Mikama - Aug 31, 2015

Arh. dans NewsMada
La mise en œuvre de ce programme nécessite dans son ensemble plus de 9.000 milliards d’ariary répartis pour les cinq programmes du PSAEP. Mais avant tout, la première action dans ce programme est la mobilisation des producteurs qui participent à hauteur de 11% dans le financement de ce programme. L’Etat et le secteur privé, eux, se partagent respectivement 56% et 32% du budget général. (..) Le PSAEP est aligné au Plan détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP), lequel comprend un ensemble de principes et de stratégies visant à guider les stratégies et programmes d’investissement des pays. En s’alignant sur le CAADP, Madagascar s’engage à réaliser un taux de croissance agricole de 6% par an et à allouer au moins 10% de son budget national au secteur agricole.

Samy R dans NewsMada
Les 17 ODD [Objectifs de développement durable] proposés
- Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, partout ;
- Éradiquer la faim, garantir la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition, et promouvoir l’agriculture durable ;
- Garantir la bonne santé et promouvoir le bien-être de tous, à tous les âges ;
- Garantir une éducation de qualité sans exclusion et équitable, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous ;
- Parvenir à l’égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ;
- Assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et l’assainissement pour tous ;
- Garantir l’accès à une énergie abordable, fiable, durable, et moderne pour tous ;
- Promouvoir une croissance économique soutenue, sans exclusion, viable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous ;
- Construire des infrastructures résilientes, promouvoir l’industrialisation sans exclusion et durable et encourager l’innovation ;
- Réduire les inégalités au sein des pays et entre les pays ;
- Faire des villes et des établissements humains des endroits sans exclusion, sûrs, résilients et durables ;-
- Garantir des modèles de consommation et de production durables ;-
- Agir d’urgence pour lutter contre le changement climatique et ses impacts (en tenant compte des engagements pris dans le cadre de la CCNUCC)
- Préserver et utiliser de manière durable les océans, mers et ressources marines pour le développement durable ;
- Protéger, restaurer et promouvoir une utilisation durable des écosystèmes terrestres, gérer les forêts de manière durable, lutter contre la désertification, stopper et combattre la dégradation des terres et mettre fin à la perte de biodiversité ;
- Promouvoir des sociétés pacifiques sans exclusion dans le cadre du développement durable, permettre un accès à la justice pour tous et mettre en place des institutions efficaces, responsables et sans exclusion à tous les niveaux ;
- Renforcer les moyens de mise en œuvre et revitaliser le partenariat mondial pour le développement durable.

Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
La population malgache est jeune. Selon les statistiques, 53,8% de la population est âgée de moins de 20 ans pour une population estimée à plus de 23 millions d’habitants, selon les statistiques mondiales.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
Les éleveurs opérant aux alentours du site minier d’Ambatovy ont réalisé une production totale de 8,5 tonnes de poissons. Ambatovy avait distribué 10 000 alevins en début d’année selon l’évaluation de la production faite par la Direction Régionale des Ressources Halieutiques et de la Pêche d’Alaotra Mangoro.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Pour une durée de 46 mois, le recensement général à Madagascar coûtera 34 millions USD, selon Paul Gérard Ravelomanantsoa, directeur général de l’Instat (Institut national de la statistique. (..)  « Les enquêteurs devraient utiliser les tablettes au niveau des sept centres urbains, qui représentent 12 % de la population malgache ; et les papiers dans le reste de la Grande-île »

Dans L'Express de Madagascar
Cette fois, le ministère de la Santé Publique opte pour une nouvelle stratégie de cibler les adolescents de moins de quinze ans avec les enfants de zéro à cinquante neuf mois comme à l’accoutumée. Environ dix à onze millions d’enfants et d’adolescents seront immunisés. (..) En 2014, le taux de la couverture nationale de vaccination contre la polio a été de 88%.

Mikama - Aug 28, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
Néanmoins, sur les 10 millions d’enfants de moins de 18 ans que compte Madagascar (soit 53,4% de la population totale), il s’avère qu’environ 8,2 millions sont affectés par la pauvreté monétaire et vivent en dessous du seuil de la pauvreté. (..) A titre d’illustration, 56% des enfants malgaches sont touchés par les privations sévères en matière de logement et 47% d’entre eux n’ont pas accès à des conditions d’assainissement adéquat. (..) On estime à 50% la proportion d’enfants malgaches qui souffrent d’un retard de croissance dû à la malnutrition chronique, tandis que l’insécurité alimentaire atteint plus de 65% de la population.

Riana R. dans NewsMada
Madagascar compte plus de 13 millions de ruraux; soit près de 70% de la population malgache; dont la principale activité est basée sur l’agriculture. Mais cette large proportion ne bénéficie d’aucune sécurité sociale. La Maison de l’Agriculture, en collaboration avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps) et les trois ministères en charge de l’Agriculture, des Ressources halieutiques et de la pêche, et de l’Elevage concocte actuellement un projet de sécurité sociale pour les agriculteurs.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile 
Ikalamavony: Bientôt, un barrage pour irriguer 1 500 ha. A la demande de la population d’Ambatomainty dans le district d’Ikalamavony et initié par le prêtre jésuite Emile Ranaivoarisoa, le projet de barrage hydro agricole de cette localité est en marche. (..) Celui-ci devrait bénéficier à 4 000 personnes issues dans les fokontany d’Ambatomainty, Sakamadio, Ranotsara, Fenoarivo et Tanambao. Ces paysans pourront réaliser 2 à 3 campagnes rizicoles par an avec le futur barrage.

Imasindia dans Le Daily
Concernant les rumeurs voire le mythe sur l’existence de plusieurs dizaines voire de centaines d’hectares de culture de cannabis aussi bien dans le nord que dans le sud du pays, Mama Zana n’en est pas moins au courant. « Actuellement, je ne sais pas comment ils font exactement. Tout ce que je peux affirmer, c’est que (..) De son vivant, mon défunt mari avait déjà effectué quelques descentes sur terrain, notamment dans le sud du pays. A son retour, il nous a parlé d’un champ de plusieurs dizaines d’hectares, qui à l’époque, aurait été même gardé par des militaires armés. Seule une petite poignée d’individus pouvait y entrer. Ce n’est pas impossible d’envisager que de tel champ de culture continue d’exister. Des dirigeants en haut lieu profitent bel et bien de cette manne. »

Mikama - Aug 27, 2015

Fanjanarivo dans Midi Madagasikara
En 30 ans, la monnaie locale a connu une dépréciation colossale de 5 000%. (..) Son taux [TVA] a été toujours à 20% sauf sur une année sous le régime Ravalomanana où il a été ramené à 18%. (..) Mais le solde extérieur de Madagascar n’a pas été positif depuis longtemps. C’est aussi le cas pour bon nombre de pays en développement. Les réserves en devises de Madagascar pour les importations sont inférieures à la moyenne des Etats subsahariens fragiles en 2013 et en 2014 selon les données du FMI. (..) Pour l’endettement excessif, la Grande Ile a bénéficié de nombreux allègements des dettes et celles-ci sont inférieures à 30% du PIB. En 2014, le pays est au 25ème rang sur 49 pays africains en termes d’endettement.

Osiris dans Le Daily
Le site d'Imaloto a été mis en exergue par le président du groupe Bushveld Minerals en portant sa capacité de production de ce site de charbon à 136 millions de tonnes par an, confirmant sa stratégie de 2013 qui estimait la production à 135,7 millions de tonnes de charbon par an. Imaloto mettra ainsi sur le marché plus de 1,5 millions de tonnes par an.

Mandimby T. dans Le Daily
Cet holding [Pama (Pan African Mining Atomic)] thaïlandais [du milliardaire thaïlandais Premchai Karnasuta. 35ème fortune mondiale selon le magazine Forbes] pour rappel a eu une concession de 10.000km², (ndlr : la surface maximum que l’Etat peut accorder). Il est présent dans « le bassin lacustre Néogène d’Antsirabe où une minéralisation uranifère secondaire apparaît en petits cristallins irréguliers », à Betafo Faratsiho, près Soavinandriana Itasy où il y a « de l’uranium en formation pegmatite », dans la région de Fort Dauphin, où « l’uranothoriante apparaît dans le schiste cristalline », et enfin dans les zones sédimentaires de l’Ouest Karoo, Nord Ouest (Folakara) et Sud Ouest (Makay), où les minerais secondaires uranifères sont « uranovanadate ».

Nary A. dans Le Daily
Les langues commencent à se délier et les indiscrétions se font jour actuellement sur l’attribution en catimini par les responsables étatiques malgaches de la prospection et de l’exploitation de 6 blocs  pétroliers à la société américaine « CB World Trade Natural Energy Limited » (CBWTNE) ayant son siège à Houston (Texas). (..) Nos sources de souligner que la France ne se serait nullement détachée de cette zone de Juan de Nova quelles que soient les exigences de Madagascar sur les îles éparses si jamais il avait une possibilité d’y trouver du pétrole, et la Sapetro n’aurait jamais délaissé cette zone pour une société rivale.

Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Mada­gascar exporte du charbon de bois. Selon les statistiques, la Grande île a exporté 56 tonnes de charbon de bois, évaluées à 18 000 dollars, en 2014. Un pays comme l’Arabie Saoudite et le premier client de la Grande île. (..)  en 2009, un quota de 100 tonnes par an a été imposé par les organisations internationales mais Madagascar n’arrive pas à atteindre cet objectif. Actuel­lement, le quota dépend des offres des forêts. (..) À noter que le charbon de bois reste la principale source d’énergie domestique à Madagascar. Plus de 90% des foyers malgaches consom­ment 400 000 tonnes de charbon de bois par an avec 11 millions d’ha de forêts exploitables.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
« La topographie est toujours en amont, de tout projet technique de développement de grande envergure (..) Il y a total cent trente huit géomètres à Madagascar, dont soixante dix sept sont  des géomètres experts privés et soixante-un, des géomètres experts fonctionnaires qui ne sont pas encore en nombre suffisant, pour assurer le travail dans tout Madagascar. »

Hajatiana R. dans NewsMada
Madagascar exporte ses vanilles et les vend sous différents conditionnements : gousses entières, morceaux, poudre et sucre aromatisés à la vanille. La concurrence devient plus acharnée avec l’Indonésie et l’Inde relative à l’exportation vers les pays européens. D’ailleurs, les produits synthétiques (vanilline) de substitution à la vanille naturelle de Madagascar vont accentuer cette rivalité. En effet, le pays ne détient plus que 30% de part sur le marché international, contre 70% auparavant.

Nadia dans NewsMada
Le projet allemand au développement ou la Giz entre en jeu dans la mise en place effective de la décentralisation à Madagascar. (..) Dans ce projet purement technique, 4 millions d’euros seront investis dans des activités relatives à la formation et à l’octroi des matériels.

Mikama - Aug 26, 2015

R.Edmond dans Midi Madagasikara
« Au lieu d’être récompensé, l’investissement de 3,5 millions de dollars de la compagnie dans les forages et explorations de mine à forte teneur en minerai a tourné court. Le permis d’Austral pour l’extraction du zircon, utilisé dans les céramiques, a expiré et le projet est loin de la production. La chute des prix des matières premières mondiales a entravé la compagnie australienne mais selon Reid, les principales sources de frustration sont la bureaucratie et l’incapacité du gouvernement à renouveler son permis qui languit au sein du Ministère des Mines avec 4 000 autres permis ». (..) « Sherritt exploite et possède 40% des 7 milliards de dollars investis à la mine d’Ambatovy, le plus grand investissement direct étranger à Madagascar et l’une des plus grandes usines de nickel et de cobalt du monde. Les autres actionnaires d’Ambatovy sont la maison de commerce japonaise Sumitomo Corp et Korea Resources ». La corruption et une nouvelle incertitude politique ont aggravé la situation, ont déclaré les dirigeants de la compagnie minière »

Haja R. dans NewsMada
Avant 2009, l’industrie minière attirait 80% des investissements directs étrangers (IDE). Puis, après les élections de 2013, le Président Hery Rajaonarimampianina a restauré la confiance des compagnies minières. Cette élection a été saluée comme un nouveau départ pour Madagascar à travers l’exploitation de nickel, de titane, de cobalt… et a incité les compagnies comme Rio Tinto et Sherritt International à investir des milliards. Mais jusque-là, toutes les démarches prévues sont en suspens. De plus, le contexte à l’échelle internationale n’arrange pas les choses.

FR dans Madagascar Matin
Nouveau Code d’investissement minier – Braderie des terres malgaches. (..) En effet, cet article 1.1  sous-entend  que les sociétés minières,  notamment  étrangères  et  transnationales,  deviennent  propriétaires  des  terres,  au  lieu  de  se  contenter  d’extraire  le produit du sous-sol pour une durée limitée dans le temps. (..) L’Avant projet va plus loin encore dans sa volonté de protéger les intérêts des sociétés minières. Il criminalise de façon scandaleuse les mouvements de contestation au mépris des droits et libertés des populations riveraines affectées par les impacts négatifs. L’accaparement   de   leurs   terres,   l’absence   ou   l’insuffisance   des compensations,   comme   la   non-réalisation   des promesses faites par les sociétés minières au cours de réunions de conciliation, ont conduit les populations locales à manifester.

Mandimby T. dans Le Daily
Ainsi donc, pour la cinquième année consécutive, la production de café malgache accuse une baisse. Les estimations au compte de cette année 2015 pour le café robusta, tournent autour des 42.000 t contre 45.000 t l’année passée. Pour les exportations, ce n’est guère mieux. Autour de 10.000 t annuel ces derniers quinquennats, cela pourrait tout juste atteindre les 2000 t pour cette année. (..) Depuis une dizaine d’année, le prix de la tonne de café robusta a diminué de 39% pour se stabilisé autour de 2000 dollars en ce moment. De ce fait donc, l’exportation de café ne représente plus que 0.2% du Pib à Madagascar. La filière café est loin derrière les autres produits agricoles tels le riz qui par exemple représente 15% du Pib.

Laza Marovola dans Madagascar Matin
Le pourcentage de jeunes femmes de moins de 18 ans mariées est aujourd’hui très élevé et s’élève exactement à 41,2% sur tout le territoire. (..) Le fait est que le mariage précoce est peut être un fléau, mais pour beaucoup, cela reste un héritage culturel. En effet, il est coutume dans certaines régions que les filles de 12 ans quittent le cocon familial pour un mariage arrangé ou parfois forcé. Le mariage reste traditionnel et informel : les parents approuvent et les Ampajaka bénissent. Le cadre juridique n’a aucun pouvoir dans les régions où ce genre d’évènement est monnaie courante.

Mikama - Aug 25, 2015

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
...  l’USAID envisage d’appuyer Madagascar dans ce domaine, en lui offrant l’opportunité de bénéficier des atouts de FEWS NET (Famine early warning systems network). En effet, FEWS NET est l’un des plus grands prestataires de services d’analyses et d’alerte rapide sur l’insécurité alimentaire. Il a été créé par l’USAID en 1985 dont le seul objectif est d’aider les décisionnaires à anticiper les crises humanitaires. FEWS NET offre ainsi des rapports objectifs et fondés sur des données probantes sur plus de 35 pays.
Reference: FEWS NET

Dans FEWS NET
In Androy, Atsimo Andrefana and parts of Anosy Regions, staple food production is estimated to be significantly below average. An early exhaustion of food stocks, reduced coping capacity from the previous lean season, and unusually high staple food prices are likely to result in Stressed (IPC Phase 2) outcomes starting from August and September 2015.
Where maize production was extremely low (Tsihombe and Ambovombe Districts), poor households are currently in Stressed (IPC Phase 2), and but will likely deteriorate to Crisis (IPC Phase 3) as soon as August.
Based on information collected from local agricultural services, prices of staple foods such as maize remains significantly above average in the southern markets of Amboasary and Ambovombe. Despite decreases in cassava prices likely due to earlier than usual harvests, poor households’ purchasing power is likely to be below average as food stocks are exhausted and households become market dependent as the lean season approaches.

Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
«A ce jour,  le  nombre d’emplois nouvellement créés, atteint la moitié du nombre enregistré en 2009. Pendant la période de crise, quarante  mille trois cent quatre vingt et un emplois directs, et plus de cent mille emplois indirects, sont perdus. En outre,  la  valeur d’exportation au mois de juillet s’évalue à plus de sept millions six cent mille dollars. », rajoute Voahanginirina Ranaivoson.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
L’économie est de plus en plus touchée, alors qu’Antananarivo génère jusqu’à 55% du PIB, si avec les autres grandes villes du pays, tous les centres urbains représentent 2/3 du PIB national. Si l’économie de ces villes est en panne, c’est la croissance nationale qui s’effondre. (..)  Les données de l’Institut national de la statistique (INSTAT) font état de 83% de citadins vivant dans des taudis. Cette population urbaine vit déjà à l’étroit mais subit aussi les conséquences néfastes de la pollution en tous genres. Seuls 700 000 citadins occupent une maison sécurisée. (..) Antananarivo compte dans les 3 millions d’âmes. Des experts estiment que d’ici 10 à 15 ans, elle pourrait s’étendre vers Imerintsiatosika à l’ouest, vers Manjakandriana à l’est, vers Ambalavao au sud et vers Ambohimanga au nord. La croissance démographique suivra et sans une politique urbaine claire, le pays risque de voir les citadins s’asphyxier et sa croissance dégrader encore plus. Actuellement, 1 Malagasy sur 3 vit en ville et d’ici 2020, ce ratio passera à 1 Malagasy sur 2.

Dans Le Daily
Le contrat autorisant l’exploration ainsi que, le cas échéant, l’exploitation de 6 blocs pétroliers sera signé incessamment avec une société américaine dénommée « CB World Trade Natural Energy Limited » ayant son siège à Houston (Texas) sans qu’aucun appel d’offres ou un appel à manifestation d’intérêt ait été émis. (..) Par ailleurs, la construction d’un terminal pétrolier d’une capacité de 500 000 barils ainsi que celle d’un port pétrolier LNG sont également au programme.

Mikama - Aug 24, 2015

Arh. dans NewsMada
La structure du PIB est restée quasi inchangée depuis plusieurs années. L’Onu estime le PIB agricole à 27 % du PIB global et la filière riz, qui constitue la première activité économique en termes de volume, occupe une première place. (..) Parmi ces ménages agricoles, 87 %, environ deux millions de ménages pratiquent la riziculture irriguée sur plus de 1,2 million d’hectare, soit près de 60 % des surfaces occupées par la riziculture en général. Cependant, l’agriculture pratiquée est traditionnelle et peu intensive, d’où de faibles rendements. Les cultures vivrières, plus dominantes, sont en majorité autoconsommées, à l’exception du riz pour les moyens et les grands exploitants qui disposent d’un surplus de production. Les cultures de rente et les cultures d’exportation, destinées à la commercialisation, sont en faible proportion. Les légumes et les fruits constituent des activités d’appoint, génératrices de revenus. Et certaines zones rurales connaissent une saturation foncière et font envisager des mouvements de migrations.

Riana R dans NewsMada
A travers cette nouvelle variété de mûrier, les opérateurs de la région Amoron’i Mania peuvent produire de la soie durant toute l’année. A noter que les régions Amoron’i mania, Analamanga et Vakinankaratra sont les fiefs de la production de la soie à Madagascar. (..) La filière soie fait vivre près de 6 000 ménages dans toute l’île, selon les chiffres officiels. La production annuelle nationale de cocons issus des deux types de vers est estimée à 100 tonnes par  an donnant 6 tonnes de fils de soie grège et 4 tonnes de fils de bourre. Comparativement à la production et le marché mondial, la sériciculture malgache n’est qu’au stade artisanal et la production n’est pas significative et les prix ne sont pas compétitifs.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Selon le calcul du projet Taratra initié par la conférence des évêques de Madagascar, si une compagnie minière peut avoir accès à 10 000 km2 de terrain pour ses activités, cela veut dire que 60 sociétés peuvent couvrir tout le territoire du pays ! (..)  Notons que la redevance minière de 2% répartie entre l’Etat central et les collectivités minières a été décriée depuis longtemps par la société civile. (..) les compagnies minières en ont profité pour avancer qu’elles donnent plus que cette redevance via l’investissement dans les infrastructures, la production locale, les projets sociaux… Elles affirment qu’investir à Madagascar coûte 40% plus cher qu’ailleurs à cause du manque d’infrastructures.

Y. L. dans La Gazette de la Grande Ile
Le Ministère de l’Education nationale et ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF) se mobilisent autour de la formation des directeurs d’école, des Enseignants Non  Fonctionnaires (ENF) ainsi que des responsables au niveau  des Circonscriptions Scolaires (CISCO) et des Zones  d’Administration Pédagogique (ZAP) afin de rehausser le niveau de l’enseignement dans la Grande Ile. Au total, 48.080 membres du corps professoral, répertoriés dans les 22 Directions Régionales de l’Education Nationale (DREN) de la Grande Île, bénéficieront dès cette année des formations en question.

Mikama - Aug 20, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
A titre de rappel, le projet de LFR 2015 se singularise par une révision à la baisse du budget, dénotant de mauvaises performances économiques associées à une reprise timide des aides extérieures. Pour le budget de fonctionnement par exemple, des coupes sombres de 40% sont prévues. En attendant la LFR, l’administration souffre depuis longtemps déjà à cause d’un petit budget de fonctionnement. Et on ne parle pas des dépenses d’investissement qui sont les parents pauvres du budget public. Pire, elles sont laissées aux oubliettes si on se réfère aux dépenses d’investissement public du 1er trimestre 2015, soit 0,5% des dépenses totales.

Sera R. dans NewsMada
« Il y va de soi que le débit de l’eau est nettement insuffisant depuis quelques années. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) se voit ainsi dans l’obligation de faire une gestion rationnelle de cette irrigation via le système rotatif au niveau des secteurs</em> », a expliqué hier son directeur général, Philippe Rateloson. En effet, si le besoin est de 25 m3 par seconde, la capacité disponible est de 10 à 15 m3 seulement. Et c’est pour cette raison que des riziculteurs n’ont pas encore le volume d’eau nécessaire pour irriguer leurs rizières.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
La Coalition de plaidoyer Lampogno a été créée à Maroantsetra en 2014 dans le but de lutter contre le trafic de ressources naturelles dans les paysage MaMaBaie (Masoala, Makira et Baie d’Antongil) dans la partie Nord-Est de Madagascar. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet SCAPES financé par l’USAID, cette coalition veut contribuer à la bonne gouvernance de ces ressources naturelles... Quant à la situation socio-économique à Maroantsetra, la Coalition Lampogno évoque que la population locale se trouve en extrême pauvreté. Il y a des moments que des Produits de Première Nécessité (PPN) comme le sucre et l’huile sont en pénurie. En effet, les bateaux approvisionnant Maroantsetra en ces produits, transbordent plutôt de rondins de bois de rose. Les carburants font aussi défaut dans les stations d’essence surtout dans l’après-midi, à cause de la consommation en fûts par les propriétaires de petites embarcations sur place. Ce n’est pas tout ! « Bon nombre de dockers transportant les rondins de bois de rose dans les forêts naturelles sont morts. Ils sont notamment atteints d’une maladie touchant la bronchite. Certains vomissent du sang. D’autres deviennent malades mentaux en raison de la prise de drogue », a révélé la Coalition.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Dans la partie sud de Maroan­tsetra, nous avons estimé que les 38% des opérateurs économiques dans la commune de Rantabe font partie des trafiquants de bois de rose, 72% dans la commune de Morafeno, 33% à Ambodimanga, 81% à Anandrivola et 2% à Andron­drano », enchaîne Florent Toto.

Noro Niaina dans NewsMada
Depuis la fête de l’Indépendance, les embarquements de stocks de bois de rose vers des bateaux mouillant au large de Mananara-Nord, Maroantsetra, Antalaha et Sainte-Marie deviennent de plus en plus fréquents. En connaissance des faits qui ne cessent de prendre de l’ampleur, les autorités locales, les forces de l’ordre et les entités concernées se rejettent la responsabilité sur la prise de décision pour arrêter cette exportation illicite des ressources naturelles du pays. A peine chargés, les bateaux quittent librement la zone maritime malgache pour rejoindre la destination d’exportation sans aucune intervention ni de l’Etat ni du ministère concerné, ni des autorités locales compétentes, a témoigné le président de la coalition Lampogno, Razafimalala dit Clovis.

Riana R. dans NewsMada
« Les premiers responsables des trafics de bois de rose sont évidement les autorités forestières. Et le rôle du Samifin dans la lutte contre l’exploitation illicite de bois de rose est d’inspecter le blanchiment d’argent dans cette filière. Après enquêtes, les propriétaires de ces 49 comptes bancaires ont été suspectés d’avoir effectué un blanchiment d’argent, mais voilà maintenant qu’ils ont obtenu la mainlevée », déplore ce haut responsable [Jean-Claude Razaranaina, directeur général du Samifin] auprès du Samifin.

Mikama - Aug 19, 2015

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Manque de financement, insécurité, détournement… empêchent encore la plupart des élèves malgaches de bénéficier de la cantine scolaire. Sur les 3 millions d’élèves des écoles primaires ciblés par le programme cantine scolaire du Ministère de l’Education Nationale (MEN), seuls 225 000 d’entre eux ont pu en bénéficier, soit 12%. Ceci, depuis le début du programme en 1998 jusqu’à maintenant. (..) «Le taux de fréquentation des écoles a favorablement augmenté, notamment de 60 à 70% dans ces zones ciblées. Et ces EPP ont toutes affiché un taux de réussite de 100 %. Par contre, le taux d’abandon n’a fait que chuter. Ce sont là les preuves de l’efficacité du programme cantine scolaire» (..) Jusqu’ici, les principaux bailleurs du projet cantine scolaire à Madagascar sont: la Norvège, le Japon, la Banque Mondiale, l’Unicef, le Canada, l’AFD, l’Union Européenne, le PAM Rome. La gestion de l’argent a été confiée au PAM. (..) Les besoins du PAM remontent ainsi à 69 millions USD....

Navalona R. dans Midi Madagasikara
.. la Direction Régionale du Développement Agricole (DRDA) d’Analamanga vient à leur rescousse en distribuant des semences pour la relance de la culture de contre-saison, notamment la culture maraîchère comme les brèdes, le haricot vert et le haricot, aux 1 369 exploitants agricoles dans les communes de Soavina, Ampanefy et Soalandy. (..) Cette DRDA a continué ses actions d’urgence en distribuant en tout 9,2 tonnes de semences de riz améliorées  pour 2 017 petits exploitants agricoles qui  exploitent une superficie totale de 440ha dans les communes d’Ambohitrimanjaka, d’Ambohibao Antehiroka, d’Iarinarivo, de Fiadanana, de Talatamaty et d’Ambatolampy.

Bill dans Madagascar Tribune
A l’heure actuelle, 70% de l’électricité est produite par des centrales thermiques, et le coût de revient de l’utilisation des générateurs varie. La production du KW est de 26 cents, alors que la Jirama vend l’électricité à 16 cents, soit un déficit de 10 cents par KW produit. (..) Le dernier grand barrage hydroélectrique date d’il y a 30 ans. Nous devons mettre en oeuvre des solutions durables, à travers l’énergie hydroélectrique, le solaire, l’éolienne, et la biomasse...

Mikama - Aug 18, 2015

CHAN-MOUIE Jean Anastase dans Midi Madagasikara
Matoy est un programme de développement financé par  la coopération Suisse et mis en œuvre par le consortium de trois institutions, dont Helvetas Swiss Intercoopération, l’Association Intercoopération de Madagascar (AIM) et l’ONG SAHA. Le Programme Matoy travaille en partenariat directe (PADI) avec les régions du Menabe, du Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania, là où il intervient.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Obtenir un certificat de formation constitue un défi pour les handicapés et les mineurs délinquants. Mais trouver du travail, par la suite, est un parcours du combattant et nécessite l’aide de l’État. (..) Chaque association et ONG tentent ainsi de trouver une solution pour venir en aide à ces personnes. « Le centre [Centre National de Formation Professionnelle des Personnes en Situation de Handicap (CNFPPSH)] a formé six cents personnes depuis 1991. Mais je pense qu’une poignée de ces  diplômés seulement ont trouvé du travail....

Bill dans Madagascar Tribune
La position géostratégique de Madagascar au milieu de l’océan Indien et la longueur de ses côtes (5000 km) lui donnent une position incontournable pour l’hébergement du Centre de Fusion d’Informations. Madagascar se trouve géographiquement placé au confluent des routes maritimes internationales de l’Océan Indien. (..) Le Décret n° 2015- 998 portant création du Centre de Fusion d’Informations Maritimes (CFIM), sous tutelle de la Primature, a été pris le 23 juin dernier. A titre de rappel, Madagascar figure parmi les bénéficiaires du programme MASE (Maritime Security) qui s’inscrit dans la mise en œuvre de la Stratégie maritime intégrée à l’horizon 2050 de l’Union africaine (UA). Il est financé par l’Union européenne à hauteur de 37.5 millions d’euros.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Des importations avec une valeur minorée de 80% sont courantes et des importateurs adoptent cette pratique pour éviter de payer les droits de douane et la TVA. Une fois sur le marché, les marchandises correspondantes affichent des prix défiant la concurrence. La première victime est les producteurs et industriels locaux. (..)  La clause de protection permet toutefois de demander à l’OMC d’arrêter les importations qui menacent la disparition de secteurs industriels. Mais elle ne peut être demandée que par l’administration. (..) Pour corser la situation, des opérateurs privés affirment que le secteur privé n’est guère consulté sur les négociations et accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. De plus, les autorités concernées ne communiquent pas sur ces négociations et accords.

Riana R. dans NewsMada
2132 nouveaux établissements formels ont été créés dans la région Analamanga, au cours du deuxième trimestre 2015, selon les données de l’Institut national de la statistique (Instat). Une hausse de 6% est ainsi constatée par rapport au premier trimestre de l’année... les districts d’Antananarivo-Renivohitra et ses agglomérations sont favorables à la création d’activités. Le nombre de nouveaux établissements dans le district d’Antananarivo-Atsimondrano est le plus important. 322 nouveaux établissements ont été créés dans cette partie de la capitale au cours de ces trois derniers mois, soit une hausse de 15,1% par rapport aux trois premiers mois de l’année.

Mikama - Aug 17, 2015

Antsa R. dans Midi Madagasikara
La réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles a déjà engendré une hausse considérable de la production agricole, dans la Basse-Mahavavy, région Diana.  (..) « Avec une bonne irrigation, la productivité pour les plantations de canne à sucre peut aller de 40 à 100 tonnes à l’hectare. Il s’agit d’une importante évolution, lorsqu’on se réfère aux grandes superficies des plantations des paysans. En ce qui concerne le riz, nous pouvons avoir jusqu’à trois récoltes par an, grâce à un approvisionnement suffisant en eau »

Dans L'Express de Madagascar
Le ministère de l’Agri­culture leur a remis des semences pour aborder le calendrier cultural. (..) Le ministère a également remis du matériel et des
matériaux pour reconstruire des barrages hydrauliques endommagés par l’inondation à Ambohitrimanjaka et à Ambohidratrimo. Ces barrages sont d’une importance vitale pour ces localités puisqu’ils permettent d’irriguer 1500 hectares de rizières.

Dans La Gazette de la Grande Ile
En ce qui concerne les conditions financières, la même loi stipule que le montant total est de 110 190 000 AED équivalent à 30 000 000 USD, soit environ 78 315 300 000 MGA, dont : durée totale de remboursement : 20 ans dont 5 ans de différé ; Taux d’intérêt : 1,5 % sur le montant du Prêt retiré et non encore remboursé. ; Commission de service : 0,5 % sur le montant du Prêt retiré et non encore remboursé ; et Commission d’engagement : 0,5 % sur le montant du Prêt non encore décaissé. L’agence d’exécution est l’Autorité Routière de Madagascar.

Arh. dans NewsMada
A Madagascar, il existe 61 espèces de caféiers, soit la moitié des espèces de caféiers connues dans le monde. Le patrimoine génétique unique de ces arbres recèle sans doute des adaptations à des terroirs ou climat, ou encore des résistances à toutes sortes de maladies. En croisant l’arabica avec des espèces sauvages, ces techniciens espèrent conférer de nouvelles et utiles propriétés à de nouvelles variétés. Tout ce travail patient et minutieux permettra peut-être d’endiguer le dépérissement des plants de caféiers qui se répand à Madagascar...

Dans Le Daily
Dans son arrêté n°25-397/2015, le ministre des Finances somme tout opérateur et tout prestataire de service régis par le droit commun à céder la totalité (100%) de sa recette d’exportation en devise auprès du marché des changes de rapatriement dans un délai de 30 jours tout au plus, et cela durant les 3 prochains mois. L’inobservation des dispositions de cet arrêté est considérée comme une infraction susceptible de poursuites et réprimée par le code des changes