Mikama - Sep 4, 2015

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Suite aux réformes, l’interprétation du CGI (Code général des impôts) et de la loi de finances est parfois difficile pour les contribuables, et même pour les agents du fisc. Pourtant, ces deux textes de loi sont complémentaires et non contradictoires, selon le secrétaire général du Ministère des Finances et du Budget, Alexandre Randrianasolo. « Il faut lire les deux textes pour éviter la confusion. Mais cela n’est pas chose facile pour les contribuables. C’est pour cela que nous avons pensé à élaborer un Guide d’application. Grandes, moyennes, petites entreprises, associations et groupements participent à cette élaboration. Nous savons que les Malgaches ont la volonté de s’acquitter de leurs impôts, mais le frein réside parfois dans le manque d’information et l’incompréhension des réglementations »

Hanitra R. dans Midi Madagasikara
En 2014, quelque 397.839 cas et 560 décès par le paludisme ont été enregistrés. Cette recrudescence a été notamment observée dans les régions Atsimo-Atsinanana, Melaky et Atsimo-Andrefana, mais les environs d’Antananarivo ont également connu des cas de décès par le paludisme qui ont relativement inquiété les populations. (..) Ainsi, plus de 3 millions de doses d’ACT (une association médicamenteuse à base d’artémisinine) ainsi que plus de 4,3 millions de kits de tests de diagnostic rapide, sont déjà disponibles. De même, 10.613.770 de MID seront à distribuer (à raison d’une moustiquaire pour deux personnes) dans 92 districts dans le cadre des campagnes de distribution. Une première campagne débutera très prochainement, du 28 septembre au 11 octobre et concernera 10 régions, majoritairement situées dans les parties Nord, Est et Ouest de Madagascar. Une seconde campagne s’étalera du 2 au 13 novembre  2015 et touchera 16 régions, essentiellement dans les parties centrales et dans le Sud.

Tendry Rakotondranaivo
Un euro est échangé à 3 600 ariary sur le marché noir. (..) Cette hausse est expliquée par la pénurie des devises sur le marché. L’économiste Rado Ratobi­saona de Cercle de réflexion des économistes de Mada­gascar, explique « La spéculation, la limitation des devises offertes par les banques primaires et l’anticipation des agents économiques par l’importation des fournitures scolaires, sont les facteurs qui influent l’ariary ». (..) La balance commerciale de Madagascar est toujours déficitaire, atteignant -471.4 millions de DTS en 2014 et cette année le déficit est estimé à -529.4 millions de DTS, d’après la loi de finance initiale. (..)  Toutefois, les données disponibles mon­trent qu’en 2014, Madagascar importe des produits lourds comme le fuel, pour à peu prés 721 milliards d’ariary. (..) En 2014, malgré une augmentation  de l’exportation de 20.7%, le rythme de croissance de l’exportation est nettement inférieur par rapport à l’importation. D’après les données disponibles, en 2014, nous avions exporté pour 8 471 milliards d’ariary en même temps, nous avions importé pour une valeur de 10 118 milliards d’ariary.

T.R. dans L'Express de Madagascar
Un financement de 6 millions de dollars a été signé hier entre le projet Intégré de Croissance PIC, le ministère du Trans­port et du Tourisme et de la Météo­rologie MTTM et la fédération des hôtelleries et restaurateurs de Madagascar.  Ulrich Andriatiana, le ministre de MTTM, précise. « Ce financement est affecté à la professionnalisation de l’hôtellerie et à l’amélioration des réserves naturelles ». (..) Le MTTM souhaiterait attirer un million de touristes d’ici 2020. Selon les statistiques, les touristes qui visitent Madagascar cette année sont estimés à 80.000. Alors que nous sommes au mois août, l’objectif de 300000 touristes est loin d’être atteint.

Dans La Gazette de la Grande Ile
A Madagascar, les 15-35 ans représentent plus de 30% de la population agricole. Constatant leur faible participation aux concertations sur les politiques de développement rural, le réseau  Syndicat des organisations agricoles  Madagascar (SOA), soutenu par l’UE et Agriculteurs français et développement international (Afdi), a défini une stratégie pour une meilleure insertion des jeunes dans les Organisations paysannes (OP) autour de trois axes d’intervention : la formation initiale de 70 jeunes de 15 à 21 ans avec le Centre de formation d’Anjepy : appui à son organisation interne par le renforcement de son comité de gestion ; l’aide à l’installation de 180 jeunes de 18 à 35 ans : mise en place, au sein de quatre OP membres, d’un service de conseil spécial pour les jeunes (techniques agricoles et conseil à la gestion d’exploitation) et d’une aide financière pour faciliter l’acquisition d’intrants et de matériels.

Dans La Gazette de la Grande Ile
Selon ses partenaires commerciaux à l'importation (en l'occurrence les Émirats arabes unis), les exportations d'or en provenance de Madagascar dépassent 200 millions de dollars EU, ce qui représente un manque-à-gagner considérable en termes de recettes fiscales pour l'État. (..) Une redevance et une ristourne minière (2% au total) s'appliquent aux exportations d'or et d'autres pierres précieuses, ce qui décourage encore davantage le recours aux circuits formels d'exportation. Un montant additionnel de 0,2% de la valeur d'exportation est prélevé, avec un minimum de 100 000 ariary (environ 33 $EU) sans oublier la ponction "GasyNet" de 0,5%

Georges R. dans NewsMada
... un barrage hydro-agricole à Ikalamavony, lequel pourra irriguer près de 1500 ha de terres cultivées. (..) Avec ce barrage hydro-agricole, les paysans d’Ikalamavony pourront réaliser près de deux campagnes rizicoles par an, selon les estimations. De plus, ils pourront également faire des cultures de contresaison, notamment la culture de maïs, de manioc ou de haricot. Par ailleurs, ce barrage bénéficiera à près de 4 000 habitants à Ikalamavony..

Riana R. dans NewsMada
En effet, le cacao de Madagascar fait partie de la catégorie des cacaos fins grâce à son terroir et ses variétés anciennes. Malgré cela, la production de cacao dans le pays ne représente que 3% de la production mondiale. Celle-ci varie entre 6 000 et 7 000 tonnes par an, contre 3 400 000 tonnes au niveau mondial.

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