Mikama - December 9, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
 23% de la main d’œuvre agricole n’ont jamais fréquenté l’école d’après les données de la Banque mondiale. Or, le niveau d’instruction est un des éléments essentiels en matière de revenu et donc de lutte contre la pauvreté. Les revenus salariaux annuels moyens des sans instruction sont seulement de 616 000 Ar d’après la dernière Enquête auprès  des ménages (EMP 2010), contre 1 600 000 Ar pour le niveau secondaire. Dans ce cas, les paysans n’ayant jamais fréquenté l’école ne peuvent pas espérer obtenir un revenu conséquent. Or, ils représentent le 1/4 de la main d’œuvre agricole. (..)  Or, ce secteur [monde rural] ne bénéficie même pas de 3% du budget de l’Etat, alors que l’agriculture représente 30% du PIB. Certes, les villes ont leur importance étant donné la rapide urbanisation, mais le monde rural concentre encore plus de 75% des emplois dans le pays.

Racl.R dans La Nation
La première [stratégie dont la CNUCED propose] étant une stratégie qui s’appuie sur des activités disposant déjà des avantages comparatifs, en favorisant l’établissement des liens en amont et en aval et la mise à niveau technologique dans ces secteurs. « L’agriculture peut être le point de départ pour développer des industries en aval », souligne le rapport. Ceci fait mention du développement de l’industrie alimentaire, en visant principalement le marché intérieur et le marché régional sans oublier les marchés mondiaux. (..) La deuxième stratégie dont la CNUCED propose est la politique industrielle qui vise à modifier le rapport capital-travail de l’économie en attirant des investissements dans des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre.
« Certains PMA devraient parvenir à tirer partie des perspectives ouvertes par la délocalisation probable par la Chine du segment inférieur de son industrie manufacturière, à la fois intégrant leurs entreprises dans les chaînes de valeur mondiales manufacturières et en attirant les investissements direct étrangers (IDE) », souligne le rapport. (..) Un axe très important pour Madagascar surtout, c’est d’avoir une politique de développement rural efficace. Le rapport 2013 du CNUCED sur les PMA insiste sur le fait que « l’Etat doit investir fortement dans les infrastructures rurales ». Il y a donc lieu de mettre en place des services de vulgarisation rurale qui auront pour objectifs d’aider les paysans producteurs à bien choisir leurs modes opératoires pour assurer une rentabilité. « Les services en question doivent mettre l’accent sur les technologies rentables à toute échelle, pouvant être appliquées par de petits exploitants », explique le rapport
 
Hade'nah dans La Nation
Le taux des PV VIH a doublé. Selon les dires du chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Joseph Raseta Befelatanana, Pr Mamy Randria « si entre 2007 et 2012, le taux de patients admis au service des maladies infectieuses est estimé à 40% en une année. En cette année 2013, ce taux a doublé ».
Dans son intervention, le Pr Mamy Randria n’a pas aussi oublié de mentionner que parmi les 59.000 personnes infectées par ce virus, 20% d’entre eux sont des jeunes âgés entre 25 et 30 ans.

Noella Rakoto dans NewsMada
Le directeur général de la Douane, Vola Razafindramiandra, a fait un bilan succinct des activités de la douane hier lors d’un point de presse à son bureau à Antaninarenina. Selon lui, « La recette douanière pour 2013 s’élève à 913,8 milliards d’ariary jusqu’à fin novembre contre une prévision de 1.172,2 milliards d’ariary. Une grande partie de cet écart, soit 2.10,7 milliards d’ariary, est engendrée par la suspension des taxes en provenance des compagnies pétrolières pour cette année ».
Pour ce qui est de 2014, notre interlocuteur d’annoncer que la recette sera légèrement revue à la baisse par rapport à celle de 2013. Cette situation s’explique par le fait qu’à partir de janvier prochain, l’accord de partenariat économique (APE) sera appliqué à Madagascar.
Cet accord stipule que 81% des produits introduits dans la Grande île, en provenance d’Europe, bénéficieront d’un taux préférentiel. En effet, pour les biens primaires, c’est-à-dire les matières premières, le taux appliqué sera de 0%. Certains biens intermédiaires, de 2014 à 2015, bénéficieront d’un taux de 10% qui régressera jusqu’à 8% en 2016. Quant à ceux taxés à 20%, ils connaitront un taux de 8,8 durant la même période. En ce qui concerne les produits finis, si de 2014 à 2016, les taxes douanières seront de 20%, en 2016 elles seront de 8% pour arriver à 0% en 2022.
 
Dimisoa dans NewsMada
 11e FED (2014-2020) : 1,33 milliard d’euros à l’Afrique orientale, australe et l’océan Indien .
... l’UE maintient son engagement en faveur de l’aide au développement en doublant le montant de l’enveloppe du FED allouée à l’AfOA-OI. Le montant global de 1,33 milliard d’euros sera réparti en trois enveloppes. La première, sous-régionale, vise au renforcement des capacités des organisations régionales et la mise en œuvre d’actions au sein de leur espace géographique. La dotation prévue s’élève entre 400 millions et 665 millions d’euros. La seconde est dédiée au financement des infrastructures, levier essentiel au développement économique. La dotation sera entre 532 millions et 665 millions d’euros.
La dernière enveloppe d’un montant  entre 133 millions et 266 millions d’euros cible les priorités interrégionales qui dépassent le cadre géographique couvert par les organisations régionales (gestion des pêches, gestion des bassins versants, préservation de la biodiversité…).

Vonjy Radasimalala dabs L'Express de Madagascar
Manda Sea Food s'est ainsi tourné vers le marché international pour contourner la baisse du pouvoir d'achat local. « Plus de 90% de nos produits sont destinés à l'exportation, 70% d'entre eux sont destinés au marché européen », a indiqué Bakoly Razakanavalona. Une fois de plus, ce dynamisme à l'extérieur a séduit les membres du jury pour la désigner comme Entrepreneur de l'année. Ce dynamisme est aussi conjugué à l'innovation dans les idées. « Nous projetons de créer un fumoir industriel l'année prochaine. Et notre projet de pisciculture de tilapia n'attend plus que sa concrétisation après l'obtention d'agrément », renchérit-elle. Les 30 tonnes de fruits de mer exportés à l'étranger vont connaître ainsi une nette augmen­t­ation dès la mise en place de ces projets. Des multitudes de projets qui ont permis de  faire vivre une centaine d'employés directs et des milliers de pêcheurs durant la crise.
 
Alizé Carrère in Explorers Journal, National Geographic
Reforesting Madagascar’s Highlands: A (Poetic) Lesson From Nature
As mentioned in a previous post, lavaka are often re-colonized by natural tree growth processes. When rain makes landfall at higher elevations, it has a natural tendency to follow the crevices of lavaka as it works its way down to valley floors. In the process, seeds, branches, and other forest debris are carried along for the ride, which get deposited in the nooks and crannies on the interior façade of a lavaka.
As farmers have been quick to notice, those seedlings then enjoy a rather healthy existence there in the lavaka. Not only are they protected from the elements, but they receive an abundant supply of water and a consistent replenishment of soil nutrients. As one farmer aptly pointed out, it’s as if the lavaka creates its own mini, self-sustaining forest ecosystem: as the trees inside the lavaka grow and shed their leaves, everything tumbles to the bottom, decomposes, and re-fertilizes the soil cradled within, further enriching the saplings. Because there is then an increasing competition for light, the trees have a tendency to grow much faster and turn out considerably more robust than their exteriorly located counterparts.
Farmers have said that in addition to stabilizing the lavaka and helping slow erosion, a dense collection of trees provides an important source of revenue in the way of forest products. Farmers I spoke to greatly encourage and respect tree growth processes taking place in lavaka, sometimes planting their own among those that arrived naturally.


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