Mikama - Sep 29, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Malgré le fait que la société canadienne DNI Metals est encore en phase de recherche de minérai que le graphite dans le fokontany d’Ambatolampy, commune rurale d’Ambinaninony, dans le district de Brickaville, elle a réalisé de nombreux investisseurs sociaux au profit de la population locale. A titre d’illustration, cette compagnie minière a construit des routes desservant plusieurs localités allant de la RN2 vers son site d’intervention. (..) En outre, elle a alloué 10 millions Ar pour la construction de huit puits servant à assurer l’adduction en eau potable. Quatre puits seront ainsi installés à Ambatolampy, un autre pour l’école et le reste pour la population locale.  (..) Quant aux mesures de compensations à une trentaine de ménages affectés par le projet, « 27 ménages ont déjà reçu leurs compensations qui peuvent aller de 300 000 Ar à 2 millions Ar.

Arh. dans NewsMada
La valeur des exportations de Madagascar vers l’Italie était de 22,9 millions de dollars l’année dernière. Dix principales lignes de produits sont disponibles sur le marché italien (vêtements et accessoires, produits halieutiques, huiles minérales, gemmes métaux précieux…). Le fait que les produits malgaches passent en France avant d’être expédiés en Italie réduit la compétitivité des produits.

Dans Investing News
About the Malagasy Graphite Property. The three mining exploitation licenses that comprise the Project are located in the vicinity of Andasibe in Toamasina Province in Madagascar, 20 km to the southwest of Sheritt’s Ambatovy nickel/cobalt laterite open pit mine, and 200km via road from the seaport of Toamasina, Madagascar’s main port. The licenses total 4,375 hectares (10,811 acres). Graphite was produced on the licenses for roughly a century from 1910. The production to date has been free digging of lateritic ore and open pit mining, providing low cost exploitation without need for blasting.

Mikama - Sep 28, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
... l’Etat ne perdrait pas moins de 5 millions USD pour le traitement des billets de banques usées. Outre cela, la monétique permettrait des transactions et des échanges plus rapides, notamment à travers l’utilisation de carte bancaire ou des services de paiements en ligne.  (..)  l’utilisation de la monétique représente également un gage de fiabilité et de viabilité pour des secteurs tels que le tourisme ou encore les investissements privés. D’autant que l’on se trouve en plein dans l’ère du numérique. Toutefois, la réalité est que seulement 1% des malgaches âgés de plus de 15 ans disposent d’une carte bancaire de débit. Or, dans des pays tels que le Sénégal, ce taux est de 5%.

Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Dans le contexte actuel, un faible taux de bancarisation dans la Grande île, soit à peu près 4 %, est relevé, selon la banque centrale. « Les usagers des banques et des établissements financiers de Madagascar, les petites et moyennes entreprises ont également besoin d’être éduqués et informés un peu plus sur le secteur financier, sur la valeur de la monnaie et sur la culture bancaire », souligne Matthieu Macé, Administrateur général de Telma money.

M.R.  dans L'Express de Madagascar
Les résultats d’une enquête sur la consommation de drogues, effectuée dans un lycée public de la capitale en 2016, sont effrayants. 55 % d’entre eux ont avoué avoir déjà essayé du tabac, de l’alcool, du cannabis, et d’autres encore. Plus choquant encore, les 5 % sont déjà dépendants.

Riana R. dans NewsMada
Le Centre national de la recherche appliquée au développement rural (Fofifa) lance une étude sur la fertilité des terrains agricoles dans les régions Vakinankaratra et Alaotra Mangoro. La Caravane de fertilité a procédé à ses premières analyses de sol, hier, dans la région Vakinankaratra. (..) Les analyses permettront de connaître les caractéristiques des sols (texture et structure), les différentes cultures qui y sont adaptées et surtout, de pouvoir améliorer la fertilité des sols en apportant les organismes nécessaires. (..) Aussi, près de 1400 exploitants ont accepté et se sont engagés par écrit à ce que des analyses soient réalisées sur leurs parcelles. Les activités de la Caravane de fertilité se feront sur une surface de 30 000 ha dans la région Vakinankaratra et se poursuivront dans la région Alaotra Mangoro.

Riana R. dans NewsMada
... sept compagnies envisagent de réinvestir à Madagascar pour les trois prochaines années. Et leurs investissements durant leur présence dans le pays, c'est-à-dire, avant la crise, se sont élevés à 12 millions d’USD. (..) depuis 2015, notamment, après la rééligibilité de Madagascar dans l’accord de marché African growth and opportunity act (Agoa). «Plus de 35 000 emplois ont été créés ou rétablis en 2016 et suivant les analyses prospectives, le secteur devrait recouvrir 200 000 emplois d’ici cinq ans», rapporte l’EDBM. (..) Par ailleurs, une hausse de 12% des exportations d’articles textiles et habillements  a été enregistrée entre 2015 et 2016. D’après Johary Rajosefa, directeur des services aux investisseurs de l’EDBM, «En 2016, les exportations vers les Etats-Unis sous AGOA ont représenté 18% du total de nos exportations en textile et habillement contre 69% vers l’UE. L’ objectif est de pouvoir exporter plus de 500 millions d’USD vers les Etats-Unis à l’horizon 2019.

Mikama - Sep 27, 2017

Navalona R dans Midi Madagasikara
Rappelons que l’HOREB  (Hygiène, Organisation et Restauration de l’Environnement et de la Biodiversité) est un système de management de développement en milieu rural  orienté vers l’agriculture et ses dérivés. Ce référentiel est une démarche basé sur le principe de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) et de l’inclusivité. L’implication de tous les acteurs soucieux du développement durable dans le pays est ainsi de mise. « Les opérateurs adhérant à l’HOREB versent une partie de leurs bénéfices nets afin de mettre en œuvre des acticités liées à leur RSE. Cependant, le fonds collecté ne pourrait pas contribuer pleinement à la réalisation des actions de protection des bassins versants d’Andekaleka car il faudrait un investissement de l’ordre de 38,4 milliards d’Ariary. (..) Notons qu’à part l’aménagement écologique d’un paysage de 10Ha, le déplacement des 200 occupants illicites du site et la sensibilisation de 1 000 personnes à adopter des pratiques agro-écologiques constituent d’autres indicateurs établis dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan d’action entre l’HOREB et le ministère de l’Environnement.

Arh. dans NewsMada
La hausse du prix du maïs est ressentie dans le domaine de l’élevage. Le coût de la provende a augmenté alors que le prix des œufs affiche une tendance baissière. Le prix du maïs a doublé en une année. Le kilo vaut actuellement 1.000 à 1.100 ariary au niveau des grossistes d’Anosibe et d’Andravoahangy contre 500 à 600 ariary au dernier trimestre 2016. Chez les détaillants, le kilo s’affiche 1.300 ariary. Du coup, les conséquences de cette hausse sont ressenties dans le domaine de l’élevage notamment l’aviculture. En effet, le prix de la provende a aussi augmenté. Ce mélange alimentaire destiné aux animaux d’élevage est passé de 1.900 à 2.500 ariary actuellement. (..) Les statistiques du ministère de l’Agriculture montrent entre autres que la production de maïs demeure largement insuffisante. Madagascar produit en moyenne 400.000 tonnes alors que la demande s’élève à plus d’un million de tonnes.

Mikama - Sep 26, 2017

Dans Lettre de L'Ocean Indien
Delhi est dans la ligne de mire du régime de Hery Rajaonarimampianina pour booster les investissements dans la Grande Ile et, plus encore, pour qu'Antananarivo obtiennent de prêts pour renflouer ses caisses. Pourtant, l'Etat malgache doit encore faire des efforts pour convaincre Delhi. En 2008, sous la présidence de Marc Ravalomanana, l'EximBank of India avait octroyé 25 millions $ à l'Etat malgache pour deux projets agricoles. Le gouvernement avait alors sélectionné deux sociétés indiennes pour fournir le matériel nécessaire. L'une d'entre elle était Escorts Group représenté à Madagascar par le groupe Axius de Ny Rado Rafalimanana. La première tranche de remboursement était prévue pour 2013 mais l'Etat n'a pas honoré cette échéance. Il n'est donc plus éligible aux prêts de l'EximBank of India. En décembre 2016, une délégation d'hommes d'affaires indiens avait séjourné à Madagascar et avait proposé un don de 400 millions $ de leur gouvernement pour intervenir dans l'énergie. Mais les autorités malgaches n'avaient pas saisi la balle au bond.

Dans Lettre de L'Ocean Indien
Malgré la signature d'un accord de partenariat signé avec Air Austral fin mars, Air Madagascar n'est pas au bout de ses peines. Le gouvernement malgache s'est en effet engagé auprès du Fonds monétaire international (FMI) et d'Air Austral à prendre en charge le passif de la compagnie aérienne nationale, évalué entre 40 et 90 millions $. Cette injection d'argent frais de la part de l'Etat dans les caisses d'Air Madagascar est une condition requise par Air Austral pour la signature définitive du partenariat qui permettrait à la firme réunionnaise de prendre 49 % du capital de son homologue malgache en y injectant 40 millions $ (LOI nº1442). C'est également l'une des conditions posées par le FMI pour le décaissement de la deuxième tranche de la Facilité élargie de crédit (FEC) que le fonds a consenti en juillet. La première tranche - 43,5 millions $ sur les 304 millions $ prévus sur trois ans - avait été décaissée dans la foulée de la signature de la FEC. Une mission du FMI, menée en mars par Marshall Mills, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement d'éponger les dettes d'Air Madagascar. Or, les caisses de l'Etat malgache sont vides et, selon nos sources, le chef de l'Etat, Hery Rajaonarimampianina, n'a toujours pas trouvé de solution pour apurer les comptes de la compagnie aérienne, qui se dirige donc à bon pas vers la faillite. Elle enregistrait en 2015 des pertes nettes de 27 millions $ (LOI nº1423).

Mikama - Sep 25, 2017

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Madagascar disposera bientôt de sa toute première ferme solaire. Mais il faut attendre le mois de juin 2018 pour voir le projet opérationnel. Sur le site de Menabe, dans la commune rurale d’Ambohipihaonana, dans le district d’Amba­tolampy, la société Green Yellow est encore en début de chantier. Les gros engins présents sur le chantier effectuent les travaux de terrassement. « Il faut compter huit mois pour la mise en place de cette ferme solaire », a confié Alvaro Fuenzalida Cleary, directeur de Green Yellow Madagascar.
La centrale produira 20 mégawatts d’électricité, laquelle sera vendue à la Jirama, pour les Réseaux interconnectés d’Antana­narivo (RIA). L’énergie produite permettra de couvrir ainsi les besoins en électricité d’environ cinquante milles ménages,

Luz R.R dans Midi Madagasikara
L’école thématique DYGEM (Dynamique et gestion des mangroves) et le colloque MOIO (Mangroves de l’Océan indien occidental, dynamiques, pressions et gestion) ont boosté la vie intellectuelle de Mahajanga jusqu’au 20 septembre. Pour l’Océan indien, il en ressort une meilleure compréhension des mangroves et une mobilisation effective pour leur gestion et leur sauvegarde. Pour les Comores, Madagascar et Mayotte, l’avenir des mangroves se joue entre co-gestion, exploitation rationnelle, restauration et instauration de la justice environnementale.

Dans La Gazette de la Grande Ile
En 2016, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 1,1 milliard de dollars (979 millions d’euros). Pourtant, l’exportation en Chine n’est que de 159 millions (141,5 millions d’euros) contre 943 millions en_importation (839,3 millions d’euros). Ce qui ne représente que 0.7 % des échanges commerciaux réalisés entre la Chine et l’Afrique. Toutefois, la Chine a démarré plusieurs projets de construction dans le pays. Ces projets sont d’une valeur de 7 millions de dollars (6,23 millions d’euros) à peu près. (..)  le volume d’échanges est de 610 millions de dollars (543 millions d’euros), soit une hausse de 10%. En matière d’exportation, celle de la Chine vers Madagascar a atteint 505 millions de dollars (449,45 millions d’euros) au cours de ce premier semestre. La hausse ainsi de 7,84% par rapport à la même période de l’année précédente. Quant aux importations, la Chine_convoite principalement les minéraux, les produits agricoles et les fruits.

Mikama - Sep 22, 2017

Yvan Adriamanga dans Madagascar Tribune
La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2017. Bien que ce taux soit un des plus élevés en Afrique subsaharienne, il est en deçà des attentes, notamment en raison des effets du cyclone et de la sécheresse sur les secteurs agricoles et la production hydroélectrique. La croissance est prévue s’accélérer à 5,1 % en 2018, portée par la hausse de l’investissement public et un rebond dans le secteur agricole. L’inflation, qui a connu une légère accélération au premier semestre de cette année en raison des chocs climatiques, devrait redescendre aux alentours de 8% d’ici à la fin de l’année et poursuivre sa baisse progressive en 2018. » Telle est la conclusion de la mission du FMI...

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
La Chine est le premier partenaire commercial de Madagascar. En 2016, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est évalué à 1,1 milliards de dollars. Ceci est de l’ordre de 610 millions de dollars au cours des six premiers mois de cette année, soit une hausse de 10,3 % par rapport à la même période de l’an dernier  ... « Depuis 2015, afin de faciliter l’exportation malgache vers la Chine, le gouvernement Chinois a appliqué le traitement de tarif douanier zéro en faveur de 97 % des produits malgaches », a souligné la diplomate.
Jusqu’en 2016, le volume d’investissement chinois à Madagascar a atteint 377 millions de dollars américain et a permis la création de dix-sept mille emplois locaux. 

Mikama - Sep 21, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune




Juan de Nova

Brutalités de militaires français dénoncées par une association de pêcheurs

L’association « Mpanarato miray Ambalambalamanga » a déposé une plainte au parquet auprès du procureur de la République du tribunal de première instance de Mahajanga, le 18 septembre dernier, suite à des faits réalisés par des militaires français sur des marins pêcheurs malgaches. « Non-assistance à des pêcheurs en danger, coups et blessures volontaires, violence et voies de fait, tortures et meurtres avec préméditation », tels ont été les motifs de la plainte déposée par l’association. Selon les informations reçues de l’association, ces militaires français, responsables de la garde de l’île Juan de Nova, ont jeté en plein mer, les GPS, les nourritures et même les moteurs des boutres de ces pêcheurs, alors qu’ils étaient à un peu plus de 75 km des côtes de Maintirano ou encore à plus de 100km de la plage d’Ambalambalamanga. Plusieurs d’entre ces pêcheurs ont par la suite péri en mer.
Faut-il rappeler que ce n’est pas la première fois que des militaires français interpellent ainsi des pêcheurs malgaches qui s’approchent de Juan de Nova. Les premiers cas de brutalités de la marine française face à des pêcheurs malgaches remontent au 29 mars 2014 et ne cessent depuis. Le 25 février 2017 dernier, le patrouilleur de la marine française « Le Malin » se trouvait à proximité de Juan de Nova. Selon sa situation géographique, cette île qui fait partie des iles éparses située dans le Canal du Mozambique à environ 150 km des côtes Ouest de Madagascar devrait appartenir à la Grande île. Pour le moment, Juan de Nova est l’une des îles éparses gérée aujourd’hui par l’administration des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises).
Selon un article de presse français, lors de cette patrouille, 9 pirogues et près de 90 kg d’holothuries ou concombre de mer ainsi qu’une grande quantité de matériel de pêche ont fait l’objet d’une saisie par le directeur de la mer Sud océan Indien après consultation du parquet de Saint-Denis et confirmation par le juge des libertés et de la détention. A se demander comment se fait-il que le parquet de Saint-Denis soit compétent en la matière. Le fait est que les « négociations » sont encore en cours entre la Grande île et la France, et que d’autre part, les pêcheurs se trouvaient dans les eaux territoriales malgaches. Aussi, les militaires français, investis de quelques missions que ce soit ne devaient point agir de la sorte.
En ce qui concerne les îles éparses dont Juan de Nova, les échos de l’intervention du président de la République malgache à la tribune des Nations Unies qui devait se tenir hier sont très attendus, si pour sa part, le président français Macron a passé le sujet sous silence. Après un tel « incident », l’opinion se demande alors sur la position que va adopter le gouvernement malgache face à la situation.


Dans Clicanoo - Sep 21 2017
Une importante opération de contrôle des pêches a été réalisée fin février à Juan de Nova. Elle a permis de procéder à la saisie de neuf embarcations de pêche. Le 25 février 2017, le patrouilleur de la Marine nationale Le Malin se trouve dans la zone économique exclusive de Juan de Nova. Située dans le Canal du Mozambique à environ 150 km des côtes ouest de Madagascar. Juan de Nova est l'une des îles éparses gérée aujourd'hui par l'administration des TAAF. Sa superficie est de 5 km². C'est une île en croissant qui mesure 6 km d'une pointe à l'autre, pour une largeur de 1 600 mètres. (..) Au total, 9 pirogues, près de 90 kg d'holothuries (concombre de mer) ainsi qu'une grande quantité de matériel de pêche font l'objet d'une saisie par le directeur de la mer Sud océan Indien après consultation du parquet de Saint-Denis et confirmation par le juge des libertés et de la détention.


Dans FA.GE.RS - MAR 9, 2017
« Le 25 février 2017, le patrouilleur de la Marine nationale Le Malin se trouvant en ZEE de Juan de Nova, a engagé une opération de contrôle des pêches sous la direction opérationnelle du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion.Au total, 9 pirogues, près de 90 kg d’holothuries (concombre de mer) ainsi qu’une grande quantité de matériel de pêche ont fait l’objet d’une saisie par le directeur de la mer Sud océan Indien après consultation du parquet de Saint-Denis et confirmat


Dans IMAZ Press - Apr 15, 2016
Ce lundi 4 avril 2016, une opération de contrôle des pêches a été réalisée sur le lagon de l'île de Juan de Nova, située dans le canal du Mozambique. 187 pêcheurs ont été contrôlés et une grande quantité de matériel de pêche a été saisie. "Une opération de contrôle des pêches a eu lieu le lundi 4 avril dernier sur la barrière de corail du lagon de Juan De Nova. 3 bateaux mères, 1 skiff ainsi que 48 pirogues en provenance de Madagascar se trouvaient en action de pêche illégale d’holothuries (concombres de mer). Au total, 187 pêcheurs ont été contrôlés. (..)  Au total, 1,5 tonne d’holothuries, 3 tonnes de sel (pour la conservation) ainsi qu’une grande quantité de matériel de pêche comprenant des bouteilles de plongée, des harpons, des équipements subaquatiques et deux pirogues, ont fait l’objet d’une saisie par le directeur de la mer sud océan Indien après consultation du Parquet de Saint-Denis et sur autorisation du juge des libertés et de la détention.

Mikama - Sep 20, 2017

Dans Relief Web
Commission Urgence Grand Sud de Madagascar - Plan de réponse stratégique à la sècheresse prolongée (2016 - 2017)
Le Grand Sud de Madagascar est habité de 1,8 millions d’habitants, c’est une zone aride qui ne reçoit qu’une moyenne annuelle de 500 mm de pluies. Le taux de pauvreté y atteint jusqu’à 90%, c’est le plus élevé du pays ; le taux de malnutrition chronique chez les enfants moins de 5 ans se situe entre 32% à 40%, et le taux moyen d’insécurité alimentaire chronique est également parmi les plus élevés du pays. (..) Initialement, le nombre de personnes les plus affectées et nécessitant une assistance humanitaire immédiate était estimé à 200.000, dont 40.000 enfants moins de 5 ans, ce qui correspondait à un besoin de financement de 8,01 millions de dollars Américains ($EU). Les évaluations approfondies réalisées quelques mois après ont montré le besoin d’assister 579.000 personnes en situation d’insécurité alimentaire sévère, et un taux de malnutrition aigüe sévère variant entre 2,0% et 3,4% en avril 2015. Les réponses par rapport aux besoins initiaux de 200.000 personnes avaient démarré avec un montant total de 6,5 millions de $EU, et avait permis d’améliorer la situation de l’insécurité alimentaire entre avril et octobre 2015. Ainsi, le nombre de personnes en insécurité alimentaire sévère avait été réduit à 390.000 et le taux de malnutrition aigüe sévère contenu entre 0,4% à 1,6%.

Dans Relief Web
PERIOD October 2016 – May 2017
1.63 million total population (Grand Sud)
0.85 million estimate of the number of people requiring humanitarian assistance
Main categories of people in need:
0.85 million people in food insecurity
0.33 million in emergency phase (IPC 4)
0.52 million in crisis phase (IPC 3)
0.11 million children in global acute malnutrition
0.01 million in severe acute malnutrition
0.01 million in moderate acute malnutrition
Source: Multisectoral assessment, July/August 2016, IPC October 2016 $115.3 million

Mikama - Sep 19, 2017

R.Edmond dans Midi Madagasikara
 Nous n’avons pas encore eu la possibilité de verser la part des ristournes minières qui doit revenir aux collectivités locales affectées par le projet. La loi prévoit en effet que 60% des ristournes doivent aller aux collectivités locales. Néanmoins, il faut un décret qui définit quelles sont les collectivités qui vont bénéficier de ces ristournes et ce que sera la part de chacune pour chaque exploitation minière. (..) Sinon, Ambatovy s’acquitte normalement des autres taxes, impôts et autres droits prévus par les lois et réglementations en vigueur. A titre indicatif, la compagnie a versé environ 20,5 millions de dollars en 2016 au titre de ces diverses taxes et impôts à l’Etat Malagasy. (..) outre la création de plus de 7 000 emplois stables, Ambatovy a acheté depuis le début de ses activités plus de 3,3 milliards de dollars de biens et services à Madagascar, contribuant de manière extrêmement importante à l’économie du pays... Grâce à notre politique d’achat local et d’emploi local pour maximiser nos impacts sur l’économie du pays, nous continuons à dépenser autour de 1 million de dollars par jour dans l’économie nationale.Sur un autre point, le nickel est devenu le premier produit d’exportation de Madagascar, le plus grand pourvoyeur de devises étrangères, dépassant de loin les produits traditionnels. Les exportations d’Ambatovy, nickel et cobalt combinés, représentent plus de 30% des recettes d’exportation de Madagascar. Ambatovy est bien un des contributeurs économiques les plus importants à Madagascar...

Dans African Intelligence
Actionnaire à 40% de la mine de nickel d'Ambatovy, Sherritt International tente depuis de longs mois de renégocier son accord de participation financière. L'objectif est de réduire son exposition à présent que l'exploitation tourne à 80% de sa capacité et génère des revenus substantiels. Dans le cadre de l'arrangement actuel, Sherritt reverse 70% des revenus tirés de sa participation pour rembourser la dette de 1,6 milliard de dollars d'Ambatovy. Or, du fait du plongeon du cours du nickel, Sherritt a enregistré pour l'exercice 2015 une dépréciation d'actif de 1,6 milliard $ sur l'exploitation. Pour préserver son bilan, la société cherche donc à définir un nouvel arrangement avec ses partenaires Sumitomo Corp et Korea Resources Corp (Kores). Aussi n'a-t-elle pas honoré le dernier appel de fonds, en janvier, pour lequel elle aurait dû verser 20 millions $. Ses partenaires, qui ont contribué à hauteur de 50 millions $ en tout, ne considèrent pour l'instant pas Sherritt comme ayant fait défaut.
(...)
Le gouvernement semble ainsi s'éloigner de la Nouvelle Politique de l'énergie (NPE) qu'il avait élaborée en 2015, selon laquelle les nouvelles centrales devront produire de l'électricité provenant à 75 % de l'hydroélectricité, 5 % de l'éolien, 5 % du solaire et 15 % du thermique. En limitant les centrales thermiques, dont le coût est plus élevé que celui de l'électricité issue des énergies propres, l'objectif était notamment de renflouer les caisses de la Jirama, l'opérateur électrique national. Or le redressement de cette dernière, en pleine déroute économique, est l'une des conditions fixées par les bailleurs internationaux pour le décaissement de leur aide budgétaire (LOI nº1437), tout comme l'arrêt des contrats passés de gré-à-gré (AEI nº772).




Mikama - Sep 18, 2017

Luis K. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
.. campagne de lutte contre la traite des personnes, dans la région DIANA. Cette initiative s'inscrit dans le cadres de la politique gouvernementale Malagasy, suite à sa ratification de la convention des Nations unies et de son adhésion à l’OIM, l'Organisation internationale de la Migration, L’OIM, créée en 1951, opère à Madagascar depuis 2004. Madagascar quant à lui, après avoir ratifié la convention en 2005, a renforcé en 2015 son arsenal juridique en matière de lutte contre la traite des personnes. Ainsi, le gouvernement de Madagascar a promulgué le 20 Janvier 2015, la loi N°2014-040, relative à la traite des êtres humains. Cette loi autonome et inclusive regroupe toutes les dispositions relatives à la traite. La loi 2014-040 prévoit entre autre des peines allant de 6 mois à 10 ans d’emprisonnement pour les auteurs et complices de la traite d’êtres humains, ainsi que des amendes allant de 500000 d’Ariary à 20 millions d’Ariary. (..) A Madagascar, la traite concerne l’exploitation pour le travail domestique, l'exploitation sexuelle ou encore la servitude pour dette civil. Les auteurs de traites de personne quant à eux ont différents profils, allant de l’individu isolé, mais avec un réseau de distribution, à une bande bien organisée et structurée. Parfois, les auteurs sont des membres de la famille, des connaissances, des propriétaires d’établissements, voire des politiciens et des hauts fonctionnaires corrompus qu'il est difficile de mettre en cause.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
20 techniciens malgaches ayant suivi un stage sur le Seikatsu Kaizen au Japon mettent en œuvre leurs plans d’action, pour la promotion de cette approche japonaise à Madagascar. Bien connue par les paysans dans les zones d’intervention de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale), l’approche Seikatsu Kaizen a déjà apporté de grands changements dans  l’amélioration de la vie des bénéficiaires, d’après les témoignages. D’après ses promoteurs, cette approche vise le changement de comportement et de mentalité d’une personne, pour qu’elle devienne créative dans la recherche de solutions à tout problème identifié dans sa vie quotidienne et sociale. (..)  Des dizaines de milliers de ménages pratiquent déjà l’approche Seikatsu Kaizen dans les 4 régions d’interventions.  Certes, cela a éveillé la créativité des paysans qui ont trouvé divers innovations. Parmi les plus impressionnantes, on peut citer le fameux rice-cooker fonctionnant à l’énergie solaire, et bricolé, rien qu’avec du carton et des emballages de biscuits. Le charbon bozaka, le foyer amélioré Kamado, etc. sont également bien connus par les paysans dans les zones d’intervention.

José Belalahy dans Midi Madagasikara
Effectuée le 11 septembre dernier la signature de l’accord consiste en un appui technique de la part de l’Union Européenne à l’UNICEF. L’UE va prodiguer son expertise et ses moyens d’investigation en matière d’exploitation d’imagerie satellitaire. Ce qui devrait se faire par l’intermédiaire de son centre Commun de Recherche (Joint Research Center-JRC) afin d’améliorer la méthodologie de recherche des ressources en eau en complément aux études hydrogéologiques et géophysiques conventionnelles déjà menées sur le terrain. La part de l’Unicef quant à elle consiste en la gestion globale du programme d’étude.

Arh. dans NewsMada
Durant trois ans, de 2015 et 2017, les communautés de Melaky, dans le paysage de Manambolo Tsiribihina, ont restauré au total 140 hectares de mangroves dégradées. Ces hommes et ces femmes ont planté plus de 760.000 propagules, des petites pousses de mangroves, dans les forêts qu’ils gèrent au niveau local. Nous avons choisi de replanter des palétuviers jaunes (Ceriops tagal) et rouges (Rhizophora mucronata) avec les communautés...

Dans La Gazette de la Grande Ile
... le Groupe de la Banque africaine de développement a entrepris, dans le pays, d’importants travaux de réhabilitation sur plus de 600 km de canaux. Il a fourni des équipements et un réseau de drainage en vue de construire un nouveau système d’irrigation pour les riziculteurs. Dans ce cadre, il a également contribué à procurer 5 000 titres de propriété individuels à des agriculteurs, incitation importante pour qu’ils fassent bon usage de ce système d’irrigation. Cet investissement a été transformateur : la superficie de la zone de culture a été multipliée par quatre pour atteindre 5 000 hectares et les rendements sont passés de 2,5 à 6 tonnes par hectare, certains agriculteurs produisant même jusqu’à 8 tonnes par hectare. Plus de 245 agriculteurs sont devenus des entrepreneurs prospères.

Mikama - Sep 15, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
A titre d’information, le pays produit actuellement 356 Mw (hydro) et 150 Mw (thermique) pour desservir plus de 24 millions de personnes. La consommation annuelle de l’électricité par habitant est estimée à 48.53 kWh, moins d’un tiers de la moyenne pour les pays de l’Afrique subsaharienne à l’exclusion de l’Afrique du Sud. (..) bien que Madagascar soit doté l’abondance de ressources naturelles et puisse générer 7.800 mégawatts (MW) de l’énergie électrique par des ressources en eau, actuellement, seulement une part infime sont utilisés – c’est la dernière information de la Vue d’Ensemble du Secteur Énergétique du Madagascar.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
L’électrification rurale en marche. L’agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a signé, hier, une subvention à la société Henri Fraise Fils et Cie pour le développement et la mise en œuvre d’un projet de micro- réseaux de distribution électrique à Madagascar. Cette enveloppe, d’un montant de 804 000 dollars, servira à l’étude technique et économique du projet d’implantation d’unités de production photovoltaïque (PV), alimentant un micro-réseau de distribution, avec une technologie intégrée de stockage sur batterie pour 100 villages et pour un site pilote à Belobaka. Cet effort soutient le projet Power Africa, destiné à augmenter le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne. « La mise en œuvre de ce projet nécessite un financement de 63 millions de dollars. Il aboutirait à une production de 10 mégawatt d’énergie solaire, avec un stockage sur des batteries d’une capacité de 88,1 mégawatts/heure. Il permettra à vingt sept mille foyers d’avoir accès à l’énergie

Arh. dans NewsMada
Ce projet d’électrification vise à implanter des unités de production photovoltaïque alimentant un micro-réseau de distribution dans 100 villages répartis dans toute l’île, grâce une technologie intégrée de stockage sur batterie. (..) Le village de Belobaka à Mahajanga II a été choisi pour être le site pilote dans ce projet qui entre dans le programme Power Africa du gouvernement américain, destiné à augmenter l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne. Et sa mise en œuvre aboutirait à la production combinée de 10 MW d’énergie solaire et un stockage sur des batteries d’une capacité de 88,1 MWh, permettant ainsi à 27.600 foyers et entreprises, au bénéfice de 150.000 personnes à Madagascar.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Cette carte de fertilité de la zone pilote sera réalisée d’ici la fin de l’année. Et à part les prélèvements et les analyses des 8 798 échantillons de sols, cette caravane agricole se chargera également de sensibiliser au moins 200 agriculteurs par étape sur les bonnes pratiques agricoles et la fertilisation raisonnée dans ces régions ciblées. Les cultures prioritaires seront le riz, le maïs, le haricot, et la pomme de terre. Cette carte de fertilité de sols servira ainsi d’outil d’aide à la décision pour bâtir une stratégie de développement agricole à Madagascar.

Mikama - Sep 14, 2017

Seth Andriamarohasina dans L'Express de Madagascar
un problème d’irrigation dans le delta ainsi que le bassin intermédiaire de culture de riz de la partie Est du district de Morondava, qui s’étend à perte de vue.
«Les conditions offrent la possibilité de trois récoltes par an. Faute d’irrigation, bonne nombre de ces cultivateurs furieux n’ont rien pu cultiver depuis le mois d’octobre 2016, l’écoulement de l’eau dans les canaux d’irrigation étant bloqué en amont. Il s’arrête net à Mahabo. Le problème se trouve au niveau du barrage  Dabara où des panneaux ont été soudés, empêchant ainsi l’arrivée de l’eau dans nos rizières

Fahranarison dans NewsMada
Il reste beaucoup à faire dans ce domaine dans la mesure où bon nombre de sociétés ne disposent même pas de syndicat de travailleurs. Selon les statistiques, moins de 10% des entreprises respectent le code du travail», a conclu la présidente du Sait.

Dans Food Ingredients
 Firmenich, together with Danone and Mars, through the Livelihoods Fund for Family Farming (Livelihoods 3F), is investing in a large-scale, innovative vanilla farming model in Madagascar. Together with Prova and NGOs, Firmenich, Danone and Mars are building a resilient vanilla supply chain in Madagascar involving 3,000 vanilla producers. The project aims to increase farmer’s food security and triple their revenues, while providing high-quality, sustainable and fully traceable vanilla over a 10-year span.

Mikama - Sep 13, 2017

Antsa R. dans Midi-Madagasikara
Avec 450 panneaux solaires pour 130KW de puissance, on a plus de 250MW/heure par an pour 500 foyers. (..)  A noter que c’est la société Zoom qui a choisi GreenYellow pour la réalisation de ses premiers projets d’efficacité énergétique de grande ampleur. Le site de cette société à Ankorondrano bénéficie d’un montage inédit ; un contrat de performance Energétique (CPE) couplé avec la mise en place d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Les exportations tout comme les importations ont connu une montée en flèche, avec une hausse de 10%. Ils ont atteint les 610 millions de dollars, d’après les données fournies par l’ambassade de Chine à Madagascar. « La Chine a importé 102 millions de dollars de produits malgaches, soit un gain important de 24 points », a souligné, hier Shaomin Liang, conseiller économique auprès de l’ambassade de Chine.
Parallèlement, les exportations de la Chine vers la Grande île sont aussi en hausse. Elles ont atteint 505 millions de dollars durant le premier semestre. C’est une hausse de 7,84%. (..) En 2016, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est évalué à 1,1 milliards de dollars, dont 159 millions en importation et 943 millions en exportation vers Mada­gascar. En termes d’investissement, la Chine a injecté près de 7 millions de dollars.

Dans PV Magazine
The World Bank is supporting Madagascar’s solar plans under the Scaling Solar initiative. The IFC, a member of the World Bank, signed an agreement with the government of Madagascar to design and tender a partnership for privately developed, grid-connected solar power in March 2016. At the time, the IFC said that the 30-40 MW solar facility planned by Madagascar’s government would help ease daily interruptions of power service, and reduce generation costs for Jirama.
Most of Madagascar’s generation capacity is currently represented by thermal power stations (406 MW) and hydropower plants (162 MW). Wind and biomass have a minimal share with both a few hundreds of kWs installed. Madagascar aims at granting access to electricity to up to 70% of households, and at covering 85% of its energy mix with renewables by 2030. Solar and wind are expected to reach both a 5% share, while hydropower will have the lion’s share with around 75%.

Mikama - Sep 12, 2017

Hanitra R. dans Midi-Madagasikara
 « Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de vents en mer et moins de poissons », confie-t-il. « Les conditions climatiques ont vraiment changé. Pêcher en haute mer est devenu plus difficile pour les petits pêcheurs comme moi ». La situation l’a amené à s’adapter en produisant du miel de mangroves. D’autres lui ont emboîté le pas. Son groupement compte aujourd’hui 18 membres et bénéficie de formations en apiculture depuis 2012, dispensées par la fédération des paysans de la région Menabe FITAME (Firaisantsoan’ny Tantsaha Menabe) avec l’appui de WWF.

Navalona R. dans Midi-Madagasikara
Rappelons que ce complexe sucrier a été détruit et fermé depuis décembre 2014 suite à un conflit entre les employés et les dirigeants. Ce qui a provoqué la ruine de l’économie sucrière et la destruction du seul outil industriel de la région, sans oublier la perte des milliers d’emplois. En 2012, cette industrie sucrière a produit quelque 34 000 tonnes de sucre et a occupe près de 3 000 emplois directs, saisonniers et permanents. Tout le monde a ainsi intérêt à ce que les activités de la SUCOMA reprennent. On attend ainsi l’aboutissement des négociations entre les deux parties.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
La mine d’or de Dabolava a attiré la compagnie Prophecy Deve­lopment Corpo­ration. Elle vient de conclure un accord avec une importante société minière de charbon qui a acquis la société Pan African Mining Corpo­ration pour l’exploitation de ce gisement d’or dans le district de Miandrivazo.  (..)  En plus, la compagnie canadienne s’engage après à débloquer 2 dollars par once d’or découvert, avant extraction, avec un minimum de découverte d’un million d’once d’or dans les sites miniers du projet Dabolava. Le site de Dabolava est un gisement d’or. Le métal jaune a été extrait dans cette zone depuis 1900 et continue d’être exploité à très faible échelle. La société Pan African Mining avait mené des travaux dans cette zone minière et l’a abandonné en 2008. Les études faites par cette société démontrent les potentiels de ce gisement minier. « Les travaux précédents sur Dabolava avaient montré plus de 10 km de tendances aurifères mises en évidence par des interceptions de forage à l’or de quartz de plus de 100 g / t d’or », a déclaré John Lee, président de Prophecy.
Le projet Dabolava couvre une surface totale de 375km² pour ces six permis miniers.

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Les mouvements Liberty 32 ainsi que Wake Up Madagascar ont organisé un sondage dans le cadre de la campagne « Tsaboy ny Gasy », destiné à évaluer l’état du secteur santé à Madagascar et connaitre les perceptions de la population à ce sujet.  (..) 22% seulement des 192 interrogés font confiance aux hôpitaux et autres infrastructures de santé publique, alors que 71% d’entre eux préfèrent se tourner vers les établissements privées malgré les coûts plus élevés. (..) Un budget (alloué à la santé publique) qui n’est que de 5,6% du budget de l’Etat comme l’indique la loi de finance 2017, alors que le ministère des finances lui accapare les 41,5% et la Présidence de la République les 13,9%.

Mikama - Sep 11, 2017

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
L’édition 2016-2017 du classement établie par le « World Economic Forum » concernant le « Global competitiveness index » ou Indice de compétitivité mondiale est sortie et la Grande île a quelque peu régressé, se retrouvant à la 128ème place sur les 138 pays étudiés. Ceci alors que pour l’édition 2015-2016, le pays se trouvait à la 130ème place sur les 144 pays dans la liste du Forum économique mondial. Pire encore, dans les classements spécifiques, Madagascar racle les fonds de classement. En effet, sur 138 pays étudiés pour établir l’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial en 2016, Madagascar s’est classé au 138e rang pour la qualité des routes c’est-à-dire dernier du classement, au 135e pour le taux de pénétration en téléphonie mobile, et au 130e pour la qualité de l’approvisionnement en électricité.
Ainsi, le pays serait devenu en un an encore moins compétitif qu’il ne l’était déjà.

Ny Aina Rahaga dans Madagascar Tribune
Selon les services du Fonds monétaire international (FMI), Madagascar pourrait connaitre une croissance soutenue de 6% jusqu’en 2019. Ce chiffre serait toutefois conditionné par le respect et l’application des mesures énoncées dans le programme de facilité élargie de crédit (FEC). Cette croissance pourrait également s’accompagner d’un maintien de l’inflation à un chiffre d’ici 2019 et d’une compétitivité des exportations malgaches. A titre de rappel, l’octroi du Fec court jusqu’en 2019 et Madagascar peut bénéficier des décaissements dans la mesure où l’Etat met en œuvre dans les temps des mesures établies préalablement et que le Fmi obtienne de ce fait les assurances nécessaires au financement. En outre, il s’agissait d’une bonne gestion et l’amélioration de nos recettes fiscales, du redressement de la Jirama, de l’intensification de la lutte contre la corruption et aussi du contrôle dans les passations de marchés publics, surtout en ce qui concerne les marchés de gré à gré.

M.R. dans L'Express de Madagascar
Ils sont vingt-neuf volontaires du Corps de la Paix à avoir prêté serment, hier. Ils seront répartis dans des collèges ou lycées, privés ou publics de onze régions, dont Amoron’i Mania, Haute Matsiatra, Sava, Boeny ou Androy. Leur mission ne sera pas facile. Ces volontaires vont rejoindre leur poste avec comme bagage la langue malgache et la connaissance de la culture de la région où ils vont travailler. Ils les ont appris pendant leur séjour dans des familles à Mantasoa. Le nombre de volontaires enseignants remonte à trois cent douze, depuis 1993. Et cent cinquante neuf travaillent dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture et de la santé publique, actuellement.

Mikama - Sep 8, 2017

Antsa R dans Midi Madagasikara
... nous exportons 10 fois plus que nous importons du Japon. Le Nickel d’Ambatovy, à lui tout seul, représente près de 33% en termes de rentrées de devises. La vanille et les crustacées sont également très prisées au Japon .. De  2012 à 2014, on a enregistré une augmentation avec une valeur allant de 13,418 millions d’Ariary à Ar 345,537 millions d’Ariary. Cette hausse de valeurs est considérablement liée aux produits comme la vanille, les crustacés et le girofle. Cependant, quelques secteurs comme le textile, le graphite et les produits du règne végétal, ont ralenti cette montée en flèche, ces deux dernières années.

Dans Relief Web
Rice imports tripled in the first semester of 2017 compared to last year in the same period, increasing from 86,000 MT in 2016 to more than 247,000 MT in 2017, which is 54 percent higher than the 5-year average, and just below the highest level in 2014, over the past ten years. Imported rice has filled the gap left by local rice in deficit areas, particularly in the South and the Southeast, and stabilized prices. (..) Across Madagascar approximately half a million people will be in Crisis (IPC Phase 3) in the last 3 months of 2017, with the vast majority in Southern Madagascar. At the peak of the lean season in early 2018, this number will grow above half a million people.

Mikama - Sep 7, 2017

Dans The Guardian
But half of Madagascar’s children are so chronically malnourished they grow up too small for their age, a condition known as stunting. The odds against these children making it to secondary school, let alone managing an intellectually or physically challenging job, are vertiginous. Research shows that if a child is stunted by the age of two, the damage to their young minds and bodies is virtually irreversible. (..) This Indian Ocean island is a biodiversity hotspot, rich in crops and minerals. But it is a poor country, with a mainly rural population of 24 million, projected to double by 2030, and a poverty rate of more than 90% . (..) It not only robs children of their future, but countries of their future workforce. A stunted child, will, on average, earn 26% less than her peers. The annual loss of income in Madagascar due to malnutrition is estimated to be $740m (£565m), or 7% of the country’s GDP, according to Unicef. (..) During the latest political crisis, which followed the 2009 coup, many health centres closed, salaries went unpaid and foreign aid dried up. (..) If 70% of the population had access to safe water, it would have a “significant impact on malnutrition and stunting”, he says, but adds: “We would need $200m a year. At the moment, the Wash [water, sanitation and hygiene] sector receives $120m.”

Fahranarison dans NewsMada
La Grande île figure parmi les pays à fort taux d’analphabétisme, où 30% d’adultes et 22% d’enfants ne savent ni lire ni écrire ni compter.  (..) les actions de Vozama «Vonjeo ny zaza malagasy» dans le cadre de son programme d’alphabétisation, ciblant dix milliers d’enfants par an, issus de 4.000 familles dans 700 villages des régions d’Amoron’i Mania et Matsiatra Ambony, sont toujours accompagnées d’appui pour les parents, notamment via le développement d’activités génératrices de revenus (AGR). Pour le Frère Lucien Andriamasy, la pauvreté et l’analphabétisme forment un cercle vicieux (..) Au total, la subvention octroyée à ces acteurs de l’alphabétisation, dont le critère de sélection s’est basé sur leur expérience dans ce domaine, s’élève à hauteur de 100 millions d’ariary. Il s’agit d’une grande première dans la mesure où c’est le début d’une prise en charge directe de l’Etat en faveur de l’alphabétisation, une initiative qui n’avais jamais eu lieu auparavant. Le projet cible 6.725 jeunes, adolescents et adultes analphabètes ou déscolarisés de 11 à 45 ans dans 13 régions et 30 districts...

Arh. dans NewsMada
Pour Madagascar, trois  bassins  de  collecte  de  poivre  sauvage  ont  été  identifiés : les Corridors de l’Angavo (avec Anjozorobe comme centre névralgique), de l’Ankaï (polarisé autour  de Moramanga) et de Fianarantsoa, selon une étude effectuée par la Cirad et le Fofifa en juillet 2014. Depuis sa naissance en 2004, la filière s’est considérablement développée. Le nombre d’agents a augmenté dans tous les bassins considérés. Exportateurs, entreprises et exportateurs indépendants ont rapidement identifié le potentiel lucratif du produit et s’en sont emparés. Et depuis, la filière a déjà fait l’objet d’une exploitation grandissante et souvent destructive qui impacte localement négativement sur la ressource et la forêt.



Mikama - Sep 6, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Forage d’exploration pétrolière : Le groupe pétrogazier autrichien investira 50 millions USD/puits. La compagnie autrichienne spécialisée dans les activités pétrolifères et gazières en amont et en aval des secteurs est installée à Madagascar depuis 2014. Elle opère dans trois blocs pétroliers dont un bloc offshore et deux blocs onshores situées à Mandabe et à Berenty. En parlant du bloc pétrolier offshore, ce groupe pétrogazier a déjà mené une enquête sismique 3D sur une superficie de 3 000km².

Arh. dans NewsMada
Sur le littoral Mahafaly, dans le Sud-ouest de l’île, où la plupart des gens sont des pêcheurs, l’algoculture devient une alternative à la pêche. Le nombre de ménages cultivant des algues a augmenté de 22 à 35 au cours des six derniers mois, dans le cadre de l’initiative du WWF visant à vulgariser l’algoculture comme source de revenus durable pour les communautés. La technique d’algoculteur est assez simple, selon Christophe, un algoculteur d’Ankilimionga, Après avoir attaché les algues sur une ligne, on submerge le tout. Et les algues peuvent être récoltées après 40 jours. Maintenant, Christophe possède 120 lignes d’algues, qu’il récolte deux ou trois fois par mois.

Dans Relief Web
IOM (International Organization for Migration) Madagascar Annual Report 2016
In 20 16, the economic situation has seen an improvement from the year before. Gradually growing, the Malagasy economy is projected to continue its growth thanks to its expansion in the tertiary sector, public works programs, and the recovery of the primary sector, followed by favorable weather conditions and higher vanilla prices. Gross Domestic Product (GDP) reached 4.1% in 20 16, exceeding the average rate of 2.6% recorded over the past five years, according to the World Bank. However, with 90% poverty rate, Madagascar's development challenges remain vast. Madagascar's education, health, and nutrition outcomes remain some of the lowest in the world, with one in two children under the age of five suffering from chronic malnutrition. (..) The 20 16 United States State Department's Trafficking in Persons (TiP) Report declassed Madagascar to its Tier-2 Watch, indicating the high proliferation of exploitation both internally and transnationally. Within Madagascar, TiP takes the form of domestic servitude, prostitution, forced begging, and forced labor, both in rural and urban areas. Internationally, Malagasy women and men have been trafficked for sexual exploitation, as well as exploitation in textile factories and in the fishing industry. (..) Madagascar remains one of the most economically impacted countries in the world from natural disasters and one of the most likely to be negatively affected by climate change. In 2016, the "Grand Sud" of Madagascar continued to suffer from a prolonged drought, and food insecurity has driven migration from the area. Given its socio-economic realities, relative isolation in the Indian Ocean, diverse geography, fragile natural ecosystems, and its largely porous coastline, Madagascar presents complex migration challenges and opportunities today and for the future.

Mikama - Sep 5, 2017

Antsa R. dans Midi Madagasikara
... la BAD accorde une enveloppe de 1.591,5 millions d’Unités de Compte, dans le cadre du DSP 2017-2021 ; ce qui représente environ 2.068,98 millions USD ou 6.206,85 milliards Ariary. Lors de la rencontre d’hier, le représentant résident de la BAD a mis en avant les cinq priorités de l’institution connues sous l’appelation « High Five », qui consistent à « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ; et Améliorer la qualité de vie des Africains ».

Morasata Marc dans La Gazette de la Grande Ile
Géodésiquement, la réserve spéciale de Manombo se trouve entre la latitude vingt-deux degrés cinquante-huit « S » et vingt-trois degrés zéro huit « S » et la longitude quarante-sept degrés trente huit « E » et quarante-sept degrés quarante-huit « E ». Elle est située à vingt-sept kilomètres au sud de Farafangana, bordant la route nationale numéro douze reliant les districts de Farafangana à Vangaindrano. Etendue sur une superficie de cinq mille quatre vingt hectares subdivisée en deux parcelles de part et d’autre de la route nationale numéro douze, son écosystème est caractérisé par une forêt dense humide de basse altitude, de forêt littorale orientale, de marécages, de rivières et de ruisseaux, des cordons dunaires et de plages. La richesse de la biodiversité de cette réserve gérée par Madagascar National Parks est immense si on ne cite que les cinq centaines d’espèces de flore dont vingt sont menacés ; les moins d’une dizaine d’espèces de lémuriens, les plus de dizaines d’espèces de mollusques et de crustacés, les cinq espèces d’autres mammifères, les dizaines d’espèces de poissons, les quinzaines d’espèces d’oiseaux, les moins d’une vingtaine d’espèces de reptiles et un peu moins d’une vingtaine d’amphibiens, mais ce potentiel n’est exploité que par les quelques touristes scientifiques qui y effectuent des recherches.

Dans The Statesman  - India
There are about 22,000 persons of India origin in Madagascar, including approximately 2,500 Indian passport holders. Some of the Indian diaspora are quite influential and their contribution to the total GDP of Madagascar is substantial. (..)  The main items of exports from Madagascar to India are coffee, spices, edible vegetables, salt, sulphur and earth, essential oils and resinoids, base metals, precious and semi-precious stones. The major imports from India are cereals, apparel, iron & steel, cotton, pharmaceutical products, products of the milling industry, sugar and sugar confectionery. (..) Major Indian investments amounting to approximately $907.4 million by Indian companies were in the mining, oil and gas sectors, telecom sector and health sectors. Airtel is the main player in mobile telephony and Dr Aggarwal’s Eye Hospital in the health sector. Others who have invested in Madagascar but are yet to commence operations include the Tatas, Essar, Varun Industries, GIMPEX Osho Ventures, Sahara (India), Diamond Cement and Jindals.

Mikama - Sep 4, 2017

Dans PHYS ORG
Research by an EPFL PhD student has found a way to boost Madagascar's corn crop yields up to five times while decreasing deforestation at the same time. (..) After developing and testing her method in 2014 and 2015, she was able to boost crop yields by a factor of five relative to traditional farming methods. The corn she planted grew to be 240 cm tall versus 140 cm with the traditional method, and the harvest had more and better-quality ears. Her crop yields might have been even higher if it wasn't for a cyclone that hit the island in 2015.
"Not many farmers know about combining ashes and compost," says Gay-des-Combes.

Dans Relief Web
The humanitarian situation in southern Madagascar has improved markedly since March 2017, due to better rainfall and major humanitarian response. However, a quarter of all people in eight affected districts - more than 400,000 - remain in Crisis and Emergency (IPC phases 3 and 4) . Global acute malnutrition rates remain above the alert level of 10 per cent in 5 districts.

Mikama - Sep 1, 2017

Dans Stockhouse
The Dabolava project is located approximately 200 km west-southwest of Antananarivo, the capital of Madagascar and is accessed via 400 km of paved highways, a portion of which traverses the property.  The Dabolava project is located 140 km west of the town of Antsirabe that hosts an airport and residents with mining experience.  Gold has been mined at the Dabolava Project since 1900 and continues to be mined on a very limited scale. The Dabolava project covers 375 sq km in 6 permits and consists of several mineralized areas, the most explored  being Dabolava East, Takadora, Mountain of Gold and Anjoma. PAF’s exploration work was carried out from 2004 to 2008  with Sprott Asset Management as a shareholder.  This exploration includes airborne geophysical surveys covering 553 sq km, approximately 27 sq km of ground magnetometer survey, 40.4 line km of IP surveys, and 11,349 soil samples.  PAF only completed 11,863 meters of diamond drilling (97 diamond drill holes) mostly focused on the Dabolava East area before it was acquired by the Seller.  In the Dabolava East, Takadora and Mountain of Gold mineralized areas the gold occurs in silicified dilational features within a broad ductile shear zone that cuts a tonalite-granodiorite orthogneiss host rock.  The zones of mineralized dilational features range from 1 to 15 m in drilled width. Ajoma is a metasediment-hosted bulk-tonnage prospect, where the gold is associated with a post-metamorphism hydrothermal stock work where small quartz veinlets contain disseminated gold between the metamorphic foliations. Dabolava East (300meter by 300meter). The Dabolava East mineralized area is approximately 300m x 300 m based on mapping and soil samples.  Numerous gold mineralization intersections from 33 diamond drill holes (5,204 m of total drilling) indicated a zone of 1 and 15 m wide (drilled width) between 30 to 70 m depth from surface.  The known vertical extension is approximately 50 m and is open at depth and to the surface.  Prophecy intends to commission a preliminary economic assessment on Dabolava East and potentially fast track Dabolava East through the permitting process.