. Elle produit 1.000 l d’éthanol par jour, une offre pour 2.000 foyers. On peut produire 1l d’éthanol à partir de 2,5 kg de manioc. (..) Mais il y a aussi la mise en place des unités de transformation d’éthanol à base de canne à sucre...  production est de 500 litres par jour, à partir de 6,5 tonnes de canne à sucre. Mais au fur et à mesure de l’avancement de l’unité, cela peut atteindre 2000 litres par jour, avec 26 tonnes de canne à sucre.

Hajatiana R/Mamisoa dans NewsMada
Le lancement de la Semaine nationale pour l’allaitement maternel (Snam) a été lancé officiellement  hier, à Antsirabe. Le taux de cette méthode a baissé de 41% depuis 2012 contre 60% en 2003.... L’usage d’un substitut du lait maternel ne doit se faire qu’à partir d’une transcription médicale. «Environ 5% des entreprises ne respectent pas le code de travail. Une mère a droit à une heure de temps d’allaitement tous les jours durant 15 mois après son accouchement»...

Mikama - August 9 2016

Patricia R. dans La Vérité
Près de 4,4 millions de kits seront distribués pour l’année scolaire 2016-2017. Chaque élève en Cp1 aura un sac à dos tandis que les autres, du Cp2 (10e) jusqu’en Cm2, recevront un emballage en plastique, outre les fournitures.

Nirina Rasoanaivo . dans Midi Madagasikara
ONG FAMI : Plus de 300 enfants rachitiques diagnostiqués chaque année (..)  Le rachitisme nuit au développement des muscles, du crâne et des dents. Les enfants qui en souffrent peuvent difficilement marcher. Ces enfants viennent de plusieurs régions de la Grande île comme de Vakinankaratra, de Melaky, de Menabe, d’Itasy ou encore de Bongolava.

Régis Kabary dans Madagascar Matin
Selon ce rapport, sur 926 indicateurs mis en place, 46 % seulement ont été atteints ou plutôt dont la réalisation effective est supérieure ou égale à la prévision des objectifs. (..) Et comme pour confirmer la chose, 58,60 % des dépenses publiques sont affectées aux dépenses de soldes, c’est-à-dire au paiement des salaires des fonctionnaires, alors que seulement 8,72 % du budget général de l’Etat concerne les dépenses d’investissement. En ce qui concerne la part des collectivités publiques, les dépenses d’investissements sont tout simplement de 0,00 %, ce qui démontre d’ailleurs la centralisation des ressources financières du régime.

Randria M. dans Madagascar Tribune
Le prix d’un kilo de la vanille verte auprès des producteurs malgaches est passé de 70 000 Ariary l’année 2015 à 120 000 Ariary actuellement. Pour la vanille noire, le prix s’est élevé à 500 000 Ariary, si c’était aux environs de 300 000 Ariary à 400 000 Ariary l’année dernière. Cette spéculation se remarque ainsi sur le marché international, si le prix d’un kilo de gousses de vanille était de 95 Dollars en 2015, cela est passé à 220 Dollars actuellement et pourrait s’élever à 300 Dollars pour l’année 2017. (..) Sur le plan international, les normes exigent que le taux de vanilline se situe entre 1,5 et 1,8%, bien traitée, la vanille de Madagascar peut atteindre jusqu’à 2,5%. Pourtant à cause des récoltes précoces au mois de mai, par crainte de l’insécurité dans les régions comme la Sofia, Atsinanana, Atsimo Atsinanana et Vatovavy Fitovinany, le taux de vanilline a baissé de 1,2%.

Mikama - August 8 2016

P.R. dans La Vérité
Selon les informations, la banque compte actuellement un réseau de 88 agences réparties dans diverses localités du pays, sans oublier ses 2 centres d’affaires dont l’un implanté à Ivandry. D’un autre côté, plus de 90 % des 650 000 comptes ouverts à la Boa sont actifs. Aussi, plus de 20 % des clients du groupe Boa sont à Madagascar.

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Bref, l’humanité a déjà consommé, au huitième mois de l’année, plus que ce que la planète peut produire et renouveler sur toute l’année. (..) Le mode de production et de consommation des humains sont évidemment les raisons de cette surconsommation. En huit mois, l’humanité a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts sur l’ensemble de la planète peuvent absorber en un an. Rien qu’en diminuant de 30% les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, le jour du dépassement serait le 16 septembre en 2030.

R.Edmond.dans Midi Madagasikara
Selon ce rapport [rapport mondial sur la compétitivité du Forum économique mondial.], Madagascar est encore classé 130e sur 144 pays au niveau mondial. A l’échelle africaine, notre pays se situe à la 30e place, juste  derrière le Liberia et devant la Mozambique, le Malawi, le Burundi, la Sierra Leone, la Mauritanie, le Tchad  et la Guinée. Un classement  stationnaire en somme pour la Grande île puisque c’est le même que celui de 2014. (..) A l’échelle africaine, l’Ile Maurice arrive en tête des pays les plus compétitifs en Afrique et se trouve au 49e rang mondial.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
... à cette Ong [Lalana] de dire qu’en 2013, « les routes en bon état ne représentaient plus que 10% du réseau routier ». Avant de rapporter que la proportion des Communes accessibles par voie de surface était estimée à 40%. Or, les routes rurales occupent les 72% du territoire national. L’absence de structures en appui à la gestion des routes rurales et le manque de ressources financières (aléatoires et irrégulières), ont causé ces états de dégradation. Et à cela s’ajoute le manque de compétences techniques au niveau local.

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
Un autre combustible vert sur le marché. La société Obio Hamy a officiellement présenté son produit : de l’éthanol à base de manioc, au grand public durant la Foire internationale de l’économie rurale (Fier Mada) qui se tient à Mahamasina depuis mercredi. Exposé avec le combustible, le réchaud a séduit les visiteurs. (..) À 3 000 ariary le litre, pour une durée de cuisson de 5 h à 8h, le combustible semble, certes, plus cher que le charbon de bois, mais est clairement plus économique que le gaz domestique.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Certes, ces projets sont cofinancés par le gouvernement malagasy et les bailleurs de fonds, mais ce sont ces derniers qui y apportent la contribution la plus importante. Or, il est rare que ces projets produisent des résultats efficaces et pérennes. Rappelons le Projet national de vulgarisation agricole (PNVA) des années 90-2000, le Projet sectoriel de développement rural (PSDR) et bien d’autres financés essentiellement par la Banque mondiale, l’Union européenne, des organisations onusiennes… Actuellement toutefois, 50% des ménages paysans ne bénéficient d’aucun service de vulgarisation agricole. Ils ne peuvent donc pas pratiquer des techniques améliorées pour accroître leur rendement. Toutefois, les projets agricoles comme les autres projets de développement sont financés à coup de dettes à rembourser par les générations actuelles et futures.

Arh.  dans NewsMada
La vulgarisation de nouvelles techniques de riziculture exige davantage l’utilisation de machines agricoles. De plus en plus d’exploitants agricoles investissent dans les équipements, à commencer par les petites machines comme les charrues à bœuf jusqu’aux grands engins agricoles comme les tracteurs qui demeurent encore difficiles à acquérir pour le commun des agriculteurs.

Mikama - August 2 2016

Navalona R. dans Midi Madagasikara
... une campagne de plantation de plus de 7 000 palétuviers a été effectuée dernièrement dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Mangrove. Initiée par le WWF Madagascar en partenariat avec le réseau MIHARI (Mitantana Harena an-dRanomasina avy eny Ifotony), la campagne regroupe des communautés de pêcheurs. L’objectif est de conserver les aires marines protégées qui sont gérées par des communautés locales. Il faut savoir que plus de 12,000 km2 de côtes et zones marines de Madagascar sont actuellement sous la gestion des communautés locales de base à travers cette initiative de WWF et Blue Ventures.

Riana dans NewsMada
Les communes de Morarano Antongona, Antanamboloe, Ambohimasina et Ambohitrambo ont en effet bénéficié de l’appui technique du programme d’agriculture biologique et SRI Avotra, financé par l’ONG Codegaz. La production rizicole moyenne dans les quatre communes est de 11 tonnes par ha l’an dernier. Certains paysans sont même parvenus à produire 15 tonnes de riz par ha...

Mikama - August 1 2016

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Madagascar a déjà ratifié la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (Cirdph), fruit des efforts menés par les diverses associations et Ong qui luttent pour la promotion des droits des personnes handicapées pendant plus d’une dizaine d’années. Pourtant, le combat des personnes en situation de handicap (PSH) continue toujours. (..)  Malgré les différents programmes mis en œuvre par l’Etat malgache, seule une PSH sur 20 est acceptée aux tests d’embauche. Et pire, les personnes handicapées n’ont pas non plus leur place au sein des entreprises privées. Même avec leur certificat ou leurs diplômes de fin d’études, elles sont souvent jugées incompétentes par bon nombre d’entreprises privées malgaches.

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
Raffermir le climat des affaires et favoriser l’attrait des investissements à Mada­gascar. Financé par le PNUD depuis 2014 jusqu’à son opérationnalisation, le guichet unique à l’exportation (GUE), créé et conçu par le ministère du Commerce, en collaboration avec l’ITBM, a été lancé officiellement vendredi dernier. Regroupant en un endroit les différents départements ministériels concernés par les procédures administratives liées à l’exportation .. « Force est de constater que d’après le statistique de la Banque mondiale, les exportations de Madagascar étaient de 33,2% du PIB en 2015, contre 29,1% pour l’Afrique subsaharienne et 29,3% pour la moyenne mondiale...

Dani Rodrik dans NewsMada
... la croissance rapide a été le résultat d’une augmentation massive des investissements publics, de 5% du PIB dans les années 1990 à 19% en 2011 : soit le troisième taux le plus élevé du monde. Le gouvernement éthiopien s’est livré à une frénésie de dépenses, dans la construction de routes, de chemins de fer, de centrales électriques et dans système de conseil agricole qui a amélioré considérablement la productivité dans les zones rurales, où vivent la plupart des pauvres. Les dépenses ont été partiellement financées par l’aide étrangère et en partie par des politiques hétérodoxes (comme la répression financière) en canalisant l’épargne privée vers le gouvernement. En Inde, la croissance rapide est également soutenue par une augmentation substantielle des investissements, qui se situe actuellement à environ un tiers du PIB. Une grande partie de cette augmentation provient de sources privées, ce qui témoigne d’une détente progressive des entraves qui pesaient sur le secteur des entreprises depuis le début des années 1980. Mais le secteur public continue de jouer un rôle important. Le gouvernement a dû intervenir suite à l’échec des investissements privés et de la croissance des salaires nominaux au cours des dernières années...  La croissance annuelle du PIB est censée rester supérieure à 4% en 2015, dans une région où la production globale est en baisse (de 0,3%, selon  les dernières prévisions du Fonds monétaire international). Une grande partie de cela a à voir avec les investissements publics, que le Président Evo Morales considère comme le moteur de l’économie bolivienne. De 2005 à 2014, le total des investissements publics a  plus que doublé par rapport au revenu national de 6% à 13% et le gouvernement a l’intention de faire augmenter ce taux au cours des prochaines années.