Depuis 2008, environ 150 000 hectares ont fait l'objet d'investissements directs étrangers, essentiellement pour produire des biocarburants (notamment huile de jatropha). La plupart de ces productions sont destinées à l'exportation. Actuellement, l'information sur les projets agroindustriels n'est pas publiée. (..) En outre, il est indiqué que de 2005 à 2014, la somme totale des superficies demandées s'élève à plus de 3 millions d'hectares, une taille conséquente au regard des 2 millions d'hectares cultivés actuellement par environ 2,5 millions d'exploitations familiales. (..) En 2009 et 2010, deux Circulaires ministérielles visent à obliger les investisseurs à obtenir une série d'accords officiels pour accéder à la terre (accords donnés par un comité interministériel pour des superficies supérieures à 250 hectares, et en Conseil des Ministres pour celles supérieures à 2 500 hectares).
Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Madagascar compte à ce jour 10 sites Ramsar, dont le complexe des lacs de Ambondro et Sirave, dans la région Menabe, constitue le 10e, nommé en février dernier. Les neuf précédents sont respectivement, le lac Tsimanampetsotse, à Toliara, dans le Sud ; le lac Manambolomaty, près d’Antsalova, dans le Centre Ouest ; le lac Alaotra, les zones humides et bassins versants ; les marais de Torotorofotsy, dans la partie Est ; le lac Tsarasaotra, en pleine ville d’Antananarivo, du côté d’Alarobia ; les zones humides de Bedo, à Toliara ; la rivière Nosivolo, du côté de Marolambo, dans l’Est ; le lac Kinkony enfin et la zone humide de Mandrozo, tous deux dans la partie Ouest de Madagascar.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Après 30 ans d’activités sans canaux d’irrigation, les agriculteurs de la Basse-Mahavavy, région Diana, vont enfin être approvisionnés en eau, grâce au projet MAPS (Mesures d’accompagnement du Protocole sucre). 50 % des travaux de réhabilitation d’infrastructures sont déjà réalisés, selon les promoteurs du projet. (..) Du côté des planteurs de canne à sucre, le rendement n’est aujourd’hui que de 40 à 50 tonnes à l’hectare pour ceux qui ont les mauvais terrains, et de 70 à 75 tonnes pour ceux qui bénéficient quand même d’un peu d’eau. Or, si l’irrigation est convenable, le rendement devrait être de 100 tonnes de canne à sucre à l’hectare.. Techniquement, la riziculture nécessite 1,2 litre d’eau par seconde, par hectare ; et la plantation de canne à sucre, 0,5 litre d’eau par seconde, par hectare...
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
La communauté musulmane sunnite de Madagascar peaufine sa stratégie, pour mettre en place son plan de développement. Les volets social, culturel et économique ont été priorisés. (..) « Nous estimons que les quelques mille soixante dix-huit mosquées crées seraient pour l’instant suffisantes. Le plus important sera maintenant notre contribution au développement ... Le volet culturel et économique intéressent aussi la communauté sunnite. Nous voulons nous investir par exemple dans le domaine des travaux publics, comme la réhabilitation ou la construction des infrastructures routières », décrit Jean Claude Rakotonandrasana.
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