Mikama - August 1 2016

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Madagascar a déjà ratifié la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (Cirdph), fruit des efforts menés par les diverses associations et Ong qui luttent pour la promotion des droits des personnes handicapées pendant plus d’une dizaine d’années. Pourtant, le combat des personnes en situation de handicap (PSH) continue toujours. (..)  Malgré les différents programmes mis en œuvre par l’Etat malgache, seule une PSH sur 20 est acceptée aux tests d’embauche. Et pire, les personnes handicapées n’ont pas non plus leur place au sein des entreprises privées. Même avec leur certificat ou leurs diplômes de fin d’études, elles sont souvent jugées incompétentes par bon nombre d’entreprises privées malgaches.

Rado Andriamampandry dans L'Express de Madagascar
Raffermir le climat des affaires et favoriser l’attrait des investissements à Mada­gascar. Financé par le PNUD depuis 2014 jusqu’à son opérationnalisation, le guichet unique à l’exportation (GUE), créé et conçu par le ministère du Commerce, en collaboration avec l’ITBM, a été lancé officiellement vendredi dernier. Regroupant en un endroit les différents départements ministériels concernés par les procédures administratives liées à l’exportation .. « Force est de constater que d’après le statistique de la Banque mondiale, les exportations de Madagascar étaient de 33,2% du PIB en 2015, contre 29,1% pour l’Afrique subsaharienne et 29,3% pour la moyenne mondiale...

Dani Rodrik dans NewsMada
... la croissance rapide a été le résultat d’une augmentation massive des investissements publics, de 5% du PIB dans les années 1990 à 19% en 2011 : soit le troisième taux le plus élevé du monde. Le gouvernement éthiopien s’est livré à une frénésie de dépenses, dans la construction de routes, de chemins de fer, de centrales électriques et dans système de conseil agricole qui a amélioré considérablement la productivité dans les zones rurales, où vivent la plupart des pauvres. Les dépenses ont été partiellement financées par l’aide étrangère et en partie par des politiques hétérodoxes (comme la répression financière) en canalisant l’épargne privée vers le gouvernement. En Inde, la croissance rapide est également soutenue par une augmentation substantielle des investissements, qui se situe actuellement à environ un tiers du PIB. Une grande partie de cette augmentation provient de sources privées, ce qui témoigne d’une détente progressive des entraves qui pesaient sur le secteur des entreprises depuis le début des années 1980. Mais le secteur public continue de jouer un rôle important. Le gouvernement a dû intervenir suite à l’échec des investissements privés et de la croissance des salaires nominaux au cours des dernières années...  La croissance annuelle du PIB est censée rester supérieure à 4% en 2015, dans une région où la production globale est en baisse (de 0,3%, selon  les dernières prévisions du Fonds monétaire international). Une grande partie de cela a à voir avec les investissements publics, que le Président Evo Morales considère comme le moteur de l’économie bolivienne. De 2005 à 2014, le total des investissements publics a  plus que doublé par rapport au revenu national de 6% à 13% et le gouvernement a l’intention de faire augmenter ce taux au cours des prochaines années.

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