Le groupe Axian s’investit à fond dans la production de l’énergie. À Antananarivo, par exemple, sa filiale Jovena vient de mettre en place une nouvelle centrale thermique sur le site d’Ambohimanambola. Avec ses branches infrastructures, le groupe de l’homme d’affaires Hassanein Hiridjee compte développer l’accès à l’électricité à de nombreux foyers malgaches avec une centrale hydroélectrique. Elle fournira 48 mégawatts supplémentaires au réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) et connectera vingt mille foyers. (..) Le plus grand chantier qui attend le groupe Axian sera sans doute la construction de la centrale hydroélectrique de Volobe sur le fleuve Ivondro, située à 30km au Nord-Ouest de Toamasina. Elle devrait desservir les réseaux interconnectés de Toamasina et d’Antanana-rivo. Le chantier nécessite un investissement de 500 millions de dollars. (..) L’accès à l’électricité demeure encore très faible à Madagascar. Le taux est estimé à 15,25% dans l’ensemble, avec environ 6,10% en milieu rural. D’après un document de la Banque africaine de développement sur le programme d’amélioration de la compétitivité économique, « la production d’électricité est assurée à 75% par un parc thermique, ceci en dépit du fort potentiel en ressources renouvelables avec l’hydroélectricité estimé à 7 800 MW, le solaire à 2.000 mégawatts, et des opportunités dans l’énergie éolienne ».
Dans Jeune Afrique
Estimée à 4,5 % pour cette année, celle-ci vient d’être révisée par le FMI à 4,3 %. Et c’est sans compter les conséquences liées à l’épidémie de peste, dont les effets sur l’activité économique du pays restent à mesurer. Après les 3,1 % enregistrés en 2015 et les 4,2 % de l’année dernière, le PIB continue donc sa progression mais garde un rythme bien inférieur à celui prévu par le Plan national de développement (PND) 2015-2019, qui tablait sur une croissance de 8,9 % dès 2017. (..) Résultat, le taux d’endettement du pays devrait dépasser les 42 % à la fin de cette année, contre moins de 39 % douze mois plus tôt. (..) Le FMI veut pourtant croire que les réformes lancées ces dernières années porteront bientôt leurs fruits. Il table sur une croissance de 5,3 % pour 2018, dopée par l’investissement public et un rebond du secteur agricole.
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