Mikama - Aug 26, 2015

R.Edmond dans Midi Madagasikara
« Au lieu d’être récompensé, l’investissement de 3,5 millions de dollars de la compagnie dans les forages et explorations de mine à forte teneur en minerai a tourné court. Le permis d’Austral pour l’extraction du zircon, utilisé dans les céramiques, a expiré et le projet est loin de la production. La chute des prix des matières premières mondiales a entravé la compagnie australienne mais selon Reid, les principales sources de frustration sont la bureaucratie et l’incapacité du gouvernement à renouveler son permis qui languit au sein du Ministère des Mines avec 4 000 autres permis ». (..) « Sherritt exploite et possède 40% des 7 milliards de dollars investis à la mine d’Ambatovy, le plus grand investissement direct étranger à Madagascar et l’une des plus grandes usines de nickel et de cobalt du monde. Les autres actionnaires d’Ambatovy sont la maison de commerce japonaise Sumitomo Corp et Korea Resources ». La corruption et une nouvelle incertitude politique ont aggravé la situation, ont déclaré les dirigeants de la compagnie minière »

Haja R. dans NewsMada
Avant 2009, l’industrie minière attirait 80% des investissements directs étrangers (IDE). Puis, après les élections de 2013, le Président Hery Rajaonarimampianina a restauré la confiance des compagnies minières. Cette élection a été saluée comme un nouveau départ pour Madagascar à travers l’exploitation de nickel, de titane, de cobalt… et a incité les compagnies comme Rio Tinto et Sherritt International à investir des milliards. Mais jusque-là, toutes les démarches prévues sont en suspens. De plus, le contexte à l’échelle internationale n’arrange pas les choses.

FR dans Madagascar Matin
Nouveau Code d’investissement minier – Braderie des terres malgaches. (..) En effet, cet article 1.1  sous-entend  que les sociétés minières,  notamment  étrangères  et  transnationales,  deviennent  propriétaires  des  terres,  au  lieu  de  se  contenter  d’extraire  le produit du sous-sol pour une durée limitée dans le temps. (..) L’Avant projet va plus loin encore dans sa volonté de protéger les intérêts des sociétés minières. Il criminalise de façon scandaleuse les mouvements de contestation au mépris des droits et libertés des populations riveraines affectées par les impacts négatifs. L’accaparement   de   leurs   terres,   l’absence   ou   l’insuffisance   des compensations,   comme   la   non-réalisation   des promesses faites par les sociétés minières au cours de réunions de conciliation, ont conduit les populations locales à manifester.

Mandimby T. dans Le Daily
Ainsi donc, pour la cinquième année consécutive, la production de café malgache accuse une baisse. Les estimations au compte de cette année 2015 pour le café robusta, tournent autour des 42.000 t contre 45.000 t l’année passée. Pour les exportations, ce n’est guère mieux. Autour de 10.000 t annuel ces derniers quinquennats, cela pourrait tout juste atteindre les 2000 t pour cette année. (..) Depuis une dizaine d’année, le prix de la tonne de café robusta a diminué de 39% pour se stabilisé autour de 2000 dollars en ce moment. De ce fait donc, l’exportation de café ne représente plus que 0.2% du Pib à Madagascar. La filière café est loin derrière les autres produits agricoles tels le riz qui par exemple représente 15% du Pib.

Laza Marovola dans Madagascar Matin
Le pourcentage de jeunes femmes de moins de 18 ans mariées est aujourd’hui très élevé et s’élève exactement à 41,2% sur tout le territoire. (..) Le fait est que le mariage précoce est peut être un fléau, mais pour beaucoup, cela reste un héritage culturel. En effet, il est coutume dans certaines régions que les filles de 12 ans quittent le cocon familial pour un mariage arrangé ou parfois forcé. Le mariage reste traditionnel et informel : les parents approuvent et les Ampajaka bénissent. Le cadre juridique n’a aucun pouvoir dans les régions où ce genre d’évènement est monnaie courante.

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