Mikama - Aug 20, 2015

Dans La Gazette de la Grande Ile
A titre de rappel, le projet de LFR 2015 se singularise par une révision à la baisse du budget, dénotant de mauvaises performances économiques associées à une reprise timide des aides extérieures. Pour le budget de fonctionnement par exemple, des coupes sombres de 40% sont prévues. En attendant la LFR, l’administration souffre depuis longtemps déjà à cause d’un petit budget de fonctionnement. Et on ne parle pas des dépenses d’investissement qui sont les parents pauvres du budget public. Pire, elles sont laissées aux oubliettes si on se réfère aux dépenses d’investissement public du 1er trimestre 2015, soit 0,5% des dépenses totales.

Sera R. dans NewsMada
« Il y va de soi que le débit de l’eau est nettement insuffisant depuis quelques années. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (Apipa) se voit ainsi dans l’obligation de faire une gestion rationnelle de cette irrigation via le système rotatif au niveau des secteurs</em> », a expliqué hier son directeur général, Philippe Rateloson. En effet, si le besoin est de 25 m3 par seconde, la capacité disponible est de 10 à 15 m3 seulement. Et c’est pour cette raison que des riziculteurs n’ont pas encore le volume d’eau nécessaire pour irriguer leurs rizières.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
La Coalition de plaidoyer Lampogno a été créée à Maroantsetra en 2014 dans le but de lutter contre le trafic de ressources naturelles dans les paysage MaMaBaie (Masoala, Makira et Baie d’Antongil) dans la partie Nord-Est de Madagascar. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet SCAPES financé par l’USAID, cette coalition veut contribuer à la bonne gouvernance de ces ressources naturelles... Quant à la situation socio-économique à Maroantsetra, la Coalition Lampogno évoque que la population locale se trouve en extrême pauvreté. Il y a des moments que des Produits de Première Nécessité (PPN) comme le sucre et l’huile sont en pénurie. En effet, les bateaux approvisionnant Maroantsetra en ces produits, transbordent plutôt de rondins de bois de rose. Les carburants font aussi défaut dans les stations d’essence surtout dans l’après-midi, à cause de la consommation en fûts par les propriétaires de petites embarcations sur place. Ce n’est pas tout ! « Bon nombre de dockers transportant les rondins de bois de rose dans les forêts naturelles sont morts. Ils sont notamment atteints d’une maladie touchant la bronchite. Certains vomissent du sang. D’autres deviennent malades mentaux en raison de la prise de drogue », a révélé la Coalition.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Dans la partie sud de Maroan­tsetra, nous avons estimé que les 38% des opérateurs économiques dans la commune de Rantabe font partie des trafiquants de bois de rose, 72% dans la commune de Morafeno, 33% à Ambodimanga, 81% à Anandrivola et 2% à Andron­drano », enchaîne Florent Toto.

Noro Niaina dans NewsMada
Depuis la fête de l’Indépendance, les embarquements de stocks de bois de rose vers des bateaux mouillant au large de Mananara-Nord, Maroantsetra, Antalaha et Sainte-Marie deviennent de plus en plus fréquents. En connaissance des faits qui ne cessent de prendre de l’ampleur, les autorités locales, les forces de l’ordre et les entités concernées se rejettent la responsabilité sur la prise de décision pour arrêter cette exportation illicite des ressources naturelles du pays. A peine chargés, les bateaux quittent librement la zone maritime malgache pour rejoindre la destination d’exportation sans aucune intervention ni de l’Etat ni du ministère concerné, ni des autorités locales compétentes, a témoigné le président de la coalition Lampogno, Razafimalala dit Clovis.

Riana R. dans NewsMada
« Les premiers responsables des trafics de bois de rose sont évidement les autorités forestières. Et le rôle du Samifin dans la lutte contre l’exploitation illicite de bois de rose est d’inspecter le blanchiment d’argent dans cette filière. Après enquêtes, les propriétaires de ces 49 comptes bancaires ont été suspectés d’avoir effectué un blanchiment d’argent, mais voilà maintenant qu’ils ont obtenu la mainlevée », déplore ce haut responsable [Jean-Claude Razaranaina, directeur général du Samifin] auprès du Samifin.

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