Mikama - April 15, 2014

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Comme quoi, le Conseil de la concurrence aura fort à faire s’il arrive à acquérir « une image crédible au service de la promotion de la compétitivité » selon les propres termes du ministère du Commerce. Mais il faut attendre pour voir. En attendant, le Conseil de la concurrence est un Etablissement public à caractère administratif (EPA). Il est composé d’un magistrat qui sera au poste de président, de 2 personnalités choisies en raison de leurs compétences en matière juridique, économique et commerciale, de 2 personnalités ayant exercée dans les secteurs de la production, de la distribution, de l’artisanat, des services ou des professions libérales, choisies sur une liste présentées par les groupements professionnels les plus présentatifs, et de 2 spécialistes en matière de concurrence et de consommation. En fait, le secteur privé, l’un des acteurs les plus concernés par la concurrence, n’y comptera que 2 représentants, soit 2 sur 7. Mais le ministère du Commerce estime qu’avec les statuts d’EPA du Conseil de la concurrence, celui-ci « dispose d’un véritable arsenal juridique permettant d’asseoir de manière indépendante son autorité ».

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Politique de développement : L’Association 101 lance le mouvement Stand Up Tanà. Plus de 700 militants venant de 52 « Fokontany » de la Capitale ont déjà été initiés par les formateurs de l’Association 101. Ces militants ont pour mission de sensibiliser la population afin de définir un projet de développement réalisable. C’est ensuite cette initiative des habitants de chaque localité que l’Association 101 appuie.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet en 2010, les femmes gagnent 34% moins que les hommes à compétences égales. L’écart est encore plus important chez les salariés, soit 41%. Mais il est plus accentué dans les zones rurales (36%) que dans les villes (29%).
La Banque souligne que ces chiffres annoncent des améliorations par rapport à la situation de 2001 et plus encore par rapport à celle de 2005. (..) Le rapport souligne, en effet, que les ménages dirigés par une femme divorcée ou séparée ont des taux de pauvreté plus élevés respectivement de 10% et de 8% que les ménages dirigés par un homme. Ce qui laisse supposer que le précédent mariage contracté par une femme divorcée ou séparée et chef de ménage, n’a pas été suivi d’un transfert égal des actifs du ménage en faveur de la femme. Sinon, les femmes célibataires ont un niveau de pauvreté beaucoup plus élevé que les hommes qui sont dans la même situation.

Dans La Nation
De sources bien informées nous ont indiqué que la dette interne de l’Etat malagasy s’élève actuellement à 800 millions de dollars. Rien que pour les créances fiscales, les crédits TVA des projets Ambatovy et QMM s’élèvent près de 300 millions de dollars. Les autres créances sont détenues par d’autres agents économiques qui ont contracté avec l’Etat. La mauvaise gestion de ces dettes internes de l’Etat pourrait alors entrainer, selon un analyste, des conséquences défavorables pour les budgets des collectivités territoriales. Déjà qu’on annonce que 30 % des communes rurales ne disposent plus d’aucun budget pendant ces dernières années.

Dans L'Express de Madagascar
«Les besoins en crédit des ruraux est important. Pour satisfaire ces besoins, il est indispensable, dans un premier temps, de leur donner les moyens d’accéder aux financements. Actuellement, dans la plupart des cas, les ruraux empruntent de l’argent auprès des riches du village avec un taux d’intérêt très élevé, et cela se passe ainsi tous les ans. Le fait qu’il sdisposent d’un outil pour accéder au financement est donc important», avance le DG [Serge Rajaonarison, directeur général du Cecam]. «Le défi pour les dix prochaines années devrait être la création d’une assurance financière pour encourager les opérateurs», poursuit-il.

Racl.R dans La Nation
Le CIRAD a mené une enquête auprès de 505 producteurs fournissant des litchis pour le marché d’exportation. Il y avait 72 producteurs certifiés en 2009, 232 producteurs non certifiés en 2009 mais certifiés au moins une fois depuis 2005, 201 producteurs n’ayant jamais été certifiés. 1 136 producteurs de litchis et 14 exportateurs certifiés en 2007-2008 et plusieurs exportateurs ont abandonné la filière à la suite du tarissement des financements extérieurs.
La certification constitue donc un défi pour les agriculteurs des pays en développement qui, pour bénéficier des avantages associés aux marchés agroalimentaires à haute valeur ajoutée, doivent se conformer à ces standards et en payer les coûts de certification, ajoute le CIRAD.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Malgré le contexte dans le pays, nous avons pu augmenter de 15 % le volume de crédits octroyés aux paysans en 2013 comparé à l’année précédente, soit atteignant 90 milliards d’Ariary. Les exigences en matière d’octroi de crédits seront allégées grâce à cette convention de contre-garantie de Solidis. Par contre, il y aura des études au cas par cas des dossiers des bénéficiaires », a exprimé le directeur général du CECAM.

Dans L'Express de Madagascar
Riziculture – Les perspectives de production chamboulées. Retard de début de campagne, dégâts sur les infrastructures. Tels sont entre autres les impacts des fléaux à savoir le passage du cyclone Hellen dans la région Boeny et l’invasion acridienne dans les régions Analamanga et Vakinankaratra.

Dans L'Express de Madagascar
«Le ministère [de la Pêche et des ressources halieutique] a élaboré un nouveau code. Celui qu’on applique actuellement concerne plutôt la filière crevettière. Or, de nouvelles activités viennent de voir le jour comme la culture de l’algue rouge, l’élevage de concombreS de mer et autres. Il n’y a pas de structure qui régit ces filières ni leur conservation», explique le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sylvain Manoriky..

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Six engagements ont été énoncés par le représentant du pays, Lanto­niaina Rasoloelison, ministre des Finances et du budget, vendredi, à savoir l’accès à l’eau pour plus de trois millions cent mille personnes additionnelles d’ici 2016. L’extension de l’utilisation des infrastructures d’assainissement pour plus de quatre millions cinq cent mille personnes d’ici 2016, la coordination de la prise de décision entre le secteur eau et assainissement, l’augmentation de 25% par an des ressources allouées au ministère de l’Eau, l’assurance de la mise en œuvre des schémas d’aménagement et de gestion des ressources en eau et l’ appui technique, financier et ressources humaines des services déconcentrés dans les régions.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Car selon les statistiques, il existe 4.400 médecins recensés dans la Grande Ile, dont 2.600 concentrés dans la capitale, soit 60% d’entre eux

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
D’après les données de UN Comtrade 2013, les exportations de Madagascar vers l’Afrique du sud ont beaucoup augmenté ces dernières années. Si elles étaient de 0,1 million en 2006, elles se sont situées à 40 millions US$ en 2011. La croissance des exportations vers le pays de Mandela a suivi la même courbe haussière : 105% en 2008, contre 84% en 2009 et 40% en 2010 pour se situer à 120% en 2011. (..) Pour le moment, ce marché représente près de 9% des exportations de Madagascar en produits textiles et habillement. Ce taux se rapproche des réalisations du pays sur le marché américain (9%) où les produits de Madagascar ne sont plus exemptés de droits de douanes depuis 2010.

Jean-Claude STEVE dans Midi Madagasikara
« C’est en Chine que nous avons trouvé pour l’heure les produits au meilleur rapport qualité/prix et dans les meilleurs délais. Les clients qui nous ont laissé le soin de négocier les achats à l’étranger sont tous satisfaits en termes de biens et de service » a laissé entendre Julia Mavonirina, un des sourceurs implantés à Tamatave. La société qu’elle dirige a mis depuis un certain moment en relation avec les acheteurs résidant à Madagascar et les vendeurs à l’étranger. « La Chine est ouverte à tous les secteurs d’activité, néanmoins des achats se font aussi en Afrique du Sud et à la Nouvelle Zélande selon la décision du client » nous a confié notre interlocutrice avant d’ajouter que « le seul problème pour l’approvisionnement en Chine est que des sociétés sont très mobiles et changent souvent d’activité ».

Racl. R dans La Nation
Un expert de la Banque mondiale qui est venu spécialement pour présenter le rapport a expliqué qu’ « en 10 ans, il y a eu un déplacement majeur du milieu urbain vers le milieu rural. Le secteur tertiaire a décliné tandis que l’agriculture a augmenté ». C’est en outre la capitale, Antananarivo qui est la plus touchée. Selon les quelques chiffres recueillis auprès de cette institution, le déplacement vers le milieu rural a été de 50% en 2001 tandis qu’il est de 63% en 2012, en pleine crise. (..) En prenant compte des chiffres données, il y a 82.4% de Malgaches qui vivent au-dessous de 1,25% dollar par jour en et 92,8% en dessous de 2 dollars par jour qui est actuellement le seuil de pauvreté.

Sera R dans Newsmada
Le projet touche près de 6 000 habitants et consiste à investir quelque 744 000 euros dans l’adduction d’eau potable. Cette adduction est ainsi destinée à améliorer la production d’eau de meilleure qualité et d’un forage. Une phase d’assainissement des latrines publiques, à travers la réhabilitation d’un réservoir de 250 m3 ainsi que la construction d’un château d’eau de 75 m3, sont aussi comprises dans le projet.
Au bout de l’opération, qui prendra deux ans de travaux, on installera 40 bornes-fontaines reliées par un réseau de 7 km.

Dans Newsmada
Ainsi, le salaire minimum d’embauche des catégories M1 et 1A (Manœuvre ordinaire) passera  de 108 000 Ar. à 124 237 Ar, soit une hausse de 15,02 %. A noter que ce taux est dégressif, à mesure que l’on monte dans la catégorie professionnelle

Dimisoa dans Newsmada.
Les problèmes d’irrigation sont présents dans tout Madagascar, en particulier à Toliara où le manque d’eau a atteint presque les 2/3 des surfaces cultivées en 2012. Le réseau traditionnel prédomine. En 2012, les superficies aménagées ont baissé dans les deux greniers à riz à cause de la détérioration des ouvrages hydroagricoles disponibles, allant de 36 % à 20 % à Marovoay, et de 62 % à 47 % à Alaotra entre 2011 et 2012.

Faharanarison dans Newsmada
A raison de 1.000 ariary par détenu par jour, le budget nécessaire pour couvrir les besoins des 21.000 détenus à travers l’île peut atteindre jusqu’à 7,56 milliards d’Ar par an. Malgré cette somme colossale, le budget affecté à l’administration pénitentiaire se trouve constamment en baisse... « le budget alloué à ce secteur était de 3 milliards d’Ar en 2008 pour seulement 1,92 milliards cette année. Par contre, le nombre des détenus, est passé  de 17.000 en 2008 à 21.000 actuellement ».

D.H.R dans la Verite
Avec les 14 millions de la population vivant de l'agriculture, ce secteur contribue à 45% du produit national brut et emploie également environ 82% de la population active. Avec des exploitations majoritairement familiales et de petites tailles, l'enjeu pour Madagascar est d'encourager le développement d'une agriculture familiale. Depuis 2004, l’association Fert et la confédération nationale paysanne Fifata ont développé un dispositif de conseil agricole de proximité.

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