Antsa R. dans Midi Madagasikara
« D’après les prévisions, les surfaces occupées par les grandes villes augmenteront de 22,6 % d’ici à 2030, alors qu’entre 1950 et 2000, cette surface n’a augmenté que de 7,5 %. Par ailleurs, la croissance démographique en milieu urbain atteindra 45 % jusqu’en 2025. En d’autres termes, 9 millions de citadins s’ajouteront aux 6 millions actuels. Les statistiques indiquent que 72 % de la population urbaine vivent dans les bidonvilles, souffrant de problème d’accès à l’eau potable, aux infrastructures routières, aux services publics, etc. Cette situation place le pays parmi ceux concernés par l’alerte la plus élevée en matière de formation de bidonvilles », a exposé le secrétaire général de la Vice-primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire, lors de l’atelier. (..) Notons que 67 % de la production nationale de Madagascar sont opérés dans les grandes villes, 70 % de l’énergie sont également consommés dans ces zones. Par ailleurs, les villes produisent 80 % des ordures et 60 % des gaz à effet de serre dans le pays.
Dimisoa dans NewsMada
Toutefois, l’hydraulique et le solaire sont les mieux adaptés pour notre climat. En effet, avec l’hydroélectricité, notre potentialité réside dans les environs de 7 800 MW si pour l’énergie solaire, notre atout réside surtout dans la durée de l’ensoleillement qui est supérieur à 800 heures par an avec une radiation annuelle supérieure à 2 000 kW/m2.
Le seul obstacle qui peut empêcher la vulgarisation de l’utilisation de ces sources d’énergies renouvelables est la cherté des matériels nécessaires. (...) « Certes, ces matériels coûtent chère, mais leur prix d’achat est amorti en moins de deux ans, pour un matériel de marque européenne, et en seulement une année, pour les matériels chinois », a-t-il [un fabricant de matériels destinés aux énergies renouvelables] expliqué.
Dimisoa dans NewsMada
La majorité de la population des zones côtières est essentiellement constituée d’agriculteurs et de pêcheurs. 90 % de ces derniers sont des pêcheurs traditionnels. Ainsi, depuis un certain temps, la production a connu une chute à cause du changement climatique. Or, leur principal problème réside dans le fait que l’exploitation des ressources halieutique est leur unique source de revenu. C’est pour toutes ces raisons que le projet PANA va faire en sorte de les encadrer en améliorant la production et leurs techniques de pêches. La promotion de l’apiculture de mangrove sera également effectuée ainsi que l’amélioration des techniques de production agricole. Le développement de l’écotourisme dans ces zones s’inscrit également dans le cadre de ce projet. Ainsi, les interventions du projet vont combiner les mesures de restauration des écosystèmes et des infrastructures avec les mesures axées sur les moyens de subsistance et de renforcement des capacités des institutions sectorielles. Rappelons qu’actuellement Madagascar possède 30 970 ha de mangrove et 19 300 ha de récifs coralliens. Les mangroves représentent 10 % de l’écosystème du pays. Il est à préciser que la protection des côtes fournit des biens et des services pour la communauté locale.
Racl.R dans La Nation
« il faudrait mettre en place un meilleur système de recouvrement qui débute par la mise en place de structures de surveillance et de recouvrement, en s’inspirant du modèle appliqué par l’ancien Faritany par l’intégration des Services techniques déconcentrés dans tout le processus de collectes. Il faudrait par la suite, définir explicitement le rôle de chaque service technique comme la direction régionale du Commerce, le service des Douanes et autres services de Recouvrement et renforcer la coopération afin de permettre la vérification de la concordance entre la quantité déclarée et celle portée dans l’attestation du service de commerce ».
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