Néanmoins, sur les 10 millions d’enfants de moins de 18 ans que compte Madagascar (soit 53,4% de la population totale), il s’avère qu’environ 8,2 millions sont affectés par la pauvreté monétaire et vivent en dessous du seuil de la pauvreté. (..) A titre d’illustration, 56% des enfants malgaches sont touchés par les privations sévères en matière de logement et 47% d’entre eux n’ont pas accès à des conditions d’assainissement adéquat. (..) On estime à 50% la proportion d’enfants malgaches qui souffrent d’un retard de croissance dû à la malnutrition chronique, tandis que l’insécurité alimentaire atteint plus de 65% de la population.
Riana R. dans NewsMada
Madagascar compte plus de 13 millions de ruraux; soit près de 70% de la population malgache; dont la principale activité est basée sur l’agriculture. Mais cette large proportion ne bénéficie d’aucune sécurité sociale. La Maison de l’Agriculture, en collaboration avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps) et les trois ministères en charge de l’Agriculture, des Ressources halieutiques et de la pêche, et de l’Elevage concocte actuellement un projet de sécurité sociale pour les agriculteurs.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Ikalamavony: Bientôt, un barrage pour irriguer 1 500 ha. A la demande de la population d’Ambatomainty dans le district d’Ikalamavony et initié par le prêtre jésuite Emile Ranaivoarisoa, le projet de barrage hydro agricole de cette localité est en marche. (..) Celui-ci devrait bénéficier à 4 000 personnes issues dans les fokontany d’Ambatomainty, Sakamadio, Ranotsara, Fenoarivo et Tanambao. Ces paysans pourront réaliser 2 à 3 campagnes rizicoles par an avec le futur barrage.
Imasindia dans Le Daily
Concernant les rumeurs voire le mythe sur l’existence de plusieurs dizaines voire de centaines d’hectares de culture de cannabis aussi bien dans le nord que dans le sud du pays, Mama Zana n’en est pas moins au courant. « Actuellement, je ne sais pas comment ils font exactement. Tout ce que je peux affirmer, c’est que (..) De son vivant, mon défunt mari avait déjà effectué quelques descentes sur terrain, notamment dans le sud du pays. A son retour, il nous a parlé d’un champ de plusieurs dizaines d’hectares, qui à l’époque, aurait été même gardé par des militaires armés. Seule une petite poignée d’individus pouvait y entrer. Ce n’est pas impossible d’envisager que de tel champ de culture continue d’exister. Des dirigeants en haut lieu profitent bel et bien de cette manne. »
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