« Mes recherches sont parties du constat que les déchets des usines se déversent dans les sources d’eau des environs et rejoignent également l’eau du Mandrare qui en est une autre. C’est dangereux, autant pour la santé humaine que pour la nappe phréatique », explique-t-il. Le jeune chercheur s’est alors penché sur la manière de transformer ces déchets en matières premières intermédiaires. « Mes études ont fait ressortir qu’il y a 200 000 tonnes de déchets de sisal par an. Ils peuvent constituer d’alternatives énergétiques », avance-t-il. Boni Randrianjaka s’est focalisé sur la bioénergie, l’énergie renouvelable obtenue par transformation chimique de la biomasse, et a mis au point un prototype de digesteur.
Loïs dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Le projet proposé par le jeune stagiaire, Esteban Bigot, qui n’est autre qu’un jeune élève de 3e du Collège français, tourne autour du fait de donner une deuxième vie à l’huile usagée, dans la continuité du projet lancé par Moustapha Zafilahy et Marine Ridoire, deux ingénieurs diplômés en hydraulique-énergétique et en eau-environnement, en juillet 2016. Encadrés par l’ONG Azimut, ils souhaitaient valoriser à long terme un « bio-déchet », qui n’était autre que les huiles alimentaires usagées, en biocarburant. Le projet d’électrification de Majika est basé sur des modèles technologiques hybrides, entre l’énergie solaire comme source principale et un groupe électrogène en sécurité. La société se demande alors comment réduire son impact environnemental suite à l’utilisation de gazole dans ce dernier, et après avoir fait des tests très concluants l’année passée, ils affirment que la possibilité de substituer le gazole avec de l’huile de friture usagée existe bel et bien et est efficace. (..) En effet, avec un mélange de 20 % d’huile et de 80 % de gazole, cela revient moins cher aux acheteurs et moins polluant pour l’environnement...
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