Madagascar a connu des changements profonds dans la structure de son commerce de marchandises durant la période 2007-2014... le pays est devenu un important exportateur de nickel et d'autres minerais et minéraux. Par contraste, les exportations de vêtements et d'autres articles manufacturés, qui avaient traditionnellement constitué le principal groupe de produits exportés par Madagascar, ont chuté... les exportations de produits végétaux ont progressé également, composées de girofle, de vanille, de cacao en fèves, d'arachide, de litchi, de café vert, de haricot et de pois du Cap. En ce qui concerne les produits des industries alimentaires, les exportations de sucre ont progressé fortement... En six ans, les marchés d'exportations se sont nettement diversifiés, la part de l'UE et des États-Unis diminuant considérablement au profit des pays du Moyen-Orient et d'Asie, et dans une moindre mesure d'Afrique. La part du marché de l'UE, en particulier, s'est rétrécie, passant de 63% du total des exportations malgaches en valeur en 2007 à moins de 49% en 2014. Au sein de l'UE, la France occupe toujours la première place du classement malgré une forte diminution de sa part. De même, la part des États-Unis a chuté, passant de près de 18% à 8,5% des exportations malgaches. (..) Quant à l’importation, la même source note que la plus forte baisse a concerné les machines et matériels de transports, reflétant la baisse des investissements dans les infrastructures, suivis des intrants textiles. La part des combustibles a augmenté fortement dans le total des importations, reflétant la hausse des prix en 2008, de même que celle des produits agricoles, surtout du riz qui a presque triplé au cours de la période. Les importations en provenance de l'Union européenne ont chuté, alors que les Émirats arabes unis se sont hissés parmi les principaux fournisseurs de Madagascar avec plus de 17% des importations malgaches en valeur en 2014, tandis que la Chine occupe le second rang avec une part de 15,5% en 2014.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Au début de 2015, l'économie malgache montrait les signes d'une timide reprise, soutenue par la reprise de la production rizicole en 2014, par les nouvelles exportations de produits miniers et par la reprise des flux d'assistance extérieure, selon le FMI qui y effectuait la première consultation au titre de l'article IV de ses statuts depuis cinq ans. (..) Outre l'incertitude qu'elle a fait peser sur les investissements privés, cette crise a fortement accéléré la déliquescence des infrastructures... Cette dégradation à son tour a fortement péjoré l'environnement économique en général, et les conditions du commerce et de l'investissement internationaux en particulier.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Depuis le mois de Novembre, les prix de la vanille Malgache ont subi une forte hausse quelle que soit la qualité de la gousse (gourmet, rouge ou cuts). Plusieurs éléments peuvent expliquer cette hausse : la spéculation des acteurs Malgaches qui ont conscience de leur monopole. En effet, la vanille Malgache représente 80% de la production mondiale de vanille :
Osiris dans Le Daily
Grandes infrastructures luxueuses avec un standard de confort inédit ? Paysage unique et phénomène naturel unique ? Hôtel installé dans une zone intégrant la communauté locale avec protection de l'environnement ? Tous les paramètres ont été évoqués et pris en compte par le jury pour l'année 2015. La Grande Île s'est fait parler d'elle à travers une installation touristique dans l'ouest nichée dans une mangrove où le promoteur a protégé la faune locale constituée d'espèces marines dont seuls la population locale pourrait connaitre les paramètres de protection et de reproduction. Sur le reste, Madagascar s'est fait connaître à travers son instabilité politique chronique, ses problèmes d'insécurité sur lesquels les agences de notation internationales baissent chaque année les points de la Grande Île. (..) Ainsi, Madagascar s'éloigne de son objectif de faire rentrer 800.000 touristes en 2018, avec seulement 200.000 en 2014
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