Mikama - May 8, 2018

Navalona R. dans Midi Madagasikara
... d’après le rapport 2018 publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Grande Ile reste dans la catégorie des pays ayant un Indice de développement humain (IDH) faible. D’après ce rapport, le seuil pour cette catégorie est de 0,550. D’après les dernières enquêtes, l’IDH de Madagascar a évolué de 0,510 en 2013, à 0,518 en 2016, passant de 0,513 en 2014, puis à 0,517 en 2015... Madagascar se situe au 154e rang sur 188 pays, dans le classement suivant les IDH.

Mirana Ihariliva  dans L'Express de Madagascar
« La filière essaie tant bien que mal de remonter la pente mais peine à trouver 6 000 tonnes par an contre près de 25 000 tonnes du temps de la société Hasyma. (..)  Le Kilabola est une forme de surenchère illicite dont la transaction se fait entre un producteur et un collecteur, sans que celle-ci ne soit connue par l’ensemble de l’organisation et surtout, va en dessous ou au dessus du prix normal fixé ... Ce système de « Kilabola » prend la forme d’un engagement entre un producteur qui s’endette auprès d’un financeur sur une partie de la chaine. Le producteur peut ainsi vendre son coton à un autre financeur et abuse ainsi de la confiance du premier engagement », explique encore Arsène.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Près de 150 000 agriculteurs autour du lac Alaotra, dans le Sud-Est et dans la région du Vakinankaratra ont ainsi expérimenté des systèmes de production résilients au changement climatique et des techniques agro-écologiques reconnues : utilisation de plantes de couverture, engrais naturels, plantations de haies vives, compostage. Autant de pratiques « durables » qui permettent d’augmenter significativement les rendements sans recourir aux engrais et autres pesticides. Loin d’être réfractaires, les paysans ont su faire évoluer leurs pratiques pour voir évoluer leur niveau de production. Dernier projet en date, le PAPAM (Projet d’Appui à la Productivité Agricole) est mis en œuvre par le Ministère de l’agriculture et de l’élevage et financé à hauteur de 7 millions d’euros par l’AFD. Initié en 2016, le PAPAM a pour but de développer les services d’appui aux agriculteurs et d’améliorer durablement la productivité grâce à la diversification et à l’intensification agro-écologique des systèmes de production.

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