Mikama - May 31, 2018

Dans Relief Web
The main goal of this analysis is to provide the Government with elements for setting up a shock responsive national social protection system. Madagascar currently has several cash transfer programmes, implemented by the Government as well as humanitarian agencies. These include both development and emergency response programmes. In the past, there have been coordination efforts among the different implementing agencies, however, these efforts are not systematic and significant challenges still remain as to coordination, especially with regard to emergency response. Therefore, the Government wishes to develop a strategy for a better harmonization of the various cash transfer interventions in Madagascar.
This report has two sections. The first analyzes the Government’s social safety nets programme as a developmental response to a chronic situation of vulnerability of the population. Section 2 focuses on the use of cash transfers as emergency response.
Download report here
https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/1525264525.MDG_CASH-TRANSFER-STUDY.pdf

Mirana Ihariliva dans NewsMada
Les programmes sectoriels en partenariat public-privé seront mieux assurés. L'Unité Partenariat Public-Privé (PPP) a été mise en place par décret en 2017  (..) Le moindre détail des projets, tels son état bancable, structurant ou soutenable en finances publiques, douanières et fiscales est à étudier. Le projet doit, entre autres, être en mesure d'apporter un revenu en monnaie locale structurée pour être reconverti dans la monnaie d’emprunt généralement en devises étrangères. La concession des aéroports de Nosy Be et d'Ivato a été citée en exemple. Le contrat de mise en concession de ces deux principaux aéroports est le premier qui a été signé dans le contexte actuel avec plus de 200 millions d’investissements fermes, dont 70 % levés auprès de cinq établissements financiers de renommée internationale, dont IFC du Groupe de la Banque Mondiale, DBSA, PROPARCO, EAIF et la CA-CIB. « Le contrat est une référence sur le continent, car il regroupe à la fois un concepteur  qui est la société Bouygues Bâtiment International, un constructeur national, Colas Madagascar S.A,  un exploitant aéroportuaire, Aéroports de Paris International et un fonds d’investissement, et la société Ravinala Airports S.A », détaille encore le directeur Christian A. Assomany. La redevance fixe forfaitaire de 3 millions d’euros par an, issue de la concession des deux aéroports va permettre alors, à l’Adema, d’investir et de se concen­trer sur les dix autres aéroports nationaux. Le concessionnaire versera jusqu’à la moitié de ses bénéfices redistribuables à l’État, pendant la durée de concession.

Arh. dans NewsMada
Soutenir des investissements durables grâce à une fiscalité stable, intégrer l’industrie locale dans les chaînes de valeur et l’économie régionale, encourager la création d’emplois formels et attirer les investissements. Tels sont les objectifs fixés par la Loi n°2017-047 sur le développement de l’industrie (LDI) de Madagascar, ayant fait l’objet d’une séance de présentation, hier, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA). (..) «La LDI essaie de privilégier les industriels qui veulent utiliser des sources d’une certaine capacité, étant donné le problème d’approvisionnement en énergie à Madagascar.  ... Les avantages fiscaux sont prévus dans la Loi de finances de l’année et font l’objet d’une clause de stabilité de huit ans.». (..) A terme, il est question de porter la part de l’industrie à plus de 25% du produit intérieur brut (PIB) qui, jusque-là, n’a jamais dépassé les 15%.

Riana R. dans NewsMada
«Un demi-hectare de rizières peut donner 6 tonnes de riz et 1,4 tonne de poissons en même temps. Car, il faut savoir que l’élevage de poissons dans les rizières augmente en même temps le rendement rizicole», a affirmé  un pisciculteur de la commune rurale de Tsiafahy.  (..) Selon les chiffres du Programme sectoriel agriculture élevage pêche (PSAEP), la production de poissons d’eau douce dans le pays est de l’ordre de 13 704 tonnes. Il est évident que cette production est largement en-dessous du potentiel du pays qui dispose de près de 160.000 ha de plans d’eau propices à la pisciculture et de 150.000 ha de rizières irriguées favorables à la rizipisciculture.

Mikama - May 30, 2018

Navalona R.  dans Midi Madagasikara
L’objectif consiste à mettre en pratique une méthodologie mondialement reconnue afin de suivre les flux financiers de ce secteur au niveau national. Pour le cas de Madagascar, « un besoin de financement de l’ordre de 195 millions USD par an a été identifié pour développer le secteur EAH suite à la présentation des rapports sur les données financières entre 2013 et 2015 » (..) Cependant, le budget national consacré à ce secteur reste encore très faible, soit à peu près 24 millions USD en 2016, d’après les résultats du GLAAS (Global Analysis and Assessment of Sanitation and Drinking Water) publiés l’an dernier. En outre, 38% seulement des besoins en investissement pour ce secteur ont été financés. Le niveau de participation des usagers et des communautés dans la planification des programmes WASH est également faible.

Arh. dans NewsMada
Le coup d’envoi pour l’extension des interventions du Programme de lutte anti érosive, aujourd’hui à sa quatrième phase (PLAE IV), a été donné. Le PLAE IV vise à contribuer, de façon durable, à l’approvisionnement des ménages urbains et ruraux en bois énergie/charbon de bois, à la protection des sites agricoles contre l’érosion, à l’augmentation des revenus des groupes cibles et à la réduction des pressions sur les forêts naturelles.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour la région Sofia, la mise en place de 2.000 hectares de reboisement et de dispositifs de lutte contre l’érosion est prévue sur une superficie de 450 hectares, avec l’implication de nombreux reboiseurs et paysans.

Arh. dans NewsMada
A Madagascar, le poisson issu de la pêche continentale est une denrée de moins en moins disponible du fait de la croissance démographique et de la forte diminution des captures qui variaient de 130.000 t en 2010 et 95.000 t en 2014, selon la FAO. Aussi, la consommation annuelle est faible (4,6 kg/habitant en 2014), toujours selon la FAO et le prix du poisson est élevé (entre 10.000 et 15.000 Ar/kg actuellement).

Riana R. dans NewsMada
La région d’Alaotra Mangoro s’est doté d’un Fonds de développement agricole régional (FDAR), qui a été inauguré les 24 et 25 mai. Il s’agit du 15e FDAR mis en place au niveau national. Le projet est financé à hauteur de 7 millions d’euros, par l’Agence française de développement (AFD), à travers le Projet d’amélioration de la productivité agricole à Madagascar (Papam). (..) Le Fonds de développement agricole s’étend aujourd’hui sur 15 régions de Madagascar, avec l’objectif de couvrir toutes les régions d’ici 2020. Il prévoit également de permettre à 30% des producteurs répartis au niveau national d’avoir accès aux services agricoles. Créée sous le statut d’Etablissement public administratif en 2012, la Direction générale du FDA a été mise en place en 2016. Mais entre 2009 et 2015, les  FDA régionaux pilotes ont reçu 35.000 demandes. Et plus de 75 % ont pu être satisfaites pour un montant d’environ 35 milliards ariary avec plus de 550.000 bénéficiaires.

Mikama - May 29, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Quelques mille sept- cent producteurs de vanille sont désormais incités à payer des impôts. Le groupement d'intérêt économique (GIE) Sahanala et la direction générale des Impôts (DGI) ont officialisé leur collaboration dans ce sens. Le GIE Sahanala a été créé pour réunir au sein d’une  plate-forme les producteurs engagés dans l’agriculture biologique et les opérateurs privés soucieux de l’environnement. Trois cent tonnes de vanille sont produites par le GIE chaque année, 80% s'exportent. « Les paysans producteurs doivent être en règle vis-à-vis de l'administration fiscale. (..) On assistera à une augmentation de 5% du chiffre d'affaires. Cinq milliards d'ariary pourront être obtenus avec cette imposition des producteurs de vanille »

Dans La Gazette de la Grande Ile
La Banque Africaine de Développement (BAD) contribue, actuellement,  au financement des coûts du Programme de Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes dans l’Agriculture et l’Agro-industrie. (..)  Le projet va sur 3 années former 410 agripreneurs dans les différents centres d’incubation. On anticipe que 5% des jeunes ne vont pas arriver au terme de leur formation, 10% vont partir à la recherche d’emplois rémunérés dans le secteur et, 85% vont effectivement s’installer comme chefs d’entreprises. Au total le projet va créer environ 370 entreprises sur une période de 3 ans. En outre, il est souligné par la BAD que chaque entreprise va employer en moyenne 5 personnes soit au total 1750 emplois directs auxquels il faut ajouter 41 agripreneurs salariés. (.._) De tout ce qui précède, il est dit que le projet affiche un taux de rentabilité économique de 25% et un taux de rentabilité interne de 22% avec des valeurs nettes actuelles de 2,135 milliards d’Ariay et 1,875 milliards d’Ariay respectivement.

Riana R. dans NewsMada
Le recouvrement fiscal de la Direction des impôts, durant le premier trimestre 2018, a atteint les 594 milliards d’ariary, soit un taux de réalisation de 102, 53 %, contre une prévision de 579, 54 milliards d’ariary. (..) En fait, l’application de ce nouveau régime fiscal a entraîné une hausse de 20% sur  les recettes recouvrées en matière d’impôt synthétique pour les trois premiers mois de l’année. Pour l’ensemble des 101 centres fiscaux au niveau national, la réalisation a augmenté de 26,20% par rapport à la même période durant l’année 2017.  (..) Mais un long chemin reste à faire pour la fiscalisation des activités informelles au niveau national. D’après le directeur général des impôts, Youri Garris Razafindrakoto, «60% des entreprises dans tout Madagascar oeuvrent encore dans l’informel...

Mikama - May 28, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Cela fait déjà trente ans, soit du temps de SOMALAC, que les infrastructures d’irrigation du périmètre PC 23 dans la région d’Alaotra Mangoro ont été réhabilitées. (..) Mais un projet de réhabilitation du système d’irrigation de cette vallée du sud-ouest du lac Alaotra, financé par le gouvernement japonais via la JICA, a été lancé vendredi dernier dans la commune rurale d’Ambodirano, district d’Amparafaravola. Il s’agit notamment d’un don d’une valeur de 27 millions USD  en vue d’améliorer l’irrigation et le drainage de 10 000 ha de rizières. Meilleure production. En outre, les travaux d’aménagement du PC 23 concernent également la réhabilitation des canaux d’irrigation d’une longueur de 60 km et des pistes rurales de 80km, ainsi que des quatre têtes de prises. Près de 5 000 ménages d’exploitants agricoles en bénéficieront. Ces travaux dureront trois ans... Par ailleurs, Alaotra Mangoro fait partie des quatre régions d’intervention du projet PAPAM (Projet d’Amélioration de la Productivité à Madagascar), financé par l’Agence Française de Développement à hauteur de sept millions d’Euros pour une durée de quatre ans.

Arh. dans NewsMada
La Diana et la Sava sont les fiefs du cacao malgache, principalement à Ambanja et dans la vallée du Sambirano. Les 90% du cacao qu’exporte la Grande île, viennent de ces régions avec une production annuelle moyenne de 6.000 tonnes, soit 0,2% de la production mondiale qui sont loin des quelques deux millions de tonnes de la Côte d’Ivoire. Ce qui place Madagascar au rang de vingtième producteur mondial et ce, malgré une qualité bénéficiant déjà du label <em>«cacao fin</em>» de l’International cocoa organization – UK (ICCO). Toutefois, les producteurs de la région, soit près de 80% de la population, rencontrent de nombreuses difficultés... Comme dans presque toutes les filières telles que le litchi, le café, les épices, le cacao est détenu par une poignée de collecteurs/exportateurs qui imposent leurs règles.

Mikama - May 25, 2018

Dans Mongabay
The government of Madagascar committed to tripling its protected area system at the World Parks Congress in Durban, South Africa in 2003. By 2016, protected area coverage in the country had actually quadrupled, from 1.7 to 7.1 million hectares. Whereas most protected areas (PAs) established in Madagascar prior to 2003 were managed solely by the Malagasy government, post-2003 PAs adopted a variety of new management and governance systems. (..) “Madagascar is a fascinating place to study protected areas (which are our most important conservation strategy, covering 15% of the planet’s land surface) because i) it is one of the world’s top conservation priorities due to unparalleled levels of endemism, ii) it is one of the poorest countries on Earth, with a 70% rural population that often depend heavily on natural resources... “An improved understanding of contemporary PA management is critical to inform policy, orient research agendas and generate best practice, and thus ensure that PAs are effectively managed in line with requirements of the Convention on Biological Diversity (CBD),” they write. “This is particularly pressing as CBD signatories are expected to extend their PA portfolios to cover 17% of terrestrial and inland water areas and 10% of coastal and marine areas by 2020.”



Mikama - May 24, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Des chercheurs ont exposé des résultats de leurs récents travaux tels que des phytomédicaments testés et en attente de l’Autorisation de Mise sur le Marché, laquelle est requise pour toute forme de commercialisation des produits issus des recherches menées au sein du CNARP. L’inventaire des plantes médicinales à Madagascar a été réalisé, faisant suite à la mise en disponibilité de la Pharmacopée de l’Alaotra, et à celle de l’Ambongo. Le CNARP a un herbier de références, très important pour les recherches pharmaceutiques, avec 15 246 spécimens répartis en 4 236 espèces, 1 326 genres et 233 Familles. « Cependant, beaucoup reste encore à faire, vu l’immense biodiversité de Madagascar », reconnaît Michel Alain Ratsimbason, directeur du CNARP.

Luz Razafimbelo dans Midi Madagasikara
Ambatovy en quelques chiffres
 Huit milliards de dollars d’investissement, ce qui fait d’Ambatovy le plus grand IDE (investissement directe étranger à Madagascar.
320 ha : c’est la superficie de l’Usine d’Ambatovy à Toamasina. Utilisant la technologie hydrométallurgie ; celle-ci comprend trois (3) grandes catégories d’usines : l’usine de lixiviation acide sous pression et la raffinerie.
Ambatovy est un grand contributeur à l’économie nationale grâce surtout aux valeurs ajoutées économiques apportées par le raffinage des métaux à Toamasina :
9 000 emplois directs et des milliers d’emplois induits
240 millions de dollars d’achats locaux en 2017
Plus de 3,3 milliards de dollars de contrats et d’achats locaux depuis 2007
Plus de 550PME locales ont collaboré avec Ambatovy en 2017.
32 %. Les produits miniers d’Ambatovy (nickel et cobalt), représentent 32% des recettes d’exportation de Madagascar.
1er .Ambatovy est le premier pourvoyeur de devises étrangères à Madagascar.

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Les travaux de recherche ne visaient pas particulièrement un besoin réel de la communauté dans le domaine du travail ou pouvant engendrer des investissements entrepreneuriaux, ils étaient effectués pour marquer la fin d’un cycle d’études. Fort heureusement, certaines recherches répondent au besoin du chercheur d’assouvir ses curiosités intellectuelles et cela peut, par ailleurs, correspondre à un besoin d’une communauté et d’une entreprise. (..) Outre la valorisation de la recherche, l’enseignement de base reste un problème de taille. Le défi est-il possible à relever lorsque 14% des jeunes ne sont pas scolarisés (d’après l’Institut National de la Statistique) et que près de 70% ne dépassent pas le niveau primaire ?

Mikama - May 23, 2018

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le CNARP mène des recherches pharmaceutiques aboutissant à des résultats satisfaisants. Certains produits sont déjà sur le marché Commercialisés. Faisant partie des neuf centres nationaux de recherches, le Centre national d'application de recherche pharmaceutique (CNARP) se spécialise dans la recherche de matières premières favorables à des recherches pharmaceutiques. Des produits sont déjà commercialisés et/ou prêts à être commercialisés, à l'issue des recherches effectuées par le CNARP, en 40 ans d'activités dans le pays.<br />
Le « Senna Alota », un produit bio à utiliser pour le traitement et le soin de la peau, particulièrement efficace pour soigner le teigne (hodi-potsy), ou encore le LOO2, un « tambavy » à qui on attribue une efficacité dans l’entretien et l’amélioration de l’état de santé en général, figure parmi les résultats des recherches à compter à l'actif du CNARP.

R.S.. dans Midi Madagasikara
« Avec une réalisation de 594,32 milliards d’Ar contre une prévision de 579,54 milliards d’Ar, l’objectif est atteint et même dépassé pour ce premier trimestre 2018 ». Ces chiffres sont du directeur général des Impôts, Razafindrakoto Iouri Garisse qui n’a pas manqué d’encourager ses collaborateurs malgré le contexte qui prévaut actuellement. Avec un taux de réalisation de 102,53%, c’est un surplus de 14,66 milliards que la DGI a engrangé en ce début d’année. Par rapport à 2017, les Recettes Fiscales Intérieures (RFI) ont connu une croissance de 22,29% tirée principalement par la croissance positive des impôts et taxes sur les revenus qui se sont renforcés au cours du premier trimestre 2018 et l’apport de la TVA.

Luz Razafimbelo dans Midi Madagasikara
Selon un communiqué émanant de la Banque mondiale, un crédit de 75 millions de dollars vient d’être accordé à Madagascar, pour la réalisation du projet PRODUIR (Projet de Développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo). Ce projet impactera positivement sur la vie de 650 000 habitants de la capitale, notamment ceux issus des quartiers défavorisés du premier et du quatrième arrondissement. PRODUIR améliorera ou rénovera les infrastructures de drainage et d’assainissement urbain, les services publics et les actions promouvant la résilience de la population vulnérable des quartiers en difficulté d’Antananarivo.

Mikama - May 22, 2018

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le début de l’année 2018 est marqué par une hausse mitigée des opérations d’importation. Ainsi, mentionne le dernier tableau de bord des douanes, par rapport à la situation du premier trimestre 2017, on enregistre une augmentation de +21% en termes nominaux. Comme le cours de l’ariary par rapport au dollar américain n’a guère fluctué sur les mêmes périodes, presque la même hausse vaut pour le même montant mais en dollar américain. (..) En revanche, à en juger la bonne allure des pertes générées par les accords économiques ou commerciaux, ce type d’importation a moins souffert. De 28,8 milliards ariary au premier trimestre 2017, ces pertes s’élèvent provisoirement à 33,4 milliards ariary au premier trimestre 2018 dont 14,7 milliards ariary au titre de la préférence tarifaire COMESA et 9,3 milliards ariary pour la SADC. Par ailleurs, on observe une accélération de l’utilisation du certificat d’origine européenne, de telle façon que les pertes tarifaires y afférentes enregistrées au titre du mois de février 2018 ont augmenté de +51% par rapport à la même saison de l’année 2017....

Nandrianina dans La Gazette de la Grande Ile
Le secteur informel gagne de plus en plus de terrain avec les crises récurrentes à Madagascar. Il contribue à hauteur de 25% dans le Produit intérieur brut du pays, et nourrit 92% des travailleurs malgaches, selon le bureau de l’Organisation internationale du Travail. Madagascar est un pays caractérisé par une population à majorité rurale, avec environ 15 millions d’habitants en milieu rural contre environ 10 millions d’habitants en milieu urbain. (..) Le taux de chômage dans le pays s’élève aujourd’hui à 6 %, ce qui rend inévitable la montée de l’informel. À cela s’ajoute le faible taux d’urbanisation, de 2 % seulement.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Les 97 participants dont 54 petits pêcheurs ont pu se consacrer aux échanges, partages et à la recherche de solutions leur permettant d’assurer la gestion des ressources marines. Formations. Ces communautés de pêcheurs ont pu également bénéficier d’un programme de formation en culture entrepreneuriale dans le cadre de cet atelier régional. L’objectif est qu’ils puissent améliorer leurs revenus tout en ayant un renforcement de capacités en matière de conservation marine. En outre, d’autres formations touchant divers thèmes dont entre autres, la bonne gouvernance et le développement personnel, ont été également dispensées. Mais ce n’est pas tout ! Les participants ont découvert l’holothuriculture au village d’Andrevo. Il s’agit d’une initiative qui permet de faire vivre 50 ménages locaux. Près de 1.000 propagules de palétuviers ont été entre temps plantées pour la reforestation des mangroves.

Mikama - May 17, 2018

Pela Ravalitera dans L'Express de Madagascar
D’après Léon M. Slawecki, un premier ressortissant chinois est vu dans l’ile vers 1862... De cinquante Chinois en 1896, on en arrive à quatre cent cinquante deux en 1904, année du premier recensement sur tout le territoire. (..) Presque tous ces premiers immigrants chinois arrivent à Madagascar en transitant par Maurice et surtout par La Réunion. (..) La dernière grande vague de l’immigration chinoise sous la colonisation, a lieu en 1937-1939, car « ils fuyaient l’invasion japonaise de la Chine » : 573 en 1937, 450 en 1938 et 485 dans le premier semestre de 1939. (..) Le recensement de 1941 donne 3 637 Chinois à Madagascar, l’immigration est surtout limitée aux parents de ceux déjà installés et « les conditions instables en Chine » les encouragent à s’y établir définitivement. « Toute croissance dans la population après la guerre fut ainsi due à la croissance naturelle rendue possible par le fait qu’un bon pourcentage de ceux arrivant par la grande vague de 1937-1939 fut des Chinois : il y eut 4 900 Chinois en 1951, 8 900 en 1961 avant d’arriver en 1967, à 9 203.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Pour Madagascar, les derniers chiffres indiquent que 85 % des enfants ont reçu les 11 vaccins. Vingt mille agents vaccinateurs travaillent dans tout le pays... Le prochain objectif sera d’atteindre un taux national de 90%. La 24ème édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant (SSME) se tient du 14 au 18 mai prochain. Le ministère de la  Santé publique déploie10 000 agents de santé ainsi que 17 000 agents communautaires, 20 000 volontaires et enfin 600 superviseurs.

Riana R. dans NewsMada
Quatre accords de coopération seront à signer notamment, des mémorandum d'entente sur la coopération industrielle, la coopération administrative mutuelle en matière douanière et un protocole d'accord culturel et commercial. (..) Pour rappel, un accord douanier a été signé entre les deux pays auparavant, concernant notamment la lutte contre le trafic de drogue et les marchandises illicites. D’autres thématiques, entre autres, la connectivité entre Madagascar et Maurice, la sécurité alimentaire dans la région ou encore la collaboration dans la sécurité maritime, sont également abordées durant cette rencontre.


Sera R. R. dans NewsMada
Faisant suite au projet réalisé en septembre 2017, qui combine l’imagerie satellite et les données hydrogéologiques, un atelier sur la cartographie du potentiel en eaux souterraines du Grand sud de Madagascar a été organisé hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano.

Mikama - May 16, 2018

Dans Digital Journal
The event, related to the UN-sponsored World Water Day, held on the 22nd March annually, is part of USAID’s $30 million, RANO WASH project announced February 23, 2018. From the USAID website: "RANO WASH will increase access to clean water for vulnerable populations, including girls, women and people with disabilities. In total, over 600,000 people will benefit from the project. This includes 300,000 people who will get access to clean drinking water through 140 water supply systems. These systems will be managed by local businesses with training from the project. A further 375,000 people will have better sanitation options thanks to improvements and rehabilitation work to existing toilets and cleaning stations. 190 public facilities, including health centers and schools, are among the locations destined to receive improved sanitation facilities." (..) According to WaterAid: “11.7 million people in Madagascar don’t have access to safe water, 88% of the population of Madagascar don’t have access to improved sanitation, almost 4,000 children under five die every year from diarrheal diseases caused by unsafe water and poor sanitation.” USAID backs up these claims by stating: “more than 58 percent Madagascar's people lack access to safe drinking water and nearly half of all households live without sanitation facilities.”

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Si la production rizicole dans la région Alaotra Mangoro connaît cette année une augmentation de 10 à 15%, notamment en raison d'une bonne précipitation de la suite du passage de deux cyclones au début d'année. La région rizicole d'Ankililoaka, à la fois, productrice de coton, en revanche, connaît actuellement des difficultés d'irrigation... que trois grands projets se déroulent actuellement dans la région Sud-ouest. «Le projet Bas Mangoky phase 1 et phase 2 par la mise en effectivité du barrage de Bevoay et qui permet l'irrigation de quelques 5800 ha. Un autre à Taheza dans le district de Betioky sur la RNA 17 et un autre, dénommé PRIASO, réalisé à Manombo et Ankililoaka sont également en cours», détaille-t-il. Le Projet de réhabilitation des infrastructures agricoles de la région Sud-ouest (PRIASO) concerne le périmètre de Manombo Ranozaza et Ankililoaka. Il s'agit de mettre en valeur quelques 13 400ha, de construire 74 km de canaux, la réhabilitation de 40km de digue de protection et la réalisation de douze forages d'eau. La réhabilitation de la prise de Bevoay à Morombe vise une production de 60 000 tonnes par an et un rendement 6 tonnes à l'hectare dans l'ensemble du nord de la région Sud-ouest.

Mikama - May 15, 2018

Dans Deccan Chronicle
Fishermen plant mangroves for the future in Madagascar. In just two decades, Madagascar lost about a fifth of its mangrove forest area, exposing its coastline to the ocean's ravages and shrinking the nursery grounds of crabs and shrimp -- two key exports. With sea levels forecast to rise further due to global warming, coastal villagers are rushing to try and undo the damage, with the help of conservation group WWF. (..) Found in the world's tropical and subtropical regions in more than 120 countries, mangroves serve not only as fish nurseries, but also filter water and shield coastal areas from the force of waves whipped up by cyclones. "I didn't know that fish lay their eggs in the mangrove," said Samuel Razafimamonjy, 59, another volunteer. Mangroves also absorb and store large amounts of carbon dioxide -- one of the greenhouse gases driving planet warming. The WWF project helps people replant the mangrove forests and to take charge of managing and protecting the valuable resource in a country rife with political turmoil and corruption. (..) Satellite maps revealed that the island lost about 21 percent, or some 57,350 hectares (141,655 acres) of mangrove between 1990 and 2010, the study found. What remains is threatened by sea level rise, and massive sand dumps from rivers upstream disrupting the fragile balance of fresh and salt water the ecosystem needs to flourish.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Un nouveau programme financé par le Gouvernement coréen d’un montant de 6,1 millions de dollars à travers l’Agence de Coopération Internationale de Corée bénéficiera à plus de 200 000 jeunes filles dans l’Anosy. (..) Composée de trois districts (Taolagnaro, Amboasary et Betroka), la région est privée de nombreuses structures de base entravant les droits des enfants et ceux (70 à 80% des enfants de 2 à 17 ans) se trouvant dans une situation d’extrême pauvreté. Dans le domaine de l’éducation, seules 49.6% des jeunes filles fréquentant le collège et le taux de redoublement y est de 20%. Pour la santé, la région d’Anosy a le taux le plus faible du pays en couverture sanitaire et contraceptive (21,7%) soit seulement 8% chez les femmes en âge de procréer. Les adolescents (filles et garçons) de la région Anosy sont privés d’accès aux soins. La mortalité maternelle à plus de 480 pour 100,000 naissances, dont le tiers est lié à la grossesse précoce.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
600 à 700 milliards USD par an seront nécessaires pour financer le développement de l’Afrique. Pour relever ces défis, la BAD (Banque Africaine de Développement) a créé le Forum de l’Investissement en Afrique (FIA). La 1ère édition se tiendra en novembre. Les infrastructures du continent africain nécessitent chaque année, 130 à 170 milliards USD, selon le rapport « Perspectives économiques en Afrique », publié par le Groupe de la BAD. D’après ce document, le Continent comptera 2 milliards d’habitants dont 840 millions de jeunes, d’ici à 2050. C’est pour prévoir cette évolution que la BAD a lancé le FIA, une plateforme destinée à mobiliser les fonds d’investissements privés, les fonds souverains mondiaux et le secteur privé pour permettre la réalisation de projets d’infrastructures ayant la capacité de transformer le Continent.

Mikama - May 14, 2018

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Augmentation de la production rizicole de 10% dans l’Alaotra. La production totale de riz pour l’Alaotra pourrait dépasser les prévisions de cette année et atteindre les 600 000 tonnes. (..) Notons que l’année dernière, Madagascar avait importé près de 400 000 tonnes de riz tout au long de l’année... Le marché malgache avait été ravitaillé à 70% de riz importé d’Inde ou du Pakistan. (..) Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) datant de 2017, Madagascar serait le deuxième consommateur mondial de riz derrière le Myanmar (Birmanie). La Grande ile ne se trouve pourtant qu’à la 19ème position en tant que producteur avec un faible rendement de quelques 3,4 millions de tonnes de paddy par an pour les 1,2 million d’hectares de plantation.

Mirana Ihariliva  dans L'Express de Madagascar
Le projet Jiro Kanto, mis en œuvre par une entreprise malgache, illuminera quinze communes autour du lac Alaotra. Le tarif sera à moitié-prix de celui de la Jirama. Le projet a démarré en 2015 et est à 70% de ses réalisations. (..) Il met ainsi en place deux centrales hydrauliques en exploitant le site d’Androkabe et de Maheriara. Quelques 2300 KW seront disponibles à partir de ces deux sites. (..) Le projet, d’un montant total de cinq millions trois cent mille euros, est financé à 75% par l’Union européenne et 25% par fonds propres de l’entreprise BETC Nanala, assurant la réalisation du projet Jiro Kanto. (..) Il a alors pris l’exemple de la centrale de Mandraka qui existe depuis 80 ans. « La durée de vie des turbines atteint les 50 ans, alors que les centrales thermiques doivent subir des entretiens tous les cinq ans en moyenne. Les batteries pour les panneaux solaires doivent également être remplacées tous les cinq-six ans », indique encore l’ingénieur...

Mirana Ihariliva  dans L'Express de Madagascar
Madagascar est gagnant dans l'Accord de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne avec quelque 500 millions d'euros d'exportation en 2017, d'après les chiffres avancés par le département du Commerce et de la consommation. L'accroissement du commerce intra-africain à travers la Zone de libre échange continentale africaine, regroupant quarante-quatre membres signataires de l'accord devrait pourtant se chiffrer à 35 milliards de dollars par an d'ici 2022. « L'intégration régionale traîne un peu des pieds avec le COMESA et la SADC car notre pays est encore déficitaire», a fait savoir le ministre du Commerce et de la consommation. En 2017, 106 010 000 dollars d'exportations et 214 694 000 dollars d’importations, soit une balance commerciale déficitaire de 106 084 000 dollars, a été enregistré au niveau du COMESA.

Mikama - May 11, 2018

Luz Razafimbelo dans Midi Madagasikara
Le projet Fafy a été lancé officiellement le 9 mai dernier à Andriambilany, dans le Vakinankaratra. Il ambitionne en dix ans, de réduire de 17% (de 47% à 30%) le taux de malnutrition infantile à Madagascar et cible 75% des enfants malgaches de zéro à cinq ans.
Le projet Fafy a été lancé officiellement le 9 mai dernier à Andriambilany, dans le Vakinankaratra. Il ambitionne en dix ans, de réduire de 17% (de 47% à 30%) le taux de malnutrition infantile à Madagascar et cible 75% des enfants malgaches de zéro à cinq ans. (..) Notons que FAFY cible 2 700 000 bénéficiaires pendant dix ans. Après les 8 régions mentionnées, sept autres (à déterminer progressivement) suivront. Voici, d’une manière générale, les activités spécifiques à mener dans ces 15 régions durant ces dix ans : suivi sanitaire de la mère et de l’enfant et accouchement sécurisé, promotion de la croissance des  zéro à cinq ans ; éducation nutritionnelle, sécurisation alimentaire et démonstration culinaire ; et enfin sensibilisation de masse et des leaders, pour un effet tâche d’huile.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
La situation acridienne est complètement maîtrisée à l’issue des opérations de lutte menées par le Centre national de lutte anti-acridiennne dénommé IFVM qui ont pris fin en avril dernier. En outre, Madagascar est actuellement en phase de rémission où 95% des populations acridiennes sont solitaires (..) Notons que la superficie infestée est estimée à 35 407 ha dont 32 946 ha sont validés et traités, soit à un taux de traitement de l’ordre de 93%.

R. R. dans NewsMada
A rappeler que Madagascar a ratifié l'Accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la facilitation des échanges (AFE) en 2016. Ledit accord est entré en vigueur le 22 février 2017 après que les deux tiers des membres ont achevé leur processus de ratification national. Pour l’année 2016, Madagascar a procédé à la notification de la catégorie A et la création du Comité national sur la facilitation des échanges (CNFE). (..) L'AFE devrait réduire les coûts commerciaux des membres de 14,3% en moyenne.

Mikama - May 10, 2018

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Quelque 3584 fokontany situés dans 506 communes de 42 districts répartis dans huit régions de Madagascar. Tel est l’étendue de la zone d’intervention du projet USAID/MIKOLO qui arrive à son terme au bout de cinq années de mise en œuvre. Ce projet de santé communautaire a été surtout axé sur la santé de la reproduction, la planification familiale, la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, et la prise en charge du paludisme. (..)  Le nombre des bénéficiaires du projet est estimé à 4,6 millions, vivant à plus de cinq kilomètres des centres de santé. (..) Au total, 2 458 groupes Silc/Voamami ont été créés, ciblant 41.786 ménages. Ils ont accumulé l’équivalent de deux milliards d’ariary en épargne.

Dans Genome Web
In this week's Science, a group of European scientists reveals the heretofore unknown steps in the process by which the Madagascar periwinkle produces vinblastine, a potent anticancer agent that the flowering plant makes in small quantities. While most of the 31 enzymatic reactions involved in vinblastine production were known, two remained a mystery. By screening RNA data, the researchers identify two enzymes — dubbed tabersonine synthase (TS) and catharanthine synthase (CS) — as the missing links in the process. When they inhibit the genes that encode these enzymes in Madagascar periwinkles, the plants do not produce vinblastine. Additional analysis uncovered the other enzymes that work with TS and CS in the vinblastine-production process.

Dans New Straits Times
The C. roseus, known by its common name of Old Maid, is a woody herb from the dogbane family, Apocynaceae. This plant is also known as Madagascar periwinkle as it originates from there. Being a desert plant, it can withstand heat and drought well. The plant’s glossy dark green leaves are oval to oblong in shape. The flowers have five petals, are delicate-looking and are white to dark pink, with darker red centres. This upright plant can grow to about 90cm high. In addition to those wild types, hybrid synthetic varieties or cultivars (C. roseus x hybrida) bred in recent times have expanded the colour range of the blooms, improved bloom size, increased flowers, prolonged the blooming period and have superior heat tolerance. Madagascar periwinkles don’t only come in white and pinks but also in red, dark pink, blue and orange shades. Their growth habits can be either weeping or upright. Performing best in full sun locations, they’re usually between 30 and 60cm high and grow into a rounded form. Medium textured, these plants can be cultivated in pots as edgings or as ground cover.







Mikama - May 9, 2018

Antsa R. dans Midi Madagasikara
 Les indicateurs de résultats sont prometteurs pour le système de contrats de performances introduit au niveau des services des Douanes au Port de Toamasina. (..) Les délais de dédouanement des importations ont également baissé considérablement. Tout en ayant permis de limiter le nombre d’inspections physiques, la réforme a aussi eu des effets positifs sur la détection des fraudes et des sous-facturations, générant 12 milliards d’ariary de recettes supplémentaires (3 millions de dollars) en amendes douanières, entre 2015 et 2017, dont huit milliards (2 millions de dollars) entre 2016 et 2017. (..)  En deux ans, entre 2015 et 2017, les recettes douanières collectées au port de Toamasina ont ainsi augmenté considérablement, avec un gain de plus de 400 milliards d’ariary (environ 100 millions de dollars).

Riana R.  dans NewsMada
D’après les chiffres administrés par le Centre régional de l’artisanat malgache (Cenam), sur les 250 artisans formels recensés dans la Grande île, seuls 13% s’adonnent à l’exportation. Et malgré les potentialités de la Grande île dans ce secteur porteur, l’artisanat malgache fait encore face à plusieurs blocages.  85% des artisans répartis sur tout le territoire national travaillent encore dans l’irrégularité. Ce secteur concerne pourtant près de 2 millions de la population malgache et fournit ainsi des emplois directs à plus de 10% de la population, selon les données du Syndicat professionnel des artisans malgaches.

R. R. dans NewsMada
Les potentialités  économiques de la région reposent essentiellement sur l’élevage  (bovins et avicoles). On y recense près de 81 500 éleveurs. Il ressort aussi qu’une grande partie des éleveurs débutent avec l’élevage des poulets, avant de basculer dans celui d’ovin et caprin qui seront par la suite vendus pour acquérir des zébus. Généralement contemplatifs, peu d&rsquo;élevages ont un but commercial. A Bekily par exemple, seuls 20% des éleveurs avicoles et 15% des éleveurs ovins ont une visée marchande.

Mikama - May 8, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
... d’après le rapport 2018 publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Grande Ile reste dans la catégorie des pays ayant un Indice de développement humain (IDH) faible. D’après ce rapport, le seuil pour cette catégorie est de 0,550. D’après les dernières enquêtes, l’IDH de Madagascar a évolué de 0,510 en 2013, à 0,518 en 2016, passant de 0,513 en 2014, puis à 0,517 en 2015... Madagascar se situe au 154e rang sur 188 pays, dans le classement suivant les IDH.

Mirana Ihariliva  dans L'Express de Madagascar
« La filière essaie tant bien que mal de remonter la pente mais peine à trouver 6 000 tonnes par an contre près de 25 000 tonnes du temps de la société Hasyma. (..)  Le Kilabola est une forme de surenchère illicite dont la transaction se fait entre un producteur et un collecteur, sans que celle-ci ne soit connue par l’ensemble de l’organisation et surtout, va en dessous ou au dessus du prix normal fixé ... Ce système de « Kilabola » prend la forme d’un engagement entre un producteur qui s’endette auprès d’un financeur sur une partie de la chaine. Le producteur peut ainsi vendre son coton à un autre financeur et abuse ainsi de la confiance du premier engagement », explique encore Arsène.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Près de 150 000 agriculteurs autour du lac Alaotra, dans le Sud-Est et dans la région du Vakinankaratra ont ainsi expérimenté des systèmes de production résilients au changement climatique et des techniques agro-écologiques reconnues : utilisation de plantes de couverture, engrais naturels, plantations de haies vives, compostage. Autant de pratiques « durables » qui permettent d’augmenter significativement les rendements sans recourir aux engrais et autres pesticides. Loin d’être réfractaires, les paysans ont su faire évoluer leurs pratiques pour voir évoluer leur niveau de production. Dernier projet en date, le PAPAM (Projet d’Appui à la Productivité Agricole) est mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage et financé à hauteur de 7 millions d’euros par l’AFD. Initié en 2016, le PAPAM a pour but de développer les services d’appui aux agriculteurs et d’améliorer durablement la productivité grâce à la diversification et à l’intensification agro-écologique des systèmes de production.

Madagascar - Women

Article 6 of Madagascar’s constitution recognizes that “all individuals have equal rights and enjoy the same fundamental freedoms, protected by law without any discrimination based on sex, education, wealth, origin, religious belief or opinion.” The article calls for equal participation of women and men in public, economic, and social life. The country has also ratified or signed many international and regional conventions or protocols regarding women’s rights and gender equity, namely the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women, the Beijing Declaration, and the Southern African Development Community Protocol on Gender and Development. (..) In the past few years, the Ministry of the Population, Social Protection and Promotion of Women has taken initiatives such as developing the National Gender and Development Action Plan in an attempt to coordinate projects carried out by various actors, be they from civil society, public, or private institutions. However, much work remains to be done to achieve full gender equity.


--- o ---



Mikama - May 7, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Depuis la création de la société « Kraomita Malagasy » en 1966 et qui a pour activité principale l’extraction des chromites dans les gisements qui sont situées à Brieville, une réserve de six millions de tonnes de déchets de chrome sortis de ses unités d’exploitation est estimée. Afin de les valoriser, cinq usines de traitement et de rejet de ces déchets viennent d’être implantées à Ambohidronono, dans la commune rurale d’Ambakireny, situé à peu près à 35 km de Brieville. « Ces usines ont une capacité de traitement de 1 800 tonnes de déchets de chrome par jour. Et sept tonnes de déchets traités permettent d’obtenir une tonne de chrome réutilisable ...

Dans La Gazette de la Grande Ile
Selon le ministre Roland Ratsiraka, le secteur du Tourisme a rapporté 5,9% au PIB avec 255 460 arrivées de touristes en 2017. A noter que Madagascar fait partie des 10 destinations touristiques les plus joyeuses l’année dernière. Dans ce classement des destinations touristiques les plus heureuses pour 2017, basé sur le Joy Index, Madagascar se situe en 4ème position. Le classement ne néglige cependant pas les conditions de vie de la population malgache, notamment la pauvreté ainsi que la corruption.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Depuis 2014, les pluies ont été très limitées dans le sud de Madagascar. Au cours des trois dernières années, la sécheresse a réduit  la production végétale ce qui a entraîné des pertes successives et des niveaux alarmants d’insécurité alimentaire. En 2015, le phénomène climatique El-Niño a aggravé encore la situation en réduisant à néant les efforts de relèvement de l’agriculture, et les pertes de récolte ont été estimées à 95 %. En octobre 2016,  le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un instrument d’alerte rapide  qui mesure les niveaux de l’insécurité alimentaire, a estimé que plus de 1,2 million de personnes vivant dans le sud de Madagascar avaient encore besoin d’une aide d’urgence. (..) En réponse à ces alertes, la FAO fournit un appui à 8 400 ménages vulnérables en situation d’insécurité alimentaire – sous la forme de semences, de petits systèmes d’irrigation et d’un appui technique, notamment d’une formation sur la diversification agricole et les techniques agricoles améliorées –  pour leur permettre de faire face rapidement aux effets cumulés des sécheresses prolongées.

Mikama - May 3, 2018

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Un million d’habitants bénéficieront de la troisième phase du projet Lalankely, dans la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), ainsi que 27 communes périphériques. Plus ambitieux que les deux premières phases, le projet Lalankely 3 sera doté d’un budget de 102 milliards Ariary (26 millions Euros), dont 17 milliards Ariary (4,37 millions Euros) émanent directement des caisses de l’Etat, 75 milliards Ariary (19 millions Euros) d’un prêt accordé par l’AFD (Agence Française de Développement) et 11 milliards Ariary (2,84 millions Euros) d’un don de l’Union Européenne. (..)  A noter que le projet Lalankely a déjà permis la construction de 40Km de ruelles piétonnes, 40Km de voies carrossables de désenclavement, et des dizaines d’équipements sanitaires de proximité comme les bornes fontaines, les lavoirs et les blocs sanitaires.

Miangaly Ravalitera dans L'Express de Madagascar
La diarrhée n'est plus une grande préoccupation des villageois dans le district d'Ambohidratrimo. Il n'y aurait plus que 1% des enfants qui sont touchés par la maladie, actuellement, contre 25% à 30%, il y a quelques années, selon le rapport du service de santé du district. « Nous avons pu atteindre ce bon résultat grâce au renforcement de la sensibilisation sur l'hygiène, effectuée par les agents communautaires, dont le lavage des mains », lance le Dr Paul Zafimbelo Randrianjara... À part les sensibilisations, les agents communautaires prodiguent les premiers soins chez les enfants de moins de 5 ans, comme dans le cas d'une légère hausse de la température, d'une diarrhée, ou d'un problème respiratoire...

Arh. dans NewsMada
Un fonds de financement pour la formation professionnelle sera mis en place sous peu. A ce sujet, l’AFD a octroyé 6 millions d’euros, environ 24 milliards d’ariary, qui permettront d’accompagner la création du fonds et de mettre en place les premiers financements, le temps que les cotisations des entreprises prennent le relais. (..) Un fonds de financement pour la formation professionnelle sera mis en place sous peu. A ce sujet, l’AFD a octroyé 6 millions d’euros, environ 24 milliards d’ariary, qui permettront d’accompagner la création du fonds et de mettre en place les premiers financements, le temps que les cotisations des entreprises prennent le relais.<

Mikama - May 2, 2018

Holy Danielle dans NewsMada
«Le volume commercial entre Indonésie et Madagascar, a atteint 100 millions de dollars en 2016 et 177 millions de dollars l’année dernière», a annoncé Heru Wicaksono, ministre chargé d’Affaires en pied de la République d’Indonésie

Dans La Gazette de la Grande Ile
Le Rapport national sur le développement humain 2018 dont le thème est « Développement humain et mobilisation des ressources intérieures », en 2015, le niveau de l’IDH de Madagascar a été de 0,512 contre 0,523 pour l’Afrique sub-saharien, et 0,717 pour le Monde (PNUD 2016). Le niveau de développement humain à Madagascar demeure donc encore faible, selon le classement mondial. En effet, Madagascar est classé parmi les pays à développement humain faible, et se trouve au 158ème rang sur 188 pays. Il est à signaler que selon le Rapport Mondial sur le Développement Humain (2016), portant sur des données de 2015, c’est la Norvège qui se trouve au premier rang, avec un IDH de 0,949 en 2015...face à l’écart de revenu entre le pays et l’Afrique sub-saharienne avec un revenu par tête exprimé en parité de pouvoir d’achat de 1 320 USD à Madagascar en 2015 contre une moyenne de 3 383 USD pour l’Afrique sub-saharienne.

Dans Relief Web
The lean season in the South which normally ranges from 3 to 6 months, between September and March, recently ended. Poor household struggled to meet their food needs in April and adopted coping strategies such as reducing their non-food expenditure, withdrawing children from school, eating immature crops, and selling livestock.... The Southeast (MG19) is still experiencing Crisis (IPC Phase 3), except in Manakara, due to the depletion of household staple stocks, and increased dependence on markets. The Mahafaly Plain (MG 23) is also experiencing Crisis (IPC Phase 3) due to the below normal harvests, which also reduced cash income. The situation in Androy Semi-Arid zone (MG 24) has improved with new harvests, except in Beloha which remains in Crisis (IPC Phase 3), and in Tsihombe where humanitarian assistance contributed to improved household food access resulting in Stressed (IPC Phase 2!). The Southwest (MG 20) is in Stressed (IPC Phase 2) due to below average production and limited sources of income.